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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Débuté le 17 novembre 2021, le 1er concours des startups de la CEDEAO a pris fin ce lundi 22 novembre. C’est une soixantaine de productions en lien avec les questions de l’agriculture, des finances, de l’hydraulique, de la culture que les candidats ressortissants des pays membres de la CEDEAO ont soumises à l’appréciation du jury.

Après un travail fastidieux, ce dernier a donné son verdict lors d’une soirée de Gala organisée pour la circonstance au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey.

La cérémonie a enregistré la présence du Ministre de de l’Industrie de la République du Ghana, par ailleurs Président du Conseil des Ministres de la CEDEAO, du ministre du commerce de l’industrie et de l’entreprenariat des jeunes du Niger, M. Moctar Gado Sabo, du Commissaire à l’Industrie et au Secteur Privé de la CEDEAO, M. Mamadou Traoré, du président de la Commission Electorale Nationale Indépendante du Niger Maitre Issaka Souna, des membres du gouvernement et plusieurs autres invités de marque.

Sur la soixantaine des candidats, seuls dix (10) ont été primés. Les Trois (3) premiers ressortissants de la Côte d’Ivoire, du Togo et du Nigeria ont reçu respectivement 30.000, 20.000 et 15000 dollars américains.

Chacun des sept (7) autres lauréats a gagné la somme de 2000 dollars, soit au total 14.000 dollars. Il s’agit des ressortissants de la Guinée Bisau, du Cap Vert, du Burkina Faso, de la Guinée Conakry, de la Côte d’Ivoire et du Nigeria.

En s’adressant à l’assistance, le Ministre du commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes M. Moctar Gado Sabo a salué l’initiative de la CEDEAO qui est à sa première expérience tout en remerciant les partenaires de l’organisation sous régionale qui sont : l’ONUDI, le FSA, L’Union Européenne, ECOBANK et la Fondation Tonu ELUMELU. Il a par ailleurs salué les candidats qui ont rivalisé de talent dans le domaine de la digitalisation.

Après avoir félicité les gagnants, le Ministre Moctar Gado Sabo d’indiquer que ce 1er concours des startups organisé par la CEDEAO vise à promouvoir le développement des startups de la région à travers les dynamiques de digitalisation et les principaux canaux par lesquels celles-ci peuvent accroître l’emploi pour les jeunes.

La soirée a été agrémentée par la prestation des troupes culturelles telles que le groupe SOGHA, ETRANE FNITAWA et la troupe SUKABE.

La cérémonie de remise des prix aux lauréats du 1er concours des startups de l’Afrique de l’Ouest, a été précédée de la réunion des Ministres de l’Industrie de la CEDEAO qui s’est déroulée de manière hybride (Présentiel et virtuelle). Lors de cette rencontre, les ministres de l’industrie et des Petites et Moyennes Entreprises de la CEDEAO ont salué l’organisation du 1er concours des startups dans la région et se sont réjouis de la révision de la Charte des Petites et Moyennes Entreprises (MPE), qui est un outil des directives et d’orientation qui permet aux Etats membres de créer et de mettre en œuvre un cadre stratégique au développement du secteur privé pour promouvoir et soutenir la création, la croissance et le développement des PME dans l’espace communautaire.

Cinq (5) jours durant, Niamey, la capitale Nigérienne a attiré l’attention de tous les Etats membres avec l’organisation du 1er sommet des startups de l’Afrique de l’Ouest.

Ibrahim Moussa

Après le lancement du 1er concours des startups en Afrique de l’Ouest, le samedi 20 Novembre 2021, à Niamey (Niger), organisé par la Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les experts de l’organisation régionale se pencheront ce lundi 22 Novembre 2021 sur la question de la révision de la Charte des Petites et Moyennes Entreprises (PME).

C’est le Secrétaire Général Adjoint du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’entreprenariat des Jeunes, M. Abdou Ibrahim qui a procédé à l’ouverture de la réunion hybride sur le 1er concours des startups et la révision de la charte des PME. Les micros petites et moyennes entreprises (PME) constituent l'épine dorsale de l'économie dans les Etats membres de la CEDEAO. Celles-ci, représentent plus de 80 % des entreprises et créent approximativement 60 % des emplois actuels dont une part importante pour les femmes et les jeunes.

Si la CEDEAO mise sur les PME, c’est parce que ces dernières créent la majorité des nouveaux emplois dans la plupart des économies, elles ont un rôle essentiel à jouer pour absorber les millions de jeunes d'Africains diplômés qui arrivent tous les ans sur le marché du travail, a notifié, le Commissaire à l’industrie et au Commerce de l’organisation sous régionale M. Mamadou Traoré.

Celui-ci de reconnaitre que les Petites et Moyennes Entreprises joueront un rôle crucial dans le développement économique de la zone CEDEAO. «Force est de constater que malgré leur vivacité et leur grande capacité d’adaptation aux changements, ces entités économiques doivent souvent se battre pour survivre et croître dans notre région au même moment où nous nous accordons tous à reconnaître que La croissance économique future dans nos états dépend en grande partie d'une plus grande productivité de ces PME».

S’agissant de la Charte, sa révision répond à un souci de réorganiser les Petites et Moyennes Entreprises a souligné M. Mamadou Traoré. «La révision de la Charte des Petites et Moyennes Entreprises de l’Afrique de l’Ouest a permis de procéder à la reclassification et au regroupement des Micro-Petites et Moyennes Entreprises en fonction du chiffre d'affaires et du personnel, l’inclusion des réseaux d'agences de développement des petites entreprises, des plateformes de Micro, Petites et Moyennes des Entreprises et des entrepreneurs du digital».

En ouvrant les travaux, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, M. Abdou Ibrahim a indiqué la place qu’occupe aujourd’hui le digital dans le développement économique des entreprises. «Dans le monde actuel, aucune entreprise ne peut aujourd’hui se déroger de l’utilisation du digital, au risque de compromettre sa survie», a-t-il martelé.

Evoquant la révision de la Charte des PME, le technicien du ministre du commerce et de l’industrie d’indiquer qu’elle vise à atteindre des objectifs généraux de la Politique Industrielle Commune de l’Afrique de l’Ouest qui consistent à œuvrer en vue de l’accélération de l’Industrialisation de l’Afrique de l’Ouest par le biais de la promotion de la transformation industrielle endogène des matières premières locales, le développement et la diversification des capacités productives industrielles, le renforcement de l’intégration régionale et les exportations des biens manufacturées.

Les résultats issus de la réunion experts permettront à la CEDEAO de poser de nouveaux jalons à l’édification d’un secteur privé fort et capable de relever les nouveaux défis actuels et futurs, notamment dans le cadre de la concurrence qui s’impose aujourd’hui au niveau africain avec la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continental Africain (ZLECAf) et au niveau international.

Pour la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, la rencontre de Niamey, c’est aussi une tribune qui va permettre d’avoir une politique des gouvernements qui aboutira à la création d’un cadre favorable au développement du secteur privé, à la transformation économique issue des technologies et innovations, au mode de financement et à la promotion des investissements pour développer les jeunes entreprises de la région.

Ibrahim Moussa

  • Mesdames et Messieurs les Représentants des Institutions de la République,
  • Mesdames et Messieurs les Députés,
  • Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
  • Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey,
  • Madame la Directrice Exécutive Adjointe du Fonds des Nations Unies pour la Population,
  • Madame la Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Niger,
  • Mesdames et Messieurs les Représentants des Agences du Système des Nations Unies au Niger,
  • Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et représentants du Corps Diplomatique,
  • Honorables Chefs traditionnels,
  • Distingués leaders religieux,
  • Chers experts internationaux, chefs religieux et traditionnels venus de l’Indonésie, de l’université Al Azhar, du Tchad et du Sénégal
  • Chers Invités,

Je suis heureux de prendre la parole en cette importante rencontre d’échanges autour du thème de ce symposium intitulé : mobilisation des leaders traditionnels autour de la transition démographique au Niger : les leaders traditionnels comme Agents de changement.

Le Niger comme vous le savez, se caractérise par un taux de croissance démographique de plus de 3% par an, une population dont la moitié est âgée de moins de 15 ans et qui qui double tous les 18 ans.

C’est donc à juste titre que les différentes thématiques que vous aborderez aujourd’hui notamment sur le mariage des enfants, la scolarisation des filles vont nécessiter une forte implication des leaders traditionnels qui doivent accompagner et soutenir les politiques publiques allant dans le sens des efforts pour la capture du dividende démographique.

Mesdames et Messieurs

Le poids démographique, il faut le dire, nous empêche de renforcer le développement de notre capital humain en assurant l’accès de nos compatriotes aux services sociaux (éducation, santé…) et en facilitant l’accès de chacun à un emploi décent. Tenant compte de cette situation, je relevais dans mon discours d’investiture, que notre plus grand défi réside dans les faiblesses de notre système éducatif parce que le faible taux de scolarisation et le taux élevé des échecs scolaires ont pour effet de priver des contingents d'enfants et de jeunes, de réelles chances d'éducation.

La pression démographique qui s’exerce sur notre système éducatif est aussi nourrie par le mariage précoce des filles. Au Niger, près de huit filles sur dix se marient (77%) avant 18 ans et se retrouvent ainsi, pour l’essentiel, hors du système éducatif. Une telle situation concourt à entretenir notre élan démographique et à freiner notre capacité à prendre convenablement en charge les besoins des populations.

Ce symposium est aussi une occasion pour moi de vous écouter et de vous entendre. Avec cet auditoire de haute facture, j’espère que nous allons partager les bonnes, voire les meilleures pratiques au niveau national et international sur la thématique de la transition démographique qui est au coeur des politiques publiques au Niger.

Depuis la période précoloniale et jusqu’à nos jours, la chefferie traditionnelle reste un témoignage vibrant de l’ancrage de l’autorité coutumière dans nos terroirs et l’expression la plus achevée de la décentralisation à l’Africaine.

Ce symposium doit donc être l’occasion de méditer ensemble sur les actions urgentes à entreprendre et la contribution des chefs traditionnels dans la réalisation de la transition démographique et du renforcement de la cohésion sociale.

Ce symposium permettra je l’espère, de sentir l’impérative nécessité de permettre aux femmes de mieux maîtriser leur vie génésique dans l’intérêt exclusif des enfants et de leur propre bien-être. Car comme je le disais dans un de mes précédents discours « plus nous faisons d'enfants, moins nous sommes capables de les éduquer ; et moins nous les éduquons, plus ils feront des enfants à leur tour, facteurs dans notre contexte socio -économique de retard de développement et de croissance ».

Honorables chefs traditionnels,

Toutes les recherches sur l’expérience des différents pays montrent que les retombées positives de l’éducation des filles sont plus significatives pour elles-mêmes, pour leurs familles, pour leurs communautés et pour leurs pays, lorsque les filles terminent au moins le premier cycle du secondaire.

C’est pourquoi, s’agissant de la scolarisation et du maintien des filles à l’école jusqu’à la fin du collège, l’Etat construira et assurera le fonctionnement, sur ressources propres, mais aussi avec les moyens qu’il mobilisera auprès de ses Partenaires Techniques et Financiers, autant d’internats pour jeunes filles et aussi rapidement que possible. II faudra bien sûr couvrir d’abord les zones de chaque région où la scolarisation des jeunes filles est faible, les distances vers les collèges d’enseignement secondaire longues, les abandons en cours de scolarisation plus fréquents etc. en un mot là où les besoins sont les plus pressants.

Je voudrais insister ici qu’une offre même massive de bâtiment, d’équipement et une affectation de personnel ne pourra améliorer l’éducation de nos filles que si elles fréquentent effectivement ces infrastructures. Je veux pouvoir compter sur vous pour mobiliser vos communautés, afin qu’elles autorisent leurs filles à profiter de ces internats. Notre but est qu’aucune fille ne renonce à fréquenter le collège, faute d’hébergement. Personne ne peut mieux que vous rassurer les parents et les mobiliser à s’approprier ce qui est fait pour leurs enfants, pour nos enfants.

Honorables chefs

Un internat construit en matériaux modernes, aussi beau soit-il, reste d’abord et avant tout un hébergement.

Gardiens de nos traditions, vous connaissez mieux que quiconque combien celles-ci sont riches de modalités d’accueil, d’hébergement et de protection du voyageur, des personnes déplacées, des familles en détresse ou simplement en visite. Ces trésors de notre culture, nous pouvons, vous pouvez d’ores et déjà les utiliser pour lever l’obstacle que peut constituer l’hébergement pour une fille qui doit fréquenter un collège dans un village qui n’est pas le sien.

Je voudrais pouvoir compter sur votre engagement de chef traditionnel pour organiser, parrainer, ou soutenir toutes les formes d’hébergement qui peuvent permettre à une jeune fille d’un autre village de fréquenter un collège. L’état et ses PTF rechercheront les voies et moyens pour vous aider à cet effet, partout où un internat formel n’est pas viable ou n’est pas encore justifiable, par exemple à cause du nombre de filles à accueillir.

Sous votre protection, les jeunes filles seront à l’abri des risques qui font hésiter les parents. Un père qui sait que sa fille est la protégée du Chef est assurément plus confiant pour la laisser fréquenter un collège.

Comme vous le voyez, votre rôle dans cet effort national est grand, votre responsabilité irremplaçable. Je sais, vous connaissant, que l’Etat peut compter sur vous pour le bien de nos enfants et de nos communautés.

Honorables Chefs traditionnels,

Chers Invités,

Permettez-moi de remercier tous les partenaires techniques et financiers et particulièrement le FNUAP pour ce soutien incommensurable à l’organisation de ce symposium des chefferies traditionnelles sur la transition démographique et d’exprimer ma gratitude à la chefferie traditionnelle qui a accompli un travail appréciable.

Madame la Directrice adjointe du FNUAP, je voudrais exprimer ma satisfaction de l’appui de votre agence pour le modèle innovant et structurant du développement à la base que vous soutenez au Niger.

Le secrétaire général adjoint du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des jeunes M. Abdou Ibrahim a officiellement lancé les travaux du 1er sommet Ouest Africain des startups, le samedi 20 Novembre 2021.

La cérémonie a enregistré la présence du Commissaire à l’Industrie et à la Promotion du Secteur Privé de la CEDEAO M. Mamadou Traoré, du représentant régional de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), M. Jean Bakolé et plusieurs autres invités parmi lesquels, des panélistes et des candidats représentants des pays membres de la CEDEAO.

C’est le 20 Novembre, Journée Africaine de l’Industrialisation que la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a choisi pour lancer le sommet des startups de l’Afrique de l’Ouest à Niamey.

Consciente de l’opportunité qu’offre le numérique surtout pour les jeunes, la CEDEAO mise sur sa jeunesse pétrie de talents pour contribuer au développement de la région, à travers la création des startups. Pour pouvoir booster cette expérience pilote, il est souhaitable de lever certaines barrières.

‘’En dehors de l’opportunité d’emplois qu’offrent les startups, ces dernières peuvent créer beaucoup de richesse’’, a laissé entendre le représentant résident de l’ONUDI au Niger, M. Jean Bakolé. Le responsable onusien de relever par ailleurs les défis auxquels, la jeunesse africaine est confrontée dans sa dynamique d’émerger à travers le développement du numérique. Parmi ces obstacles énumérés par M. Bakolé figurent, entre autres: «l’accès aux financements et la formation du capital humain’’.

Le représentant de l’ONUDI de réitérer l’engagement de son institution pour accompagner les startups en Afrique de l’Ouest, qui sont aujourd’hui incontournables dans le développement des pays à travers l’employabilité des jeunes.

S’adressant aux panelistes, le commissaire à l’industrie et au développement du secteur privé M. Mamadou Traoré d’indiquer les attentes de la CEDEAO du 1er  sommet des startups. «Il vise le développement spécifique des startups dans notre région, et l’utilisation intense de la numérisation et des innovations technologiques pour une exploitation judicieuse des chaines de valeurs national et intra régional ».

‘’Le développement de l’entreprenariat constitue une réponse conçue par la Commission de la CEDEAO pour aider ses Etats membres à faire face à certaines difficultés que rencontrent leurs économies et certaines couches de leurs population’’, dixit  Mamadou Traoré.

Le commissaire de la CEDEAO de saluer la qualité des panélistes constitués des personnes expérimentées et d’experts de haut niveau venant d’institutions partenaires qui sont : l’ONUDI, l’OMPI, le CCI, ECOBANK et FSA.

En lançant les panels des discussions, le Secrétaire Général Adjoint du Ministre du commerce, de l’industrie et de l’entreprenariat de jeunes M. Abdou Ibrahim d’indiquer que les startups donnent aujourd’hui des raisons d’espérer.

«Il est donc nécessaire d'avoir des politiques et stratégies gouvernementales permettant de créer un cadre favorable au développement du secteur privé, à la transformation économique issue des technologies et innovations, au mode de financement en vue de développer les jeunes entreprises de la région», a-t-il martelé.

En dehors du potentiel économique considérable en matière d'emplois et de valeur ajoutée, les startups jouent un rôle clé dans un monde de plus en plus connecté dénommé la quatrième révolution industrielle.

Ibrahim Moussa

 

 

 

La Banque mondiale lance une intervention programmatique multi-phase de 570 millions de dollars pour améliorer la résilience des systèmes alimentaires, promouvoir les chaînes de valeur intrarégionales et renforcer les capacités régionales de gestion des risques agricoles, apprend-on ce samedi 20 novembre 2021.

                                 

Dans un communiqué de presse en date du 18 novembre 2021 publié par l’Institution, ‘’en Afrique de l’Ouest, quelque quatre millions de personnes vont bénéficier d’un nouveau programme régional multi-phase qui viendra compléter et intensifier les actions en cours pour réduire l’insécurité alimentaire et améliorer la résilience des systèmes alimentaires. Le Programme de résilience des systèmes alimentaires (FSRP selon son acronyme anglais) a été approuvé aujourd’hui par le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale, pour un montant total de 570 millions de dollars financés par l’Association internationale de développement (IDA), indique la même sources.

La première phase du programme, dotée d’un budget de 330 millions de dollars, réunit quatre pays – le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo – et trois organisations régionales : la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF), précise le communiqué. Ces partenaires vont mettre en œuvre un programme qui permettra d’accroître la productivité agricole grâce des pratiques climato-intelligentes, de promouvoir les chaînes de valeur et le commerce intra-régional et de renforcer les capacités régionales de gestion des risques agricoles.

«En investissant dans ces domaines et en ciblant des territoires prioritaires et des chaînes de valeur d’envergure régionale, le programme applique une démarche systémique pour stimuler les cycles vertueux de croissance et mettre fin au schéma classique choc-redressement-choc », explique Chakib Jenane, chef de service au Pôle mondial d’expertise en Agriculture et pratiques alimentaires de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.

En Afrique de l’Ouest, de multiples chocs largement induits par les risques agricoles ont rendu les aliments plus rares et plus chers et ont aggravé la malnutrition. En 2021, environ 27 millions d’Africains de l’Ouest ont eu besoin d’une assistance alimentaire immédiate en raison de la combinaison de la sécheresse, de la pauvreté, du prix élevé des céréales, de la dégradation de l’environnement, des déplacements contraints, de la faible intégration commerciale et des conflits. Les prévisions inquiétantes relatives à la fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes, associées à une productivité agricole qui ne suit pas la croissance démographique, signifient que le développement durable à long terme est menacé.

Selon Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO, « Il est plus efficace d’assurer la prévention et la gestion des crises alimentaires au niveau régional pour atténuer, diversifier et transférer les risques de production et permettre des économies d’échelle. Ce programme favorise une plus grande coopération pour garantir la sécurité alimentaire, aujourd’hui et dans le futur, au bénéfice des populations de la CEDEAO ».

Outre la modernisation des systèmes régionaux de prévention et de gestion des crises alimentaires, les pays du FSRP et les institutions régionales coopéreront pour renforcer la mutualisation des services d’information agricole et hydrométéorologique, afin qu’ils soient plus accessibles et utiles aux décideurs, agriculteurs, éleveurs et autres acteurs des systèmes alimentaires de la sous-région. Ils collaboreront également au renforcement de la recherche agronomique nationale et régionale et du cadre réglementaire pour la gouvernance des territoires afin d’éviter, de limiter et de pallier la dégradation des terres. En outre, le FSRP facilitera le développement des échanges commerciaux à travers les principaux corridors et soutiendra la création de chaînes de valeur stratégiques au sein des pays participants et entre eux, telles qu’ils les auront définies.

« Ce nouveau programme est conçu de manière à obtenir un impact régional et des progrès de résilience du système alimentaire plus importants que ceux qui pourraient découler de plusieurs investissements nationaux isolés, précise Boutheina Guermazi, directrice Intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale. Ce sera une véritable plateforme régionale pour créer des synergies avec d’autres initiatives à travers l’Afrique de l’Ouest ».

On estime que le FSRP bénéficiera directement à quatre millions de personnes, notamment des agriculteurs (en ciblant tout particulièrement les femmes et les jeunes), des petits producteurs et transformateurs, ainsi qu’à de petites et moyennes exploitations agricoles. Le programme vise également à réduire les inégalités entre les sexes dans l’agriculture et à atteindre au moins 40 % de femmes.

Source : Banque Mondiale

L’information est tombée ce samedi 20 novembre 2021. Face à la montée des attaques terroristes, le Niger entend renforcer la force de frappe de ses Forces de Défense et de Sécurité. Pour cela, le Niger s’est tourné cette fois-ci vers la Turquie, un pays avec lequel il entretient de très bonnes relations qui se sont renforcées au cours des 10 dernières années. Drones armés TB2, avion de reconnaissance Hurkus, véhicules blindés, tels sont les lots de matériels militaires que le Niger va acquérir auprès de la Turquie dans les prochains jours.

A ce sujet, le président Recep Tayyip Erdogan a eu une conversation téléphonique avec le président du Niger Mohamed Bazoum ayant porté sur les relations Turquie-Niger et les questions régionales, selon le communiqué de l’Office de communication publié ce samedi 20 novembre 2021.

‘’Affirmant attacher une grande importance aux relations avec le Niger, le président Erdogan s’est dit convaincu que le Niger poursuivra son étroite coopération dans la lutte contre l'Organisation terroriste guléniste (FETO)’’ rapporte le même communiqué.

Le Président turque Recep Tayyip Erdogan a par la même occasion exprimé ses condoléances pour ceux qui ont perdu la vie dans les attaques armées ayant eu lieu au Niger mardi et précisé que la Turquie soutenait les efforts du Niger pour lutter contre le terrorisme.

Rappelons que dans le cadre de la lutte contre le terrorisme qui affecte le Sahel, la République du Niger a acheté avec des partenaires diversifiés, d’importants moyens militaires qui ont renforcé les capacités aériennes et terrestres des Forces de Défense et de sécurité.

Larouedelhistoire.com

Après l’évaluation interne en matière de bonne gouvernance, c’est au tour des experts de dix (10) pays africains d’apprécier à leur tour, les progrès enregistrés par le Niger depuis son adhésion au Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) en 2012. Trois (3) semaines durant, l’équipe conduite par l’éminent Professeur Fatma Zohra Kharadja va passer au peigne fin le rapport qui sera soumis à son appréciation. Mieux, les experts du MAEP auront la latitude d’échanger avec l’ensemble des forces vives du pays sur la question de la bonne gouvernance au Niger.

En s’adressant à l’assistance, la paneliste en chef a rappelé les principes du MAEP qui reposent sur la libre adhésion des Etats, l’inclusivité et, à terme, le partage entre pairs: Adhésion volontaire, mais respect des règles du jeu et des standards universels de l’évaluation, a-t-elle précisé.

Pr. Fatma Zohra Kharadja d’indiquer que la délégation du MAEP s’engage à tout mettre en œuvre pour que cette évaluation soit à la hauteur des attentes des Nigériennes et nigériens. Dans son travail, l’équipe des experts du MAEP s’entretiendra avec toutes les parties prenantes notamment le gouvernement, les partis politiques, les organisations de la société civile, les autorités traditionnelles et religieuses, le secteur privé, etc. pour enrichir et valider le contenu du document d’auto-évaluation. L’évaluation concernera quatre (4) points à savoir : la démocratie et la gouvernance politique ; la gestion et la gouvernance économique; la gouvernance des entreprises, et enfin le développement économique et social.

En lançant les travaux, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé les progrès enregistrés par le Niger en matière de bonne gouvernance ces dernières années.

«Sur le plan de la gouvernance économique, notre pays a évolué dans un cadre macroéconomique assaini avec une inflation faible et un endettement modéré, conformes aux normes communautaires de l’UEMOA. Le taux moyen de croissance économique sur les dix dernières années est estimé à 6%, classant notre pays dans la tranche supérieure des pays Africains les plus performants», a laissé entendre le Premier Ministre.

En ce qui concerne la gouvernance des entreprises, le Niger adhère strictement aux règles de gestion et de gouvernance définies dans les cadres régionaux de l’OHADA et de l’UEMOA. Par ailleurs, le Niger avance régulièrement sur l’échelle Doing Business d’évaluation du climat des affaires par la Banque Mondiale passant du 173ème rang en 2013 au 132ème rang en 2019.

Sur le plan du développement social, le fort taux de croissance observé s’accompagne d’une réduction de la pauvreté et d’une amélioration des indicateurs sociaux d’espérance de vie, de taux de mortalité infantile et infanto-juvénile, de taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement ainsi que du taux d’accès à l’électricité.

Le Niger qui a adhéré au MAEP en juillet 2012 s’est engagé dans le processus en 2015, du fait de l’engagement et de la volonté des hautes autorités nigériennes à promouvoir la bonne gouvernance. L’évaluation du pays intervient au moment où s’ouvre au Niger une page historique de la consolidation de sa démocratie et sa bonne gouvernance.

Le rapport d’évaluation, une fois finalisé et validé par le Panel du MAEP, sera présenté au prochain Forum des Chefs d’Etat et de gouvernement en février 2022. Les recommandations et le Plan d’action national consignés dans ce rapport devront être mis en œuvre et suivis de rapports d’étape annuels.

Ibrahim Moussa

En prélude au 3ème sommet des jeunes filles qui se tiendra du 16 au 18 Novembre 2021 à Niamey, la fondation de la première dame hadjia Hadiza Bazoum a organisé en partenariat avec l’Unicef, un Panel de haut niveau sur la protection des filles contre les abus, la violence et l’exploitation.

Ce panel qui servirait de cadre de plaidoyer pour amener les décideurs à s’engager davantage pour la protection des filles contre les abus, la violence et l’exploitation a réuni autour d’une même table des représentants du gouvernement, des élus nationaux et des acteurs de la société civile.

La rencontre a débuté par l’allocution de la première Dame à travers une intervention vidéo dans laquelle elle a mis l’accent sur les actions qu’elle compte mettre en œuvre pour soutenir les filles afin qu’elles puissent réaliser leurs rêves. La 1ère dame d’exhorter les Etats Africains à investir dans les droits des

filles.

Sur la table du panel, on notait la présence de la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant de la présidente du réseau des femmes parlementaires, Mme Rabi Maitournam, du secrétaire général du Ministère de l’Education nationale, M. Moulaye Zeidane, du Sultan de Damagaram, Son Altesse Aboubacar Sanda et la réalisatrice Aicha Macky.

Prenant la parole en premier lieu, Dr Rabi Maitournam a rappelé les actions que mènent le réseau des femmes parlementaires pour mettre fin aux mariages des enfants.

La présidente du réseau de rappeler la situation du mariage des enfants au Niger. 8 sur 10 filles se marient avant l’âge de 18 ans, a-t-elle signalé avant de réaffirmer la disponibilité et l’engagement du réseau qu’elle dirige à réaliser les droits des jeunes filles.

Quant à la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahouri Diallo, elle a rappelé les progrès enregistrés par le Niger qui se traduisent par l’adoption de la politique nationale sur le genre, la politique, la politique deprotection des droits de l’Enfant, l’initiative Ilimin qui vise la réduction du mariage d’enfants, à travers le dialogue communautaire.

Avec le projet Illimin, c’est 151.732 adolescentes formées en alphabétisation sur la période 2013-2020. La formation est suivie d’un accompagnement avec des activités génératrices de revenus.

A tout ceci, s’ajoute la mise en place de 1375 comités villageois de protection de l’Enfant à travers le pays.

Prenant la parole à son tour le secrétaire général du Ministère de l’éducation nationale a exposé la situation des jeunes filles dans le système éducatif nigérien. «Au Niger, c’est 500.000 enfants qu’on inscrit chaque année à l’école. 40% des filles sont dans le système éducatif au Niger», a précisé M. Zeidane.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Education Nationale de rappeler les nouvelles orientations données par le Président de la République pour redorer le blason de l’école Nigérienne. Il a ainsi rappelé la création des internats pour les filles, afin de maintenir ces dernières dans le système le plus longtemps possible.

Intervenant au nom de la société civile, M. Sidik Moussa, Président du CONIDE a mis l’accent sur les textes internationaux, régionaux et nationaux ratifiés par le Niger pour la protection des droits de l’Enfant. C’est ainsi qu’il a énuméré la Convention des Droits de l’Enfant (CDE), la Charte Africaine pour le Bien Etre de l’Enfant ainsi que les textes nationaux.

Le Sultan de Zinder, Son Altesse Aboubacar Sanda de mettre en évidence les actions qu’il mène au niveau du sultanat de Zinder dans le cadre de la promotion des droits de l’Enfant. Il a de prime à bord expliqué les mécanismes mis en place au niveau de la chefferie pour promouvoir les droits de l’Enfant.

Il a surtout mis l’accent sur la sensibilisation qu’il mène au niveau de son entité pour la scolarisation des filles et leur maintien à l’école.

La réalisatrice Aicha Macky d’apporter sa contribution dans la protection de la jeune fille à travers les productions télévisées et autres films qu’elle réalise dans ce sens.

Une série des questions réponses suivi de lecture et d’adoption d’une résolution ont marqué la fin de la cérémonie.

Ibrahim Moussa

Le Directeur Général des Impôts à l’honneur de rappeler aux contribuables que l’utilisation des Systèmes Electroniques Certifiés de Facturation (SECeF) est devenue obligatoire depuis le 1er Septembre 2021 sauf cas de dérogation.

Toute facture délivrée après cette période doit être une facture certifiée conformément aux dispositions de l’article 38 quinquises du Code Général des Impôts ou document en tenant lieu.

Toute autre facture n’ouvrira pas droit à la déduction en matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et ne permettra pas également de justifier une charge en matière d’Impôt sur les Bénéfices (ISB).

Il invite par conséquent, tous les contribuables concernés à s’acquitter de leurs obligations fiscales relatives à l’utilisation des SECeF pour la délivrance de la facture certifiée lors de la vente de biens ou de services.

Les services de la Direction Générale des Impôts restent disponibles pour toutes informations complémentaires, assistance ou orientation afin de faciliter aux contribuables l’accomplissement de leurs obligations fiscales.

Le public peut consulter l’ensemble des informations relatives à la réforme de la facture certifiée sur le site de la DGI : WWW.impots.gouv.ne

Le Directeur Général des Impôts remercie les contribuables pour leur sens de responsabilité et leur civisme.

 

Le Directeur Général des Impôts   

‘’Nous sommes en guerre !’’, ‘’l’heure est grave !’’, n’ont cessé de dire nos dirigeants au plus haut sommet de l’Etat lorsque les assauts des groupes armées non étatiques se faisaient de plus en plus réguliers dans notre pays. Aujourd’hui pas une seule semaine ne se passe sans qu’elle ait son lot de drames. Dans la zone dite des trois frontières (Burkina, Mali, Niger), le mal ne fait que s’intensifier et le Président de la République Mohamed Bazoum ne s’en cache pas. ‘’L’insécurité, malheureusement, n’a pas diminué. Elle a même augmenté dans tout l’espace. C’est comme une épidémie, c’est comme une maladie, une maladie de type endémique, mais incha Allah, qui ne saurait durer.

Nous travaillons à y mettre fin’’, avait-il déclaré le 06 novembre 2021 devant les populations de Banibangou, mesurant la gravité de la situation.

Aujourd’hui, au Niger, au Burkina comme au Mali, le phénomène prend de l’ampleur, engendrant des conflits intercommunautaires et provoquant l’érection spontanée des groupes d’autodéfense. Face à cette escalade, les maitres mots du Président de la République Mohamed Bazoum lors de sa visite de compassion à Banibangou qui a perdu 69 de ses fils étaient, ‘’compréhension’’, ‘’patience’’, ‘’tolérance’’ et ‘’confiance’’. Mais au-delà de cet appel, la situation qui secoue la zone des trois frontières impose à ce que tous les acteurs nationaux, leaders politiques, leaders d’opinion et leaders religieux, bref l’ensemble des citoyens s’organisent dans une solidarité agissante autour du Président de la République et des Forces de Défense et de sécurité pour faire face à cette montée de la terreur dans la zone du Liptako Gourma. Car, s’unir autour de cette épreuve est déjà en soi une victoire contre la terreur et la division recherchées par les Groupes armées terroristes. A contrario, remuer le couteau dans la plaie en faisant une exploitation politique des drames qui secouent le pays et en encourageant les milices d’autodéfense comme réponse à l’insécurité, serait faire le jeu des terroristes et créer les conditions du prolongement de cette guerre, qui, on le sait, s’annonce longue et rude. Ce dont le Niger a besoin dans cette épreuve et en ce moment précis c’est d’une union sacrée.

Le terrorisme prend des allures inquiétantes ces temps-ci dans la zone des trois frontières avec son lot d’assassinats et de crimes odieux dans les rangs des forces militaires comme dans les rangs des populations civiles. Le Niger n’échappe malheureusement pas à cette triste réalité.

Rien qu’au cours de ce mois de novembre 2021, notre pays a enregistré plusieurs attaques terroristes dans la zone de Tillabéri, avec les assauts répétés de l’EIGS qui écume depuis un certain temps ce vaste espace de la zone des trois frontières semant la désolation au sein des populations. L’un des plus grands drames qu’a connu notre pays ces dernières semaines, c’est la mort de 69 civiles de la Commune de Banibangou où la population a cru bon de s’organiser en milice d’autodéfense pour assurer sa sécurité.

Après les événements de Banibangou, plusieurs autres attaques ont été signalées, toujours dans cette zone des trois frontières et à chaque fois ces attaques se sont soldées par des pertes en vies humaines dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité ou même des populations civiles.

Tous les jours, la situation sécuritaire se dégrade progressivement davantage dans cette zone frontalière entre le Mali, le Burkina et le Niger où la population n’a pu travailler les champs du fait de l’insécurité permanente ambiante. Déjà les Groupes Armés Non Etatiques se livraient à la collecte des impôts, des zakats et au vol de bétail depuis quelques mois dans plusieurs villages frontaliers En somme, cette zone devient progressivement un espace dangereux où règnent des criminels sans foi ni loi qui sèment la terreur et la désolation de façon quasi permanente. En dépit des efforts importants fournis par l’Etat, la situation ne semble guère s’améliorer.

Comme on le sait, le Président de la République Mohamed Bazoum a décidé de faire de la situation sécuritaire une de ses priorités. Chaque fois qu’il s’est agi des problèmes sécuritaires, il est allé en personne sur le terrain pour rassurer les populations mais également pour remonter les morales des troupes. Coup sur coup, le Président Mohamed Bazoum a visité tous les foyers d’insécurité pour constater de lui-même la situation et marquer sa détermination à lutter contre ce phénomène.

Ensuite, il a créé les conditions du retour des populations déplacées dans leurs villages respectifs. Ce geste a été accueilli avec beaucoup de soulagement au sein des populations concernées et au niveau de l’opinion nationale car ce geste a donné de l’espoir à plusieurs familles devenues des réfugiés dans leur propre pays.

A la suite de ces opérations, le Président a indiqué que des mesures importantes sont prises pour assurer la sécurité des citoyens partout où ils se trouvent. Ce fut l’occasion pour le Président de la République de marteler toute la détermination de l’Etat et les efforts qui sont déployés pour endiguer l’insécurité.

‘’Le souci de l'insécurité dans la région de Tillabéry est la chose qui m'empêche le plus de dormir et sur laquelle je réfléchis le plus. C’est un défi de notre pays. C’est le défi N° 1 pour moi, le Président de la République, parce que c’est à moi de vous assurer la sécurité’’ a déclaré le Chef de l’Etat Mohamed Bazoum, le 6 novembre 2021 devant les populations de Banibangou meurtries par l’embuscade des groupes armées non étatiques qui a coûté la vie à 69 civiles.

Le drame, il faut le dire, a affecté l’ensemble de la communauté nationale et de la communauté internationale qui ont exprimé leur solidarité et leur compassion aux populations durement éprouvées.

Malheureusement, cette question sécuritaire touche indistinctement trois pays partageant le même espace géographique communément appelé zone des trois frontières.

Le règlement de cette situation nécessite la mutualisation et l’harmonisation des moyens et des stratégies.

Mais il se trouve que du côté du Mali, l’Etat a presque cessé d’exister dans sa partie nord si bien que tous les efforts déployés par notre pays sont annihilés par l’inertie du Mali sur ses frontières. Pire, ce pays voisin vient de rentrer dans une logique de rébellion contre les institutions internationales ce qui compromet durement la collaboration avec les forces multinationales qui accompagnent nos différents pays dans cette guerre.

Toutefois, le Président de la République Mohamed Bazoum a signalé que notre armée tient bon malgré ses différents obstacles et elle continuera à assurer sa mission de sécurisation de la population et de la défense de l’intégrité du territoire national.

Toutefois, il est à déplorer le comportement de certains citoyens issus des milieux politiques ou de la société civile qui semblent trouver du plaisir à dénombrer les attaques essuyées par notre pays et le lourd tribut qu’on paie du fait de cette insécurité. Au lieu de manifester leur solidarité avec les populations victimes et les FDS, cette catégorie de nigériens trouvent l’occasion de politiser les débats comme si les autorités politiques étaient insensibles aux différents drames qui endeuillent chaque semaine le pays. Ce comportement dénote de leur irresponsabilité et de leur insouciance parce qu’ils oublient que la Nation est la chose la plus importante qu’il

faut protéger avant de songer à des petits intérêts individuels.

Partout ailleurs, dans des périodes difficiles comme celles que nous vivons, face aux épreuves qui menacent la sécurité de l’Etat, les citoyens se considèrent comme des soldats de la République. L’heure est grave chez nous aussi pour que certains citoyens se livrent à des petits calculs politiciens dans cette situation extrêmement dangereuse qui menace la quiétude du pays. Il faut donc s’organiser dans une solidarité agissante pour faire face à cette situation d’insécurité et ne pas se laisser emporter, comme l’a souhaité le Président de la République Mohamed Bazoum, que des individus égarés qui ne savent pas ce qu’ils veulent posent des actes qui aient des conséquences sur les relations entre les communautés.

Adoum Boulkassoum (larouedelhistoire.com)                


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