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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Après six (6) mois de gestion, le Président de la République Mohamed Bazoum commence à matérialiser ses engagements annoncés depuis la campagne électorale et repris à maintes reprises dès que l’occasion lui est offerte. Dans son discours de la cérémonie d’investiture, l’un des points saillants était justement la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics. A l’époque déjà il a donné le ton sur sa détermination à mener cette opération, en dépit de tous les éventuels obstacles. Il disait lui-même qu’il ne voulait pas que ces annonces se résument à une incantation, une façon de dire que la conduite d’une telle opération demande beaucoup de sacrifice. Il a ajouté dans le même discours que quiconque se rendrait coupable d’un acte délictueux répondrai à lui seul de son acte. Ni sa famille politique, encore moins sa communauté ne le mettrait à l’abri de la justice. Au stade actuel, on peut dire que le Président de la République reste encore fidèle à ses promesses et sa détermination est inébranlable pour conduire à bien ce sacerdoce.

Après l’épisode Ibou Karadjé un grand militant du PNDS-Tarayya qui a fait l’objet d’une inspection générale d’Etat et dont le dossier portant sur une présomption d’un détournement de près de huit milliards et transmis à la justice, le Président de la République a demandé solennellement à toutes les institutions de contrôle de procéder à l’audit et à la vérification de tous les services de l’Etat. Il y’a quelques semaines, le Président de la République a convoqué les responsables de la Cour des comptes, de la Haute Autorité de la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées et ceux de l’inspection Générale d’Etat pour qu’elles lui fassent le point de leur travail avant de les engager sur ce nouveau chantier. La réunion a eu lieu en présence du Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou et de plusieurs membres du gouvernement pour donner un cachet solennel à la rencontre.

Même si aucun communiqué officiel n’a été publié après la rencontre, nous avons pu apprendre que le Président Mohamed Bazoum a fustigé les mauvaises pratiques qui gangrènent l’administration publique et a demandé de tout mettre en œuvre pour en mettre fin. Aussitôt après ; les différentes institutions concernées se sont mises au travail. La HALCIA a recensé un premier lot de ministères dont la gestion doit être inspectée. Ainsi, ses équipes ont été déployées voilà plus de deux mois dans tous les services centraux et déconcentrés desdits ministères pour fouiller dans leur gestion.

L’objectif de ce contrôle est de vérifier la régularité des dépenses, et les réalisations physiques des infrastructures.

Les commissaires de la HALCIA ont aménagé des bureaux dans les ministères de la santé, de l’éducation, de l’équipement, des finances, de la formation professionnelle et technique pour conduire cette mission.

Selon les responsables de cette institution, les autres ministères recevront également la visite de leurs équipes dans les tout prochains jours.

Du côté de l’Inspection Générale d’Etat, c’est également le même branle-bas depuis le jour où le Président de la République a donné des instructions. Les services de la Présidence de la République et ceux de la primature ont constitué la première étape de la mission des Inspections Générales d’Etat. Après ce fut le tour de certains ministères stratégiques de faire l’objet desdites inspections.

Parallèlement, des inspections de finances sont déployées et se déroulent aux niveaux de plusieurs services publics. De son côté la Cour des Comptes a adressé plusieurs correspondances dans lesquelles elle a relevé des manquements dans la gestion de plusieurs entités et services et a demandé à ces structures de se conformer aux règles d’orthodoxie de gestion administrative et financière à la suite de son rapport général.

Les rapports de toutes ces inspections et investigations seront bientôt bouclés et seront remis au Chef de l’Etat qui les transmettra certainement à la justice.

Autant dire que l’opération assainissement de la gestion des finances publiques prend forme. Les prochains jours nous édifieront aussi sur l’ampleur des détournements des deniers publics, de la corruption dans notre administration et de la suite qui leur sera réservée.

Ce vaste chantier d’assainissement de la gestion des finances publiques ne se limite pas seulement au contrôle, il inclut aussi des nouvelles réformes courageuses tendant à sécuriser les biens publics et à réduire les charges de l’Etat. Après la suppression des postes de Ministres Conseillers et Directeurs de Cabinet, le Conseil des Ministres du 14 octobre 2021 a supprimé carrément certains postes d’attachés dans nos différentes Ambassades. Ces postes sont jugés quasi inutiles et engendrent beaucoup de dépenses à l’Etat. Il se susurre aussi que le Président de la République a exigé exclusivement des fonctionnaires pour les nominations aux postes des Préfets de départements. Ce qui soulagerait les caisses de l’Etat parce que ces derniers ne bénéficieront que des indemnités en sus de leur salaire. Par le passé, plusieurs retraités et des personnalités issus de la société politique sans attache, de la société civile ou du secteur privé ont été nommés à ces postes. C’est ce qui, semble-t-il retarde encore les nominations aux postes de préfet.

Une autre réforme importante est relative à l’introduction de la facture certifiée pour toute transaction par les services des Impôts du Ministère des finances. Cette réforme a pour but de tracer la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et de s’assurer qu’elle revient à l’Etat.

Durant longtemps, les commerçants véreux ont fait mains basses sur cette taxe payée par le consommateur engendrant un manque à gagner de plusieurs milliards de FCFA à l’Etat. Selon les services du Ministère des finances, la TVA devrait être la principale recette pour le trésor public. Elle est estimée à plus de 50% des recettes nationales. Mais dans les faits, elle n’a guère atteint les 20 % parce que certains opérateurs économiques profitent de la faille du système pour la détourner à leur profit.

Ainsi, dans quelques mois, on peut espérer des résultats probants de toutes ces initiatives lancées tout azimuts par le Président de la République pour booster notre économie et réduire drastiquement la pauvreté crasse dans laquelle le Niger est confiné depuis plusieurs décennies.

LAROUEDELHISTOIRE.COM

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 21 octobre 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger.

 

En raison de la persistance de la  pandémie de la Covid-19 et de son caractère éminemment pathogène et contagieux, le Gouvernement a décidé de la prorogation de l’état d’urgence pour une durée de trois (03) mois allant du 04 novembre 2021 au 1er février 2022 inclus.

 

  • Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).

Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces zones pour une durée de trois (3) mois, allant du 06 novembre 2021 au 03 février 2022 inclus.

 

  • Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (Région de Tillabéri).

 

Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence  dans le departement de Filingué pour une durée de trois (03) mois, allant du 1er novembre 2021 au 29 janvier 2022, inclus.

 

  • Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (Région de Tillabéri).

Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces départements pour une durée de trois (3) mois, allant du 22 novembre 2021 au 19 février 2022 inclus.

Les quatre projets de lois seront transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2016-353/PRN/MF du 08 juillet 2016, portant création d’un établissement public de financement dénommé « Caisse des Dépôts et Consignations ».

Le décret n° 2016-353/PRN/MF du 08 juillet 2016 portant création de la caisse des dépôts et consignations (CDC), a omis de prévoir les ressources destinées à son  fonctionnement. Cette situation affecte négativement les missions assignées à la CDC.

Le présent projet de décret modificatif a donc pour objet de corriger l’omission constatée afin de permettre à la CDC de recevoir la subvention de l’Etat.

  • MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT

  • Monsieur Younouss Mahamadou est nommé conseiller technique du Ministre de l’Equipement.

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

  • Monsieur Mamane Salissou Samaïla, inspecteur central du trésor, Mle 64178, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère de la Défense Nationale et Structures rattachées.
  • Monsieur Hassan Kombi, inspecteur principal du trésor, Mle 85099, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et Structures rattachées.
  • Madame Maïnassara Amina Sidibé, inspectrice principale du trésor, Mle 115005, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes et Structures rattachées.
  • Monsieur Moussa Garba Djibo, directeur administratif, Mle 69507, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère de la Justice et Structures rattachées, à la Cour des Comptes, à la Cour Constitutionnelle et au Conseil d’Etat.
  • Madame Abdoulaye Samira Elh. Sanoussi, inspectrice principale du trésor, Mle 115009, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère de la Jeunesse et du Sport, au Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat et Structures rattachées.
  • Madame Djibo Zeinabou Elhadji Abouba, inspectrice principale du trésor, Mle 62976, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires de l’ORTN, l’ONEP, l’ANP, l’AND et l’IFTIC.
  • Madame Adamou Arzika Hadiza, inspectrice centrale du trésor, Mle 71397, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires à l’Institut National de la Statistique (INS).

 

  1. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications.

  • Une communication de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant relative à l’organisation du sommet des filles africaines qui se tiendra à Niamey du 16 au 18 novembre 2021.
  • Deux Communications du Ministre de la Santé, de la Population et des Affaires Sociales :
  1. La première communication est relative à la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle.

Le nombre de nouveaux cas positifs notifiés par rapport à la semaine précédente est à la baisse. Un total de 55 nouveaux cas a été notifié cette semaine. Le taux d’attaque hebdomadaire de la Covid-19 est passé de 0,31 cas/100 000 habitants la semaine précédente à 0,23 cas/ 100 000 habitants cette semaine.

A la date du 17 octobre 2021, la situation se présente comme suit :

  • total des nouveaux cas positifs notifiés : 203 ;
  • total décès : 205 ;
  • total des cas sortis guéris : 890 ;
  • total patients en cours d’hospitalisation:

La campagne nationale de vaccination de masse se poursuit.

A la date du 20 octobre 2021, 695 498 personnes ont reçu une première dose de vaccin contre la COVID-19 soit 7% et 389 119 personnes ont terminé la vaccination, soit 4%.

  1. La deuxième communication porte sur la refonte du système des évacuations sanitaires :

Dans le cadre de la rationalisation des évacuations sanitaires des patients vers l’extérieur, le Conseil des Ministres a décidé des mesures suivantes :

  1. l’accroissement des subventions de l’Etat au profit des hôpitaux en privilégiant les dotations en équipements et leur maintenance à travers la contractualisation et la formation du personnel;
  1. la création d’un comité interministériel chargé du suivi de la gestion des évacuations sanitaires ;
  1. l’autorisation de paiement par anticipation en cas d’urgence et/ou d’épuisement des fonds des évacuations sanitaires au niveau des ambassades ;
  1. l’organisation chaque année d’un audit des évacuations sanitaires ;
  1. la signature des conventions de soins avec les hôpitaux et les cliniques à l’issue d’une mission de prospection des structures sanitaires étrangères dans les pays retenus ;
  1. les évacuations sanitaires des patients en priorité dans les structures sous-régionales ;
  1. la mise en service effective du Centre National de Lutte Contre le Cancer ;
  1. l’encouragement des hôpitaux nationaux à multiplier les campagnes de masse de spécialités ;
  1. l’acquisition d’un avion médicalisé ou à défaut la signature d’une convention avec une structure privée exploitante des avions sanitaires pour les évacuations d’urgence ;
  1. le transfert de la gestion des fonds des évacuations sanitaires aux ambassades qui paieront les factures sur la base des prix réels des actes contenus dans le répertoire des prix pratiqués dans les hôpitaux et les cliniques de la place établi par les Ambassades ;
  1. l’approvisionnement des comptes des Ambassades en début de chaque trimestre, en fonction du flux des patients après présentation d’un rapport financier ;
  1. la création d’un pôle unique en charge des évacuations sanitaires qui sera animé par un Collège des médecins spécialistes ;
  1. la révision des attributions des attachés médico-sociaux avec un profil des paramédicaux.

Cependant, l’objectif du Gouvernement à long terme est de pouvoir prendre en charge les malades au Niger en renforçant nos hôpitaux par des équipements et des technologies de pointe avec des ressources humaines qualifiées.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 21 octobre 2021

 

 

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

ABDOU  DANGALADIMA

La question de la malnutrition a toujours été au centre des préoccupations des dirigeants politiques, du monde humanitaire et acteurs de la société civile au Niger.

La situation est critique au point ou les carences nutritionnelles endémiques et les prévalences du retard de croissance des enfants de moins de 5 ans sont restées, tout au long des vingt dernières années, au-dessus du seuil critique de 40%.

Conscients du rôle important que jouent les régimes alimentaires dans la survie, la croissance, et le développement des enfants en particulier ceux âgés de moins de deux (2) ans que les acteurs de la promotion de la nutrition sont en conclave de deux jours à partir de ce jeudi 21 octobre 2021 au Radisson blu pour discuter sur les contours de la question de l’alimentation des enfants de moins de 5 ans qui sont les cibles privilégiés de la malnutrition.

L’Unicef, le Ministère de la Santé Publique, de la population et des affaires sociales, le Haut-Commissariat à l’Initiative 3 N, le Ministère de l’Agriculture et la société civile vont  passer au crible la situation alimentaire des jeunes enfants au Niger.

Pour l’Unicef, l’atelier vise à analyser et à explorer les différents systèmes et à trouver des solutions spécifiques au contexte du Niger pour améliorer l’alimentation et spécifiquement la diversification alimentaire en vue de favoriser l’émergence de nouvelles actions ainsi que de nouveaux partenaires, et de renforcer les initiatives existantes qui marchent.

Améliorer l’alimentation des jeunes enfants, c’est possible a indiqué le représentant résident de l’Unicef au Niger M. Stefano Savi car plusieurs pays l’on fait dans le monde y compris des pays avec lesquels le Niger partage plusieurs réalités socioculturelles et économiques. C’est le cas du Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie et Sierra Léone.

Pour que le Niger puisse être au rendez-vous mondiaux de 2025, à l’Assemblée mondiale de la santé et 2030, relatif à l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD), il lui faut nécessairement créer les conditions pour une alimentation saine et équilibrée des jeunes enfants.   

Pour le Haut-Commissariat à l’Initiative 3 N, la question de l’alimentation et de la nutrition est inscrite sur l’agenda présidentiel. Au dernier sommet tenu à New York le 23 septembre 2021 auquel le Niger a pris part, le président de la République Mohamed Bazoum a réitéré son engagement pour actionner les leviers vers des systèmes alimentaires durables, sensibles à la nutrition, équitables et soucieux de l’environnement.

Ibrahim Moussa

Le recteur de l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey, Pr Saidou Mahamadou a officiellement lancé les travaux du séminaire scientifique, ce mercredi 20 octobre 2021, à l’hôtel Bravia de Niamey.   

Organisée par l’Association Nigérienne de Droit Constitutionnel (ANDC) en partenariat avec les universités publiques de Niamey et Tahoua, la rencontre est un cadre unique à son genre qui regroupe : enseignants-chercheurs, chercheurs et praticiens du droit venus du continent africain et d’ailleurs.

C’est sous le triptyque «droit, pouvoir et politique», que les éminents juristes vont débattre, et ce, jusqu’au 22 octobre 2021.

«Ce séminaire nous donne une occasion pour les participants de s’interroger sur la relation entre politique et droit. En effet, le droit est à la fois une limite et un instrument qui renforce la politique en même temps », dixit, le Pr Saidou Mahamadou.

Cinq (5) objectifs majeurs sont attendus à l’issue de la rencontre. Il s’agit : d’Identifier les différents mécanismes par lesquels le droit est instrumentalisé par le pouvoir public ; Cerner les situations politiques dans lesquelles le droit a une vocation sinon purement, du moins largement, instrumentale ; Comprendre les mécanismes par lesquels le droit encadre le pouvoir et la politique ; Identifier les mécanismes par lesquels le droit contrôle le pouvoir et la politique dans leurs dimensions institutionnelles et Relever les mécanismes par lesquels le droit contrôle l’activité normative des pouvoirs politiques.

Vu la matière grise rassemblée par le Pr Oumarou Narey, président de l’ANDC, les résultats vont sûrement dépasser les attentes des participants, a espéré le recteur de l’Université de Niamey.

Le triptyque « droit, pouvoir et politique » est constitué des mots complémentaires, interdépendants et même indispensables, a laissé entendre Dr. Klaus GRUTEN, représentant régional Afrique de l’Ouest/Sahel de la fondation Hanns Seidel.

Dr. Klaus GRUTEN de rappeler les mérites de l’Association Nigérienne de Droit Constitutionnel (ANDC), « les impacts de vos travaux scientifiques se manifestent dans la rédaction continue des constitutions des Etats de notre région. Certains problèmes constitutionnels relevés au cours des conférences de l’ANDC et des travaux de recherche menés autour de son action ont laissé leurs empreints dans la rédaction des nouvelles constitutions ou de leurs amendements. Les travaux de l’ANDC, soigneusement documentés dans les ouvrages collectifs que nous tenons aujourd’hui entre nos mains, témoignent et illustrent ainsi les progrès du droit constitutionnel en Afrique »,  s’est félicité, le représentant de la fondation Hanns Seidel.

Le président de l’ANDC, Pr Oumarou Narey d’expliquer le lien étroit entre les trois mots qui constitue le thème du séminaire scientifique, « pouvoir, droit et politique » sont consubstantiels à toute société humaine organisée autour des valeurs, qui constituent les outils nécessaires de sa gestion ou de sa régulation, dans l’objectif de l’atteinte de bien commun de ses composantes. Ils se divergent de par leur nature, mais s’entremêlent bien souvent. Ainsi, si le pouvoir peut exister dans toute société  ou association humaine, le pouvoir politique, qui nous préoccupe ici, est intimement lié à l’Etat », a déclaré Pr Oumarou Narey.

M. Oumarou Narey de remercier les principaux partenaires techniques et financiers de l’ANDC qui ont rendu possible la tenue du présent séminaire scientifique qui intervient un an après la date d’octobre 2020 initialement retenue. Ce report occasionné par l’avènement de la pandémie de la Covid-19 a été certainement mis à profit par les participants pour mieux peaufiner leurs communications  afin de produire des travaux de haute facture.

Ibrahim Moussa                                        

Sur invitation de son homologue Rock Mark Christian Kaboré, président du Faso et président en exercice du G5 Sahel, le président de la République Mohamed Bazoum a été l’hôte des hommes intègres du 17 au 18 octobre 2021.

Cette visite qui intervient six mois (6) après son accession à la magistrature suprême à plusieurs sens.

Le successeur de Issoufou Mahamadou s'est rendu à Ouagadougou non seulement pour raviver les liens d’amitié, de fraternité et de bon voisinage mais aussi parler de la question sécuritaire sur laquelle, les deux hommes d’Etat ont une vision commune, celle d’anéantir le terrorisme au Sahel.

Passer 48 heures chez le président en exercice du G5 Sahel, le jeu en vaut la chandelle dans ce contexte où la frontière entre le Niger et le pays des hommes intègres est infestée par des terrorismes qui tuent et sèment la terreur dans la zone dite des trois (3) frontières.

Pour échanger sur la question sécuritaire, voire même étudier les véritables goulots d’étranglement, le Président de la République du Niger avaient à ses côtés, son Ministre de la défense nationale et le chef d’Etat-Major des Armées.

Après avoir fait le tour sur la relation bilatérale entre les deux pays, les deux délégations ont passé au peigne fin la situation sécuritaire dans le Sahel central de manière générale et au niveau des frontières communes aux deux pays.

A ce niveau, les présidents Mohamed Bazoum et Rock Mark Christian Kaboré se sont félicités de la coopération sécuritaire  exemplaire qui existe entre les deux pays à travers le partage des renseignements et la mutualisation des moyens. Ils ont salué les résultats encourageants de l’opération « Taanli » conduite en juin dernier par des unités du Niger et Burkina Faso. Cette opération vise à réduire de manière considérable les capacités des groupes terroristes aux frontières communes aux deux pays.

Face aux conséquences néfastes engendrées par le terrorisme sur le plan économique, les deux chefs d’Etat ont convenu de poursuivre l’élan de coopération exemplaire afin de vaincre les forces obscurantismes.

Etant les présidents de deux des trois pays qui ont payé le plus lourd tribut dans cette guerre contre le terrorisme, les présidents Mohamed Bazoum et Rock Mark Christian Kaboré ont réaffirmé leur volonté de poursuivre le plaidoyer auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies et de leurs partenaires afin de mettre en place un mécanisme garantissant un financement pérenne de la force conjointe.

Les deux chefs d’Etat ont par ailleurs adressé leurs sincères remerciements aux partenaires bilatéraux et multilatéraux qui se mobilisent pour la cause du Sahel. Ils ont salué la mise en œuvre progressive de la feuille de route de la coalition pour le Sahel et ont appelé de leurs vœux la montée en puissance de la force TAKUBA qui sera d’un grand appui à la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Le déplacement du Président de la République Mohamed Bazoum au pays des hommes intègres intervient dans un contexte de dégradation de la situation sécuritaire le long de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso.

Rien que ce dimanche 17 octobre 2021, quelques heures seulement après l’atterrissage du Président Mohamed Bazoum à Ouagadougou, une centaine de terroristes venus à moto ont attaqué le poste frontalier de Petelkole situé à une dizaine de kilomètres de la frontière burkinabé. Cette attaque qui est la deuxième du genre sur ce poste, s’est soldée par la mort de trois (3) policiers et deux autres blessés.     

Depuis 2015, les deux pays sont confrontés à des attaques terroristes récurrentes accentuant du coup les prévisions et dépenses sur le plan sécuritaire. Cette nouvelle donne a freiné les efforts de développement amorcés au niveau des deux pays.

Mais avec la bravoure de nos forces de défense et de sécurité et surtout la volonté politiques des deux chefs d’Etat, l’espoir est permis de vaincre le terrorisme dans la bande des trois (3) frontières voire au Sahel.

Ibrahim Moussa

L’ancien président de la République du Niger Issoufou Mahamadou ne s’est pas trompé en dotant notre pays d’infrastructures pouvant accueillir des grandes rencontres internationales.

A défaut du tourisme classique  anéanti par la situation sécuritaire et la pandémie de la COVID-19, l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou a bien vu de miser sur l’économie des conférences. C’est ainsi qu’il a doté et étoffé Niamey la capitale de plusieurs lieux de rencontre de haut standing.

Parmi ces investissements sortis du sol sous son magistère figure: l’hôtel Radisson Blu, l’hôtel Bravia, l’hôtel NOOM et le centre des conférences internationales Mahatma Gandhi.

Certes ces infrastructures ont été réalisées en prélude à l’organisation du sommet de l’Union Africaine de juillet 2019.

Aujourd’hui deux ans après la tenue de cette rencontre continentale, le Niger continue de profiter des réalisations faites à l’occasion de ce sommet.

Pour bien rentabiliser le centre international des conférences Mahatma Gandhi, l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou a créé l’Agence Nationale pour l’Economie des Conférences (ANEC).

Doté de ces infrastructures qui répondent aux normes et standards internationaux, notre pays continue d’accueillir de grandes rencontres planétaires.

Ce dernier trimestre de l’année 2021 va être riche en rencontres internationales pour la ville de Niamey qui est en train de devenir un hub en matière des grands évènements.

Du 15 au 16 Novembre 2021, Niamey va accueillir le 4ème  congrès de l’Union panafricaine de la jeunesse suivi du sommet de l’Union Africaine des filles du 16 au 18 du même mois de novembre.

Un sommet des Chefs d’Etat de l’Union Africaine sur l’Industrialisation et la diversification économique est prévu du 20 au 24 novembre 2021.

Sur le plan culturel, le Festival International de la Mode Africaine (FIMA) aura lieu du 1er au 5 décembre 2021 suivi d’une cérémonie des Awards du Rire Africain (ARA) le 11 décembre.

Le Gala de la République (match de gala entre le onze des légendes africaines et le onze des légendes nigériennes va boucler l’année.

Autant dire que l’ancien Président de la République a été visionnaire dans ce domaine au moment où certains de nos compatriotes percevaient ces investissements comme des investissements de luxe. L’attrait exercé aujourd’hui par la capitale nigérienne est essentiellement lié à toutes ces infrastructures et à l’expertise que beaucoup de nos compatriotes ont acquises dans le domaine de l’organisation des grands événements. Et c’est à l’honneur du Niger et de son peuple.

Adoum Boulkassoum

Assurer la sécurité des Nigériens et de leurs biens fait partie des priorités du Président de la République Mohamed Bazoum. Pour atteindre cet objectif, inutile de dire que le Chef de l’Etat mise sur son armée car elle a fait ses preuves, en matière  de courage, de bravoure et de professionnalisme dans le combat qu’elle mène depuis 10 ans contre le terrorisme.

Investir dans les ressources humaines, est le meilleur investissement. Le président de la République ne cesse de le répéter dans toutes ses adresses à l’endroit de ses concitoyens. Et c’est conformément à sa vision de doter le pays des ressources humaines de qualité pour faire face aux différents défis, qu’il a rehaussé de sa présence, la 1ère rentrée académique de l’Ecole Militaire Supérieure des Forces Armées Nigériennes.

La création de l’Ecole Militaire Supérieure par son prédécesseur, l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou est bénéfique pour le pays à plus d’un titre. En plus de la réduction des coûts exorbitants pour la formation des officiers supérieurs à l’extérieur, l’avènement de cette école va permettre aux produits qui en seront issus d’être dotés d’une formation adaptée à notre contexte et à la réalité sur le terrain.  

Face aux élèves de la première promotion, à leurs encadreurs et à tous les invités, le chef suprême des armées de dire, qu’il va continuer sur les traces de ses prédécesseurs dans la lutte sans merci contre le terrorisme.

« Malgré l'ampleur de ces défis aggravés par ailleurs par l'étendue de notre territoire et la multiplicité des foyers ayant commandé de nombreuses opérations, notre pays est resté admirablement stable, solide sur ses bases. Nous devons cela à la gouvernance sécuritaire telle que promue par les présidents Tandja Mamadou et Issoufou Mahamadou chacun à leur époque, mais aussi à la qualité de notre institution militaire.

Cet héritage, je m'engage à le préserver et à le renforcer. Aussi, l'Ecole Militaire Supérieure de Niamey sera-t-elle un maillon important de la chaîne de notre dispositif devant assurer la sécurité de notre pays », a martelé le Président de la République Mohamed Bazoum.

Conformément à sa promesse de campagne sur le volet restauration de la paix et de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, le président de la République de rappeler les grands chantiers inscrits dans le programme de la Renaissance acte 3.

D’ici 2025, l’Etat  envisage de: multiplier la formation des forces spéciales, de créer des unités amphibies, d'augmenter les infrastructures militaires. Sur le plan de la formation, il y aura la création d’une école de l'armée de l'Air à Agadez. L’Etat va également multiplier par quatre la capacité de l'Ecole des Officiers de façon à remédier au déficit constaté dans cette catégorie, d'augmenter les capacités de l'Ecole des Sous-officiers, de créer une école de formation des cadres et de créer un centre national d'instruction d'une capacité de formation de 5000 jeunes par an à Keita, dans la région de Tahoua, lequel centre sera opérationnel dès l'année 2022.

L’engagement du Président de la République se traduit également à travers le plan d'investissements de plus de 150 milliards de francs CFA étalé sur trois ans qui va renforcer les capacités de la grande muette.  « Nos forces aériennes seront équipées de moyens conséquents devant accroître de façon singulière leurs capacités. Il en sera de même des forces terrestres qui connaîtront un renouvellement et un renforcement significatif de leurs équipements.

La réalisation de tous ces projets est la preuve tangible de la détermination du  Président de la République Mohamed Bazoum d’anéantir voire pulvériser les actions terroristes sur toute l’étendue du territoire national.  

Ibrahim Moussa

La semaine dernière, le vendredi 09 octobre 2021 plus exactement, une délégation du Bureau Politique du MODEN F.A Lumana Africa conduite par le Secrétaire Général, Mallam Sani Malam Mamane et le Secrétaire Général, le colonel Abdourahamane Seydou a été reçue discrètement par le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou à son bureau.

Selon certaines informations qui ont fuité, ladite rencontre s’est bien déroulée et les discussions ont été des plus courtoises et détendues.

Le sujet principal qui était au menu de ce conclave a tourné, semble-t-il, autour de la situation de leur leader, l’autorité moral Hama Amadou, qui continue son séjour en France alors qu’il devait garder prison au centre pénitencier de Filingué.

Comme on le sait, le voyage de celui-ci sur Paris a été possible suite à une demande dûment introduite par son avocat et de son médecin traitant pour un délai de 15 jours

La délégation du Bureau Politique du MODEN Lumana est allée plaider pour la matérialisation et le respect du statut de l’opposition qui accorde certains avantages à son Chef de file, selon certaines sources proches du parti. La délégation de Mallam Maman Sani qui a été mandatée par le Bureau Politique du MODEN Fa a voulu réaffirmer que ce poste de chef de file de l’opposition revient bel et bien à leur parti qui détient le plus grand nombre de députés parmi les partis politiques de l’opposition.

Par la même occasion, discuter avec le Premier Ministre non seulement sur le respect de toutes les prérogatives liées à ce poste mais aussi des facilités éventuelles que le pouvoir peut accorder à l’autorité morale.

Depuis longtemps les rumeurs ont circulé faisant état des bonnes dispositions des nouvelles autorités à lui accorder toutes les faveurs possibles sans enfreindre à la loi. C’est dans ce sens que M. Hama Amadou a eu la possibilité de prolonger son séjour à Paris jusqu’à cette date. En dehors de la situation de M. Hama Amadou la rencontre du vendredi 09 octobre aurait sommairement abordé l’état des rapports entre le pouvoir et l’opposition. Comme il l’a plusieurs fois rappelé dans son discours, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a exprimé ses vœux relativement à une reprise sincère du dialogue au niveau du CNDP et la réforme de cet organe pour le rendre plus efficace.

Selon les témoins, ces retrouvailles se sont déroulées dans une très bonne ambiance, ce qui les a fait dire que les prochains jours pourraient ouvrir une nouvelle ère de dialogue et détendre les rapports entre le pouvoir et l’opposition.

Cette rencontre vient ajouter à toutes les rumeurs qui ont circulé sur un éventuel rapprochement entre le MODEN Fa Lumana et le pouvoir.

On sait que les militants du MODEN FA Lumana ont pris leur distance avec les partis de l’opposition et surtout avec le candidat malheureux du deuxième tour de la présidentielle du 21 février, M. Mahamane Ousmane depuis la proclamation des résultats de ces élections. Ils ont royalement ignoré toutes les activités qu’il a organisées dans le cadre de la poursuite du rejet des résultats des dernières élections. Toutefois, il faut souligner qu’à ce sujet Mahamane Ousmane semble être isolé parce qu’en dehors des militants de Lumana tous les autres partis significatifs de l’opposition l’ont abandonnés.

C’est important ici de souligner que des rumeurs persistantes rapportent que le parti Kishin Kassa de Ibrahim Yacouba et AMENAMIN entretiennent des rapports civilisés avec le pouvoir. Il ne serait pas surprenant d’apprendre que ces deux leaders retrouvent leur vieil amour de la MRN.

LAROUEDELHISTOIRE.COM

Face à la double crise sécuritaire et sanitaire que vit le Niger depuis quelques années, la Communauté des Etats Sahélo-sahariens (CEN-SAD) vient au secours des populations de ce pays membre de cette organisation sous régionale créée le 4 février 1998 à Tripoli (Libye).  

Ce 14 octobre 2021, c’est dans l’enceinte de l’OPVN Lazaret que le Directeur Paix et Sécurité de la CEN-SAD, Dr Souley Hassane, représentant le secrétaire exécutif de la CEN-SAD, l’ambassadeur Abderrahim Kadmiri a remis au Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, un appui constitué essentiellement de matériels médicaux.

C’est au total 15 respirateurs, 15 moniteurs multiparamétriques et de 3 scanners de mammographie.

Ce geste vient appuyer les efforts des autorités nigériennes dans leur lutte sans merci contre la covid-19 et le cancer du sein.

En s’adressant à l’assistance, Dr Souley Hassane d’indiquer que le geste de son organisation vient en complément aux efforts fournis par le gouvernement pour la prévention et la vaccination des populations. Il permettra également de soulager certains hôpitaux publics confrontés à l’insuffisance de matériels de pointe.

Le directeur paix et sécurité de la CEN-SAD de saluer les efforts entrepris par les autorités dans la riposte contre la covid-19.

«Nous avons également relevé avec satisfaction, que le Niger a tenu son engagement de fournir un paquet de prestations intégrés sur un seul site à tous les cas positifs asymptomatiques », dixit, Dr Souley Hassane. Il a par la suite apprécié l’amélioration de l’accès au diagnostic pour les communautés, les cas hospitalisés et le suivi des cas positifs grâce à des dispositions prises au niveau des hôpitaux à savoir, le tri, le prélèvement, le test sur place et l’hospitalisation pour traitement.

Les efforts que déploie le gouvernement dans la lutte contre le cancer du sein ont été appréciés par le directeur paix et sécurité de la CEN-SAD, « ici également, je voudrais souligner les efforts du gouvernement nigérien qui a pris des mesures convaincantes notamment en instituant la gratuité des prestations liées aux cancers féminins fournies par les établissements publics de santé, l’organisation de campagnes de dépistage précoce et de prise en charge des cancers, la réalisation en partenariat avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) du Centre National de lutte contre le cancer ».

En réceptionnant le don, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara a remercié la CEN-SAD qui n’est pas à son premier geste au profit des populations nigériennes. « La CEN-SAD a toujours été aux côtés du Niger ; notamment dans la lutte contre la maladie. Ceci a été caractérisé par plusieurs appuis en logistique, en médicaments et consommables médicaux à notre pays », a rappelé Dr Illiassou Idi Mainassara. Le ministre de la Santé Publique de mentionner, la réception, il y a de cela quelques temps de 3 ambulances médicalisés au profit du SAMU, la réception des tricycles dans les régions pour faciliter les évacuations sanitaires même dans les zones difficiles d’accès ; C’est dire que la CEN-SAD n’est pas à son premier geste au Niger, a laissé entendre le Ministre de la Santé Publique, de la population et des affaires sociales.

Les multiples soutiens de la CEN-SAD ont contribué à l’amélioration de la situation sanitaire des populations, affirmé Dr Illiassou Idi Mainassara avant d’assurer le donateur que les matériels mis à la disposition de son département ministériel feront l’objet d’une utilisation rationnelle et efficiente.

Ibrahim Moussa   

C'est le genre de match à ne rater pour rien au monde. Voir l'Algérie championne d'Afrique en titre, jouée au stade général Seyni Kountché, il fallait faire le déplacement. Voir Silimanie, Benacer, Fegholui, Attal joués en direct, pour tout amoureux du ballon, c'est une aubaine et surtout que Mahrez aussi se déplace, l'occasion était belle et unique. Car à défaut de voir Messi ou autre CR7, Mahrez est avec Salah ce qui se fait de plus beau en Afrique aujourd'hui.

Avec toutes ces stars, on comprend aisément que l'écart est abyssal. Il est loin ce temps où, dans les années 1980, le Mena surprenait les fennecs 1: 0 ici à Niamey. Les temps ont changé.

Alors après la débâcle de Blida 1:6, les spécialistes ne vendaient pas cher la peau du Mena et sans forcer, en marchant, Mahrez et les siens ont étrillé le Mena 4:0. 10 buts à 1 sur les deux rencontres, les espoirs d'une hypothétique qualification sont tombés à l'eau.

Après cette déconvenue de Niamey, et après? Déjà tout au long du match, des voix s'étaient levées pour exiger que des têtes tombent, celles de Kassali, le gardien emblématique du temple jugé trop vieux et responsable de la défaite tant à Niamey qu'à Blida mais aussi et surtout du coach Cavalli. Pour les supporters mécontents et mêmes certains avertis, il n'est pas à la hauteur de la tâche confiée à lui, mieux vaut un entraîneur local, disaient-ils.

Mais en réalité pourquoi ça ne marche plus depuis les dernières qualifications du Mena aux CAN 2012 et 2013?

Il est loin ce temps où le Mena faisait rêver. L'époque des Maazou, koffi, Chikoto, Diego et autres.

Il est loin ce temps où le stade général Seyni Kountché était une "forteresse imprenable", aujourd'hui, c'est devenu une passoire. Même la Mauritanie était venue mettre 6 buts au malheureux Kassali (encore lui). Mais les sanctions ne tombent jamais, toujours la même chose, on prend les mêmes et on rebelote.

Les responsables du football nigérien sont toujours les mêmes, personne ne tire les conséquences des différents échecs, des différentes déconvenues.

On dépasse toujours le problème, conséquence aucune solution. Dix ans après la première qualification du Mena à une phase finale de la CAN, on n'arrive toujours pas à avoir une équipe digne du nom, on colmate toujours, on part ailleurs chercher des joueurs inconnus et vieillissants. Aucune leçon tirée. La fédération fait la sourde oreille. Incapable de consolider les acquis des participations aux différentes compétitions des jeunes, elle fait toujours du surplace.

Après cette débâcle de Niamey, les paroles commencent à se libérer car pour une fois, ils sont nombreux à demander, et publiquement, le départ du président de la fédération, le Colonel Major Djibrilla Hima Hamidou dit PELE. Il a échoué, disent-ils. Plus de dix ans à la tête de la fédération et aucune vision, aucune politique, aucun projet pour le devenir du football nigérien. Pas de politique pour les jeunes, ni pour le football féminin.

Le championnat est devenu l'ombre de lui-même, les stades sont désertés, le désamour entre les supporters et leurs clubs est criard. Les clubs nigériens aux compétitions africaines ne dépassent jamais les premiers tours, bref le football nigérien est à terre, il agonise au point où beaucoup parle de la mort lente de cette discipline sportive pourtant très appréciée du grand public. Il n'y a qu'à suivre la toile ces dernières 24 heures pour comprendre la colère du public avec la démission du président de la fédération qui est réclamée. Et pour accabler encore plus la fédération, le coach Cavalli, à travers la conférence de presse d'après match a jeté un pavé dans la mare en évoquant le mal qui gangrène l'équipe nationale: le PAC, (Parent, Amis et Connaissances) autrement dit, on lui impose les joueurs à faire jouer. Une révélation ? Non juste un secret de polichinelle car tous les supporters au Niger savent que c'est une pratique courante. Une pratique longtemps dénoncée par les journalistes mais jamais considérée.

Autre problème et non des moindres, les acteurs du football qui ne sont là que pour se servir. Presque tous ne pensent qu'à leurs intérêts personnels et égoïstes au détriment des joueurs. Aujourd'hui, le président de la fédération sensible à toute contradiction et tout apport s'est entouré d'une équipe complètement inutile. Un observateur disait que "tant sur le plan moral et intellectuel, c'est la pire équipe jamais formée dans les annales du football nigérien".

Voilà qui est dit! De plus en plus, le football devient la vitrine de beaucoup de pays de par le monde. Socialement, économiquement et même sur le plan diplomatique, cette discipline sportive se révèle être un facteur de développement incontournable, mais au Niger c'est tout le contraire. Il ne génère aucun profit, que des pertes au détriment d'autres disciplines délaissées par les autorités sportives mais qui font la fierté du pays, on peut citer le Taekwondo, le volley par exemple.

Le débat est aujourd'hui posé car si les défaites face aux fennecs d'Algérie étaient prévisibles, elles sont la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

L'heure est grave car il y a péril en la demeure.

DAR


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