Tél.: +227 96 56 78 63 / E-mail : iboum79@gmail.com / Quartier Bandabari face SONITRAV


Warning: Creating default object from empty value in /htdocs/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 18 novembre 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

I.1. Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du prêt N° 2000003957 d’un montant de cinq millions neuf cent cinquante mille euros (5 950 000 €) et du don N°2000003956 d’un montant de deux millions cinq cent cinquante mille euros (2 550 000 €)), signé le 24 août 2021 à Niamey et le 07 septembre 2021 à Rome, entre la République du Niger et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), pour le financement du Projet de renforcement de la résilience des communautés rurales à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle (PRECIS).

L’objectif du projet objet du présent projet de loi est d’accroître la résilience des petits exploitants agricoles aux effets néfastes du changement climatique. A terme, la finalité du projet est de construire et de renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des communautés rurales et des organisations paysannes qui incluent les organisations des jeunes, des femmes, les coopératives et les moyennes, petites et micro-entreprises.

I.2. Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du Don N° TF0B5944 d’un montant d’un million deux cent mille dollars (1 200 000 $ US), signé le 25 août 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement additionnel du Projet de Riposte d’Urgence à la Covid-19 du Niger.

L’objectif global du projet objet du présent projet de loi est de prévenir et détecter les cas de manière précoce, répondre à la menace liée à la Covid-19 et renforcer le système national de santé publique.

Les deux (02) Accords entrent dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification nécessite l’adoption préalable d’une loi d’autorisation, conformément à l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010.

Les deux (02) projets de lois, élaborés à ce titre, seront transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.

II. AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après:

II.1. Projet de décret fixant le traitement de base, les primes, les indemnités et les autres avantages accordés aux inspecteurs généraux des Finances, aux assistants et au personnel administratif et technique de l’Inspection Générale des Finances.

II.2. Projet de décret fixant le traitement de base, les primes, les indemnités et les autres avantages accordé aux inspecteurs généraux d’Etat et au personnel administratif de l’inspection générale d’Etat (IGE).

II.3. Projet de décret accordant une ristourne aux inspecteurs généraux d’Etat (IGE), aux inspecteurs généraux des Finances (IGF), aux membres de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) et de l’Agence Judiciaire de l’Etat (AJE).

L’objectif visé par le présent projet de décret est de rationaliser et d’harmoniser les ristournes accordées aux structures de contrôle et de recouvrement concernées.

III. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

  • Monsieur Ibrahim Aboubacar Abani, Ministre plénipotentiaire hors classe, Mle 58 176/H est nommé ambassadeur délégué permanent de la République du Niger auprès de l’UNESCO.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

  • Monsieur Seyni Salou, est nommé directeur général de la Société du Patrimoine des Eaux du Niger.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION

  • Monsieur Crespin Loïc, est nommé directeur général de l’Agence Nigérienne de Diffusion.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT

  • Monsieur Soumana Ennouré, ingénieur général des travaux publics, Mle 44618/S, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Urbanisme et du Logement.

AU TITRE DU MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES

  • Monsieur Mamane Ibrahim, docteur en génie civil et minier, est nommé directeur général de la Société Nigérienne des Produits Pétroliers.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

  • Monsieur Souley Oumarou, diplômé d’études supérieures en banque, est nommé directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.

IV. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications.

1) Une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19. L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 de cette semaine relève une augmentation des cas positifs par rapport à la semaine précédente. Un total de 145 nouveaux cas  a été notifié cette semaine contre 112 cas la semaine précédente. Parmi les cas de cette semaine, 52,4% ont été notifiés à Niamey et 22,06% à Agadez.

Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 0,61/100.000 habitants la semaine précédente à 0,76/100.000 habitants cette semaine. A la date du 17 novembre 2021, la situation se présente comme suit : total des nouveaux cas positifs notifiés : 6.750 ; total des cas sortis guéris : 6.294 ; total des décès : 236 ; total patients en cours d’hospitalisation : 49 dont 2 en réanimation.

Actions menées au cours de cette semaine :

- tenue de la réunion du comité one health Covid-19 ;

- tenue des réunions des comités régionaux one health Covid-19 ;

- investigation des alertes ;

- prise en charge des cas ;

- suivi des contacts ;

- activité de désinfection domiciliaire ;

- poursuite de la vaccination ;

- mobilisation communautaire (mass média, prêches, relais communautaires…) ;

- contrôle aux points d’entrée aériens et terrestres.

2) Cinq (05) communications du Ministre de l’Equipement :

a) la première communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par appel d’offres ouvert, pour la réalisation des travaux de construction et de réhabilitation de 236 km de routes rurales dans la région de Tahoua, lot 1 : 111 km, sur les tronçons ci-après :

- PK29 (Goumbi-Gangona) Dangada-Amadou Koussori : 22,061 km ;

- Dangona -Djinginis : 15,426 km ;

- Dafawa-Tissana : 08,996 km ;

- Dan daji-Tissana-Dan Gada-Gawa Goulbi : 13, 112 km ;

- Tama-Hilinjirgui : 27,912 Km ;

- Malawa-Dafawa-Kouara Lama-Kiabi : 23,493 km.

Ce marché, d’un montant de huit milliards cinq cent quatre-vingt-quinze millions neuf cent quatre-vingt dix mille deux cent cinquante deux

(8 595 990 252) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire l’Entreprise EGBTP, pour un délai d’exécution de quatorze (14) mois.

b) la deuxième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par appel d’offres ouvert, pour la réalisation des travaux de construction et de réhabilitation de 236 km de routes rurales dans la région de Tahoua, lot 2 : 125 km, sur les tronçons ciaprès :

- Kawara-Laba Loubé : 60 km ;

- Garadoumé-Tsambo : 15 km ;

- Malawa-Kouara Bado : 20 km ;

- Dangona-Gougouhema : 30 km.

Ce marché, d’un montant onze milliards neuf cent onze millions dix-sept mille six cent quinze (11 911 017 615) francs CFA toutes taxes comprises a pour attributaire l’Entreprise DKO, pour un délai d’exécution de seize (16) mois.

c) la troisième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, par appel d’offres ouvert, pour la réalisation des travaux de construction et de réhabilitation de 198 km de routes rurales dans la région de Tillabéri : lot 1 : 86 km, sur les tronçons ci-après :

- Mehanna-Foneko 60 km ;

- Mehana-Ciram Koira Béra-Nanaré-Bolssou-Marizé Béra 26 km ;

Ce marché, d’un montant de six milliards six cent vingt-trois millions cent trente un mille quatre-vingt-dix-huit (6 623 131 098) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire l’entreprise SOBATHY (Niger), pour un délai d’exécution de douze (12) mois.

d) la quatrième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par appel d’offres ouvert, pour la réalisation des travaux de construction et de réhabilitation de 198 km de routes rurales dans la région de Tillabéri : lot 2 : 47 km, sur le tronçon Ciram-Gangani-Loudji-Amara-Zaney-Tara-Korogoussou- PK45 RN5 y compris la bretelle de Mamsser.

e) la cinquième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par appel d’offres ouvert, pour la réalisation des Travaux de construction et de réhabilitation de 198 km de routes rurales dans la région de Tillabéri : lot 3 : 65 km, sur le tronçon Bonkoukou-Kourfey.

Ce marché, d’un montant de quatre milliards neuf cent soixante-deux millions cent vingt-quatre mille cinq cent quatre-vingt-quatorze (4 962 124 594) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire le

Groupement d’entreprises SNLM/TP (Niger)-Champion, pour un délai d’exécution de dix (10) mois.

Ce marché, d’un montant de trois milliards sept cent vingt-huit millions neuf cent quatre-vingt-neuf mille quatre cent soixante-quatorze (3 728 989 474) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire le Groupement d’entreprises Morey-E.GLEYMINE (Niger), pour un délai d’exécution de dix (10) mois.

Ces cinq (05) dernières communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 :« Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 18 novembre 2021

Le Secrétaire Général du Gouvernement

ABDOU DANGALADIMA

 

Durban, Afrique du Sud – 17 novembre 2021: La Foire commerciale intra-africaine (IATF) 2021, qui se déroule actuellement au Durban International Conference Centre, organisera demain, 18 novembre, la Journée des investisseurs. Sous le thème « Débloquer l'investissement et accélérer les flux d'affaires en Afrique », la Conférence sera consacrée à la présentation de projets prêts à investir et des opportunités en Afrique. Des sessions parallèles spécifiques seront consacrées à l'agriculture, la logistique, la technologie et le tourisme.

L'IATF est le plus grand événement B2B et B2G en Afrique de cette année. Sept chefs de gouvernement ont assisté à la cérémonie d'ouverture. Le message fort et clair est qu'il existe une volonté politique et un engagement pour faire de l'Accord de libre-échange continental un grand succès. Le développement du commerce et des investissements intra-africains sont au cœur de cette politique.

Les trois jours de débats et de discussions aident à surmonter les obstacles qui freinent le commerce, tels que les coûts du transport des marchandises et les paiements transfrontaliers. Afreximbank a développé deux produits spécifiques pour faire face à ces problèmes structurels : le Programme Africain de Garantie de Transit Collaboratif et le Système Panafricain de Paiements et de Règlements. Une journée complète est axée spécifiquement sur les secteurs automobile et l'industrie pharmaceutique pour développer la fabrication en Afrique.

La journée des investisseurs se concentrera sur les opportunités d'investissement sur le continent et sur le déblocage des investissements transfrontaliers par les champions nationaux africains. Elle concerne certains secteurs clés et des leaders qui ont investi en Afrique feront part de leurs expériences et présenteront leurs entreprises.

Les conférenciers confirmés incluent : S. E. Mme Bogolo Joy Kenewendo, économiste , ancienne ministre de l'Investissement, du Commerce et de l'Industrie du Botswana ; M. Amr Kamel, Vice-Président Exécutif, Business Development & Corporate Banking, Afreximbank ; Dr Acha Leke,  président, McKinsey & Company, Afrique ; M. Akol Ayii, fondateur et président, Trinity Energy ; M. Paulo Gomes, Président, Orango Investment Corporation ; Mme Ndiarka Mbodji, fondatrice et directrice générale, Kowry Energy ; M. Abdou Souleye Diop, Associé Gérant, Mazars.

 "J'ai toujours cru au développement de champions nationaux. Ils sont la locomotive de l'investissement du secteur privé en Afrique. On le voit de plus en plus, mais les exemples sont encore rares. La pandémie a mis en évidence la nécessité pour le continent de devenir autonome. Cela nécessitera une collaboration transfrontalière", a déclaré Omar Ben Yedder,  éditeur d’African Business magazine. « Ce Forum, fondé sur ce même esprit de coopération, rassemble des projets de tout le continent pour présenter l’énorme potentiel d'investissement en Afrique », a-t-il ajouté.

L'équipe du Forum, en coordination avec les Agences africaines de promotion des investissements, publie à l’occasion de cet évènement panafricain un livre de projets IATF 2021. Cette compilation de projets dans plusieurs secteurs intéresse tous les investisseurs. Pour le télécharger, cliquer ici.

À propos du Forum d'investissement IATF 2021

Le Forum d'investissement fait partie du programme officiel d'activités de l'IATF 2021. Cette initiative  soutient la mise en œuvre de la ZLECAf. Le Forum  est organisé par Afreximbank en collaboration avec l'Union africaine, marquant une étape importante pour combler de manière durable le manque d'informations sur le commerce et les marchés africains afin de réaliser les objectifs de la ZLECAf.

Pour plus d'informations sur l'IATF 2021 ou pour participer au Forum d'investissement, visiter https://www.intrafricantradefair.com/

Pour des interviews avec les conférenciers, contacter Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Pour toute autre demande, contacter : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le mardi 16 novembre 2021, le Campement de Bakorat et le Chef-lieu de la Commune rurale de Tébaram située respectivement dans les départements de Tillia et de Tahoua ont été l’objet d’attaques perpétrées par des individus armés non identifiés.

Le bilan provisoire de ces attaques se présente comme suit :

  • à Bakorat : vingt-cinq (25) personnes tuées, une autre blessée et deux (2) véhicules brûlés ؛
  • à Tébaram : ce sont les infrastructures sociales qui ont été incendiées ou saccagées : la Mairie, le Centre de Santé Intégré (CSI) et la Nigelec. Les agences de transfert d’argent Al Izza et NITA ont fait l’objet de pillage.

Des opérations de ratissages sont engagées et se poursuivent dans les zones concernées.

En cette douloureuse circonstance, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation adresse, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, du Gouvernement et à son nom propre, ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement à la personne blessée. Par ailleurs, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation déplore ces actes hautement lâches et attire l’attention de la population à plus de vigilance.

Fait à Niamey le 17 novembre 2021

ALKACHE ALHADA

  • Excellence le Premier Ministre,
  • Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,
  • Mesdames et Messieurs les Ministres,
  • Madame la Vice-Secrétaire Générale des Nations Unies,
  • Madame la Commissaire aux Affaires Sociales de l’Union Africaine,
  • Honorables Députés Nationaux,
  • Mesdames et Messieurs les partenaires et Amis du Niger,
  • Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey,
  • Mesdames et Messieurs les Responsables des Organisations de la Société Civile,
  • Mesdames, Messieurs.

Après la Zambie en 2015 et le Ghana en 2018, c’est au tour du Niger d’accueillir le Troisième Sommet des Filles Africaines.

Au nom du peuple nigérien, je voudrais souhaiter à tous les participants, la chaleureuse bienvenue à Niamey.

Le choix du Niger pour abriter les présentes assises me paraît extrêmement judicieux parce que le Niger est l'un des pays au monde où ont le plus cours les pratiques opposées aux droits des filles. Il en est ainsi non pas tant parce que nous aurions une législation délibérément rétrograde, à visées attentatoires aux droits des femmes mais simplement parce que du fait d'inerties très caractéristiques nous reproduisons un modèle de société déphasé, source malheureusement de bien des nos difficultés économiques et sociales. Pour nous, le combat pour l'émancipation sociale des filles n'est pas une question morale qui doit être l'affaire des militantes féministes ou même des femmes de façon générale, mais l'affaire de toute la société et des dirigeants au premier chef. Ce combat, nous sommes tenus de le mener non pas pour les filles mais pour l'avenir de notre société qui a besoin de la pleine implication de toutes ses composantes pour son développement. Aussi sa réussite sera-t-elle strictement tributaire de notre aptitude à faire en sorte que les filles jouissent de tous leurs droits et principalement leur droit à l'éducation. Dans nos pays un enfant non scolarisé ou précocement déscolarisé a toutes les chances d'être un adulte pauvre. Une telle fille en plus de devenir une adulte pauvre, constitue très tôt un foyer de production d'enfants appelés à être à leur tour des pauvres. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de promouvoir un programme de construction d'internats pour les jeunes filles dans les collèges ruraux en vue d'accroître les chances de leur réussite à l'école.

L’éducation est le moyen le plus sûr d’arracher les filles à la violence des mariages précoces et des couches dangereuses.

Mesdames, Messieurs

Les présentes assises du sommet des Filles Africaines visent à mobiliser notre action autour du thème général de l’année 2021 de l’Union Africaine qui est : « Arts, culture, patrimoine : leviers pour bâtir l’Afrique que nous voulons ».

Comme on peut le constater aisément, ce thème est en parfaite résonance avec le thème spécifique de ce troisième Sommet des jeunes filles Africaines qui est « Culture, droits humains et responsabilité : accélérer l’élimination des pratiques néfastes».

C’est un thème qui confirme l’engagement des pays africains à œuvrer solidairement pour le développement humain sur notre continent, en s’appuyant en particulier sur les femmes et les jeunes.

Nous avons donc, à travers cette réunion, l’occasion d’analyser, de suivre et de mieux orienter les actions de nos Etats en matière de protection des Droits Humains des Filles, qui constituent une frange importante de la population dans nos pays.

Cette rencontre constitue également une plateforme de partage de bonnes pratiques, d’exemples de réussite et d’échange d’information pour faire avancer l’action vers l’élimination des pratiques néfastes qui sont, faudrait-il le rappeler, une violation grave des droits fondamentaux des femmes et des filles.

 Le Niger est résolument engagé dans la réalisation du Programme 2040 « l’Afrique digne des enfants », dans lequel l’Union Africaine s’engage à éliminer les violences basées sur le genre et les pratiques néfastes.

A cet effet, le Niger a adopté et ratifié les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux réprimant les Mutilations Génitales Féminines (MGF). Ces instruments sont, entre autres :

  • La Constitution du 25 novembre 2010 qui, en son article 22 dispose : que « l’Etat veille à l’élimination de toute forme de discriminations à l’égard de la Femme, de la Jeune Fille et des Personnes handicapées… » ;
  • La loi n° 2003-025 du 13 juin 2003, réprimant les Mutilations Génitales Féminines.

Aussi, pour renforcer cet arsenal juridique et accélérer l’élimination des Mutilations Génitales Féminines dans notre pays, le Gouvernement a-t-il soutenu activement et sans réserve l’adoption de la Résolution 67/146 de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur l’Interdiction mondiale des Mutilations Génitales Féminines, votée le 20 décembre 2012.

En outre, après le lancement de la Campagne de l’Union Africaine pour mettre fin au mariage des enfants en 2014, le Niger a adopté en 2019 un Plan Stratégique National pour Mettre fin au Mariage d’Enfants pour la période 2019-2021.

Je voudrais enfin, Mesdames et Messieurs, souligner pour m’en réjouir, l’engagement constant des pays africains dans l’amélioration durable des conditions de vies des femmes et des filles, afin de réaliser leurs droits et éliminer les violences qui leur sont faites.

Mais, tenons-nous le pour dit, les chances de promotion sociale de la fille ne résideront pas uniquement dans la qualité et la quantité des législations que nous pouvons adopter en leur faveur.

Elles résideront dans les politiques concrètes que nous pouvons mettre en œuvre, dans le domaine de l’éducation surtout.

Sur ce, je déclare ouvertes les assises Troisième Sommet des Filles Africaines.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Couz, le moment, la fin de notre fraternité terrestre est  hélas arrivée. Avant de m’adresser à toi, permets moi  d’évoquer cet instant par deux citations du célèbre poète  Allemand Rainer Maria Rilke qui a consacré sa vie à écrire sur cet événement si particulier; je le cite: « Grande est la mort, le sourire aux lèvres nous lui appartenons» et dire  aussi: « On contient sa mort comme le fruit et son noyau»

Mais avant tout permets moi de témoigner gratitude,  bénédiction, reconnaissance à maman Saa ta maman,  notre maman que Dieu A Généreusement Affligé en te  Rappelant à Lui au moment où elle a tant espéré et pensé  te précéder. Il l’A Dit, Il n’Impose à aucune âme, ce qu’elle  ne peut supporter. En effet, les Voies du Seigneur sont impénétrables.

Couz  je  me  souviens  toujours  en  aîné  soucieux  du  devenir de sa sœur j’initiai, facilitai par la Grace de Dieu  l’union entre toi et ma très chère sœur Fati Amarma  couramment appelée Mamaye qui devint ton  épouse  madame Abdoulkarim Goukoye née Fati Amarma et te donna quatre merveilleux enfants Ousmane, Abdoulaye, Maria et Hakima à qui je rends hommage et implore que Dieu les Bénisse. 

Ce choix, Couz je le fis parce que nonobstant que tu sois mon cousin je vis en toi le modèle d’homme capable en tout  de  s’occuper  de  ma  sœur  car,  tant  par  ton intelligence, ton savoir vivre et être tu incarnais cet idéal.

Et c’est le lieu de le dire et reconnaître que tu as a tout point de vue et en toute circonstance été à la hauteur de ce défi. Toi qui par ton essence fait partie de la race des vainqueurs comme tu l’as été à l’école, dans ton parcours professionnel et dans la vie. 

La famille, de Nguigmi, Diffa, Mainé, N’guel Lamido, Gouré, Zinder, Aguié, Maradi, Dosso, Niamey au nom de laquelle, je me permets de t’adresser ces mots te rend grâce, te remercie et implore Dieu qu’Il t’Accueille À Firdaus, le Meilleur de Ses Paradis. Merci Couz pour tout et bravo.

Couz ton départ subite me rappelle celui de Baba Halidou et  Issoufou  Marafa  que  Dieu  les  Sanctifie,  plus particulièrement  celui  de  Baba  Halidou  Madougou, comparaison n’est pas raison tant vous vous ressemblez par votre amabilité, votre fraternité surtout votre prompt sens  de  l’humour  pour  rassurer  et  mettre  votre interlocuteur à l’aise. 

Couz  sans  défauts  tu  n’aurais  pas  ces  qualités  si reconnues, louées en ce moment si pénible pour tous d’au revoir.  Tout  ça  pour  expliquer et comprendre  la complexité de notre être qui fait dire à Edgar Morin:

«L’Homme  habite  poétiquement  et  prosaïquement  la  terre». Qui n’aurait pas de défaut? Défauts et qualités  sont les faces d’une même pièce que j’appelle notre je. 

Couz je te pardonne tout et d’ailleurs je ne te reproche  rien car sans hier, il n’y a pas aujourd’hui, il n’y aurait demain; et celui qui n’a pas compris cela n’est même pas au balbutiement de la foi, la Foi en Dieu par Qui tout arrive et est. 

Couz je suis le grand absent de  cet instant mystérieux,  triste et en même temps magique parce que c’est la noce avec l’Eternel, le retour à Lui Fidèle à cette Promesse qu’Il nous Fit au moment du Fameux Questionnement ne Suis-je pas Votre Seigneur? Certes chaque âme goûtera à la mort. C’est ton tour aujourd’hui; le nôtre est imminent.

Vas-y serein, pas de crainte car Il t’Aime plus que nous  t’aimons, Lui le Véridique, le Miséricordieux, le Clément, le Tout Miséricordieux. Qu’Il te Pardonne et Veille sur toi.

Reçois aussi l’amour et l’au revoir de Yacine qui est triste  de ne pas pouvoir être de la partie toutefois représentée en  la  circonstance  par  celle  que  tu  as  toujours fraternellement et affectueusement appelée Amore mio, Tajira. Tu me laisses particulièrement ta famille et je demande à Dieu de me Procurer les ressources morales et matérielles pour essayer du mieux que je pourrais les accompagner.

À ta famille, ma famille, notre famille éplorée notamment ton épouse Fati, tes enfants Ousmane, Abdoulaye, Maria, Hakima  toutes  nos  condoléances  émues,  profondes, sincères,  notre  compassion  amicale,  fraternelle  et parentale. 

C’est dur, c’est terrible c’est tout simplement ahurissant.

Nous sommes et serons à vos côtés pour essayer du mieux que nous pourrions pour moins sentir son absence. 

Abdoul Karim a déménagé pour rejoindre Le Maître de La

Puissance  et de La Miséricorde  Qui l’Aime  plus nous l’aimons, Qui nous Aime plus que nous nous aimons, toujours Fidèle à Sa Promesse d’un retour vers Lui, à Lui parce que nous Lui appartenons. 

Couz say watarana Allah Ya Yi ma ka Rahama.

Colonel Major Abdoulaye Badie

Pretoria

C’est dans un petit coucou que le Président de la République Mohamed Bazoum a effectué le voyage pour aller à la rencontre des populations meurtries de Banibangou.

Il a bravé les intempéries, la logistique et l’insécurité ambiante dans la zone pour se rendre dans cette localité. Pour lui, la situation est assez dramatique pour qu’il s’y rende lui-même afin de partager le deuil de ces compatriotes.

«C’est mon devoir élémentaire que dans les instants de ce genre que je vienne personnellement partager avec vous votre deuil…,» a-t-il dit.

Le drame de Banibangou, faut-il le rappeler, a occasionné la mort de 69 personnes issues de plusieurs villages environnant de la commune dont le maire, suite à une descente organisée par la population pour repérer quelques gangs qui sèment la terreur dans la zone.

Aussitôt informé de cette tragédie, le Président de la République comme nous l’avons souligné a décidé de se rendre sur le lieu pour échanger avec cette population éplorée mais aussi la rassurer de la détermination de l’Etat à assurer sa sécurité.

Dans son adresse, le Président de la République a insisté sur l’ampleur de l’insécurité qui est en train de prendre des allures inquiétantes dans notre pays. Ceci a causé la mort de plusieurs militaires et des civils innocents qui font les frais des actes de quelques égarés sans foi ni loi qui opèrent sous l’effet de la drogue.

Toutefois, le Président de la République a demandé à la population de Banibangou et celles des autres contrées du pays de croire aux Forces de Défense et de Sécurité de notre pays au lieu de tenter de se défendre par elles-mêmes.

L’Etat est là, répétait-il, et c’est de son devoir régalien est d’assurer la sécurité de la population.

Par contre, il a exhorté la population d’apporter son soutien à l’armée et d’être mobilisée derrière elle dans une vaste chaine de solidarité nationale et de considérer que le Niger est en guerre contre des forces obscurantistes, des forces du mal, des forces qui tentent d’aliéner notre souveraineté, notre cohésion nationale et le vivre ensemble. Ainsi donc, il est urgent de former un front commun contre ces jihadistes et chaque nigérien doit se considérer dorénavant comme un soldat de la République.

Dans le discours du Président Mohamed Bazoum, on sentait deux choses : la compassion pour des populations meurtries qui viennent de perdre les leurs mais aussi la rage et la détermination d’en découdre avec ces forces obscurantistes. On sent l’émotion qui l’étreint par moment dans son discours, parce qu’il est habité par cette détermination en tant que Chef d’Etat de sécuriser tous les Nigériens face à un phénomène sous régional qui nécessite une mutualisation des moyens et des stratégies. Fort malheureusement, sur les frontières maliennes il n’existe aucune présence des forces de défense et de sécurité. Ce qui du coup complique la mission de notre armée.

Malgré tout, l’Etat du Niger tient bon et continuera à assurer son devoir. Néanmoins, il a demandé aux FDS de s’investir encore davantage pour ne pas laisser paraitre le moindre doute chez les populations civiles quant à leur capacité à les mettre en sécurité, au point d’entreprendre les actes comme celui de la population de Banibangou.

Malgré l’ampleur du terrorisme qui endeuille les populations nigériennes et celles des pays voisins, on peut noter l’engagement ferme du Président de la République Bazoum Mohamed de faire de la question sécuritaire comme il l’a annoncé dans son discours, une priorité.

Avant le déplacement de Banibangou, il a démystifié ces forces du mal en se rendant dans tous les foyers d’insécurité où pullulent des jihadistes pour témoigner le soutien de l’Etat aux populations et remonter le moral des troupes qui de jour comme de nuit se battent contre ces forces obscurantistes. Il s’est rendu dans la région de Diffa où ila visité tous les foyers d’insécurité, dans la région de Maradi qui subit aussi le phénomène d’insécurité du côté de la frontière avec le Nigeria et les populations d’Anzourou.

Avant ces déplacements, des opérations de réinstallation ont été faites pour ramener les populations de Baroua et Anzourou sur leurs terres natales. Tous ces actes ont été très bien appréciés par la population qui est consciente tout de même du niveau élevé des défis sécuritaires qui se posent à notre pays.

Adoum Boulkassoum

Ainsi en a décidé le Gouvernement suite au terrible incendie intervenu le 8 novembre 2021 à l’école AFN de la ville de Maradi et qui a emporté plus de 25 enfants du préscolaire.

‘’Le Conseil des Ministres décide de l’interdiction formelle des classes en paillotes au niveau du préscolaire sur toute l’étendue du territoire’’ a décidé le Gouvernement sous le choc de l’émotion produite par ce drame qui a endeuillé le Niger.

Le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation Alkache Alhada, la Ministre des Mines Mme Ousseini Hadizatou Yacouba et le Ministre de l’Education Nationale Dr Rabiou Ousman dépêchés à Maradi pour évaluer la situation et présenter les condoléances du Président de la République et du Gouvernement aux familles affectées par ces tragiques évènements, ont réitéré aux autorités administratives régionales la décision stricte du Gouvernement d’interdire les classes en paillote pour les enfants du préscolaire. Une décision qui doit être immédiatement être mise en œuvre, ont-ils laissé entendre.

Par la même occasion, le gouvernement a appelé la population à redoubler de vigilance et invité les autorités administratives régionales à prendre les mesures qui s’imposent pour sécuriser les écoles.

En ce début de prédominance de l’harmattan, en effet, les incendies sont fréquents tant dans les campagnes que dans les villes. Sans compter souvent des incendies criminels qui ont été rapportés par le passé çà et là. D’où la nécessité d’agir au plus vite pour prévenir.

Il faut dire aussi que ces incendies répétitifs au niveau des écoles et qui endeuillent de nombreuses familles ont ramené sur le tapis la question cruciale des classes en paillote. De nombreux partenaires de l’école ont exprimé leurs vives émotions à la suite de cet incendie et ont souhaité la fin des classes en paillote.

Toujours est-il que le gouvernement conscient du défi qui se pose dans le domaine de l’éducation et particulièrement des infrastructures scolaires a réaffirmé sa volonté de poursuivre les réformes en matière d’éducation pour créer un environnement d’enseignement et d’apprentissage sécurisé et de qualité.

Adoum Boulkassoum

Après une longue attente de presque huit (8) mois, les promus aux postes des préfets des départements sont finalement connus ce lundi 8 Novembre 2021 à l’issue de la réunion du Conseil des Ministres. 62 préfets au total ont été nommés non sans difficulté au regard de la longue attente des partis politiques de la majorité et des pressions qu’ils subissent de certains militants dont les dossiers étaient dans la course.

Tout comme les membres du gouvernement, les préfets nouvellement nommés sont aussi tous issus des partis politiques de la majorité représentés à l’Assemblée nationale.

Sur la soixantaine des partis politiques membres de la mouvance présidentielle, seuls 19 disposent d’au moins un poste de préfet.

Selon des clés de répartition provenant des milieux de la majorité au pouvoir Les 62 portefeuilles des préfets sont répartis comme suit: Le principal parti de la majorité, le PNDS Tarayya dispose de trente et deux (32) postes, le MPR Jamhuriya huit (8), le MNSD-Nassara six (6), le CPR Inganci quatre (4). Tous les partis politiques de la majorité disposant d’un député à l’Assemblée Nationale disposeraient d’un poste de Préfet chacun. On ajoute à ce lot des partis de la majorité , des partis disposant d’un député également ont bénéficié d’un poste de préfet chacun. Il s’agit du PSD-Bassira et du RSD-Gaskiya.

Là aussi, le principal parti au pouvoir, le PNDS Tarraya s’est taillé la part du lion avec plus de 50% des sièges.

La répartition des postes au niveau de la majorité au pouvoir est désormais faite au prorata du nombre de députés par parti politique. C’est le constat qui se dégage !

Un autre aspect qui a attiré l’attention des observateurs de la situation politique, est le fait que les nominés du 8 novembre 2021 sont pratiquement des agents de l’Etat en activité. Une autre particularité de cette nouvelle équipe, c’est qu’elle contient aussi en son sein des jeunes tout comme dans le gouvernement.

Toutefois, une fois de plus, la gent féminine n’a pas été prise en compte dans la proportion requise par la loi.

La question du quota devenue un véritable casse-tête pour les partis politiques n’a pas encore été respectée. Sur les 62 postes de préfets, seuls trois sont occupés par des femmes. Il s’agit du département de Mirriah dans la région de Zinder et du département de Tillabéri et celui de Tahoua.

Après la nomination des préfets, les regards sont désormais tournés vers les postes des Directeurs Généraux des grandes entreprises et Sociétés d’Etat. Et sans surprise, là aussi, selon nos sources, c’est la même règle qui sera appliquée, dans la répartition des postes entre les 19 partis politiques représentés à l’Assemblée nationale. A ce niveau, la bataille risque d’ailleurs d’être rude compte tenu du nombre restreint des postes à pourvoir et surtout des tailles et enjeux autour de ces entreprises d’Etat.

Toujours est-il que le Président de la République tient au respect strict d’un minimum de profil correspondant et de la probité morale des personnalités proposées par les partis politiques.

Adoum Boulkassoum

Déclaration attribuable à M. Stefano Savi, Représentant de l’UNICEF au Niger

NIAMEY (Niger), le 8 Novembre 2021

"L'UNICEF est profondément attristé par les pertes en vies humaines à la suite du terrible incendie qui a ravagé une école primaire dans la ville de Maradi ce matin."

"Les premières informations reçues indiquent que plusieurs enfants ont trouvé la mort dans l'incendie ou ont été blessés."

"Nous sommes de tout cœur avec les enfants et les familles touchés par ce drame, et, celles qui ont perdu leurs proches."

"Nous exprimons notre profonde sympathie aux victimes, aux familles et aux communautés touchées par cette tragédie."

"Aucun enfant ne devrait jamais perdre la vie en allant à l’école. L’UNICEF va continuer à travailler avec les autorités et les partenaires à travers le pays pour améliorer les espaces d'éducation, afin que les enfants puissent aller à l'école et apprendre en sécurité."

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action en faveur des enfants au Niger, veuillez consulter le site: https://www.unicef.org/niger/fr

Suivez-nous sur Facebook, Twitter, YouTube, Instagram, Tumblr

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Philippe Kropf, Chef de la Communication, +227 8006 6018, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., UNICEF Niger

Matti Dan Mallam Adamou, Chargé de Communication, +227 9120 3007, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.,

UNICEF Niger

18 morts suite à un glissement de terrain au niveau du site d’orpaillage artisanal d’extraction d’or de Kandamaoua dans la commune rurale de Dan Issa (Maradi) et 25 enfants décédés dans un incendie intervenu dans l’école AFN de Maradi, tel est le bilan provisoire du drame qui a frappé la capitale économique du Niger successivement les 7 et 8 novembre 2021. Deux jours particulièrement dramatiques qui ont endeuillé les populations et provoqué une vive émotion sur toute l’étendue du territoire national. Deux jours noirs qui ramènent aussi les débats sur d’une part les sites d’orpaillage informels et les classes en paillote.

Un sentiment de choc, une vive émotion avait envahi les nigériens qui surfaient sur les réseaux sociaux le lundi 8 novembre 2021. Dans l’attente d’avoir plus de détails sur l’effondrement d’un vaste champ de puits d’orpaillage à Dan Issa, une autre information est tombée comme un couperet ce lundi 8 Novembre 2021 en milieu de la journée. Des sources locales ont indiqué l’éclatement d’un incendie vers 11heures au jardin d’enfants public AFN situé dans le quartier nouveau carré. C’est trois classes en paillotes qui ont pris feu au moment où les enfants étaient dans les salles de classes.

L’incendie dont l’origine n’est pas encore connue a causé la mort de 25 enfants, 14 blessés dont 5 dans un état grave, selon les sources gouvernementales établissant un bilan provisoire du drame.

Selon des témoins sur place, le feu d’une rare violence s’est déclenché dans une classe qui se trouvait au milieu d’un alignement de huit classes contiguës les unes des autres.

Face à la puissance du feu, seuls quelques gamins ont eu la chance de s’échapper avec des blessures dont certains dans un état critique, a indiqué l’une des enseignantes qui n’arrivait pas à contenir ses larmes.

Le feu a décimé l’ensemble des classes en paillotes de l’établissement.

Cet incendie intervient sept (7) mois après celui de l’école primaire du quartier Pays-Bas de Niamey en avril dernier qui a occasionné la perte en vies humaines de vingt-deux (22) enfants dont les âges varient entre 6 et 10 ans, qui étudiaient également dans des classes en paillote.

Ce deuxième drame qui touche les enfants ramène le débat sur la construction des classes en paillote aux fins d’apprentissage surtout pour des enfants à très bas-âge.

Au niveau de l’opinion publique nationale, c’est la colère totale, du fait qu’il est incompréhensible voire inadmissible que le drame de l’école du quartier Pays-Bas n’ait pas servi de leçon afin de prendre des dispositions idoines pour éviter ce qui est arrivé aux enfants de l’école primaire AFN de Maradi.

Dans le communiqué n°001/DREN/Maradi, le Directeur Régional de l’Education nationale a décrété un deuil de trois (3) jours allant du Mardi 9 au jeudi 11 Novembre 2021 sur toute l’étendue de la ville de Maradi.

Une enquête a été ouverte afin de situer les responsabilités sur cet incendie qui a coûté la vie à des petits enfants qui sont venus chercher le savoir.

En ce début d’harmattan, la vigilance doit être de mise pour éviter d’autres drames dans les établissements scolaires qui disposent des classes en paillote.

Ce drame intervient 24 heures seulement après une autre catastrophe liée à un éboulement des puits d’orpaillage dans la commune rurale de Dan Issa, situé dans le département de Madarounfa, région de Maradi.

Le bilan provisoire fait état de 18 morts, 7 blessés et 3 disparus.

Le Conseil des Ministres de ce lundi 8 Novembre 2021 a décidé de la fermeture du site d’orpaillage de Dan Issa et de l’interdiction des classes en paillote pour le préscolaire.

Ibrahim Moussa


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /htdocs/templates/ts_newslinen/html/com_k2/templates/default/user.php on line 277