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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum était à Glasgow au Royaume Uni où il a participé du 1er au 02 novembre 2021 à la 26ème  Conférence des Parties (COP 26). 25 000 participants venus de  plus de 200 pays étaient attendus à Glasgow pour se pencher sur la thématique liée aux changements climatiques.

A ce rendez-vous mondial, une forte délégation du Niger, conduite par le Président de la République en personne accompagné du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, du Ministre de l'agriculture, Dr Alambedji Abba Issa, du Ministre du Pétrole et de l'énergie et des énergies renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou, du Ministre de l'Environnement et de la lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa et enfin du Directeur de Cabinet adjoint en second du Président de la République, M. Oumar Moussa.

Lundi 1er novembre 2021, à la tribune de la COP 26, dans l’allocution qu’il a prononcée, Mohamed Bazoum avait tiré sur la sonnette d’alarme, établissant  un lien entre le phénomène du terrorisme au Sahel, le changement climatique et la remise en cause du mode de vie pastoral.

«Le phénomène du terrorisme à l'œuvre actuellement au Sahel, loin de relever d'une génération spontanée accidentelle, a partie grandement liée avec le changement climatique, lequel, en appauvrissant la biodiversité, a remis en cause le mode de vie pastoral», a expliqué le Président de la République du Niger.

Mohamed Bazoum de poursuivre, face aux leaders mondiaux, en soutenant que ‘’L'aggravation de ces changements est particulièrement préoccupante pour un pays comme le mien, le Niger, situé au coeur du Sahel et menacé par une désertification implacable qui n'a de cesse de provoquer l'ensevelissement par le sable des espaces agricoles et pastoraux. Ainsi les populations pastorales se voient contraintes de se déplacer toujours vers le sud et de disputer aux communautés du cru des ressources naturelles vouées par ailleurs depuis longtemps à un processus d'amenuisement inexorable, victimes en cela de sécheresses récurrentes et paradoxalement d'épisodes d'inondations particulièrement destructeurs, ces dernières années’’.

Le Chef de l’Etat de lancer à la tribune de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur la lutte contre le Changement Climatique (COP26) «…un appel solennel pour que la communauté internationale se mobilise, à travers un fonds spécial, aux côtés des pays sahéliens menacés par le sable comme elle se mobilise aux côtés des petits pays insulaires envahis par les eaux des océans». Un tel fonds, devait-il soutenir, ‘’doit aider à la reforestation des espaces envahis par le désert’’.

‘’Les pays pauvres comme les nôtres, qui n'ont aucune responsabilité dans le dérèglement climatique sont en effet ceux qui aujourd'hui paient le tribut le plus lourd au consumérisme promue par un modèle de développement qui a fait très peu cas des peuples des pays faibles ainsi que des générations futures’’ a déploré le Président Mohamed Bazoum.

Le Chef de l’Etat nigérien finira par réitérer son soutien à la position commune africaine sur les changements climatiques et lancer un appel aux pays émetteurs à respecter leurs engagements vis-à-vis des pays en développement, et ce par une définition claire des mécanismes de mise en œuvre de l’accord de Paris.

Adoum Boulkassoum (larouedelhistoire.com)

Kigali, le 1er novembre 2021 – L’édition 2021, de la Conférence sur la politique foncière en Afrique, a débuté ce lundi, lançant un appel retentissant aux pays africains pour que ceux-ci développent des politiques foncières tenant compte des pauvres et des droits fonciers inclusifs, en particulier pour les femmes et les jeunes.

« Nous avons besoin d’un engagement aux niveaux national et régional pour assurer l’équité », déclare la Ministre rwandaise de l’environnement, Jeanne D’Arc Mujawamariya, aux délégués lors de l’évènement hybride, qui se déroule en présentiel au Rwanda. Elle dit que « tout ce qui concerne le foncier nécessite une forte volonté politique, l’adhésion des gens et une collaboration étroite ».

La Ministre décrit comment le changement climatique augmente le risque de déforestation et de dégradation des terres et appelle à l’innovation dans la mise en œuvre des réformes et des services fonciers.

« Nous sommes également frappés par la pandémie de Covid-19 », ajoute-t-elle, « qui a ralenti les progrès économiques du continent. La terre fait partie de notre histoire collective, et nous devons la protéger pour les générations futures ».

Le thème de la conférence de cette année est « La gouvernance foncière pour la sauvegarde de l’art, de la culture et du patrimoine pour l’Afrique que nous voulons ». Un thème, conforme à la déclaration de l’Union africaine de 2021 comme l’année « Des arts, de la culture et du patrimoine : Leviers pour construire l’Afrique que nous voulons », conformément à l’Agenda 2063.

Par l’intermédiaire d’un représentant, Dr Beth Dunford, Vice-Présidente de la Banque africaine de développement pour l’agriculture, le développement humain et social, fait état d’un argument solide en faveur d’un accès, d’une utilisation et d’une propriété équitables par tous les membres de la communauté, en particulier les femmes et les jeunes.

Représentée par Aissa Sarr Touré, Directrice de pays pour le Rwanda, Dunford déclare : « La terre est un élément clé de la production alimentaire et une source majeure de capital pour les pauvres. Dans tout programme sur la réforme foncière et les droits fonciers des femmes en Afrique, l’importance de la terre et sa répartition inégale entre hommes et femmes devrait être davantage prise en considération ».

« Nous, à la Banque, sommes très déterminés à ce sujet dans l’ensemble de nos programmes et la mise en œuvre de nos projets. Nous continuerons à soutenir nos États membres dans la vision nationale et l’impératif d’un développement inclusif et durable », ajoute-t-elle.

Mama Keita, Directrice du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Est, de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, indique que les créatifs peuvent aider à rendre plus accessibles les informations techniques sur la réforme foncière.

« Les informations sur la gouvernance foncière peuvent être restituées sous forme de musique, de films, d’arts visuels, de nouvelles et d’animations, et présentées dans différentes langues africaines pour une plus grande portée », affirme Keita.

Elle ajoute : « Les institutions traditionnelles et autres mécanismes de règlement des différends sont utilisés, parallèlement au droit écrit, pour régler les différends. Mais il reste encore beaucoup à faire ».

L’Ambassadrice Josefa Sacko, Commissaire à l’agriculture, au développement rural, au développement économique et durable bleu, à la Commission de l’Union africaine, rappelle aux participants que la concurrence pour les terres en raison du changement climatique alimente les conflits en Afrique.

« En Afrique australe, l’héritage historique non résolu de l’aliénation des terres coloniales sous-tend les risques de conflit social et politique. Ces dernières années, une augmentation des achats de terres africaines par des entreprises et des gouvernements étrangers pour cultiver des denrées alimentaires et d’autres cultures destinées à l’exportation a également sonné l’alarme sur et en dehors du continent ».

Partageant l’expérience de son pays sur les défis fonciers et les innovations requises, Sakombi Molendo, Ministre des affaires foncières de la République démocratique du Congo, déclare : « Nous avons découvert que 80 % des affaires portées devant les cours et tribunaux sont foncières. Nous avons engagé des réformes pour changer cette situation. En deux ans, nous avons réussi à rédiger de nouvelles politiques foncières qui seront bientôt soumises au gouvernement pour délibération.

Le Centre africain sur les politiques foncières, un projet de collaboration de la Commission de l’Union africaine, de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et de la Banque africaine de développement, accueille la Conférence sur la politique foncière en Afrique tous les deux ans. Ladite conférence rassemble des décideurs africains, des universitaires, des dirigeants de la société civile, ainsi que le secteur privé et des agences internationales pour discuter de l’avenir de la politique foncière en Afrique.

Contacts médias :

Banque africaine de développement : Emeka Anuforo | Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Commission de l’Union africaine : Peace Lydia Mutuwa | Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) : Sophia Denekew | Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Mesdames, Messieurs.

Nous voici donc réunis à Glasgow après d'autres grandes conférences du genre. Or le dernier rapport du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat relève que les changements climatiques observés aujourd'hui, malgré les engagements souscrits à Paris et à Marrakech, sont d'une ampleur sans précédent.

L'aggravation de ces changements est particulièrement préoccupante pour un pays comme le mien, le Niger, situé au cœur du Sahel et menacé par une désertification implacable qui n'a de cesse de provoquer l'ensevelissement par le sable des espaces agricoles et pastoraux. Ainsi les populations pastorales se voient contraintes de se déplacer toujours vers le sud et de disputer aux communautés du cru des ressources naturelles vouées par ailleurs depuis longtemps à un processus d'amenuisement inexorable, victimes en cela de sécheresses récurrentes et paradoxalement d'épisodes d'inondations particulièrement destructeurs, ces dernières années.

Mesdames, Messieurs,

Le phénomène du terrorisme à l'œuvre actuellement au Sahel, loin de relever d'une génération spontanée accidentelle, a partie grandement liée avec le changement climatique, lequel, en appauvrissant la biodiversité, a remis en cause le mode de vie pastoral.

Aussi, voudrais-je lancer un appel solennel pour que la communauté internationale se mobilise, à travers un fonds spécial, aux côtés des pays sahéliens menacés par le sable comme elle se mobilise aux côtés des petits pays insulaires envahis par les eaux des océans. Un tel fonds doit aider à la reforestation des espaces envahis par le désert.

Les pays pauvres comme les nôtres, qui n'ont aucune responsabilité dans le dérèglement climatique sont en effet ceux qui aujourd'hui paient le tribut le plus lourd au consumérisme promue par un modèle de développement qui a fait très peu cas des peuples des pays faibles ainsi que des générations futures.

 

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais pour terminer, réitérer notre soutien à la position commune africaine sur les changements climatiques et lancer un appel aux pays émetteurs à respecter leurs engagements vis-à-vis des pays en développement, et ce par une définition claire des mécanismes de mise en œuvre de l’accord de Paris.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Les maladies non transmissibles telles que l’hypertension, le cancer, le diabète et d’autres maladies cardiovasculaires sont en ligne de mire de la coalition nigérienne qui multiplie les actions pour prévenir  ces maladies devenues aujourd’hui un véritable problème de santé publique.

Dans la poursuite du combat qu’elle mène tous les jours, la coalition a organisé ce samedi 30 octobre 2021, un café-débat à l’hôtel Bravia. L’évènement a pour but de permettre aux participants de débattre sur l’utilité d’accélérer l’engagement dans le combat contre le cancer du sein.

Autour d’une même table, les organisations de la société civile, les organisations non gouvernementales et les structures étatiques ont échangées sur comment accélérer l’engagement pour  lutter contre le cancer du sein.

Le choix du mois d’octobre pour organiser le café-débat n’était pas fortuit, car ce mois est dédié chaque année à travers le monde  à des actions de sensibilisation pour le dépistage précoce du cancer du sein ainsi qu’à des manifestations de tous genres.

C’est sous le thème : prévention et cancer du sein au Niger, accélérons l’engagement’’ que la coalition nigérienne de lutte contre les maladies non transmissibles  a organisé cet évènement qui a enregistré la présence de plusieurs invités parmi lesquels, la Directrice de la haute Autorité du WAQF, Mme Kadidja Diallo, Dr Mélé Diallo conseillère principale du Premier Ministre sur les questions de santé, Pr Madi Nayama, Directeur Général de la maternité Issaka Gazobi,  le représentant de la fondation Tatali Iyali de l’ex première dame, Dr Lalla Malika Issoufou et Inoussa Saouna, président SOS tabagisme.

Plusieurs thématiques ont été développées avec pour mot clé,  la prévention comme une arme redoutable contre les cancers et la covid-19. La question de la problématique d’accès aux soins et le dépistage du cancer au quotidien jusqu’à l’accompagnement des patients ont été largement débattus par les experts en présence d’un public très captivé par les sujets abordés. Ces thèmes ont suscité plusieurs réactions qui ont enrichies les échanges entre les participants.

Pour  Djermakoye Malika, membre de la coalition Nigérienne contre les maladies non transmissibles, plusieurs activités ont été menées par la coalition depuis le début du mois d’octobre notamment des sensibilisations à travers les réseaux sociaux qui ont permis à la coalition de toucher  le Maximin de personnes.

A l’instar des activités réalisées ultérieurement, le café-débat a été un  cadre qui a permis de porter loin les échos des activités de  sensibilisation que mène la coalition nigérienne de lutte contre les maladies non transmissibles.

‘’Cette activité qui parachève les sensibilisations sur la prévention contre le cancer du sein, ne constitue pas la fin de la campagne contre le cancer du sein qui est avant tout une activité de tous les jours’’, a laissé entendre Djermakoye Malika.

Omar Issa  (larouedelhistore.com)

Pour la troisième fois, le MODEN F.A Lumana Africa n’a pas daigné répondre à l’invitation de Mahamane Ousmane pour assister à sa déclaration de contestation des résultats des dernières élections présidentielles.

Pourtant, le candidat malheureux du RDR-Tchenji tenait beaucoup à cette déclaration qui a été programmée à dessein à la veille du 25 octobre 2021, date prévue pour le procès sur sa saisine de la cour de justice de la CEDEAO.

Au moment où celui-ci s’active à amener l’opinion publique à prendre au sérieux sa requête auprès de la Cour de justice de la CEDEAO, son principal allié qui l’a propulsé au deuxième tour alors qu’il n’a que sept (7) députés a opté pour un apaisement dans ses rapports avec le pouvoir. Il y’a quelques jours seulement, avant la déclaration de Mahamane Ousmane du 22 octobre 2021, une délégation du MODEN F.A Lumana a été mandatée par le Bureau Politique National pour aller discuter, en plein jour, pour parler comme le Secrétaire Général du parti, sur la situation de l’Autorité Morale du Moden Lumana, M. Hama Amadou.

Au cours de ladite rencontre, le Secrétaire Général, Mahamane Sani Mallam Mahamane et le colonel à la retraite Abdourahamane Seydou ont plaidé pour un assouplissement sur la situation de leur leader historique pour lui reconnaitre son statut de Chef de file de l’opposition et lui accorder tous les avantages y afférents. En réponse, le Premier Ministre a rassuré ses visiteurs sur les bonnes dispositions du pouvoir à assurer à M. Hama Amadou toutes les facilités dans la limite des possibilités qu’offre la loi.

Dans une interview accordée récemment au journal Jeune Afrique, le Président de la République Mohamed Bazoum lui-même a dit avoir donné son accord pour que Hama Amadou aille se traiter à l’endroit indiqué par son médecin traitant tout en restant à la disposition de la justice. Mieux, il a ajouté avoir constaté comme tout le monde que ce dernier adopte un comportement raisonnable sans s’adonner à des déclarations politiques.

A vrai dire, on n’est pas loin d’une détente des rapports entre le MODEN FA Lumana et le pouvoir.

Certains analystes politiques parlent même de la probabilité d’un rapprochement dans les prochains jours.

En attendant, pour le moment, rien ne va pour le candidat malheureux de la présidentielle du 21 février 2021, M. Mahamane Ousmane, candidat du RDR-Tchenji qui a perdu son principal soutien dans sa contestation des résultats issus des urnes.

Pendant un certain temps, beaucoup d’observateurs avaient cru que son avocat Me Lirwana Abdourhamane faisait cavalier seul dans l’affaire de la saisine de la Cour de la CEDEAO. Dans certains milieux politiques, quand on entendait les déclarations de son avocat, on se demandait s’il avait véritablement la caution de Mahamane Ousmane.

Il a fallu que ce dernier s’affiche publiquement à côté de son conseil le 26 septembre 2021 à la maison des jeunes Diado Sékou, pour animer un point de presse sur le dossier pour lever toute équivoque.

Depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de février 2021, en effet, Mahamane Ousmane qui a bénéficié du soutien du MODEN FA LUMANA tant au premier tour qu’au 2ème tour de l’élection présidentielle a été abandonné par les partisans de Hama Amadou. Et tout porte à croire que la rupture est consommée entre les deux alliés de la présidentielle de 2021. Le MODEN FA LUMANA boycotte pratiquement tout ce que Mahamane Ousmane organise au nom de l’opposition. Le parti de l’autorité morale ne s’en cache même plus. En réalité les responsables du MODEN F.A LUMANA estiment avoir été floués par Mahamane Ousmane qu’il soupçonne d’ailleurs de vouloir usurper le titre du chef de file de l’opposition. Un autre reproche que le MODEN FA Lumana fait au candidat malheureux de la CAP 20-21 c’est de n’avoir engagé aucune action pour défendre cette supposée victoire au moment opportun alors que leurs militants sont allés au charbon pour sa cause. Plusieurs d’entre eux gardent encore prison.

Ainsi donc on assiste à une divergence d’intérêt et d’agenda entre les deux alliés d’hier qui ne regardent plus dans la même direction.

A cette allure, Mahamane risque de se faire isoler parce que les autres partis qui l’accompagnent aujourd’hui risquent à leur tour de l’abandonner dans son aventure sans lendemain.

Adoum Boulkassoum (larouedelhistoire.com)

Le 25 octobre 2021 a été annoncé par l’opposition politique nigérienne, du moins celle qui soutient encore le candidat malheureux Mahamane Ousmane, président du RDR-Tchenji comme ‘’un jour historique’’. En effet, le lundi 25 octobre se sont tenues à Abidjan en République de Côte d’Ivoire les assises de la Cour de Justice de la CEDEAO qui avait été saisie par Mahamane Ousmane aux fins de constater des violations de droits de l’homme au cours du processus électoral 2020-2021.

En prélude à ces assises, une partie de l’opposition soutenant

Mahamane Ousmane regroupée autour de la coalition CAP 20-21, de l’Alliance des Candidats pour le changement (ACC) et du Front de la République pour le Changement (FRC) avait rendu publique une déclaration le 22 octobre 2021. Dans cette déclaration, les leaders de cette coalition informaient à nouveau l’opinion publique nationale et internationale de ce que tout le monde savait à savoir la saisine de la Cour de la CEDEAO par le candidat malheureux. En liesse, les partis politiques soutenant la démarche de Mahamane Ousmane parlaient même, s’agissant de cette saisine, de l’annonce ‘’d’une véritable révolution en Afrique de l’Ouest’’ dans l’attente du verdict de la Cour de la CEDEAO.

Mais à vrai dire le 25 octobre 2021 ne fut ni un évènement, ni une révolution, encore moins un jour historique comme l’espérait l’opposition. Au contraire, le Conseil de Mahamane Ousmane, Me Lirwana Abdourahamane, s’est livré à un show à la fois ridicule et pitoyable auprès des nigériens vivant en Côte d’Ivoire avant de demander, paradoxalement, à la Cour, lors de l’audience, le report au 15 novembre 2021 du jugement

Les Nigériens ont assisté de loin à travers les réseaux sociaux à l’audience de la Cour de la CEDEAO autour de laquelle, son conseil a fait beaucoup de tapage médiatique.

Du reste peu de nigériens s’intéressaient à cette saisine de Mahamane Ousmane et ont vaqué normalement à leurs occupations. Un non-événement, dira-t-on Si quelques curieux et quelques démocrates sincères trouvaient légitime la démarche de Mahamane Ousmane comme un ingrédient de plus dans la marche démocratique de notre pays, qui peut contribuer au renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit en Afrique de l’Ouest et surtout au Niger considéré comme un laboratoire de démocratie en raison de ses nombreuses expériences qui ont inspiré beaucoup de pays de la sous-région, pour la majorité des nigériens, la démarche de Mahamane Ousmane est disproportionnée surtout lorsqu’on entend son Conseil qui estime que ce procès va donner la victoire à son client qu’il espère propulser à la Magistrature suprême.

Mais à Abidjan, tout le monde a vu le Conseil de Mahamane Ousmane Me Lirwana Abdourahamane se livrer à un show à la fois pitoyable et ridicule.

Au lieu d’attendre patiemment et de défendre devant la Cour avec les argumentsde droit en sa possession, il se gambadait -ou pour emprunter l’ivoirien-, farotait, de quartier en quartier à Abidjan, à la rencontre des nigériens y vivant pour leur raconter des scénarii dignes d’une fiction. Quelques vidéos ayant circulé sur les réseaux sociaux traduisaient l’état d’esprit de l’avocat de Mahamane Ousmane qui s’est totalement transporté sur un terrain politique espérant mobiliser les nigériens de la diaspora en vue certainement de faire influencer la décision de la Cour.

Quand on examine dans le fond cette affaire, depuis que Mahamane Ousmane a saisi la Cour de la CEDEAO, il ne comptait en réalité pas sur des arguments de droit. Et lui, et son avocat ont toujours espérer et souhaiter une mobilisation des nigériens pour arracher leur ‘’prétendue victoire’’.

En s’adressant aux nigériens vivant en Côte d’Ivoire avec des arguments politiques que l’on a entendus, Me Lirwana Abdouramane ne visait manifestement que cela.

En réalité, Mahamane Ousmane et ses soutiens abusent de la méconnaissance des mécanismes de la Cour de la CEDEAO par la grande masse des nigériens. Tout le monde sait, du moins les plus avertis, que la saisine de Mahamane Ousmane porte sur des prétentions de manquements relatifs à la violation des droits de l’homme et à la discrimination dans le processus électoral. Le candidat malheureux demandait à la Cour de constater et sanctionner ces éventuels manquements et d’en tirer les voies de conséquences. Or en l’espèce ce qu’attend Mahamane Ousmane et son conseil ou qu’ils font croire aux nigériens, c’est un probable retour de la victoire à Mahamane Ousmane.

Même dans les pires des cas, c’est-à-dire, d’un constat éventuel de violation des droits de l’homme, la Cour ne peut demander que des indemnisations.

Les jurisprudences à ce sujet sont nombreuses. Autrement dit, le paiement des dommages et intérêts. Et c’est peut-être tout cela en réalité qu’attendent Mahamane Ousmane et son Conseil. Derrière ce tintamarre peut se cacher une vulgaire affaire de recherche de gain par une indemnisation si jamais leurs prétentions sont prises en compte.

Sinon, pour le reste, en matière électoral, la CEDEAO a prévu surtout des mécanismes de prévention. L’organisation communautaire suit de bout en bout les processus électoraux dans les Etats membres. De l’adoption des textes électoraux aux modifications des constitutions en passant par les mises en place des commissions électorales, du dialogue politique, du fichier électoral, du déploiement du matériel électoral, au processus de vote et de dépouillement, tout est suivi par les émissaires de la CEDEAO.

Pour le cas, du Niger, de bout en bout, la CEDEAO a suivi le processus électoral et a salué la transparence, la mobilisation et l’organisation des différents scrutins.

C’est dire que le Conseil de Mahamane Ousmane n’a rien à apprendre à l’organisation communautaire et qu’il ne saurait aucunement manipuler à sa guise.

Autant dire que les annonces de Mahamane Ousmane et de son conseil ont fait plouf !

Adoum Boulkassoum (larouedelhistoire.com)

Dans son arrêt N°03/CC/MC du 25 octobre 2021, la Cour Constitutionnelle a débouté l’opposition parlementaire sur sa requête relativement aux discussions sur la loi des finances 2022. En effet, l’opposition a saisi la Cour Constitutionnelle pour constater la violation de son serment par le président de l’Assemblée Nationale qui a autorisé des discussions sur le budget 2021 sans la présentation de la loi de règlement de l’année 2020, la cour constitutionnelle a estimé «que les Députés ont jusqu’au 31 décembre 2022 pour exercer leurs prérogatives constitutionnelles de contrôle, de la transparence et de la sincérité de la gestion des ressources publiques.»

La Cour constitutionnelle ajoute «en décidant de poursuivre l’examen de la loi des finances, le président de l’Assemblée nationale n’a pas violé son serment».

Après avoir examiné et répondu à tout l’argumentaire développé par l’opposition dans sa requête, la Cour Constitutionnelle a déclaré qu’il n’y a point eu de violation de la Constitution dans le processus de discussion sur le projet de budget de l’année 2022.

Heureusement que les députés de l’opposition ont regagné l’hémicycle après leur boycott de la cérémonie d’ouverture qui apparemment était symbolique. Présentement ils ont rejoint leurs commissions respectives en vue des débats préliminaires en attendant les discussions de la plénière.

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C’est en compagnie d’une grande délégation composée du ministre de la santé, de la population et des affaires sociales, du gouverneur de la région de Niamey Oudou Ambouka et de plusieurs techniciens que le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou s’est rendu dans les 4ème et 5ème arrondissements de la ville de Niamey pour visiter les travaux sur les périmètres irrigués dans la matinée du samedi 23 octobre 2021.

Il s’agissait pour lui de s’assurer de l’effectivité des travaux sur ces sites. A tous les endroits visités notamment à Saguiya, Kirkissoye et Saga, le Premier Ministre et sa délégation se sont réjouis de constater que les travaux de réhabilitation des aménagements hydroagricoles ont permis de limiter les inondations cette année. Ce qui a permis aux riziculteurs de mettre en valeur plusieurs hectares contrairement à l’année dernière où les inondations ont occasionnées d’importants dégâts sur les habitations des populations riveraines et des dommages incalculables sur les aménagements hydroagricoles. Cette année, les travaux d’urgence ont été engagés avec l’appui du projet de gestion des risques et catastrophes (PGRC/DU). Les travaux ont été confiés à l’Office National des Aménagements Hydroagricoles (ONAHA) qui a brillamment repris les ouvrages. A la fin de cette visite, le Premier Ministre a exprimé toute sa satisfaction. Il a estimé que la production de la saison hivernale est très avancée et les perspectives pour la production sèche sont également très bonnes.

Néanmoins, il n’a pas manqué de relever un petit retard sur l’exécution des travaux dont le taux de réalisation est estimé à plus de 75%. Le Premier Ministre a également insisté sur les réalisations des travaux consistants qui résistent aux intempéries. Par ailleurs, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a évoqué le problème d’ensablement du fleuve Niger d’où la nécessité d’une protection en avant.

Du côté des producteurs, ils estiment que le rendement peut aller à 8 tonnes par hectare cette année. Ce qui est un exploit à comparer aux productions antérieures.

 

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Cette semaine, Niamey a connu un regain d’activités diplomatiques. En effet, un important ballet diplomatique de haut niveau s’est déployé sur la capitale nigérienne depuis le 25 octobre 2021. Le Niger, en effet a gagné en crédibilité depuis une dizaine d’années. Sa voix se fait entendre dans les tribunes des Nations Unies et au sein des organisations internationales et sous régionales. Les discours du tout nouveau président de la République Mohamed Bazoum, bien connu pour son engagement pour la bonne gouvernance se font entendre et le pays a gagné en crédibilité. Ces engagements sont accompagnés d’actions concrètes sur le terrain qui forcent admiration auprès des partenaires au développement. La question sécuritaire, les défis humanitaires, le changement climatique, les hautes questions de développement, sont devenus des domaines d’expertise du pouvoir de Niamey.

Le Niger, membre du Conseil de Sécurité des Nations Unies depuis le début de l’année 2021 est partie prenante du petit cercle des grands décideurs mondiaux sur des questions hautement stratégiques et fondamentales de la marche de la communauté internationale.

Témoignage de cette crédibilité, des délégations de haut niveau se relayent auprès des autorités de Niamey.

Le lundi 25 octobre 2021 une importante délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies avait été reçue en audience par le Président de la République Mohamed Bazoum.

Il s’agissait pour les émissaires onusiens d’échanger avec le Président de la République de la situation sécuritaire au Sahel. Le chef de la délégation le kenyan Martin Kimani, président en exercice du conseil de sécurité pour le mois d’octobre a déclaré être venu ‘’pour comprendre, savoir ce qui se passe au Sahel et comprendre l’expérience du Niger’’.

Les membres du Conseil de Sécurité se sont félicités de l’accueil qui leur a été réservé et du message du Président de la République Mohamed Bazoum. Ils ont été surtout positifs à saluer les avancées enregistrées par le Niger. Le président en exercice du Conseil de sécurité d’exprimer le soutien des nations unies au Niger et au G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme sur la base de la solidarité.

Deuxième évènement majeur toujours le lundi 25 octobre 2021, une délégation de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et de Peuple conduite par sa présidente Mme Imani D. Aboud en visite au Niger. Là aussi, fort des avancées significatives enregistrées par le Niger dans le domaine des droits de l’homme, la délégation a souhaité que le Niger puisse déposer sa déclaration afin que les citoyens nigériens puissent en cas de besoin avoir accès à la Cour. Pour rappel le Niger a ratifié le protocole qui a établi la Cour depuis 2004.

Le troisième évènement majeur fut l’audience accordée à l’ambassadrice des Etats Unis auprès des nations unies, Mme Linda Thomas –Greenfilied.

A sa sortie d’audience l’émissaire américaine s’est félicitée de la passation du pouvoir pacifique et démocratique au Niger d’un président à un autre. Le Niger donne un exemple clair de ce à quoi ressemble la démocratie, a déclaré l’émissaire américaine. Elle a aussi salué le leadership constant et continu du Niger sur le Conseil de Sécurité des Nations Unies et le rôle du Niger au sein des missions de maintien de la paix des Nations Unies au Mali et en Centrafrique. Toujours dans la même dynamique l’Ambassadeur du Japon au Niger, avec résidence à Abidjan, M. Kuramitsu Hideaki a été reçu en audience par le Président de la République le mercredi 27 octobre 2021. La coopération bilatérale notamment l’assistance du Japon au Niger dans le domaine alimentaire et la lutte contre le terrorisme ainsi que la TICAD qui se tiendra en Tunisie en 2022 ont été au centre des échanges.

Tout ce ballet diplomatique témoigne de la confiance placée au Niger qui est devenu un pays pivot dans la sous-région. Modèle de démocratie, le pays est aujourd’hui une référence que les diplomates n’hésitent pas à citer en exemple.

Adoum Boulkassoum (larouedelhistoire.com)

Hérité de la période obscure du pouvoir d’exception, les missions d’évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale par les membres du gouvernement continue. Elle consiste à déployer les membres du gouvernement dans les différentes régions du pays pour, dit-on, une évaluation de la saison agricole. La pratique a traversé les différents régimes qui se sont succédé.

Cette année encore, les membres du gouvernement ont quitté la capitale la semaine dernière accompagnés des grandes délégations dans des voitures rutilantes pour ce rituel dont l’importance reste à démontrer.

Rien qu’au conseil des ministres du 14 octobre, le ministre de l’agriculture a fait une communication sur cette campagne agricole 2020-2021. Cette campagne repose de toute évidence sur les données fournies par les services techniques qui sont sur le terrain de jour comme de nuit et en contact avec la réalité. Tous les ministres sont appelés du reste à faire des communications sur la situation relevant de leurs domaines.

Quelle est la pertinence alors de ces missions ministérielles qui sont tout simplement des visites furtives aux cours desquelles les membres du gouvernement posent quelques questions aux services techniques sur le terrain. Il faut reconnaitre qu’il y a plus de cérémonial que de travail de collecte de données qui nécessitent un temps fou et une analyse approfondie de la situation. Ainsi, les missions ministérielles ont saigné tout simplement le trésor public pour des randonnées inopportunes. Dans tous les cas, tout le monde sait que la campagne agricole de cette année est déficitaire et les paysans commencent à vivre cette situation dans leur vécu quotidien.

En lieu et place de ces missions aux cours desquelles les membres du gouvernement vont étaler leur bien-être avec des grosses cylindrées et les bazins craquants, le gouvernement ferait mieux de songer à un dispositif pour la prévention et la gestion d’une crise alimentaire aigüe. Nous pensons qu’il est grand temps d’abandonner ces missions inutiles et coûteuses pour les finances publiques au risque de frustrer les pauvres paysans qui triment pour se trouver un plat par jour. A l’allure de ces missions ministérielles d’évaluation de ceci et de cela, on risque d’envoyer les ministres d’évaluer l’ampleur de la pandémie de la Covid-19.

Larouedelhistoire.com


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