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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

       Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
lundi 08 novembre 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I. Mesures nominatives.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

Région d’Agadez.

  • Monsieur Houma Mohamed dit Atan est nommé préfet du département d’Aderbissanat.
  • Monsieur Nouri Malan Sani, est nommé préfet du département d’Arlit.
  • Monsieur Maman Aouali Bouro, est nommé préfet du département de Bilma.
  • Monsieur Boureima Saadou, est nommé préfet du département d’Iférouane.
  • Monsieur Abdou Saïdou, est nommé préfet du département d’Ingall.
  • Monsieur Roumar Mansouroune, est nommé préfet du département Tchirozérine.

Région de Diffa.

  • Monsieur Arimi Chétima, est nommé préfet du département de Bosso.
  • Monsieur Mounkaïla Souley Idé, est nommé préfet du département de Diffa.
  • Monsieur Lassane Maman Laré, est nommé préfet du département de Goudoumaria.
  • Monsieur Nouri Boukar, est nommé préfet du département de Maïné-Soroa.
  • Monsieur Maman Saguirou, est nommé préfet du département de N’Gourti.
  • Monsieur Mamane Moustapha Bello Adam, est nommé préfet du département de N’Guigmi.

Région de Dosso.

  • Monsieur Idi Baoutchi, est nommé préfet du département de Boboye.
  • Monsieur Adamou Harouna, est nommé préfet du département de Dioundiou.
  • Monsieur Adamou Ladi Nouhou, est nommé préfet du département de Dogondoutchi.
  • Monsieur Mahamadou Abdoul Malik Alkassoum, est nommé préfet du département de Dosso.
  • Monsieur Tahirou Yacouba Adamou, est nommé préfet du département de Falmey.
  • Monsieur Assimou Abarchi, est nommé préfet du département de Gaya.
  • Monsieur Yarou Marou, est nommé préfet du département de Loga.
  • Monsieur Daoud Algabit, est nommé préfet du département de Tibiri.

Région de Maradi.

  • Monsieur Mahamadou Roufaï, est nommé préfet du département d’Aguié.
  • Monsieur Ousseini Bondiéré, est nommé préfet du département de Bermo.
  • Monsieur Rhissa Ahmadou, est nommé préfet du département de Dakoro.
  • Monsieur Aboubacar Sitou, est nommé préfet du département de Gazaoua.
  • Monsieur Issa Sakola, est nommé préfet du département de Guidan-Roumdji.
  • Monsieur Mahaman Laouali Ibrahim, est nommé préfet du département de Madarounfa.
  • Monsieur Abdou Mantaou, est nommé préfet du département de Mayahi.
  • Monsieur Harouna Maïdabo, est nommé préfet du département de Tessaoua.

Région de Tahoua.

  • Monsieur Adamou Idé, est nommé préfet du département d’Abalak.
  • Monsieur Issoufou Sarkin Yaki, est nommé préfet du département de Bagaroua.
  • Monsieur Ralissoune Alili, est nommé préfet du département de Birni N’Konni.
  • Monsieur Harouna Souley, est nommé préfet du département de Bouza.
  • Monsieur Noura Rabo, est nommé préfet du département d’Illéla.
  • Monsieur Amadou Issa Abdourahamane, est nommé préfet du département de Keïta.
  • Monsieur Mahamadou Laho, est nommé préfet du département de Madaoua.
  • Monsieur Achirou Batouré, est nommé préfet du département de Malbaza.
  • Madame Miko Aïchatou Amadou, est nommée préfet du département de Tahoua.
  • Monsieur Boubacar Abdou, est nommé préfet du département de Tchintabaraden.
  • Monsieur Aboubacar Alhousseini Algoubass, est nommé préfet du département de Tillia.

Région de Tillabéri.

  • Monsieur Assoumana Alassane, est nommé préfet du département d’Abala.
  • Monsieur Abdou Talhatou Bana Sani, est nommé préfet du département d’Ayérou.
  • Monsieur Houdou Djibo, est nommé préfet du département de Ballayara.
  • Monsieur Mogaze Mohamed, est nommé préfet du département de Banibangou.
  • Monsieur Oumarou Moussa, est nommé préfet du département de Bankilaré.
  • Monsieur Oumarou Ibro, est nommé préfet du département de Filingué.
  • Monsieur Mahamadou Issoufou, est nommé préfet du département de Gothèye.
  • Monsieur Ibrahim Kamogo, est nommé préfet du département de Kollo.
  • Monsieur Abdou Malam Ali, est nommé préfet du département de Ouallam.
  • Monsieur Barmini Kaboyé, est nommé préfet du département de Say.
  • Monsieur Kaïlou Saïdou Amadou, est nommé préfet du département de Téra.
  • Madame Mariama Moussa Abdourahamane, est nommée préfet du département de Tillabéri.
  • Monsieur Youra Dia, est nommé préfet du département de Torodi.

Région de Zinder.

  • Monsieur Housseini Djaho, est nommé préfet du département de Belbédji.
  • Monsieur Sahirou Abou Maman Nouri, est nommé préfet du département de Damagaram Takaya.
  • Monsieur Rouana Hachimou, est nommé préfet du département de Dungass.
  • Monsieur Mohamed Mahamadou, est nommé préfet du département de Gouré.
  • Monsieur Dan Tanin Moussa, est nommé préfet du département de Kantché.
  • Monsieur Issoufou Ada, est nommé préfet du département de Magaria.
  • Madame Youssouf Baraka Dan Ladi, est nommée préfet du département de Mirriah.
  • Monsieur Abdou Ibrahim Kané, est nommé préfet du département de Takeita.
  • Monsieur Karimoun Ibro, est nommé préfet du département de Tanout.
  • Monsieur Idrissa Gabdana, est nommé préfet du département de Tesker.

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

  • Monsieur Boukari Mamane, docteur en sciences économiques, est nommé secrétaire général du Ministère des Finances.
  • Monsieur Abdoulaye Issoufou, inspecteur du trésor, Mle 66334/F, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère des Finances.
  • Monsieur Mansour Aboubakar, inspecteur principal des contributions diverses, Mle 74836/E, est nommé directeur général des ressources et des moyens généraux.
  • Madame Ahmed Mariama Guéro, directeur administratif, Mle 69946/M, est nommée commissaire contrôleur des assurances.
  • Monsieur Ibrahim Sofo Magagi, inspecteur principal des contributions diverses, Mle 115326/Y, est nommé commissaire contrôleur des assurances.
  • Madame Issaka Ramatou Issa, inspectrice principale du trésor, Mle 115002/Y, est nommée commissaire contrôleur des assurances.
  • Madame Saadé Laminou Tchiroma, inspectrice principale du trésor, Mle 62966/F, est nommée inspectrice générale des finances.
  • Madame Assoumane Mourjanatou, inspectrice principale du trésor, Mle 64175/P, est nommée inspectrice générale des finances.

II. COMMUNICATIONS.

 

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :

  1. Une Communication conjointe du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation et de la Ministre des Mines.

 

Le conseil des Ministres s’est penché sur le drame survenu le 7 novembre 2021 sur le site informel d’extraction d’or de Kandamaoua dans la Commune rurale de Dan Issa. Le bilan provisoire s’établit à 18 morts.

Le Conseil des Ministres, tout en déplorant cette situation, présente ses condoléances aux familles endeuillées. Il saisit cette occasion pour relever  que ce site présente des menaces concernant :

  • la sécurité des personnes ;
  • la fréquentation scolaire ;
  • l’occupation des espaces champêtres ;
  • l’hygiène et la santé des populations ;
  • l’exploitation des femmes, des filles et des jeunes enfants.

En outre, il faut souligner que ces activités anarchiques effectuées sur ce site ne génèrent que de faibles retombées économiques.

Pour toutes ces raisons, le Conseil des Ministres a décidé de la fermeture immédiate de ce site. Il a instruit le Gouverneur et les autorités locales de la région de Maradi pour prendre toutes les dispositions nécessaires à la mise en œuvre effective de cette décision et la sécurisation des lieux.

  1. Une communication du Ministre de l’Education Nationale sur l’incendie de l’école AFN dans la Ville de Maradi.

Le Peuple nigérien a appris avec consternation et indignation l’incendie de l’école AFN de Maradi survenu ce jour lundi 8 novembre 2021 dans les environs de midi.

Le bilan provisoire de cet incendie fait état de 25 enfants décédés et 14 blessés dont 5 dans un état grave.

Ce tragique évènement vient endeuiller une fois de plus le peuple nigérien en général et l’école nigérienne en particulier.

Le Conseil des Ministres décide de l’interdiction formelle des classes en paillotes au niveau du préscolaire sur toute l’étendue du territoire.

Par ailleurs, le gouvernement appelle la population à redoubler de vigilance et invite les  autorités administratives régionales à prendre les mesures qui s’imposent pour sécuriser les écoles.

Aussi, réaffirme-t-il sa volonté de poursuivre les réformes en matière d’éducation pour créer un environnement d’enseignement et d’apprentissage sécurisé et de qualité.

En cette circonstance douloureuse, le Gouvernement présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Il exprime sa grande compassion aux familles des victimes de ces deux (02) tragédies.

Enfin le Conseil des Ministres a chargé le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, la Ministre des Mines et le Ministre de l’Education Nationale d’une mission à Maradi pour évaluer la situation et présenter les condoléances du Président de la République et du Gouvernement aux familles affectées par ces tragiques évènements.

  1. une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19.

Depuis quelques semaines, la situation de la pandémie de la Covid-19 bien qu’étant sous contrôle, demeure préoccupante. En effet, le nombre de cas enregistrés au cours du mois d’octobre 2021 est passé du simple au double par rapport à celui du mois de septembre 2021, soit respectivement 167 et 345 cas.

Le cumul des cas enregistrés pendant les deux dernières semaines d’octobre et la première semaine de novembre 2021 comparé à celui de la même période de 2020 est passé respectivement de 20 cas à 341 cas.

S’agissant des indicateurs, le taux d’attaque hebdomadaire de la Covid-19 connait un accroissement sensible les trois dernières semaines, passant de 0,35 à 0,61 cas pour 100 000 habitants.

Le R0 est de 0,153 et le nombre des cas en cours d’auto confinement est estimé à 395.

A la date du 07 novembre 2021, la situation se présente comme suit :

  • total des nouveaux cas positifs notifiés : 511;
  • total des cas sortis guéris : 138 ;
  • total des décès : 221 ;
  • total des cas actifs : 152 ;
  • total patients en cours d’hospitalisation : 36 dont 8 en réanimation.

En ce qui concerne la vaccination, un total de 744.907 personnes ont reçu une première dose, soit un taux de couverture de 7,30% et 455.961 personnes ont été complètement vaccinées soit un taux de 4,47%.

Pour faire face à cette situation, le Conseil des Ministres a décidé des mesures suivantes :

  • la dynamisation de toutes les commissions et comités de lutte contre la pandémie à tous les niveaux ;
  • l’application des directives relatives aux mesures barrières (port de masques, lavage des mains, distanciation) notamment dans les grandes surfaces, les administrations publiques et privées, les établissements scolaires et universitaires, lors des ateliers, des réunions et des cérémonies ;
  • le renforcement de la communication sur la lutte contre la Covid-19 à travers tous les médias ;
  • la réalisation régulière du séquençage afin de suivre les variants en circulation ;
  • l’amélioration de la couverture vaccinale par l’intensification de la vaccination de masse ;
  • l’obligation de la vaccination contre la COVID-19 pour les agents de santé ;
  • la mise en œuvre du plan d’urgence de lutte contre la COVID-19 ;
  • l’implication de toutes les autorités administratives et coutumières à tous les niveaux dans la sensibilisation et les campagnes de vaccination.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 08 novembre 2021

 

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

ABDOU  DANGALADIMA

La Convergence pour un Développement Durable (CODD) a organisé du 2 au 4 Novembre 2021, un atelier de formation des journalistes et animateurs des émissions/rubriques dans les médias. L’atelier a pour objectif d’édifier ces derniers qui à leur tour sensibiliseront les citoyens sur l’importance de continuer à fréquenter les centres de santé en cette période  de la pandémie de la Covid-19.

La continuité des services SRMNIA en période de la Covid-19 et la communication en période de cette pandémie sont plus que nécessaires pour permettre la prise en charge de certaines maladies dont souffrent les populations.

L’atelier a été couplé avec le lancement du projet intitulé ‘’ Mobilisation des influenceurs en faveur de la continuité des services SRMNIA en période de Civid-19.

L'objectif du projet est de contribuer à susciter un débat public autour des thèmes en lien avec la santé maternelle, infantile et  des adolescents qui est de nos jours  est négligée, d'où l'appellation du  Projet  SRMNIA.

Les rumeurs qui ont été véhiculées çà et là, ont poussé une frange de la population d’être réticente à se rendre vers les centres de santé. C’est ainsi que les offres de services sur la santé de la reproduction notamment la planification familiale enregistre de moins en moins d’abonnés.

Avec l’avènement de la COVID-19 le fonctionnement de plusieurs services de santé a connu un ralentissement. Selon une étude, la fréquentation des centres de santé qui était de 65,9% avant l’avènement de la pandémie, et aujourd’hui  revenue á 62,3 %.

C’est conscient du rôle que pourront jouer les acteurs des médias dans la communication pour un changement de comportement que la Convergence pour un Développement Durable (COOD) a initié l’atelier de trois (3) jours afin d’outiller les journalistes et animateurs afin qu’ils deviennent  des influenceurs pour les services SRMNIA en  attirant l’attention des populations sur les avantages de ces services.

Abordant la question de la gestion de la Covid-19, les participants ont pris connaissance des efforts déployés par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre cette maladie qui a bouleversé les habitudes.  

Après trois (3) jours d'échanges fructueux, les journalistes et animateurs se sont engagé à devenir des influenceurs au sein de leur communauté.

Ahmed Sidi Balkissa                                

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Le Président de la République Mohamed Bazoum s’est rendu à Banibangou le samedi 6 Novembre 2021 accompagné des hauts gradés de l’Armée, pour présenter les condoléances et la compassion de la Nation suite à l’hécatombe qui a coûté la vie à 69 compatriotes.

Depuis l’annonce de cette tragédie, l’émoi a gagné le cœur et le visage du 1er des Nigériens et avec lui l’ensemble des citoyens.

Devant la population meurtrie de Banibangou, le Président de la République a tenu un langage de compassion mais aussi de vérité, «Je comprends que vous ne soyez pas satisfaits de notre rendement, de nos performances. Si vous pensez que vous pouvez assurer votre défense, c’est légitime mais celui qui doit assurer votre défense et sur lequel vous devez compter c’est l’Etat. Je voudrais que vous comptiez sur l’armée du Niger, c’est leur travail d’assurer votre sécurité», a lâché le Chef de l’Etat.

En lisant entre les lignes, le Président de la République Mohamed Bazoum, conciliant, trois messages se dégagent : Pas de recours aux groupes d’autodéfense, la sécurité sera renforcée et assurer par l’Etat et enfin la cohésion sociale entre les communautés.

La situation sécuritaire dans la région de Tillabéri constitue aujourd’hui une préoccupation majeure du premier responsable de l’Etat, «De tous les soucis que nous avons, le souci de l’insécurité dans la région de Tillabéri est la chose qui m’empêche de dormir et sur laquelle je réfléchis le plus. C’est un défi pour notre pays, c’est un défi numéro un pour moi», a laissé entendre le président de la République.

Après une accalmie, la région de Tillabéri renoue avec des attaques terroristes dont les dernières ont coûté la vie à 69 membres d’un comité de vigilance de Banibangou et 18 militaires dans un village de la commune rurale d’Anzourou.

La présence du Président de la République à Banibangou en compagnie des responsables des forces de défense et de sécurité est perçue par l’opinion publique nationale comme une opportunité pour l’armée de revoir sa stratégie dans la lutte contre le terrorisme.

Depuis plusieurs mois, la situation sécuritaire devient de plus en plus préoccupante dans la zone des trois (3) frontières de manière générale et dans la région de Tillabéri en particulier.

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, l’Etat du Niger fait de son mieux en multipliant parfois par deux le nombre des Forces de Défense et de Sécurité à travers des recrutements qui se font chaque année pour le compte des différents corps qui constituent les Forces de Défense etr de Sécurité.

«Nous avons déployés des forces, mais l’espace est vaste et les sollicitations sont nombreuses. Les terroristes utilisent des motos, ils sont rapides, ils sont lâches, ils viennent dans les villages isolés», a déclaré le président de la République.

La situation sécuritaire dans le département de Banibangou a entrainé avec elle l’insécurité alimentaire. Les attaques récurrentes dans la zone n’ont pas permis aux populations d’exploiter leurs terres. Face à la famine qui se pointe à l’horizon, la population sinistrée de Banibangou bénéficiera d’un plan spécial, a promis le Président de la République.

Ibrahim Moussa                                                                       

Novembre 2014 - Novembre 2021. La Convention Pour la République (CPR INGANCI) a sept (7) ans. Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre d’années, dit le dicton ! A moins d’une décennie d’existence, la formation politique créée et dirigée par M. Kassoum Mamane Moctar connait aujourd’hui une ascension fulgurante et force l’admiration. Le parti est aujourd’hui la 5ème force politique du pays avec ses huit (8) députés à l’Assemblée nationale. 

Ce 6 Novembre 2021, la Convention Pour la République a soufflé ses sept (7) bougies. La cérémonie a réuni au Centre International de Conférence Mahatma Gandhi des militants du parti accompagnés pour la circonstance des représentants des partis amis.

Devant l’assistance, le Président du CPR INGANCI Kassoum Mamane Moctar a fait une rétrospection de la vie du parti pour ses 7 premières années dans le paysage politique nigérien.

                                                                                                

Une montée en puissance

De trois (3) sièges de députés et d’un portefeuille ministériel après la première participation du parti aux élections générales de l’année 2016, la Convention Pour la République (CPR-INGANCI) se retrouve cinq (5) ans après, c’est-à-dire en 2021, avec huit (8) parlementaires, Trois (3) portefeuilles ministériels, plusieurs élus locaux parmi lesquels des maires et présidents des conseils municipaux et régionaux.

Le président national du parti de saluer cette constance des militants, «Ces résultats sont à mettre à votre  actif, chers militants. Je salue ici, vos multiples sacrifices pour faire avancer notre parti. Malgré l’adversité, les campagnes malsaines et injustes dont nous sommes souvent victimes, voire la stigmatisation dont faisons l’objet en raison de notre jeune âge, vous avez, chers militantes et militants, continué à nous faire confiance, à serrer vos rangs et à aller de l’avant », s’est réjoui Kassoum Mamane Moctar.

En écoutant avec intérêt le président du parti cette l’ascension du CPR INGANCI va visiblement se poursuivre dans les années à venir. «C’est avec fierté que je voyais beaucoup de militants, juste après les élections générales de 2020-2021, reprendre encore le flambeau pour poursuivre l’œuvre de construction et d’assise de notre parti . Nous sommes en train de réussir notre pari. Nous sommes sur la bonne voie. Je vous exhorte à travailler sans relâche, comme vous l’avez toujours fait, en vue de faire triompher les idéaux et valeurs de notre parti qui se veut un parti de masse», a lancé le leader du CPR INGANCI à l’endroit des militants.  

 

Une fidélité hors-pair

Membre de la mouvance présidentielle depuis sa création en 2014, le CPR INGANCI est aujourd’hui cité par les plus fidèles des fidèles en matière d’alliance politique.

Le parti a participé à la gestion du pouvoir politique aux côtés de l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou. La célébration du 7ème anniversaire, a été une occasion pour le Président du CPR INGANCI de rendre un vibrant hommage à celui qu’il a qualifié de fierté pour plusieurs générations, «Je rends ici un vibrant hommage au Président Issoufou Mahamadou pour son leadership éclairé, ses multiples efforts en faveur des populations laborieuses et surtout le bel exemple de passation de pouvoir par l’alternance, qu’il a fait le 02 Avril dernier et qui doit inspirer de nombreux dirigeants de par le monde».

La constance et la fidélité dans les alliances politiques, le CPR INGANCI l’a prouvé lors des dernières élections générales de l’année 2020-2021, lorsque le parti s’est rangé du côté du candidat de la Coalition Bazoum 2021. «Pour le scrutin présidentiel, imbus des valeurs d’amitié sincère et de réalisme, nous avions suite aux assises du Secrétariat Exécutif National, pris la résolution de soutenir dès le premier tour le candidat du PNDS-Tarraya SEM Bazoum Mohamed. Aujourd’hui à l’épreuve des faits, je relève, avec fierté, que nous ne sommes pas trompés dans notre choix », dixit Kassoum Mamane Moctar. 

 

Une expérience dans la gestion du pouvoir   

Malgré son jeune âge, la Convention Pour la République participe à la gestion du pouvoir. De sa création en 2014, la formation politique dirigée par Kassoum Mamane Moctar a été au cœur du système. Du niveau local au niveau central, le parti a apporté sa contribution dans le développement du pays.

La participation dans la gestion des affaires de la cité a permis également au parti d’avoir une autre expérience, «la leçon que nous tirons de cette gestion, est que leaders politiques comme acteurs de la société civile de la société civile et militants de base, ne s’accordent pas sur les responsabilités qui sont les leurs dans la marche de la cité. Le plus souvent, nous nous déchirons autour de nos intérêts égoïstes oubliant que nous œuvrons tous pour le progrès de notre pays», a fustigé le président du CPR INGANCI.

Promouvoir la bonne gouvernance

Pétrie  d’une expérience solide dans la gestion des affaires publiques, la Convention Pour la République (CPR INGANCI), a, en lieu et place des cérémonies folkloriques, organisé une conférence avec pour thème : «Bonne gouvernance et responsabilités des partis politiques». Une tribune ouverte à tous les acteurs politiques toute tendances confondues et aux acteurs de la société civile.

Animée par le constitutionnaliste Dr Amadou Hassane Boubacar, la conférence qui rentre dans le cadre de la formation civique des militants a été une occasion pour le parti de sensibiliser ses militants sur la place  de la bonne gouvernance pour le développement d’un pays.

Du dispositif juridique national notamment la constitution, la Cour des Comptes, le code civil, la charte des partis politiques et les dispositions supranationales telles que l’observatoire Mondiale de la Bonne gouvernance, le protocole de la CEDEAO pour la démocratie et la bonne gouvernance, le conférencier a édifié l’assistance sur l’importance de la transparence et la justice dans la gestion des affaires publiques. La conférence a été une occasion de rappeler aux partis politiques l’obligation qui leur est faite par la Charte des partis politiques dans la formation civique des militants.

Le 7ème anniversaire du CPR INGANCI a été une occasion pour le parti de venir en aide aux nécessités notamment les veuves et orphelins de la guerre contre le terrorisme et les détenus.

Des quantités importantes des vivres ont été distribuées aux populations de Banibangou dans la région de Tillabéri et la population carcérale de la prison civile de Maradi et dans les centres de santé avec en appui des dons de sang. 

Ibrahim Moussa 

De multiples facteurs tels que les conflits armés, le changement climatique et l’impact de la maladie à coronavirus 2019 (covid-19) ont contribué à une détérioration significative de l’économie et des moyens d’existence des ménages agricoles les plus vulnérables dans la région du Liptako-Gourma.

5 novembre 2021, Dakar – L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), à travers ses trois bureaux nationaux et son bureau sous régional, met en œuvre, pour la deuxième année consécutive, un plan de réponse dans la région du Liptako-Gourma  dans le Sahel central afin de renforcer l’appui aux moyens d’existence des populations de la région. Avec le plan de 2021-2022, la FAO compte mobiliser 73,4 millions d’USD pour assister 1,63 millions de personnes.

Située au cœur de la bande sahélo-saharienne, la région du Liptako‑Gourma, qui s’étend sur le Burkina Faso, le Mali et le Niger, compte plus de 2,3 millions de personnes estimées en insécurité alimentaire aiguë (juin-août 2021). Cela représente près de 36 pour cent du total des personnes en Phase 3+ du Cadre Harmonisé dans les trois pays concernés, où l’insécurité alimentaire a augmenté de 18 pour cent par rapport à la période correspondante de l’année 2020.

La détérioration de la sécurité dans un contexte marqué par l’implantation de groupes armés non étatiques et des exactions de groupes locaux vivant du racket, d’activités criminelles transnationales et du trafic de drogue entraine des déplacements massifs de population et du bétail vers des zones plus sûres où les tensions autour des points d’eau et des aires de pâturage s’exacerbent. Ce sont ainsi plus de 3 millions de personnes déplacées dans les trois pays, dont plus de 2,1 millions de personnes déplacées internes.

Les effets de la pandémie de covid-19 ont également fragilisé les ménages tirant principalement leurs revenus de la vente de bétail, de produits d’élevage ou de produits agricoles vivriers.

D’après Coumba Sow, Coordinatrice de l’équipe de résilience pour l’Afrique de l’Ouest, au sein de la FAO: « les Sahéliens sont résilients, mais ils sont aujourd'hui confrontés à des chocs multiples et simultanés qui ne leur laissent tout simplement pas le temps de se remettre. En aidant à stimuler la production agricole locale en temps de crise, la FAO facilite non seulement l'accès des populations à un approvisionnement régulier en aliments nutritifs, mais contribue également aux processus de paix locaux et renforce la résilience des populations agropastorales ».

                                                                                                          

Parmi les activités destinées à sauvegarder les moyens d’existence dans le cadre de ce plan, on compte la fourniture alignée sur les saisons agricoles d’intrants pour les cultures pluviales et irriguées, des transferts monétaires conditionnels ou non conditionnels au profit des ménages agro/pastoraux ou encore des distributions de bétail, d’aliments pour bétail et des prestations de services de santé animale d’urgence.

Durant la première année de mise en œuvre du Plan de réponse régional (2020-2021) la FAO a mobilisé 39,5 millions d’USD qui lui ont permis de prêter assistance à 1,4 million de personnes et d’améliorer la sécurité alimentaire, nutritionnelle et la résilience des moyens d’existence des ménages du Liptako-Gourma

Près de 80 pour cent de la population du Liptako‑Gourma dépend des activités agropastorales pour assurer ses moyens d’existence, il est donc essentiel de continuer à fournir un soutien agricole d’urgence aux ménages les plus vulnérables afin de relancer leur production agricole, renforcer leur résilience et contribuer à leur autonomie alimentaire.

                                                                          

Pour plus d'informations :

Contactez

Rose-Marie Poos

Spécialiste en Communication REOWA/SFW

FAO Afrique de l’Ouest

Tel: +221 775885160

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Depuis le 27 octobre dernier, le gouverneur de la région de Niamey M. Oudou Ambouka et le Député- Maire M. OumarouMoumouni Dogari sont à couteau tiré. Cette brouille a éclaté suite à la nomination d’un secrétaire général au niveau de la ville de Niamey et des Secrétaires Généraux au niveau de chacun des arrondissements communaux de la ville.

Aux termes des arrêtés N ° 0 2 1 0 / D / M / P C V N / S G , N°0211/D/M/PCVN/SG et 0212/D/M/PCVN du 27 octobre, le locataire de l’hôtel de ville de Niamey a promu six (6) militants de sa formation politique, le MODEN FA LUMANA au poste des secrétaires généraux, et ce, en violation flagrante du message radio en date du 13 Septembre 2021, émis par le Ministère de l’intérieur et de la décentralisation, transmis à tous les responsables des entités décentralisées.

Dans son message, le ministre Alkache Alhada avait demandé aux différents maires de surseoir à tout recrutement et à tout changement de positions aux agents des collectivités territoriales en service dans leurs entités.

Il leur a demandé de mettre à profit le dernier trimestre de l’année 2021 pour faire une évaluation concrète de leurs besoins en matière de ressources humaines et prendre des dispositions pour faire provision de ressources financières nécessaires à leur prise en charge (salaires et cotisations sociales) dans le budget 2022.

Aussitôt les nominations des secrétaires généraux rendues officielles que le Gouverneur de la région de Niamey a écrit au Député- Maire de la ville de Niamey pour lui signaler que les différents arrêtés de nominations, violent l’esprit et la lettre des directives édictées par la hiérarchie. Et que par conséquent, ces nominations sont nulles et de nul effet, a notifié, le Gouverneur Oudou Ambouka.

En lieu et place d’obtempérer, le Député-Maire, Oumarou Moumouni Dogari a choisi de répondre à son interlocuteur, à travers une correspondance dans laquelle, il a mis en évidence les textes sur lesquels, il s’est basé pour prendre ces actes de nomination.

Il a évoqué l’ordonnance 2010-45 du 17 septembre 2010 portant Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) et de loi 2019-28 du 17 Juin 2019 portant statut autonome du personnel des collectivités territoriales.

Oumarou Moumouni Dogari de rappeler également les dispositions de l’article 3, titre I qui stipule que les collectivités territoriales s’administrent librement par des conseils élus. Elles sont dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière.

Quant au message radio de la tutelle auquel faisait allusion le gouverneur de Niamey, le Député- Maire d’indiquer au gouverneur, qu’un message radio ne puisse pas mettre entre parenthèses l’ordonnance 2010-54 du 17 septembre 2010 et la loi 2019-36 du 17 juin 2019 à priori et la Constitution de la République du Niger à fortiori.

Visiblement, Oumarou Moumouni Dogari campe sur sa position et défend mordicus son acte. Pour preuve de son entêtement, malgré la note du Gouverneur, M. Ibrahim Belko, le nouveau secrétaire général de la ville de Niamey, a dans une note invité les agents de la ville de Niamey de prendre part à une cérémonie qu’organise le Député-Maire.

Jusqu’où ira ce bras de fer entre le gouverneur de la région de Niamey et le Président du Conseil de Ville, tout en sachant que ce dernier n’est pas à son premier bras de fer avec sa tutelle.

Pour rappel, en 2013 étant à la tête de la ville de Niamey, M. Oumarou Moumouni Dogari a engagé un bras de fer avec le Ministère de l’intérieur. Il a recruté à tour de bras environ 2000 agents essentiellement sur des bases partisanes à la ville de Niamey sans compter un endettement lourd de la ville de Niamey qui a paralysé son fonctionnement.

Son entêtement, de jouir d’une autonomie de gestion qui sous-entend un laisser-aller total chez lui a conduit la tutelle qu’est le Ministère de l’Intérieur à l’éjecter de la présidence du conseil de ville. Il fut remplacé par un administrateur délégué.

Pour le moment on est loin de ce schéma. Mais il vaut mieux pour le député Maire de savoir privilégier la culture du contentieux en faisant recours auprès des juridictions compétentes pour abus de pouvoir que de vouloir créer un bras de fer. C’est cela aussi la démocratie.

Ibrahim Moussa (larouedelhistoire.com)

Prévenir contre la prédation des ressources, renforcer les structures de contrôles et de gestion, responsabiliser davantage les personnalités en charge de l’administration et de la gestion des ressources publiques, tel semble être l’esprit de la réforme engagée dans l’assainissement de la régie des entreprises publiques. En tout cas, c’est ce qui ressort essentiellement des conclusions du Conseil des Ministres du 1er novembre 2021, présidé par délégation du Président de la République, en application de l’article 73 de la Constitution, par le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou. Trois projets de textes, en effet, ont été adoptés par le Conseil des Ministres, tous relatifs à la réforme de la gouvernance des entreprises publiques.

Gangrénées par des pratiques mafieuses de gestion qui ont fait racine, la plupart des sociétés d’Etat et Entreprises publiques ont été au centre de scandales financiers si elles ne sont pas en agonie. Des Conseils d’administration hétéroclites aux pouvoirs sans limites, des connivences manifestes entre les CA et les Directions Générales, des procédures irrégulières de dépenses, des dépenses et investissements fantaisistes, ont été, entre autres irrégularités décelées par des Institutions de contrôle, d’investigation et d’audit telles que la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions assimilées (HALCIA), la Cour des Comptes et l’Inspection Générale de l’Etat.

Du reste, les recommandations des différents rapports d’audit et de contrôle et d’investigations menés par toutes ces structures au sein des Sociétés d’Etat et d’économie mixte, des Etablissements Publics à caractère Administratif ou Commercial, interpellaient les décideurs au plus haut sommet à prendre des mesures préventives pour protéger ces entités des prédations qu’elles subissent.

Déjà, dans son programme de renaissance acte III, le Président de la République Mohamed Bazoum a saisi l’ampleur de la gangrène et avait à cœur cette réforme dans le cadre de l’axe portant sur la bonne gouvernance économique indispensable au progrès économique et social de notre pays et l’amélioration  des conditions de vie des citoyens.

Cette volonté sera traduite dans la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou.

Tenant compte du rôle primordial des entreprises publiques dans le développement économique du pays, d’importantes réformes seront entreprises pour renforcer leur efficacité, avait annoncé le Chef du Gouvernement le 15 mai dernier lors de la Présentation de la DPG.

Dans la batterie des mesures qu’envisageait le Gouvernement, ‘’la modification, sur la base des dispositions permanentes du code OHADA, de la loi sur les entreprises publiques pour prendre en compte les catégories non prévues, mieux affirmer leur mission de développement et renforcer le mécanisme de redevabilité et de contrôle’’.

Le Gouvernement envisageait aussi la révision du mode de désignation des membres des Conseils d’Administration des entreprises publiques conformément aux objectifs qui leur sont assignés ; la mise en place d’un système de contrat de performance des entreprises publiques auquel sera indexée une partie de la rémunération de leurs dirigeants ; et la création d’un cadre de redevabilité au haut niveau pour encourager les entreprises performantes et envisager des mesures de correction pour les contre-performances.

Ce sont donc ces engagements qui ont été traduits par des projets de décrets pris au cours du conseil des Ministres du 1er novembre 2021.

Au total, trois projets de textes ont été adoptés, tous en lien avec la gouvernance de nos sociétés d’Etat et Etablissements publics à caractère commercial.

Le premier porte sur un projet de décret fixant la tutelle, l’organisation, le contrôle et les modalités de fonctionnement des établissements publics.

Ce projet de décret prévoit une double tutelle à savoir la tutelle financière exercée par le Ministre chargé des finances et la tutelle technique exercée par le Ministre chargé du secteur concerné. Il détermine également les organes de gestion, le mode de fonctionnement ainsi que les modalités de contrôle de performance des établissements publics.

Le deuxième projet de décret porte sur les règles de création, de tutelle et de contrôle des Entreprises Publiques.

Ce projet de décret a pour objet d’encadrer la création, la gestion, la tutelle, le contrôle de performance ainsi que les inspections et audits des sociétés d’Etat, des sociétés à capital public et des sociétés d’économie mixte, sous réserve des dispositions de l’Acte Uniforme révisé sur le droit des sociétés commerciales et du Groupement d’Intérêt Economique de l’OHADA.

Le troisième projet de décret est celui précisant les dispositions spécifiques aux établissements publics à caractère Industriel et Commercial (EPIC). Il précise le mode de gestion, les ressources, les règles comptables et les modalités d’affectation des bénéfices, le cas échéant, desdits établissements.

Avec ces projets de textes, on peut espérer que la gestion de nos sociétés d’Etat ne soit pas la même.

La séparation des tutelles financière et technique, l’encadrement des profils des membres du Conseil d’administration et de leurs pouvoirs, l’obligation des résultats à travers des contrats de performance pour les Directeurs Généraux, sont autant de décisions qui présentent des garanties d’une gestion plus rationnelle de nos entreprises publiques.

Adoum Boulkassoum (larouedelhistoire.com)

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 04 novembre 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé du crédit N° 6894-NE d’un montant de quarante-quatre millions huit cent mille euros (44 800 000 €) et du don N°D826 d’un montant de trente-sept millions cent mille Droits de Tirage Spéciaux (37 100 000 DTS), signé le 27 août 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du projet régional d’accès à l’électricité et à la technologie de stockage d’énergie par batteries.

L’objectif global du Projet financé par l’accord objet du présent projet de loi est d'accroître l'accès au réseau électrique, d'améliorer la stabilité du système électrique et d'augmenter l'intégration des énergies renouvelables dans le système d'échanges d'énergie électrique ouest-africain (WAPP/EEEOA).

Le présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la SOCIETE INC NATURELLES RESSOURCES NIGER, pour le permis de recherche «DOGUEL KAINA » pour fer et substances connexes, dans le département de KOLLO, Région de Tillabéri.

 

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la SOCIETE INC NATURELLES RESSOURCES NIGER, pour le permis de recherche «SANAM 4» pour fer et substances connexes, dans les régions de Tillabéri et de TAHOUA, départements de Filingué et de Tahoua.

La SOCIETE I.N.C NATURELLES RESSOURCES NIGER est une société de recherche, d’exploitation et de commercialisation des ressources minières, de droit Nigérien créée le 10 août 2009, avec un capital social d’un milliard (1 000 000 000) de FCFA.

Elle s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature des deux (02) Conventions minières, à créer au moins quarante (40) emplois permanents et à investir pour la réalisation de ses activités, un montant minimum de quatre millions (4 000 000) de dollars US, soit environ deux milliards deux cent millions (2 200 000 000) de FCFA dont :

  • onze millions (11 000 000) de FCFApar an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;
  • onze millions (11 000 000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l'Administration des mines et de la géologie.

 

  • COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications.

  • Une communication du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération sur la Déclaration relative à la saisine de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

La République du Niger dans une approche de promotion et de défense des droits de l’homme a signé le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples portant création d’une Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, le 09 juin 1998.

Compétente pour connaître de toutes les affaires et de tous les différends dont elle est saisie concernant l’interprétation et l’application de la Charte, du Protocole et de tout autre instrument pertinent relatif aux droits de l’homme et ratifié par les Etats parties, la Cour peut être saisie par la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des peuples et les Etat parties.

Elle ne peut recevoir des requêtes directement devant elle, d’individus et d’Organisations Non Gouvernementale (ONG) dotée du statut d’observateur auprès de la Commission que si ledit Etat fait une Déclaration acceptant la compétence de la Cour en ce sens.

La République du Niger, résolue à bâtir un Etat de droit garantissant l’exercice des droits collectifs et individuels, la liberté, la justice, la dignité, l’égalité, la sûreté et la bonne gouvernance, et conformément à sa Constitution, a décidé de permettre aux individus et aux ONG reconnues par la Commission de saisir la Cour pour garantir le respect de ces droits.

  • Une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 de cette semaine relève une augmentation des cas positifs par rapport à la semaine précédente. Un total de 112 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 84 cas la semaine précédente.

Les cas de cette semaine proviennent des régions de Niamey (51 cas) de Tahoua (26 cas), d’Agadez (19 cas), de Zinder (14 cas) et de Maradi (02 cas).

Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 0,35/100.000 habitants la semaine précédente à 0,47/100.000 habitants cette semaine.

A la date du 03 novembre 2021, la situation se présente comme suit :

  • total des nouveaux cas positifs notifiés : 421;
  • total des décès : 220 ;
  • total des cas sortis guéris : 061 ;
  • total des cas actifs : 140 ;
  • total patients en cours d’hospitalisation : 51 dont 5 en réanimation.

En ce qui concerne la vaccination, un total de 718.206 personnes ont reçu une première dose d’un vaccin contre la COVID-19 soit un taux de couverture de 7,04% et 410.101 personnes ont été complètement vaccinées soit un taux de 4,02%.

Le constat général qui se dégage est le suivant :

  • une tendance à l’augmentation du nombre de cas depuis la première semaine du mois d’octobre avec en moyenne plus de 10 cas par jour ;
  • une augmentation du nombre de régions notifiant des cas passant de 2 à 5 à savoir Niamey, Agadez, Tahoua, Zinder et Maradi ;
  • une recrudescence des cas de décès ces derniers jours au niveau des régions de Niamey et d’Agadez dont au moins 10 cas en une semaine ;

Cette recrudescence des cas intervient dans une période de début de la saison froide qui, il faut le rappeler, est une période propice à une flambée de cas ;

En 2020, cette période correspondait à celle de la 2e vague au Niger.

L’augmentation des cas a été plus précoce comparée à l’année 2020.

La plupart des cas positifs survenus et des cas graves sont des personnes non vaccinées.

 

Actions menées au cours de cette semaine :

 

  • prorogation de l’état d’urgence sanitaire ;
  • plaidoyer en faveur de la vaccination anti COVID lors de la journée mondiale contre la poliomyélite le 23 octobre 2021 ;
  • poursuite de la vaccination contre la COVID-19 sur toute l’étendue du territoire national ;
  • intensification des tests voyageurs départ et voyageurs retour après auto confinement ;
  • renforcement de la surveillance ;
  • disponibilité de la carte de vaccination sécurisée depuis le 04 octobre au niveau de l’Hôpital Général de Référence ;
  • réunion du comité technique national de gestion de la pandémie le 03 novembre 2021 qui a analysé les défis actuels dont le plus important est le relâchement total des mesures barrières dans tous les milieux.

 

DEFIS MAJEURS

 

  • la dynamisation de toutes les commissions de lutte contre la pandémie au niveau national et dans toutes les régions ;
  • la mobilisation de ressources financières afin de renforcer la surveillance au niveau communautaire et au niveau des points d’entrée ;
  • l’amélioration de la couverture vaccinale.

PERSPECTIVES

 

  • la nécessité de renforcement de la communication centrée sur la recrudescence des cas, sur le respect des mesures barrières et l’adhésion des populations à la vaccination ;
  • la réalisation d’un point de presse ;

 

  • la tenue de la réunion du Comité Interministériel de lutte contre la COVID-19 prévue lundi 08 novembre 2021 ;
  • la préparation d’un plan d’urgence budgétisé pour 3 mois par le Comité technique national ;

 

  • la reprise des réunions du comité technique en ligne avec les comités des régions ;
  • le renforcement de la notification des alertes ainsi que leurs investigations ;
  • l’intensification du déploiement des tests antigéniques au niveau de toutes les régions et la formation des agents de santé ;
  • l’organisation de 2 campagnes de vaccination de masse d’ici la fin de l’année 2021 ;

 

  • la réalisation régulière des tests de séquençage à la recherche des variants ;
  • l’organisation de missions du niveau central vers les régions pour la relance des activités ;
  • l’approvisionnement des régions en intrants de prise en charge des cas.

 

  • Une communication du Ministre des Finances sur la Conclusion d’un nouvel accord triennal avec le FMI dans le cadre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) du Fonds Monétaire International (FMI) pour la période 2021-2024.

A la suite des discussions tenues au cours des dernières semaines, le Gouvernement et l'équipe du FMI sont parvenus à un accord sur les politiques et réformes économiques et structurelles qui serviront de base pour un nouvel accord triennal au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), avec un accès d’un montant total de 197,4 millions de DTS (équivalent à environ 278,5 millions de dollars ou 150 % de la quote-part).

Le financement du FMI devrait permettre de catalyser le soutien supplémentaire des partenaires techniques et financiers. Un décaissement de 39,48 millions de DTS (environ 55,7 millions de dollars ou 30% de la quote-part) est attendu dès l’approbation de l’accord par la Direction Générale et le Conseil d'Administration du FMI en décembre 2021.

Le nouvel accord de la FEC vise à renforcer la stabilité macroéconomique en relevant les principaux défis budgétaires en termes de mobilisation des recettes intérieures, d'efficacité et de transparence des dépenses, et de gestion des ressources naturelles, tout en jetant les bases d'une croissance plus forte, inclusive et tirée par le secteur privé.

Concernant les recettes, le nouveau programme devrait élargir l'assiette des recettes non pétrolières, réduire l'informalité de l’économie en améliorant la politique fiscale et l'environnement des affaires, faire progresser les réformes de l'administration fiscale, améliorer la gestion des arriérés d'impôts pour faciliter la planification de la trésorerie, et rationaliser et gérer les exonérations afin d'utiliser au mieux des ressources fiscales limitées.

En ce qui concerne la mobilisation des recettes provenant des ressources naturelles, le programme soutiendra la gestion transparente et efficace des recettes pétrolières afin de garantir que l'augmentation prévue des exportations de pétrole se traduise par une augmentation proportionnelle des recettes fiscales.

Quant aux dépenses, le programme prévu vise à améliorer la gestion des finances publiques afin d'accroître l'efficacité et la transparence des dépenses par le biais de réformes visant à soutenir une budgétisation à moyen terme plus rigoureuse, à renforcer les réformes liées à la transparence, à améliorer la planification et la sélection des projets d'investissement, et à renforcer la gestion des liquidités et de la dette avec la création d'un compte unique du Trésor.

En outre, l'intensification des efforts visant à améliorer le capital humain et la gouvernance, la lutte contre la corruption et la promotion de la transparence et de la responsabilité sont des piliers essentiels pour la gestion efficace des finances publiques, la fourniture de biens publics et l'amélioration de l'environnement des affaires et sont bien alignés sur les engagements du Gouvernement.

  • Une communication du Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant sur la diffusion de vidéos à caractère pornographique mettant en scène des jeunes filles mineures nigériennes.

Le conseil des Ministres a instruit le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation pour mener des enquêtes sur la question et des dispositions seront prises pour sanctionner les auteurs conformément a la loi. Des réflexions seront entreprises par le Gouvernement en vue de lutter contre ce phénomène.

  • Une communication du Ministre de l’Elevage relative au recrutement par Appel d’Offres International de deux (02) ONGs et d’un Bureau d’appui-conseil, pour la mise en œuvre du projet d’appui au développement de l’élevage pastoral et à la gestion durable des terres « BUNKASSA KIWO».

Il s’agit de :

  • L’ONG CARE International au Niger pour un montant hors taxes d’un milliard sept cent quatre-vingt-six millions soixante-cinq mille trois cent quarante-neuf (1 786 065 349) francs, pour la région de Zinder ;
  • L’Association Nigérienne pour la dynamisation des initiatives locales (ONG KARKARA) pour un montant hors taxes, d’un milliard cinq cent trente-quatre millions quatre cent quatre-vingt-un mille sept cent neuf (1 534 481 709) francs, pour la région de Diffa;
  • La société française de réalisation, d’études et de conseil-SOFRECO, pour un montant hors taxes de sept cent trente-un millions huit cent quatre-vingt-dix mille six cent vingt-un (731 890 621)
  • Une communication du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement relative à l’attribution d’un (01) marché public, par Appel d’Offres Ouvert International pour la réalisation de quatre (04) forages profonds d’exploitation d’eau potable dans les centres de Badaguichiri (département d’Illéla), Malbaza (département de Malbaza), Déoulé et Tabotaki (département de Bouza) dans la Région de Tahoua.

Ce marché, d’un montant de neuf cent six millions trois cent quarante trois mille deux cents (906 343 200) FCFA hors taxes a pour attributaire provisoire l’Entreprise DIDI GLOBAL CONSTRUCTION.

  • Une communication du Directeur de Cabinet du Président de la République relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres ouvert pour le déploiement et la gestion de solutions Internet et HotSpot WiFi à l’Université Abdou Moumouni de Niamey.

Ce marché, d’un montant de sept cent quarante-un millions sept cent trois mille deux cents (741.703.200) francs CFA, toutes taxes comprises a pour attributaire provisoire la société Liptinfor-Niger SA, pour une période trois (3) ans.

Ces trois (03) dernières communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 :« Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 04 novembre 2021

 

 

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

ABDOU  DANGALADIMA

Depuis quelques années, l’Assemblée Nationale est citée comme une institution qui est peu regardante sur la rigueur dans la gestion. Il vous souviendra qu’à une certaine époque, la société civile a soulevé un vif tollé quand les députés nationaux ont adopté des résolutions pour revoir à la hausse leurs indemnités. Tout récemment encore, du temps de la gestionde Amadou Salifou, alors président de cette institution, on a parlé d’une bagatelle d’un millier de conseillers qu’il s’est octroyé et qui n’ont aucun profil pour mener un travail intellectuel quelconque.

Beaucoup d’entre eux étaient des illettrés complets ou des chômeurs à la recherche de la pitance journalière.

Le seul sens qu’on peut donner à cette cascade de nomination reste et demeure le souci de caser des militants zélés pour faire face à la pression des structures politiques. Sauf que ces nominations à tour de bras impactent dangereusement sur le budget de l’Assemblée Nationale.

Toutefois, après le passage de Amadou Salifou, beaucoup de réformes ont été introduites pour assainir la gestion au niveau de cette institution qui a l’air de ressembler à un Etat dans un Etat. Aujourd’hui encore, la réflexion continue pour éliminer certaines pratiques peu orthodoxes qui n’honorent pas l’Assemblée Nationale.

Dans tous les cas, le Président de la République Mohamed Bazoum entend moraliser la gestion de l’Etat à tous les niveaux. Il a donné le ton dès sa prise de fonction en limitant la taille du gouvernement, en supprimant les postes des directeurs de cabinet des ministres et des ministres conseillers et en supprimant tout dernièrement certains postes d’attachés des ambassades dont l’utilité est discutable.

En outre, le Président de la République a pris l’engagement d’assainir la gestion des ressources publiques à travers des missions de contrôle tout azimut dans toutes les entités de l’Etat.

Au stade actuel, les inspecteurs généraux d’Etat sont à pied d’œuvres pour fouiller dans la gestion, y compris à la présidence de la République.

Après les inspections générales d’Etat, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) et la Cour des Comptes ont été instruites pour la même mission.

En ce qui concerne l’Assemblée nationale, 2ème institution de la République, les réflexions sont engagées pour rationaliser sa gestion en bannissant certaines anciennes pratiques. Il semble que le Ministre de la Santé par exemple a écrit un courrier à l’Assemblée nationale pour demander d’arrêter les évacuations sanitaires fantaisistes telles qu’on a pu l’observer par le passé. Il y a aussi une limite raisonnable du nombre de conseillers qui est en discussion au niveau de la haute sphère de l’Etat.

Adoum Boulkassoum (larouedelhistoire.com)

COP 26, Glasgow, 3 Novembre 2021

La Commission Économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) annonce le lancement  d’un Mécanisme de Liquidité et de Viabilité (MLV) permettant d’offrir aux gouvernements  africains une structure de liquidité de même qualité que les standards internationaux afin de  répondre aux besoins spécifiques du Continent en termes d’émissions souveraines sur le  marché des obligations en euro.  Le MLV a aussi pour objectif de proposer aux investisseurs privés internationaux souhaitant investir en Afrique un environnement robuste et des  opportunités d’investissement diversifiées en particulier dans le domaine des Objectifs de  Développement Durable (ODD). Ces objectifs seront atteints par la mise en œuvre d’un marché de pension livrée avec le MLV utilisant des émissions souveraines Africaines comme  collatéral. Le MLV sera accompagné par Citi en tant qu’agent de structuration qui apportera  son expertise de mise en œuvre de ce type de mécanisme, par les cabinets d’avocats White & Case LLP et Matheson ainsi que par le cabinet de conseil Eighteen East Capital.

Une première transaction, qui devrait être annoncée au premier trimestre 2022 pour un  montant de 200 millions de dollars américains est en cours et a d’ores et déjà reçu l’intérêt de grands gestionnaires d’actif internationaux tels qu’Amundi. Cette transaction sera financée par Afreximbank.

«Nous sommes très heureux de faire partie de la première transaction du Mécanisme de  Liquidité et de Viabilité» a commenté le Dr. Benedict Okey Oramah, Président Directeur  Général et Président du Conseil d’Administration d’African Export–Import Bank  (Afreximbank), «nous pensons qu’il offre la possibilité de créer un nouveau paradigme de  financement pour le Continent, ce qui devrait stimuler sa croissance économique et un développement durable tout en attirant des investissements diversifiés de la part de la  communauté internationale.»

 “Citi est très content d’avoir conseillé le LMV et d’apporter sa contribution aux aspects clés  de la structuration et de la mise en œuvre du mécanisme” a commenté Jay Collins, Vice  Chairman, Banque, Marchés de Capitaux et Conseil chez Citi. “Nous souhaitons soutenir les  marchés émergents et contribuer à une transition responsable et inclusive, nous espérons  qu’à l’avenir cette structure pourra également être appliquée à d’autres marchés  émergents.”

Le MLV a aussi pour ambition de favoriser les investissements durables tels que les  obligations souveraines vertes et ODD. Lancé dans le contexte de la COP 26, le MLV va ainsi  permettre d’augmenter la liquidité des obligations souveraines ODD et de celles liées à des  enjeux climatiques émises par les pays africains, ce qui pourra accroître de façon majeure le  volume des émissions bleues et vertes et à des taux plus abordables. La part des obligations  durables émises en Afrique et au Moyen-Orient représente aujourd’hui seulement 1% du  montant global, ce qui donne à penser qu’il y a un vaste potentiel de croissance et de nombreuses opportunités d’investissement à développer pour les investisseurs ODD.  

« Plus que jamais, l’Afrique a aujourd’hui besoin de liquidité afin de financer son rétablissement économique et d’investir pour un environnement durable » a  commenté Vera Songwe Secrétaire Générale Adjointe de l’ONU et Secrétaire Exécutive de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). « Le Mécanisme de Liquidité et de Viabilité est lancé aujourd’hui lors de la COP 26 dans le but de créer rapidement un impact positif et concret à grande échelle grâce à une nouvelle classe  d’actifs qui va permettre de mobiliser le capital privé de manière efficace et de soutenir le  développement économique de l’Afrique. Nous sommes très reconnaissants envers nos  partenaires internationaux pour leur intérêt et soutien et souhaitons œuvrer de concert avec  toutes les institutions mondiales et régionales clés afin de développer le MLV. Celui-ci  devrait apporter plus de transparence aux marchés de dette africains et améliorer la  soutenabilité de la dette. »

« Les gouvernements africains ont dû historiquement faire face à des coûts d’emprunt  élevés » ont indiqué le Dr. Mohamed Maait, Ministre des Finances de l’Égypte et Ken Ofori- Atta, Ministre des Finances  du Ghana, « alors que les pays développés bénéficiaient depuis  longtemps de larges marchés de pension livrée pour leurs émissions souveraines, ce qui leur permettait de profiter de sources supplémentaires de financement de façon stable.  Avec le  Mécanisme de Liquidité et de Viabilité, notre but est ainsi d’offrir aux états africains et aux   investisseurs privés le même type d’environnement favorable à la liquidité. »

« Il est crucial d’avoir une approche différenciée, et des mécanismes de soutien pour permettre aux pays avec une dette soutenable et ayant accès au marché international des  capitaux, comme la Cote d’Ivoire, de mobiliser des ressources longues à des taux d’intérêt  plus bas » a indiqué Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire.

«Toutes les initiatives, notamment le Mécanisme de Liquidité et de Viabilité, et un recours  plus accru aux ressources des fonds de pension doivent être considérés. » 

Le MLV devrait permettre d’abaisser les coûts d’emprunt des nations africaines en  transformant leurs obligations souveraines en actifs liquides et en améliorant la soutenabilité de leur dette. Grâce à ce mécanisme, l’Afrique pourrait ainsi économiser un  montant estimé à onze milliards de dollars américains sur les cinq prochaines années. 

Suite à sa première transaction financée par Afreximbank, le MLV devrait lever 3 milliards de  dollars américains en requérant le prêt de droits de tirage spéciaux (DTS*) de la part des pays développés suite à la récente allocation par le FMI de l’équivalent de 650 milliards de dollars américains le 23 Aout 2021.

Le MLV a vocation à opérer selon les normes les plus élevées en matière de gouvernance et de transparence. Les obligations éligibles que le Mécanisme acceptera comme garantie seront revues régulièrement et la priorité́ sera donnée aux pays ayant de bons antécédents en matière de réforme des politiques publiques et une gouvernance solide. Le Mécanisme aura recours à la documentation standard relative aux pensions livrées. Le MLV sera  supervisé par un Conseil dont les membres seront annoncés prochainement. 

Contacts Presse 

Services Communications du CEA, Sophia Denekew: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Eighteen East Capital, David Escoffier, Partner: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

SLK Capital, Sara Lemniei, Director: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

* Droits de tirage spéciaux (DTS). Les DST sont des actifs de réserve internationaux, créés en 1969 par le FMI pour compléter les réserves officielles de ses membres. La valeur des DTS  est basée sur un panier de cinq monnaies : le dollar américain, l’euro, le renminbi, le yen et  la livre anglaise.

 À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l'une  des  cinq  commissions  régionales  de  l’Institution  et  a  pour  mandat  d’appuyer  le  développement  économique  et  social  de  ses  États  membres,  d’encourager  l'intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l'Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un  double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en  tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique. 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

 À propos d’Afreximbank

La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale  panafricaine dont le mandat est de financer et de promouvoir le commerce intra et extra- africain. Afreximbank a été créée en octobre 1993 et appartient aux gouvernements africains, à la Banque africaine de développement et à d’autres institutions financières multilatérales  africaines ainsi qu’à des investisseurs publics et privés africains et non africains. La Banque a été créée en vertu de deux documents constitutifs, un accord signé par les États membres, qui lui  confère  le  statut  d’organisation  internationale,  et  une  charte  signée  par  tous  les actionnaires,  qui  régit  sa  structure  et  ses  opérations.  Afreximbank  déploie  des  structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui soutiennent la transformation de la structure du commerce africain, tout en accélérant l’industrialisation et le commerce intra-régional, soutenant ainsi l’expansion économique en Afrique. À fin 2020, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à 21,5 milliards de dollars américains et ses fonds propres à  3,4  milliards  de  dollars  américains.  Afreximbank  a  des  notations  attribuées  par  le  GCR (échelle internationale) (A-), Moody's (Baa1) et Fitch (BBB-). 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.afreximbank.com. 

A propos de Citi

Citi, le chef de file des sociétés mondiales de services financiers, détient environ 200 millions  de comptes clients et mène des activités dans plus de 160 pays et territoires. Citi offre aux  consommateurs, aux sociétés, aux gouvernements et aux institutions une gamme étendue de produits et services financiers, notamment des services bancaires et de crédit aux particuliers, des services bancaires aux entreprises et des services bancaires d’investissement, ainsi que des services de courtage de valeurs, d’opérations et de gestion de patrimoine.

Vous trouverez davantage de renseignements sur le site http://www.citigroup.com


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