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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Octobre 2001-Octobre 2021, le géant de la téléphonie mobile a 20 ans d’existence au Niger. Deux décennies, c’est beaucoup dans la vie d’une entreprise mais 20 ans, c’est aussi l’âge de la maturité et surtout l’heure du bilan.  C’est à cet exercice que le Directeur Général d’Airtel Niger, M. Abdoullatif BOUZIANI et ses collaborateurs se sont donnés face à la presse, ce mercredi 27 octobre 2021.                           

L’aventure qui a démarré en octobre 2001 grâce à la conviction de deux hommes d’affaires africains plus précisément un nigérien et un soudanais, est aujourd’hui un exemple de réussite. 20 ans après, les résultats sont là, visibles, palpables et l’entreprise attire l’admiration. Le réseau a boosté la communication au Niger.  

Lancé en octobre 2001 sous le nom Celtel Niger, puis Zain en 2008 et aujourd’hui Airtel Niger, l’entreprise a révolutionné le secteur des télécommunications au Niger ainsi que les transactions financières grâce aux investissements colossaux  dans les infrastructures  technologiques de dernière génération. Mieux, la société a donné l’opportunité à des milliers des nigériens éparpillés sur les 1.267.000 km2 d’avoir un boulot, qu’il soit direct ou indirect. Le téléphone qui était considéré comme un luxe dans les années 2000 est aujourd’hui à la portée de tous.

Les services tel que airtel money a facilité l’inclusion financière au niveau des particuliers et entreprises au Niger. 

A l’occasion de la célébration de son 20ème  anniversaire, l’entreprise leader en matière de produits et services via le téléphone mobile était face à la presse lors d’une rencontre intitulée : « à cœur ouvert avec les médias ». C’est tout le gotha en matière du savoir technologique dont dispose la boite qui a effectué le déplacement de l’hôtel Bravia pour partager avec l’assistance le chemin parcouru par airtel Niger qui était  parsemé parfois d’embuches.

Face à la presse, le directeur général Abdoullatif BOUZIANI entouré de son staff a brossé la situation de la boite qui, a passé de succès en succès à travers le temps et les hommes qui l’ont dirigée ces 20 dernières années.

5.000.000 d’abonnés, 264 communes couvertes sur 266 que compte le pays,  200 emplois directs et près de 60.000 emplois indirects, les chiffres parlent d’eux-mêmes sur l’évolution fulgurante d’Airtel Niger.

Une telle ascension est le résultat d’un bon management qu’a bénéficié l’entreprise ces 20 dernières années. L’un des aspects de cette réussite a été d’ailleurs illustré à travers un film qui a prouvé avec témoignage à l’appui, la capitalisation des expériences au niveau d’un personnel constitué pour la plupart des agents qui travaillent dans la boite depuis son lancement.

Pour Abdoullatif BOUZIANI, les 20 ans d’airtel au Niger, c’est plusieurs investissements et actions sociales et humanitaires  parmi lesquels on peut citer :

  • L’expansion du réseau à travers la multiplication du nombre de sites dans les milieux urbains que ruraux ;
  • Le développement du haut débit qui a comblé la fracture numérique en connectant les nigériens entre eux et avec le reste du monde ;
  • La digitalisation des transactions financières à travers la plateforme Airtel Money qui permet à des milliers de nigériens de faire leurs transactions financières en toute simplicité partout au Niger.

L’évènement à ‘’cœur ouvert avec les médias’’ a été une occasion pour les deux parties  d’échanger à bâton rompu sur toutes les questions en lien avec les prestations de services de l’entreprise.

La mauvaise qualité du réseau, le partenariat avec les médias, la perturbation de l’internet sont entre autres sujets qui ont été largement abordés au cours de la rencontre.

Le Directeur Général Abdoullatif BOUZIANI et son staff ont apporté des réponses claires, précises et concises sur les différentes questions posées par les journalistes.

Des actions sociales et humanitaires

En 20 ans, airtel Niger n’a pas seulement investi dans les infrastructures et les ressources humaines. L’entreprise citoyenne a contribué de manière significative au mieux-être des populations.

A titre illustratif, la société a injectés plusieurs millions dans les secteurs de la santé, l’éducation, la promotion de la femme, l’humanitaire, le sport, la culture et l’environnement.

Sur la question de l’autonomisation des femmes, 33 millions de F CFA ont été injectés par airtel Niger au profit des populations de Say Saboua et Tamou.

Sur le volet  éducation des filles qui est au cœur de l’action d’airtel, le projet Girls in School a bénéficié de 60 millions de F CFA.

Le sport et la culture engloutiront en 5 ans 525.000.000 de F CFA.

Des appuis multiples et multiformes sont également apportés au niveau des hôpitaux pour améliorer la santé des femmes.

En 20 ans d’existence au Niger, airtel a imprimé sa marque dans le paysage de la téléphonie mobile et les services connexes au Niger.

Le directeur général d’informer l’assistance de l’ambition de son entreprise de continuer à répondre aux attentes des clients et partenaires qui constituent leur atout.  

Ibrahim Moussa (larouedelhistoire.com)

Le gouvernement de la République du Mali par le biais du Ministère des affaires étrangères à sommer le représentant de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans le pays de faire ses valises.

L’information est tombée ce lundi 25 octobre 2021. Dans un communiqué signé par le Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale M. Abdoulaye Diop, le diplomate burkinabé Hamidou Boly, mandaté par l’organisation sous régionale pour faciliter une sortie de crise au Mali, vient d’être expulsé.

C’est sur les ondes de l’officie de Radiotélévision du Mali (ORTM) que l’annonce d’expulsion a été annoncée en milieu de journée. Selon la télévision nationale malienne, le gouvernement a décidé de déclarer « persona non grata », le représentant de la CEDEAO au Mali, au vu de ses agissements incompatibles avec son statut.

Le communiqué de poursuivre que la décision est intervenue après plusieurs mises en garde à l’intéressé à travers sa hiérarchie.

Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale de réitérer par ailleurs la disponibilité du Gouvernement à maintenir le dialogue avec la CEDEAO et à œuvrer ensemble pour la réussite de la transition et la consolidation des efforts en vue de renforcer l’intégration sous régionale dans un esprit de solidarité, de complémentarité, de respect mutuel et de sincérité.  

Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, le Ministre Abdoulaye Diop a été un peu plus clair par rapport à ce que son gouvernement reproche au représentant de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

«Nous n’avons pas de problème avec les décisions qui ont été prises ces derniers temps par la CEDEAO. Les faits qui lui sont reprochés n’ont rien à avoir avec l’organisation. C’est plus grave : l’intéressé est impliqué dans les activités de déstabilisation contre la transition, nous avons des preuves», a expliqué Abdoulaye Diop à jeune Afrique.

Cette expulsion intervient quelques jours seulement après la visite du président en exercice de la CEDEAO, le ghanéen Nana Akufo Ado, qui a tenu un langage de fermeté aux autorités de la  transition sur le respect du calendrier des élections présidentielles et législatives, qui devraient se tenir à la fin du mois de février 2022.

Le weekend dernier, une délégation du conseil de sécurité dépêchée par les Nations Unies a séjourné à Bamako. Ces hauts fonctionnaires de l’ONU ont également échangé avec les autorités maliennes sur l’organisation des élections le plus rapidement possible.

Le gouvernement malien par la voix du Premier Ministre Choguel Kokala Maiga a indiqué que la pacification du pays est la condition sine qua non pour l’organisation des élections avant de  lier l’annonce d’une quelconque date pour la tenue des scrutins, aux assises nationales qui se tiendront au mois de décembre prochain.

Ibrahim Moussa (larouedelhistoire.com)

La principale organisation qui regroupe les directeurs de publications et Editeurs de la presse indépendante vient de faire peau neuve.

A l’issue d’une assemblée générale tenue ce dimanche 24 octobre 2021 à la maison de la presse, l’ANEPI s’est dotée d’un nouveau bureau dirigé par le Directeur de Publication du journal le ‘’TEMPS’’, M. Zabeirou Souley.

Il a été élu à ce poste à travers  un vote qui l’a opposé au Directeur de Publication du Journal ‘’Enquêteur’’, M. Idrissa Soumana Maiga.

Zabeirou Souley a battu son challenger avec un score serré de 10 voix contre 9. Il succède ainsi à M. Ibrahim Soumana Gao, Directeur de Publication du journal ‘’le Témoin’’.

Après son élection, le nouveau président de dire, qu’il va déployer toute son énergie et son expérience pour ramener l’organisation dans le concert des associations socioprofessionnelles des médias au Niger.

Etant jusqu’à une date un peu récente, l’une des organisations les plus dynamiques et visibles du paysage médiatique nigérien, l’Association Nigérienne des Editeurs de la Presse Indépendante (ANEPI) se trouve actuellement dans une situation de léthargie totale.

Le nouveau président Zabeirou Souley de remercier par la suite le travail remarquable abattu par le comité mis en place qui a conduit le processus qui a abouti à l’élection des nouveaux membres de l’association. Il a lancé par ailleurs un appel à son challenger et à l’ensemble des militants de l’association de s’unir pour affronter les innombrables défis auxquels font face les organes de presse de manière générale et la presse indépendante en particulier.

A l’issue de l’assemblée générale, un nouveau bureau constitué de six (6) membres a été mis en place.

  1. Président : Zabierou Souley, directeur de publication du journal le Temps ;
  2. Secrétaire Général : Ibrahim Manzo, l’autre Observateur ;
  3. Secrétaire à la Communication : Amadou Garé, Canard Déchainé ;
  4. Secrétaire à l’organisation:Salifou Hachimou, l’actualité ;
  5. Trésorier général : Amani Mounkaila, la Source

   Deux commissaires aux comptes :

  1. Omar Cissé, l’Actualité
  2. Moussa Douka, la Griffe.

Le bureau a été élu pour un mandat de trois (3) ans.

L’Association Nigérienne des Editeurs de la Presse Indépendante (ANEPI) a pour entre autres buts : de promouvoir la liberté de la presse, conformément aux dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ; de représenter les éditeurs membres et défendre les intérêts généraux et collectifs de la profession.

Ibrahim Moussa (LAROUEDELHISTOIRE.COM)

Nigériennes, Nigériens,

Mes cher.e.s compatriotes

Avant tout propos, nous vous remercions d’avoir répondu massivement comme d’habitude à notre appel.

C’est aussi le lieu, en raison de la situation d’insécurité que vit notre pays, où rien que ces dernières 48heures, une quinzaine d’éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité sont tombés sur le champ d’honneur dans l’indifférence absolue des autorités, de présenter nos condoléances les plus attristées aux familles de toutes les victimes, aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’à tous les Nigériens.

Nous souhaitons également prompt rétablissement aux blessés.

Prières !!

 

 

 

Chers compatriotes,

Comme nous l’avons maintes fois réitéré, la Coalition CAP 20-21, ACC, FRC et Alliés n’a jamais renoncé à sa victoire à l’issue de l’élection présidentielle du 21 février dernier.

Cette posture de la Coalition, n’est pas le fait  d’un trait de caractère singulier, mais plutôt la marque et le témoignage de son attachement à la volonté populaire telle que massivement exprimée par le peuple souverain.

Vous avez sans doute appris par les médias que l’audience délocalisée de la Cour de Justice de la CEDEAO sur le contentieux né de l’élection présidentielle du 21 février 2021 au Niger, aura lieu le lundi 25 octobre 2021 à Abidjan en Côte d’ivoire, à partir de 9H GMT.

Le 21 février 2021 vous étiez mobilisés et étiez sortis massivement voter, comme un seul homme, pour sanctionner les 10 ans d’échecs et de gestion cahoteuse du régime de Issoufou Mahamadou et dire par la même occasion NON à la permanence de la misère, de l’injustice, du favoritisme et du bradage de la souveraineté nationale.

Cette mobilisation exceptionnelle a conduit à notre victoire, avec au moins 50,30% ainsi que  l’avait déjà annoncé le Président élu, SEM Mahamane Ousmane à Zinder au lendemain du scrutin, sur la base des résultats globaux réels, hormis les chiffres fantaisistes issus de la gigantesque fraude électorale.

Républicains, démocrates et légalistes, nous avions, malgré les suspicions de partialité à l’égard de la Cour Constitutionnelle, choisi de porter par devant elle, les contestations et réclamations dûment constatées et documentées par des fonctionnaires assermentés ainsi que par nos représentants.

Sans surprise, cette Cour avait royalement ignoré nos réclamations, le droit, ses propres règles de procédure et même sa propre jurisprudence.

Chers compatriotes,

Convaincus de notre victoire et notre bon droit, fortement attachés aux valeurs républicaines et résolu à défendre vaille que vaille la souveraineté populaire, nous avions décidé de porter l’affaire devant la Cour de Justice de la CEDEAO qui videra le dossier. Nous en sommes persuadés.

Par sa saisine, le candidat SEM Mahamane Ousmane a demandé, entre autres, à la Cour de Justice de la CEDEAO de :

  • Constater et sanctionner les manquements relatifs à la violation des droits de l’homme et à la discrimination dans le processus électoral et en tirer toutes les conséquences de droit.

 

 

 

 

Chers compatriotes

 

 Ces audiences publiques, suivies par le monde entier, donnent, à n’en point douter, une nouvelle occasion à la Cour de Justice de notre Institution sous régionale de rehausser son crédit, s’il en était encore besoin.

Le 25 octobre 2021, nous avons le pouvoir d’amorcer une véritable révolution en Afrique de l’Ouest.

En privilégiant le recours juridictionnel dans ce différend électoral, comme cela est recommandé de façon rémanente autant par notre conscience que par la loi et la communauté internationale, nous voulons montrer aux autres leaders de notre communauté la marche à suivre.

Ce faisant, nous voulons réaffirmer notre foi dans ce combat quotidien pour le respect des peuples et du droit.

Nous voulons prendre date !

Nous voulons placer la communauté internationale, nos institutions communautaires et particulièrement notre juridiction communautaire devant leur responsabilité historique : la justice pour les peuples ou la connivence avec les chefs.

 

 

 

Chers compatriotes,

Alors que ce contentieux électoral du scrutin présidentiel n’est pas soldé, vient se greffer une autre crise au niveau du parlement avec les différentes violations de la Constitution, de la loi organique relative à la loi des finances, du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, ainsi que des accords internationaux qui nous lient.

A ce propos, nous tenons à exprimer notre solidarité avec les députés de l’Opposition parlementaire et à les féliciter chaleureusement pour leur vigilance  et leur patriotisme et espérons que la Cour Constitutionnelle dira enfin le droit.

S’il est vrai que nous nourrissons un espoir légitime quant à l’issue de ces procès parce que convaincus que le droit sera dit, il reste qu’au-delà de ces légitimes préoccupations, de graves atteintes à notre souveraineté nationale s’imposent aujourd’hui comme des préoccupations de premier plan.

De Bamako à Ouagadougou, de N’Djamena à Niamey, les peuples du Sahel sont très préoccupés par l’accroissement de l’insécurité en dépit de la présence massive des forces armées étrangères, ce sans consultation du parlement pour le cas du Niger. Ils aspirent à moins d’emprise extérieure et à plus de souveraineté nationale. 

C’est dans ce contexte d’insécurité généralisée et de déni de droit depuis bientôt une décennie, que le régime n’a rien trouvé de mieux que de continuer à garder illégalement dans ses geôles  des citoyens dont le seul tort est d’avoir exercé leurs droits civils et politiques en choisissant de soutenir le candidat du peuple, SEM Mahamane Ousmane.

C’est pourquoi, nous exigeons la libération immédiate et sans condition  de tous les prisonniers politique parmi lesquels SEM HAMA AMADOU Autorité Morale du MODEN-FA LUMANA AFRICA, de Monsieur Seydou Tahirou Président de la Coordination Régionale de Tillabéry du  MODEN-FA LUMANA AFRICA, du Général à la retraite Moumouni Boureima dit Tchanga, de Monsieur  Abdou Mamane Lokoko Président du MPP, de Monsieur Annassa Djibrilla membre du « Mouvement Debout Niger Debout » et de tous les autres leaders et militants des partis politiques de l’Opposition.

 

Mes chers compatriotes,

Eu égard à la gravité de la situation sécuritaire, alimentaire, éducative  la Coalition exhorte les partis politiques, les syndicats, les organisations de la société civile et tous les citoyens épris de paix et de justice à une mobilisation générale pour la préservation de la souveraineté populaire et la défense des droits et libertés.   

Vive la Démocratie !

Dieu bénisse le Niger et son peuple !

Ouverts le 16 octobre dernier, les festivités entrant dans le cadre de la 27ème édition du  Festival Panafricain de Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO)  ont pris fin ce samedi 23 octobre 2021 au palais des Sports de Ouaga 2000.  

Cette messe du cinéma africain et de la diaspora a enregistré la participation de plusieurs pays avec le Sénégal comme pays invité d’honneur.

La biennale a enregistré environ 200 films en compétition dans toutes les catégories (long métrage, court métrage, film documentaire, film d’école…)

Après une semaine de compétition le jury a livré son verdict, ce samedi 23 octobre 2021, en début de soirée lors de la cérémonie de clôture riche en couleur en présence des Présidents Rock Mark Christian Kaboré et Macky Sall du Sénégal.

Au total 17 films étaient en lice dans la catégorie, long métrage de fiction en vue de décrocher l’Etalon d’or du Yénnenga.

L’Etalon d’or, le Grand prix a été enlevé par le réalisateur somalien  Ahmed Kadhra avec son film ‘’La femme du fossoyeur’’ d’une valeur de 20 millions de francs CFA.

Remporté en 2019 par le Rwanda, l’étalon d’or de Yennenga retourne en Afrique de l’Est.

L’Étalon d’argent de Yennega est parti en Haïti au film "Fredra de Gessica Genus de Haïti qui empoche 10 millions de francs CFA.

Et le film "une histoire d’amour et de désir" de Leyla Bouzid de Tunisie a décroché l’Étalon de Bronze de Yennega d’une valeur de 5 millions de francs CFA.

La veille de la clôture des festivités, d’autres prix ont été décernés à plusieurs récipiendaires parmi lesquels, la nigérienne Aicha Macky qui a remporté le prix de la meilleure réalisatrice de l’Afrique de l’Ouest d’un montant de 10.000.000 de CFA avec son film documentaire Zinder. Elle a également remporté le prix femme ambassadrice de paix  de l’Agence Française de Développement (AFD) d’un montant de 7.000.000 F CFA et le prix du Conseil de l’Entente.

Grâce à cette brave dame, le nom du Niger refait surface à l’occasion de cette  rencontre du 7ème art africain dont le pays faisait partie des nations qui brillaient à son lancement dans les années 1970 avec des pionniers comme Moustapha Alassan et  Oumarou Ganda.

Malgré le double contexte sécuritaire et sanitaire lié à la Covid-19, qui a été d’ailleurs à l’origine du report de cette 27ème édition, initialement prévue en mars 2021, les organisateurs ont pu relever le défi, se sont félicité les participants.

La 28ème  édition se tiendra en mars 2023.

Ibrahim Moussa

La situation sécuritaire se dégrade de plus en plus dans la zone dite des trois frontières et plus précisément le long des frontières entre le Burkina Faso et le Niger.

En l’espace de trois (3) jours, le poste frontalier de Petelkolé situé à une dizaine de Kilomètre du territoire burkinabé a enregistré deux attaques. Une première qui a été repoussée et une seconde qui a coûté la vie à trois (3) éléments de la police nationale  occasionnant 7 blessés.

Le mercredi 20 octobre 2021, une attaque a visé vers 16 heures sur la route latéritique Téra-Bankilaré, l’escorte du préfet de cette localité. Des sources locales ont rapporté que des individus non identifiés armés de fusils et lances roquettes sur plusieurs motos ont intercepté la patrouille mixte départementale de Bankilaré escortant le préfet de retour de Téra. Ce dernier et son garde du corps sont sortis indemnes.

L’embuscade s’est soldée dans un premier temps par la mort de  (6) éléments de la garde nationale, un autre garde et le chauffeur du préfet figurent parmi les blessés. Cinq (5) personnes sont portées disparues dont 4 gardes nationaux et un gendarme. Les corps sans vie de ces derniers ont été retrouvés le lendemain de l’attaque. Ce qui alourdit le bilan à 11 morts.   Les assaillants ont brûlé deux véhicules de la garde nationale.

Ces derniers jours l’axe Niamey-Ouaga devient de plus en plus exposé aux attaques terroristes. Dans les villes et villages de l’Est du Burkina Faso et de l’Ouest du Niger, c’est plusieurs écoles qui ont fermées suite aux menaces des djihadistes à l’endroit des enseignants. Les terroristes exigent du corps enseignant, l’intégration de la langue arabe dans le programme, faute de quoi, ils subiront  le châtiment des Groupes Armés Terroristes.

Le ras-le-bol des jeunes de la Province de Fada N’Gourma

Face au départ massif de tout ce qui est symbole de l’Etat et surtout le ralentissement des activités économiques avec la fermeture des banques et autres commerces, la jeunesse de cette province de l’Est du Burkina Faso n’entend pas rester amorphe et assister impuissamment à la déliquescence de leur province.

Dans une déclaration en date du 22 octobre 2021, le porte-parole de cette jeunesse, a lancé un appel à l’endroit de l’ensemble des populations de cette zone pour s’unir et défendre la patrie. 

La jeunesse de la province de Fada N’Gourma affirme sa détermination à prendre les armes  pour empêcher à la zone de sombrer face aux attaques récurrentes des terroristes.

En attendant la réaction des autorités burkinabé, qui visiblement sont dépassées par les évènements, la situation de l’Est du Burkina et l’Ouest du Niger préoccupe plus d’un citoyen au niveau de ces deux pays. Il est urgent que les forces de défense et de sécurité mènent conjointement une vaste offensive dans le Liptako Gourma pour dénicher ces forces du mal qui sèment la terreur.

Ibrahim Moussa 

Au Conseil des Ministres du Jeudi 14 octobre 2021, on a entendu la suppression de certains postes d’attachés, ces agents qui servent de relais à certains départements ministériels à l’étranger. Ainsi, il a été décidé de la suppression systématique des postes d’attachés commerciaux, ceux de la culture et les attachés relevant du ministère en charge de l’information. Les nombres d’attachés médicaux ainsi que les attachés académiques ont été considérablement revu à la baisse. Les attachés médicaux passent de sept (7) à trois (3) et les attachés académiques de vingt (20) à huit (8).

Quant aux attachés militaires et ceux relevant du ministère en charge de la sécurité et ceux des finances restent pour l’instant intacts. Ils feront l’objet d’une évaluation, a indiqué le conseil des ministres. Leur situation fera l’objet d’une décision ultérieure, indique le communiqué du conseil des ministres. Ces suppressions et réductions s’expliquent par l’évolution du contexte ayant présidé à la création de ces postes et leur incidence budgétaire, a rapporté le Conseil des Ministres.

Toutefois, il faut dire que ces suppressions et réductions n’ont pas manqué de provoquer de grincements de dents tant dans les milieux corporatistes que dans les milieux politiques, où certains s’interrogent encore sur le bien-fondé de la décision gouvernementale.

LAROUEDELHISTOIRE.COM

Le Caire, 21 octobre 2021 : Son excellence, la professeure Ameenah Gurib-Fakim, ancienne présidente de Maurice et lauréate du Prix L'Oréal-UNESCO 2007 pour les femmes et la science, a prononcé un discours incisif lors de la cinquième conférence annuelle de l'African Export-Import Bank (Afreximbank) Babacar Ndiaye Conférence sur « l'importance de la science, de la technologie et de l'innovation dans la transformation des économies africaines ».

Elle a appelé les dirigeants africains à combler le fossé scientifique et technologique de la région afin de tirer pleinement partie de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

La professeure Gurib-Fakim, prononçant le discours d'ouverture lors de l'événement phare annuel de la Banque, a dévoilé une série de statistiques qui ont montré que l'Afrique est loin derrière le reste du monde dans les domaines de la science, de la technologie et de l'innovation (STI). Seulement 0,1% de toutes les demandes de brevet sont enregistrées en Afrique, contre 65% en Asie et 25% en Amérique du Nord.

L'Afrique ne participe que pour 2 % dans la recherche mondiale  et de 1 %  dans les dépenses de recherche. En outre, l’Afrique compte 11 chercheurs par million d'habitants tandis que les pays les plus performants au monde, comme la Corée du Sud et le Danemark, comptent entre 7 000 et 8 000 chercheurs par million d'habitants.

« Comment un continent avec la plus grande part de terres arables, un continent avec la population la plus jeune, un continent qui a alimenté toute la révolution industrielle mondiale, un continent qui a contribué à stimuler l'industrie de la téléphonie mobile, un continent qui est à l'aube de soutenir la transition énergétique mondiale vers une technologie plus verte avec un grand stock de gisements de terres rares acceptent des statistiques aussi lamentables ? », a-t-elle demandé.

Elle a imputé la négligence de la science et de la technologie aux résultats peu flatteurs du développement.  « Le déficit d'investissement dans la science et la technologie et l'absence d'infrastructures économiques et scientifiques ont sapé le processus de transformation économique tant au niveau structurel que sectoriel. Les conséquences de ce déficit ont été importantes et incluent une dépendance continue au modèle colonial d'extraction des ressources, largement responsable du piège débilitant de la pauvreté et du piège de la dépendance à l'aide. »

L'ancienne présidente a fait remarquer que l'échec de l'Afrique à progresser dans les domaines de la science et de la technologie a été aggravé par la fragmentation de ses marchés. Elle a salué la création de la ZLECAf pour avoir surmonté cet obstacle et créé le plus grand marché unique au monde. Cependant, la transformation économique anticipée par le marché du libre-échange dépend du fait que l'Afrique « comble son écart scientifique et technologique avec le reste du monde » et « produise durablement le bon ensemble de compétences pour développer le commerce extra et intra-africain ».

Cela nécessitera une collaboration et des partenariats pour créer les conditions propices au développement de centres d'excellence sur le continent. Les universités, les gouvernements et le secteur privé, a-t-elle fait valoir, devraient collaborer beaucoup plus étroitement pour s'assurer que le financement est là et que les conditions permettant à la science de prospérer soient mises en place. À cet égard, elle a salué le rôle de leadership joué par Afreximbank dans le domaine médical où la Banque soutient la croissance des industries pharmaceutiques et la création d'un centre médical d'excellence.

La professeure Gurib-Fakim a rappelé que le rôle croissant de la technologie qui imprégne tous les secteurs et industries et stimule la croissance était irréversible. Elle a salué les succès de l'Afrique dans certains domaines comme  les paiements via le mobile (mobile banking), donnant l'exemple de M-Pesa qui a été adopté dans le continent après avoir été lancé au Kenya.

Elle a également fait l'éloge du système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) d'Afreximbank, qui est conçu pour faciliter les paiements pour le commerce transfrontalier en devises africaines et atténuer les contraintes de liquidité.

Mais l'un des principaux défis, a-t-elle déclaré, est la fuite des cerveaux continue des scientifiques les plus brillants et les meilleurs d'Afrique.

Elle a encouragé les secteurs privé et public à investir beaucoup plus dans l'éducation, la recherche et le développement. « Chaque jeune Africain a le potentiel d'être un  scientifique, d'innover et de devenir compétitif à l'échelle mondiale », a-t-elle déclaré.

De son côté, le professeur Benedict Oramah, président du conseil d'administration d'Afreximbank, a  déclaré que bien que l'Afrique ait obtenu son indépendance il y a six décennies, elle n'a néanmoins pas réussi à s'émanciper économiquement.

 Il a ajouté que l'échec de l'Afrique à sécuriser les équipements liés au Covid-19 tels que les masques faciaux et les ventilateurs, montre que le continent doit commencer à fabriquer ses propres produits technologiques.

Le président a en outre souligné que « si la ZLECAf était une condition nécessaire à la transformation des économies africaines, elle n'était pas suffisante, en particulier dans un monde où le commerce a été largement tiré par les produits manufacturés à grand contenu technologique  ».

Parmi l'ensemble des contraintes qui minent la capacité de la ZLECAf à réaliser son plein potentiel, aucune n’est aussi critique que de combler le fossé scientifique et technologique de la région. Il a précisé : « Les pays les plus compétitifs au monde sont également ceux qui sont à la pointe des TIC, de l'innovation, de la recherche scientifique et du développement. L'Afrique ne peut pas rester en queue de peloton. Il a également souligné la nécessité de favoriser la collaboration entre la recherche et l'industrie afin d'améliorer davantage la croissance et l'impact sur le développement des découvertes scientifiques dans la région.

Le président de la Banque a déclaré que l'Afrique comptait autrefois certaines des cités-États et des royaumes les plus riches et les plus industriels – ce  qui a été oublié par le reste du monde.

Il a cité l'explorateur portugais Pedro Alvares Cabral qui, dans les années 1500, a débarqué sur la côte de la Tanzanie et a trouvé une terre pleine de riches marchands. Il a également fait référence à Lourenco Pinto, un autre portugais, qui a noté que la capitale du Royaume du Bénin dans le Nigeria d'aujourd'hui, était plus grande que Lisbonne et à la fois industrielle et riche.

La professeure Sarah Anyang Agbor, commissaire aux ressources humaines, à la science et à la technologie à la Commission de l'Union africaine (CUA), a évoqué les plans continentaux visant à stimuler la science et la technologie en Afrique. La CUA a mis en place sa Stratégie pour la science, la technologie et l'innovation pour l'Afrique 2024 (STISA-2024) qui vise, entre autres, à promouvoir la création et la modernisation d'institutions de recherche. Le plan s'inscrit dans l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA), a-t-elle déclaré.

Le Dr Hippolyte Fofack, économiste en chef d'Afreximbank, a conclu l'événement en faisant écho aux déclarations du professeur Oramah selon lesquelles « l'Afrique était l'épicentre et le berceau de l'astronomie et des mathématiques ». Il a fait référence à la communauté Dogon au Mali qui, pendant des siècles, était pleinement consciente de l'existence d'une étoile invisible, Sirius B, bien avant qu'elle ne soit découverte par les astronomes occidentaux en 1970. « L'écart scientifique et technologique actuel de l'Afrique avec le reste du monde est une anomalie historique », a-t-il ajouté.

Cependant, le Dr Hippolyte Fofack a salué les efforts en cours (bien que toujours marginaux) de la part des institutions publiques et privées pour intégrer la science et la technologie dans la région. Il a ajouté qu'Afreximbank a longtemps défendu la technologie et l'innovation en tant que moteurs importants de la croissance économique et de la transformation structurelle de l'Afrique. Remettre l'Afrique sur la voie de la renaissance scientifique est une condition sine qua non pour la renaissance économique et la transformation structurelle du continent.

Lebo Mashile, poète et écrivain sud-africain, a ouvert la conférence avec un poème qui a abordé divers thèmes de l'histoire africaine et l'interaction du continent avec le reste du monde. Répondre à la question fondamentale : Qui sommes-nous ? Joyce Babatunde, l’artiste camerounaise , a conduit l’animation musicale.

La série de conférences Babacar Ndiaye, lancée par Afreximbank il y a cinq ans, honore le rôle fondateur joué par le Dr Babacar Ndiaye dans la création d'Afreximbank. En tant que président de la Banque africaine de développement de mai 1985 à août 1995, il a défendu la création de plusieurs grandes institutions continentales pour stimuler le processus de croissance économique et de transformation structurelle des économies africaines.

À propos d'Afreximbank :

La Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui facilitent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l’industrialisation et le commerce intra-régional, soutenant ainsi l’expansion économique en Afrique.  Depuis sa création, la Banque a beaucoup œuvré pour le soutien aux pays africains en temps de crise. À travers son Dispositif d’atténuation de l’impact de la pandémie sur le commerce (PATIMFA) lancé en avril 2020, Afreximbank a décaissé plus de 6,5 milliards de dollars US  afin d’aider les pays membres à amortir les effets négatifs des chocs financiers, économiques et sanitaires causés par la pandémie du Covid-19.

Soutien indéfectible de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Afreximbank a développé un système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) qui a été adopté par l’Union africaine (UA) comme la plateforme de paiement et de règlement devant appuyer la mise en œuvre de la ZLECAf. Afreximbank collabore avec l’UA et le Secrétariat de la ZLECAf en vue de mettre en place une Facilité d’ajustement visant à aider les pays à participer efficacement à la ZLECAf.

Au 31 décembre 2020, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à 21,5 milliards de dollars US et les fonds de ses actionnaires s’établissaient à 3,4 milliards de dollars US. La Banque a décaissé plus de 42 milliards de dollars US entre 2016 et 2020.

Afreximbank est notée A- par GCR , Baa1 par Moody’s et BBB- par Fitch. La Banque a son siège social au Caire, en Égypte.

Pour plus d'informations, contacter : www.afreximbank.com

Amadou Labba Sall, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les signaux de la campagne agricole 2020-2021 qui a donné de grands espoirs en début de saison ne sont guère encourageants. Un profond déficit alimentaire est perceptible, laissent croire les experts. Une situation corroborée par une communication du Ministre de l’Agriculture lors du conseil des Ministres du 14 octobre 2021. Au 30 septembre, jusqu’à 78% des postes pluviométriques suivis sont déficitaires, alerte la communication du Ministre en charge de l’agriculture.

L’analyse de la situation fait ressortir une pluviométrie globalement déficitaire comparée à l’année passée à la même période. Pour faire face à la situation qui s’annonce difficile dans les prochains jours au regard déjà des prix des denrées de première nécessité sur les marchés, le Président de la République Mohamed Bazoum prend le taureau par les cornes. Il faut vite anticiper et conjurer une crise alimentaire aiguë. D’ores et déjà, le Chef de l’Etat a donné des instructions fermes au Premier Ministre, Chef du Gouvernement et au Directeur Général de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) pour la reconstitution rapide des stocks de sécurité dans la perspective des distributions ciblées des personnes très vulnérables et des ventes à prix modérés dans les zones jugées déficitaires.

La campagne agricole 2020-2021 s’annonce déficitaire dans de nombreuses contrées du Niger. Cette situation s’explique par les fortes perturbations enregistrées dans les cycles des pluies dans certaines zones avec les ruptures prolongées au cours du mois de septembre, une situation phytosanitaire marquée par des infestations de plusieurs ravageurs mais dont l’ampleur des dégâts varie selon le ravageur, le type et le stade de culture. Globalement, les longues séquences sèches entre fin août et presque tout le mois de septembre, les effets des attaques des ennemis de cultures et les inondations ont compromis les espoirs fondés sur le démarrage de la campagne agricole, justifie-t-on au niveau des autorités compétentes.

D’après le Gouvernement, une pré-évaluation sommaire des productions des céréales aboutirait à une baisse de près de 33% par rapport à la production de 2020. Toutefois, ces conclusions restent provisoires car préliminaires et doivent être confrontées aux résultats de l’évaluation finale, relativise le Ministre de l’Agriculture dans sa communication en conseil des Ministres.

Il est évident qu’il se dégage une tendance déficitaire actuellement.

C’est pourquoi, le Président de la République Mohamed Bazoum a décidé d’anticiper. Des dispositions doivent être prises pour non seulement suivre l’évolution de la situation alimentaire et nutritionnelle mais aussi mettre en œuvre des programmes d’atténuation des effets de cette campagne peu prometteuse, a décidé le Gouvernement.

Dans les plus brefs délais, le Gouvernement envisage une batterie de mesures d’urgences : - le démarrage rapide des missions ministérielles de pré évaluation dans les régions en vue de suivre de plus près les zones et les ménages affectés, les types d’interventions, etc ;

- la préparation de la campagne des cultures irriguées et de décrue qui est actuellement en cours et qui sera finalisée à l’issue des missions ministérielles ;

- l’appui aux producteurs affectés par des kits complets de production irriguée (intrants, équipements) ;

- l’achat par l’Etat et ses partenaires du surplus de productions de céréales dans les zones de forte production pour la reconstitution du stock national de sécurité ;

- l’organisation de la commercialisation des produits des cultures de rente.

Se prononçant sur la question sur certains médias, le Président de la République, Mohamed Bazoum dit avoir déjà instruit le Premier Ministre et le Directeur Général de l’OPVN afin que soit engagée la reconstitution rapide du stock de sécurité. Le Chef de l’Etat d’indiquer que des distributions gratuites des vivres sont envisagées selon les cas, et des ventes à prix modéré dans les zones jugées vulnérables, pour atténuer le choc de la mauvaise saison.

Aussi le Chef de l’Etat a annoncé l’imminence de l’achat massif d’aliments bétails pour faire face au déficit fourrager.

Adoum Boulkassoum

A l’issue de la rencontre de haut niveau sur le secteur de l’Education ayant regroupé, le 13 octobre 2021, autour du Président de la République Mohamed Bazoum, le Premier Ministre Chef du Gouvernement, le Ministre de l’Education Nationale, le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Secrétaire Général du Ministère de l’Education Nationale avait lâché quelques mesures prises par les différents ministères en charge de l’éducation et de la formation, renvoyant les détails à une communication du Gouvernement.

La communication tant attendue par les acteurs du système éducatif nigérien a effectivement été faite lors du Conseil des Ministres du jeudi 14 octobre 2021.

Les réformes envisagées visent essentiellement la valorisation de la fonction enseignante par le biais de la professionnalisation du personnel et d’une offre de perspective de carrière aux enseignants, conformément aux engagements du Président de la République Mohamed Bazoum contenus dans le programme de Renaissance Acte 3, volet «Développement du capital humain» Dans les détails, le Gouvernement a décidé du recrutement direct de 334 enseignants scientifiques issus des établissements d’enseignement supérieur de formation initiale d’enseignants.

Ce recrutement vise à réduire le déficit criard en professeurs de mathématiques, de physique-chimie et de sciences de la vie et de la terre au niveau de l’enseignement secondaire, précise la communication gouvernementale.

Aussi, 2150 enseignants contractuels, de profils conformes aux disciplines enseignées et jugés efficaces à l’issue de l’évaluation des enseignants du secondaire effectuée en novembre 2020, seront également recrutés. La communication de préciser qu’ils seront choisis selon les priorités du ministère de l’éducation nationale.

Dans la dynamique des réformes, le Gouvernement a également décidé de l’instauration d’un Service Civique National (SCN) obligatoire de deux (2) ans pour tous les diplômés de l’enseignement supérieur. Cette mesure, qui, il faut le dire n’est pas nouvelle et qui a fait ses preuves par le passé, vise ‘’au-delà du développement du civisme des jeunes nigériens, à mettre à la disposition des ministères en charge de l’éducation des diplômés de haut niveau de compétences’’, estime le Gouvernement.

Innovation majeure, l’allocation de la plus grande proportion des Appelés du Service Civique National au secteur de l’éducation et de la formation permettra à l’Etat de résorber le déficit d’enseignants dans tous les ordres et types d’enseignement. Pour la première fois, les appelés du service civique seront aussi mis à la disposition à la fois des écoles primaires que des établissements de l’enseignement secondaire général, technique et professionnel après une formation pédagogique de quarante-cinq (45) jours.

Il faut dire que sur ces batteries de mesures, qui ont laissé certains acteurs du système éducatif sur leur soif et qui ont suscité beaucoup d’interprétations et déchainé des passions, il y’en a qui s’inscrivent à court terme et d’autres à moyen et long termes.

Les techniciens affirment avec force que les décisions de recrutement prises en Conseil des ministres sont des mesures à court terme pour faire face au problème de la qualité de l’enseignement général, professionnel et technique qui a fait l’objet d’un diagnostic unanimement reconnu.

Dans la même veine, l’instauration du service civique national obligatoire pour les diplômés du supérieur.

D’après les explications des experts pour les appelés du service civique dans l’éducation, une fois leur service civique terminé, ne seront pas abandonnés, comme le fait croire une certaine opinion. Ceux qui souhaitent continuer dans l’enseignement pourront le faire en ayant des perspectives de carrières dans le corps enseignant et ceux qui aspirent à autre chose ne seront pas non plus abandonnés du fait de la mise en place d’un mécanisme pour leur permettre aussi une carrière professionnelle.

S’agissant des mesures à moyen et long termes, leurs mise en œuvre a également commencé et relèvent pour l’instant des dépôts des dossiers au niveau des Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI) pour les bacheliers désireux d’intégrer le corps enseignant.

Et la fin, à terme, de la contractualisation dans l’enseignement annoncée par le Secrétaire Général du Ministère de l’Education relève manifestement du long terme. Il n’a jamais été question de mettre fin immédiatement à la contractualisation, de recruter tous les contractuels ou de chasser qui que ce soit, avait soutenu Mohamed Zeidane qui est revenu expliquer davantage la question.

Il s’agit d’un processus progressif, qui conduira graduellement à l’abandon de la contractualisation, à moyen et long termes.

En visite de travail au Burkina Faso, le Président de la République a davantage expliqué devant nos compatriotes vivant à Ouagadougou la portée politique des nouvelles mesures en estimant que ‘’la compétition entre les pays, c’est la compétition entre les systèmes éducatifs des différents pays’’ d’où la nécessité d’améliorer notre système éducatif, a soutenu Mohamed Bazoum.

Pour l’enseignement supérieur, selon les informations en notre possession, un vaste programme d’infrastructures est à l’étude au niveau des huit (8) universités publiques nationales qui comportera des amphithéâtres, des salles de cours, des cités universitaires, des laboratoires, des bibliothèques et des restaurants. Ce programme sera rendu public en début de 2022, apprend-on de sources sûres. Le projet de budget 2022 revue à la hausse pour l’enseignement supérieur témoigne de la volonté du Chef de l’Etat d’améliorer les conditions de vie et d’études des étudiants et des enseignants chercheurs.

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