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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Mardi 12 octobre 2021, les membres du secrétariat national permanent du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) ont entamé une rencontre d’échanges de 48 heures.

C’est le Directeur de cabinet adjoint du Président de la République M. Oumarou Moussa, Secrétaire Permanent et point focal du MAEP qui a procédé à l’ouverture officielle des travaux de l’atelier. il a rappelé le processus de recherche conduit par des bureaux d’études ainsi que d’éminents universitaires qui ont mis de leur touche dans les quatre (4) rapports à examiner et à évaluer les recommandations. La performance et les progrès sont mesurés dans quatre domaines thématiques qui sont : la démocratie et la gouvernance politique ; la gouvernance et la gestion économiques ; la gouvernance d’entreprise; le développement socio-économique.

Le directeur de cabinet adjoint du président de la République d’exhorter les participants d’être assidus aux travaux afin d’examiner minutieusement les documents qui seront soumis à leur appréciation.

Les rapports d’évaluation des pays sont mis à la disposition du public après l’évaluation par les pairs du Forum de l’EAP, a-t-il indiqué.

Pour rappel, le MAEP a été créé par  le Comité des chefs d’État et de gouvernement (HSGIC) chargé de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) comme un instrument d’autoévaluation volontaire de la performance des États membres en matière de gouvernance.

Le MAEP est un accord volontaire conclu entre les États africains pour évaluer et réviser systématiquement la gouvernance au niveau des Chefs d’État afin de promouvoir la stabilité politique, l’intégration économique accélérée au niveau sous régional et continental, la croissance économique et le développement durable. En adhérant au MAEP, les États membres conviennent d’évaluer indépendamment la conformité à leurs engagements africains et internationaux en matière de gouvernance...

Chaque évaluation aboutit à un programme national d’action pour l’État concerné en vue de traiter les problèmes identifiés. Un organisme national de suivi prépare des rapports semestriels et annuels sur les progrès réalisés quant à la mise en œuvre du programme d’action national à l’intention du Forum des chefs d’État et de gouvernement du MAEP.

Le MAEP a conclu des accords d’assistance spéciaux de coopération avec cinq institutions basées en Afrique et désignées par le Forum comme partenaires stratégiques : la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), le Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement des (PNUD) pour l’Afrique, la Fondation Mo Ibrahim et la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF).

 

Ibrahim Moussa

 

NIAMEY (Niger), 12 octobre 2021 – Alors que le Niger continue de recevoir des milliers de doses de vaccins contre la COVID-19, les célèbres chanteurs Sool du Groupe de rap MDM Crew et Safiath, une artiste de musique urbaine, étaient au centre de santé Yantala de Niamey pour se faire vacciner contre la COVID-19. Ils s’engagent ainsi aux cotés de l’UNICEF pour renforcer la confiance à l’égard des vaccins contre la pandémie.

 

Sept mois après le début de la campagne de vaccination contre la COVID-19 au Niger et des taux records de désinformation sur les vaccins – il s’avère nécessaire de continuer à renforcer le message que les vaccins sont sûrs et efficaces. Les vaccins sauvent des vies. 

 

« La vaccination a toujours servi à nous protéger. Dès notre naissance, nous recevons un vaccin, preuve que le vaccin est un bouclier. Nous devons alors saisir chaque opportunité qui nous est offerte pour nous débarrasser de cette pandémie qui a changé notre vie. » a déclaré Safiath, une artiste engagée avec l’UNICEF Niger depuis plusieurs années sur des thématiques comme la nutrition, les droits de la jeune fille ou encore les Objectifs du Développement Durable.  

 

« Cela fait presque deux ans que nous subissons les conséquences de la pandémie, et si le vaccin est disponible, nous devons saisir cette occasion et ne pas céder aux rumeurs. Aujourd’hui, moi je me suis fait vacciner, je peux voyager et surtout éviter de contracter la maladie et contaminer ma famille. » a dit Sool. Leur groupe de rap a produit en 2020, des chansons en langue haussa et Zarma pour sensibiliser contre la pandémie de COVID-19. 

 

« Lorsque des célébrités mettent leurs voix et leurs images au service de la santé de leurs communautés, nous ne pouvons qu’en être fiers. » a déclaré Nathalie Hamoudi, Représentante par intérim de l’UNICEF au Niger, tout en rappelant que nous devons continuer à respecter les gestes barrières pour endiguer la propagation de la COVID-19. 

 

Actuellement, ces artistes collaborent pour enregistrer une chanson et un clip vidéo de sensibilisation pour amener les populations, surtout les jeunes, à adhérer à la campagne de vaccination nationale contre la COVID-19 et aussi combattre les fausses informations liées à la pandémie.  

 

En tant que partenaire clé de la facilité COVAX, l'UNICEF dirige l'approvisionnement et la fourniture de vaccins et de matériel de vaccination (tels que les seringues et la chaîne du froid) dans 92 pays à revenu faible et intermédiaire de la tranche inférieure, en s'appuyant sur notre expérience en tant que plus grand fournisseur mondial de vaccins. Nous sommes également chargés de veiller à ce que les pays soient prêts et préparés à recevoir et à livrer les vaccins. Cela inclut de travailler avec les gouvernements pour renforcer et préparer les chaînes d'approvisionnement dans les pays, former les agents de santé à la gestion des vaccins, renforcer la confiance dans les vaccins en s'engageant avec les communautés et lutter contre la désinformation et d'autres obstacles à la vaccination. Tout cela est rendu possible grâce à l’appui de nos généreux donateurs comme USAID, la Suède et la Banque Mondiale. 

 

 

 

À propos de l’UNICEF

 

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

 

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action, veuillez consulter le site : www.unicef.org/niger 

 

 

 

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

 

Matti Dan Mallam Adamou, +227 80 07 60 18. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., UNICEF Niger

 

Islamane Abdou Soumaila, +227 80 22 22 02, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., UNICEF Niger   

 

 

Vendredi 1er  octobre 2021, deux jours avant la rentrée scolaire et académique prévue pour le 4 octobre, le Président de la République Mohamed Bazoum, a présidé une réunion au centre de laquelle la question de l’enseignement Technique et de la formation professionnelle. Autour du Chef de l’Etat, dans la Salle de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadou, le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle Kassoum Mamane Moctar, des membres du Gouvernement, des représentants du syndicat représentatif de l’EFTP, de l’Association Nationale des Parents d’Elèves et Etudiants, de l’Association des Fondateurs des Etablissements Privés de Formation Professionnelle ainsi que des représentants des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) du secteur Education et Formation. Cette rencontre qui s’inscrit dans la dynamique de la réforme du système éducatif vise à donner un coup de pouce à ce sous-secteur de l’éducation relatif à la Formation professionnelle et technique qui occupe une place privilégiée dans le développement du capital humain dans le programme de la renaissance acte III.

 

Déclinant l’objectif de la rencontre, dans une allocution introductive, le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Kassoum Mamane Moctar a indiqué que «Ce cadre important d’échange initié par le Chef de l’Etat, porte notamment sur les actions relatives au développement du capital humain que le sous-secteur de l’EFTP entend mettre en œuvre d’ici l’horizon 2026 conformément au Programme de Renaissance 3.»

Kassoum Mamane Moctar de rappeler la volonté inébranlable du Chef de l’Etat de relever les défis de l’éducation et de la formation technique et professionnelle : «M. le Président de la

République, c’est là la preuve irréfutable de votre ferme détermination et de votre engagement personnel bien connu pour la redynamisation de l’éducation et de la formation et au-delà, la valorisation du capital humain», a soutenu le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.

La Secrétaire Générale du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle invitée à prendre la parole a dressé l’état des lieux et les perspectives de développement de l’Enseignement Technique et de la formation Professionnelle, en mettant l’accent sur les réussites et les insuffisances du sous-secteur.

Intervenant à la cérémonie, le Président de la République, qui a présidé personnellement la réunion sur une question a souligné avec force que «Nous avons décidé de nous retrouver ici ensemble pour que nous soyons sensibilisés tous au même niveau de façon à prendre la mesure des défis et susciter chez les uns comme chez les autres, le même engagement et la même volonté de faire face à ces défis.»

Le Président Mohamed Bazoum de rappeler les efforts consentis dans ce domaine notamment dans la mise en place des Centre de formation aux Métiers, des Collèges et Lycées d’Enseignement Technique dans les différentes régions du pays. Le Président de la République de relever que le plus grand problème auquel le Niger est confronté est lié à l’insuffisance des ressources à injecter dans ce secteur, d’où les difficultés évoquées par les différents intervenants.

Il faut désormais «rationnaliser notre action, faire en sorte, qu’avec le peu de ressources que nous sommes capables de mobiliser aujourd’hui, nous puissions faire des investissements qui nous permettent de disposer d’établissements et des dispositifs en nombre limité mais fonctionnels», a soutenu le

Chef de l’Etat.

«C’est pourquoi, nous ne construirions plus une salle ou plusieurs salles de classes dans plusieurs établissements à la fois, mais des établissements entiers avec toutes les infrastructures nécessaires, tous les équipements nécessaires…, des enseignants indispensables pour assurer une bonne formation au nombre réduit des élèves qui seront dans ces dispositifs et qui, à terme, seront capables d’acquérir des connaissances et une formation à même de leur permettre d’avoir un travail et d’être utile à la société », a déclaré le Président Mohamed Bazoum.

Mohamed Bazoum a plaidé auprès des Partenaires Techniques et Financiers, massivement présents à la cérémonie, pour soutenir le Niger dans ce domaine, car, selon lui, «le développement de notre économie passe nécessairement par les investissements que nous pouvons faire en terme de capital humain à travers le dispositif de l’enseignement professionnel».

«Je voudrais vraiment vous demander de vous mobiliser à nos côtés» pour faire face à la problématique du chômage des jeunes, pour faire changer les choses dans le système de la formation professionnelle et de l’enseignement technique, a plaidé le Président de la République.

 

Mato Mani

Conformément à la Loi N°2012-09 du 26 mars 2021, portant loi organique relative aux lois des finances, le Ministre des finances

Ahmed Jidoud a présenté solennellement le projet de loi des finances au titre de l’année 2022 devant l’Assemblée Nationale, le mardi 05 octobre2021. Avant de donner la synthèse de cette loi 2022, le Ministre des Finances a rappelé le contexte socioéconomique qui impacte lourdement sur l’économie du Niger en particulier et sur l’économie mondiale en général. Il a relevé à ce sujet principalement certains événements qui ont durement affecté la croissance économique dans notre pays, tels que la situation sécuritaire, la pandémie de la covid-19, les changements climatiques et la baisse des prix des matières premières. Toutefois, il a précisé qu’en dépit de ces éléments exogènes, notre économie a fait preuve de forte résilience.

Le Niger a enregistré ces dernières années un taux de croissance économique de 5,9% avec un taux d’endettement bien maitrisé et un taux d’inflation en dessous de 3%. Il y a lieu de s’en féliciter si on compare ces performances à la moyenne enregistrée au niveau de l’espace communautaire.

L’élaboration du projet de loi des finances 2022 a pris en compte toutes ces difficultés qui affectent un tant soit peu l’économie, selon le Ministre des finances.

En parlant du projet de loi des Finances pour l’exercice budgétaire 2022, le Ministre Ahmed Jidoud a rappelé qu’il est fondé sur l’ambition du Programme de renaissance acte III du Président de la République, c’est-à-dire la stabilisation du cadre macroéconomique et la transformation du tissu économique en vue de réduire la pauvreté et de créer des emplois.

Les prévisions des ressources et les charges budgétaires ont été établies sur la base du cadrage macroéconomique.

Un taux de croissance de 7,1% est attendu à l’issue de l’exercice budgétaire de l’année 2022. La maitrise de l’inflation doit continuer pour se maintenir en dessous des 3% qui est la norme communautaire au niveau de l’espace UEMOA.

Au total, les ressources budgétaires prévisionnelles pour l’année 2022 s’élèvent en recettes et en dépenses à 2888,79 milliards de FCFA alors qu’elles étaient de 2830,99 milliards pour l’année 2021 soit une augmentation de 2,04%. Sur ces ressources totales, les prévisions des ressources internes sont estimées à 1359,18 milliards de FCFA, soit 47% des recettes totales.

Les recettes fiscales prévues sont estimées à 1304,79 milliards pour l’année 2022 contre 1251,10 milliards en 2021.

Pour les recettes cash, Ahmed Jidoud a précisé qu’elles seront de 993,57 milliards dont 690,17 milliards au titre de la Direction Générale des Impôts, 274,05 milliards au titre de la Direction Générale des Douanes et 39,35 milliards de FCFA, au titre de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique.

Les ressources extérieures quant à elles se chiffrent à 1529,61 milliards soit 52,9% des recettes totales.

Par ailleurs, le Ministre a expliqué que les appuis budgétaires composés des aides budgétaires et des emprunts programme sont projetés sur la base des informations disponibles sur les intentions des partenaires.

Les prévisions retenues à ce niveau sont de 309,82 milliards pour l’année 2022. Les aides projets sont constituées quant à elles des dons de projets et des emprunts projets.

Ces ressources sont estimées à 860,90 milliards pour l’année 2022.

Le Ministre a ajouté que des émissions d’obligations du trésor sur le marché régional sont prévues et elles se chiffrent à 350 milliards pour l’année 2022 contre 461,7 milliards pour 2021 soit une baisse de 111,47 milliards.

Avant de donner ces chiffres relatifs aux différentes articulations du budget 2022, Ahmed Jidoud a rappelé que ce projet de budget est à la hauteur des ambitions du Président de la République qui a donné des orientations dans le Programme de Renaissance Acte III traduites dans la Déclaration de politique Générale du Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou qui est centrée sur sept (7) grands axes à savoir : la sécurité et la quiétude sociale ; la bonne gouvernance et la consolidation des institutions de la République ; le développement du capital humain ; la modernisation du monde rural ; le développement des infrastructures économiques ;l’exploitation des potentialités économiques et la solidarité et l’inclusion socioéconomique des catégories en situation de vulnérabilité.

Avant de clore sa présentation Ahmed Jidoud a rassuré que ce projet de loi des finances qui se veut réaliste vise à redynamiser l’économie du pays.

Il revient donc aux députés nationaux de se pencher sur ce projet de loi au cours de cette session dite session budgétaire pour examiner et adopter ce budget.

Toutefois, il faut noter que cette présentation de la loi des finances 2022 s’est effectuée sur fonds de polémique entre l’Opposition et la Majorité. En effet, les députés de l’opposition ont préféré boycotter la cérémonie de présentation solennelle de la loi des finances 2022 sous prétexte que la cérémonie s’est faite en violation de la loi. Selon l’opposition par la voix de Hassane Djégoulé, avant la présentation du projet de loi des finances, de l’année N+1, il faut forcément discuter du projet de  loi du règlement de l’année N-1.

Par contre du côté de la Majorité on estime que la loi de règlement n’est pas un document à annexer au projet de loi des finances.

Selon le Député Issoufou Issaka, nulle part il n’a été question de loi de règlements dans les chapitre III, notamment les articles 40, 50 et 51 de la loi. Il ajoute qu’il n’y a aucun lien entre le dépôt de la loi de règlement et la présentation solennelle du projet de loi des finances.

Adoum Boulkassoum

Il a fallu cinq (5) mois après son arrivée aux affaires pour que le Président de la République Mohamed Bazoum ait commencé à secouer le cocotier, en procédant aux nominations et affectations de cadres de commandement.

Le Conseil des Ministres du Jeudi 23 septembre 2021, a fixé chacun des prétendants au poste de Gouverneur de région sur son sort. Six (6) nouvelles personnalités ont fait leur entrée dans le cercle des huit (8) Gouverneurs que compte le pays. Les deux qui ont eu la chance de continuer sont le Gouverneur de Diffa M. Issa Lemine et M. Issa Moussa, le Gouverneur sortant de la région de Zinder, qui va désormais gouverner la région de Tahoua.

Au moment où l’on attendait d’un moment un autre, la prise de service des gouverneurs entrant, l’angoisse continue au niveau des préfets.

Environ une quarantaine dont compte le pays sont aujourd’hui dans l’attente d’un décret qui va surement maintenir quelques-uns et annoncer l’arrivée des nouvelles têtes au sommet des départements.

Il en est de même des Directeurs des Sociétés d’Etat et des Etablissements publics, où l’attente mêlée au suspense sont intenables pour certains qui ont déjà plié bagages depuis la fin des élections.

Après six (6) mois de gouvernance du président de la République Mohamed Bazoum, les préfets qui assurent la transition démocratique attendent avec impatience la fin du statuquo et les directeurs des sociétés et Etablissements publics qui savent que leur départ n’est qu’une question de temps, n’osent pas prendre des initiatives de peur d’écourter la prolongation.

Selon plusieurs observateurs de la scène politique, les esprits de ces cadres de commandement sont aujourd’hui tournés vers les nouvelles nominations qui viendront mettre fin au suspense dans leur rang.

Selon certaines indiscrétions le partage au niveau des partis politiques de la majorité présidentielle a été déjà fait.

Les CV des candidats aux postes de préfet sont dans le pipeline où ils vont d’abord passer au conseil de cabinet avant d’atterrir au finish au conseil des ministres.

Mato Mani

Mercredi 6 octobre 2021, l’ancien Président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou, président de la FIM était au Saint-Siège au Vatican où il a été reçu par le souverain pontife, le Pape François, en prélude à la réunion des membres du comité du prix Zayyed pour la fraternité humaine, édition 2022.

Le Président de la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM) a été reçu en même temps que les autres membres du comité chargé de sélectionner les récipiendaires du Prix 2022 et qui renferme des personnalités comme José Ramos- Horta, ancien président du Timor Oriental, lauréat du prix Nobel de la paix en 1996, Phumzile Mlambo-Ngcuka, ancienne Vice-présidente de l’Afrique du Sud et ancienne Sous-Secrétaire des Nations Unies ; Cardinal Michael Czerny, Sous-Secrétaire de la Section des migrants et des réfugiés du Saint-Siège et Leah Pisar, présidente du projet Aladin.

Ce prix mondial indépendant est attribué aux individus ou entités ayant apporté une contribution profonde au progrès humain et à la facilitation de la coexistence pacifique.

Le prix qui comprend une récompense d’un million de dollars a été créé en février 2019 pour marquer la rencontre historique entre le Chef de l’Eglise catholique, sa sainteté le Pape François et le Grand Imam d’Al- Azhar, son Eminence le professeur Ahmed Al Tayyeb à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, où les deux grandes figures ont signé le document sur la fraternité humaine et sont devenues les premiers lauréats d’honneur du prix Zayyed pour la fraternité Humaine.

Au cours de l’audience, le Pape François a félicité le comité du prix Zayyed, édition 2022, et a prodigué des conseils aux éminents membres qui entament la réunion préparatoire pour l’attribution dudit prix. Le Souverain Pontife a également plaidé pour un soutien fort et la pérennisation du prix Zayyed qui œuvre pour un monde juste et humaniste.

Ainsi l’ancien Président Issoufou Mahamadou continue à être sollicité par la communauté internationale pour les hautes valeurs qu’il porte, notamment en matière de promotion de la Démocratie, de la paix pour l’humanité et de coexistence pacifique entre les peuples.

Ces valeurs qu’il incarne lui ont valu plusieurs distinctions au niveau sous régional et au niveau international. On retiendra le célèbre Prix Mo Ibrahim qui lui a été attribué pour le rayonnement de la démocratie, le respect des droits humains et la réalisation d’une alternance pacifique au Niger, au moment où certains Chefs d’Etat africains ont opté pour le tripatouillage des textes fondamentaux pour se maintenir au pouvoir.

En outre, l’ancien Président Issoufou Mahamadou a été honoré par ses pairs de l’espace communautaire CEDEAO pour ses efforts inlassables dans la concrétisation du projet de la Zone de Libre-échange africaine (ZLECAF) au cours d’une cérémonie qui a réuni plusieurs sommités africaines et du monde. Une auguste statuette a été érigée en son effigie en pleine ville d’Accra en République du Ghana.

Il a conduit avec succès les réflexions sur l’adoption d’une monnaie unique au niveau de la zone CEDEAO avec le président du Ghana à la demande des autres chefs d’Etat de l’espace communautaire.

Le Président de la FIM vient d’avoir une autre distinction, celle du barreau africain qui a tenu sa réunion annuelle à Niamey, en même temps que trois anciens chefs d’Etat pour leur engagement en faveur de la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance.

Tout cela témoigne de l’envergure de l’Homme d’Etat qui n’a certainement pas fini d’honorer le Niger et son Peuple.

LAROUEDELHISTOIRE.COM

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 07 octobre 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant le décret n° 94-036 du 04 mars 1994, portant modalités d’application de la loi n° 94-003 du 03 février 1994, fixant le régime applicable à la pension des Anciens Présidents de la République.

Le présent projet de décret s’applique aussi bien aux Anciens Présidents de la République qu’aux Anciens Chefs d’Etat.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt n° 2021015/PR NG 2021 18 00 d’un montant maximum de vingt-cinq milliards de francs CFA (25 000 000 000 FCFA), signé le 12 août 2021 à Niamey, entre la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et la Gouvernement de la République du Niger, pour le financement partiel du Projet de réhabilitation et d’extension de l’Aéroport de Diffa :

 

L’objectif global du Projet financé par l’accord de prêt objet du présent projet de loi est l’amélioration du cadre de vie de la population de Diffa par la croissance des activités économiques et commerciales, pour contribuer ainsi à la réduction de la pauvreté dans la zone concernée.

  • projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt n° 2019007/PR NG 2021 15 00 d’un montant maximum de quinze milliards de francs CFA (15.000.000.000 FCFA), signé le 12 août 2021 à Niamey, entre la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et le Gouvernement de la République du Niger, pour le financement partiel du projet d’aménagement hydro-agricole de mille trois cents (1300) hectares dans le cadre du plan d’actions de réinstallation des populations de la deuxième vague (PAR 2) du programme Kandadji :

 

L’objet du Projet financé par l’accord de prêt objet du présent projet de loi est l’aménagement et la mise en valeur de mille trois cents hectares  (1300 ha) de périmètres irrigués en vue de la réduction de la pauvreté par la régénération du milieu naturel, ainsi que la contribution à la sécurité alimentaire des populations.

  • projet de loi autorisant la ratification de la Convention de prêt entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Institut du Crédit Officiel du Royaume d’Espagne, d’un montant de quinze millions d’euros (15 000 000 €) pour le projet d’Appui à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS) au Niger, signée le 22 juillet 2021 à Niamey et le 02 août 2021 à Madrid ;

L’objectif global du Projet financé par la convention de prêt objet du présent projet de loi est d’améliorer la capacité des parties prenantes à développer et à gérer l’irrigation ainsi qu’à accroître les superficies irriguées suivant une approche régionale basée sur les solutions au Niger. Ce Projet s’inscrit dans un Projet régional dénommé (« Projet d’Appui à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS) ») porté par le Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS).

  • projet de loi autorisant la ratification de la Convention du Conseil de l’Europe sur la contrefaçon des produits médicaux et les infractions similaires menaçant la santé publique, dite « Convention MEDICRIME», signée le 28 octobre 2011 à Moscou (Fédération de Russie) ;

La Convention Medicrime, appelée également « Convention de Moscou » vise principalement, à travers un mécanisme de suivi spécifique, à prévenir et à combattre la criminalité relative à la contrefaçon des produits médicaux et aux infractions similaires menaçant la santé publique.

Les trois (03) Accord et la Convention entrent dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification nécessite l’adoption préalable d’une loi d’autorisation, conformément à l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010.

Les quatre (04) projets de lois, élaborés à ce titre, seront transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.

  • AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • projet de décret relatif aux missions et à l’organisation des Universités Publiques;

 

Le présent projet de décret fixe les missions et les règles d’organisation des universités publiques.

 

  • projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2020-194/PRN/MES/R/I du 19 mars 2021, portant approbation des statuts de l’Académie des Sciences du Niger (ASNI) ;

Le présent projet de décret a pour objet de corriger certaines omissions constatées lors de la mise en œuvre du décret n° 2020-194/PRN/MES/R/I du 19 mars 2021, portant approbation des statuts de l’Académie des Sciences du Niger (ASNI).

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

4.1    projet de décret fixant les conditions d’immatriculation des aéronefs au Niger ;

 

Le présent projet de décret est pris en application de l’article 6 de l’ordonnance n°2010-023 du 14 mai 2010, portant Code de l’aviation civile en République du Niger qui dispose que les conditions d’immatriculation des aéronefs civils sont fixées par décret.

 

L’immatriculation d’un aéronef est matérialisée par son inscription au registre spécial tenu à cet effet avec attribution d’un numéro d’ordre qui identifie l’aéronef. Elle est attestée par un certificat d’immatriculation.

4.2    projet de décret déterminant les modalités d’établissement des plans de servitudes aéronautiques ;

 

Pour assurer la sécurité de la circulation des aéronefs, l’ordonnance n°2010-023 du 14 mai 2010, portant Code de l’aviation civile en République du Niger a institué en son article 166 des servitudes aéronautiques. Les servitudes aéronautiques fixent et matérialisent, sur le long terme, des surfaces que ne doivent pas dépasser les obstacles de toute nature aux abords d’un aérodrome.

Pour l’établissement des servitudes, l’article 168 du Code précité a prévu  pour chaque  aérodrome et installation , l’élaboration d’un plan de dégagement selon les modalités fixées par décret pris en Conseil des Ministres.

Le présent projet de décret est proposé pour satisfaire cette exigence.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

Le Conseil des Ministres a adopté projet de décret fixant le modèle et le contenu des déclarations de biens.

 

Le présent projet de décret est pris conformément à l’article 139 alinéa 7 de la loi organique n° 2020-35 du 30 juillet 2020, déterminant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Cour des comptes qui précise que « le modèle et le contenu des déclarations de biens sont fixés par décret pris en Conseil des Ministres ».

 

  1. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

Les personnes dont les noms suivent sont nommées membres de la délégation spéciale de la Commune rurale de Chétimari (département de Diffa) :

Président : Monsieur Bagalé Oumara, ingénieur géomètre adjoint, Mle 48119/F.

Membres :

  • Madame Idrissa Aboucar Idrissa, agent de santé de base ;
  • Madame Hadiza Souley, institutrice adjointe ;
  • Monsieur Garba Ari Moustapha, agent de santé de base ;
  • Madame Inoussa Fatmé.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT

  • Monsieur Sawani Karimou, ingénieur génie civil, Mle 60648/Y, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Equipement.
  • Monsieur Mafaki Mahamadou, ingénieur principal des travaux publics, Mle 59982/Z, est nommé directeur des études techniques des travaux publics, au Ministère de l’Equipement.
  • Monsieur Amani Mamane, ingénieur en chef des travaux publics et mines, Mle 49841/T, est nommé directeur des infrastructures ferroviaires et fluviales.
  • Monsieur Maman Sanda Ibrahim, ingénieur général des travaux publics, Mle 55966/P, est nommé directeur de gestion et suivi des réseaux, au Ministère de l’Equipement.
  • Monsieur Yayé Bilan, ingénieur général des travaux publics et mines, Mle 55727/Y, est nommé directeur des travaux des routes rurales, au Ministère de l’Equipement.
  • Monsieur Abdoul Kader Abdoulaye, ingénieur en chef des travaux publics, Mle 115872/Y, est nommé directeur de l’assistance technique aux collectivités, au Ministère de l’Equipement.
  • Monsieur Tahir Mahaman Kandarga, ingénieur général des travaux publics, Mle 62900/L, est nommé directeur des études et de la programmation, au Ministère de l’Equipement.
  • Madame Ibrahim Baoulé Sahia, statisticienne, Mle 140257/G, est nommée directrice des statistiques, au Ministère de l’Equipement.
  • Monsieur Dangaladima Zabeirou, directeur administratif, Mle 54787/C, est nommé directeur des ressources humaines, au Ministère de l’Equipement.
  • Monsieur Amadou Djibo Aboubacar, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 136270/N, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public, au Ministère de l’Equipement.
  • Monsieur Abdou Harouna Djibo, titulaire d’un master 2 en communication, Mle 73998/R, est nommé directeur des archives, de l’information, de la documentation et des relations publiques, au Ministère de l’Equipement.

AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENARIAT DES JEUNES

  • Monsieur Bako Illiassou, ingénieur général industriel, Mle 63139/B, est nommé secrétaire général du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.
  • Monsieur Abdou Ibrahim, directeur administratif, Mle 112110, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.
  • Monsieur Hassan Mounkaila, Inspecteur Principal du Trésor, Mle 52038, est nommé directeur général du commerce, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.
  • Monsieur Ali Samba Soumaïla Diabiri, directeur administratif, Mle 112113/E, est nommé directeur général de la promotion du secteur privé, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.
  • Monsieur Abdoulaye Boubacar, chef de division d’administration générale, Mle 52845/D, est nommé directeur général du développement industriel, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.
  • Monsieur Boubacar Moumouni Ali, inspecteur de promotion humaine, 61509/V, est nommé directeur général de l'entreprenariat des Jeunes, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.
  • Monsieur Koudizé Elh. Yacouba, titulaire d’une licence en sciences juridiques, Mle 112132/H, est nommé directeur de la législation, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.
  • Madame Manzo Salamatou, sociologue gestionnaire de ressources humaines, Mle 61362/S, est nommée directrice des ressources humaines, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.
  • Madame Daou Aminatou Karamba Bako, titulaire d’un master 2 en ingénierie documentaire, Mle 116440/F, est nommée directrice des archives, de l’infomation, de la documentation et des relations publiques, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.
  • Monsieur Moussa Alzouma Hassane, inspecteur principal du trésor, Mle 117817/H, est nommé directeur des ressources financières, du matériel, des marchés publics et des délégations de service public, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.
  • Monsieur Issa Abdoulaye, titulaire d’une maîtrise en économie générale, Mle 112120/D, est nommé directeur des études et de la programmation, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.
  • Monsieur Almou Halidou, ingénieur statisticien économiste, Mle 63039/X, est nommé directeur des statistiques et de l’informatique, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.

AU TITRE DU MINISTERE DES MINES

  • Madame Moumouni Dady Fatoumata, magistrat, Mle 97816/L, est nommée directrice de la législation, au Ministère des Mines.

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

  • Monsieur Halirou Amadou, inspecteur principal du trésor, Mle 54905/S, est nommé directeur général du contrôle des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère des Finances.
  • Monsieur Chaibou Daouda, inspecteur principal du trésor, Mle 69945/L, est nommé directeur général du budget, au Ministère des Finances.
  • Monsieur Falalou Nassirou Mahaman Sofo, magistrat, Mle 77177, est nommé membre de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), représentant du Ministère de la Justice.
  • Monsieur Mounkaila Adamou, inspecteur principal des douanes, Mle 64165/M, est nommé membre de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), représentant du Ministère des Finances.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

  • Monsieur Malam Mamadou Gréma, professeur d’enseignement secondaire, est nommé inspecteur des services, au Ministère de l’Education Nationale.

Il est mis fin aux fonctions de conseillers techniques  exercées par les personnes dont les noms suivent :

  • Monsieur Haro Abdoulaye, inspecteur de l’enseignement primaire, Mle 70038/M ;
  • Docteur Mallam Garba Maman, Mle 417 ;
  • Monsieur Maï Boucar Maï Ali, Mle 101696/W ;
  • Monsieur Boubacar Mahamadou, Mle 53847/P ;
  • Monsieur Abdou Madougou;
  • Docteur Moussa Ibrah Maman Moutari, professeur d’enseignement secondaire, Mle 65597/X.

Il est mis fin aux fonctions d’inspecteurs des services exercées par les personnes dont les noms suivent :

  • Monsieur Mahamane Tassiou Aboubakar, inspecteur de l’enseignement franco-arabe, Mle 77442/L ;
  • Monsieur Kassoum Tamou, inspecteur de l’enseignement primaire, Mle 55425/H ;
  • Monsieur Salifou Elh. Aboubacar, inspecteur de l’enseignement primaire, Mle 43666/S ;
  • Monsieur Habou Idi, chargé d’enseignement, Mle 69637/Y ;
  • Monsieur Belco Adamou, chargé d’enseignement, Mle 60122/R ;
  • Monsieur Mohamed Moussa;
  • Monsieur Oumarou Oumara, Mle 55578/B.
  • COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :

  • Deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales :
  1. la première communication est relative à la situation de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle.

Le nombre de nouveaux cas positifs notifiés par rapport à la semaine précédente est à la hausse. Un total de 62 nouveaux cas a été notifié cette semaine. Le taux d’attaque hebdomadaire de la Covid-19 est passé de 0,08 cas/100 000 habitants la semaine précédente à 0,26 cas/ 100 000 habitants cette semaine.

A la date du 06 octobre 2021, la situation se présente comme suit :

  • total des nouveaux cas positifs notifiés : 065
  • total décès : 204
  • total des cas sortis guéris : 787
  • total patients en cours d’hospitalisation: 21

La campagne nationale de vaccination de masse se poursuit.

  1. la deuxième communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales  est relative à la situation du choléra au Niger à la date du 05 octobre 2021.

La situation se présente comme suit :

Le nombre d’admissions des cas suspects mis à jour est en nette régression et la plupart des foyers sont éteints.

Ainsi, on note à cette date : 1 cas sous traitement à Zinder, 24 cas à Maradi, 2 cas à Tahoua et 1 cas à Dosso.

Le niveau des indicateurs de la prise en charge est très satisfaisant.

  • Une communication du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux relative l’adoption du document final du Niger au 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) ;
  • Une communication du Ministre de l’Agriculture relative à la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) 2021, le 16 octobre 2021 à Zinder.
  • Deux (02) communications de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant :
  1. la première communication est relative à la mission d’évaluation de la Commission de l’Union Africaine au Niger dans le cadre de l’organisation du prochain sommet des Filles Africaines qui se tiendra à Niamey du 16 au 18 novembre 2021 ;
  2. La deuxième communication est relative au forum sur le Leadership ministériel de Harvard.
  • Deux (02) communications du Ministre de la Jeunesse et du Sport :
  1. la première communication est relative à l’organisation du 4ème Congrès de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (UPJ) qui se tiendra à Niamey du 15 au 16 novembre;
  2. La deuxième communication est relative à la candidature de notre compatriote M. Idé Issaka au poste de Président de la Confédération Africaine de Taekwondo ;
  • Une communication de la Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification sur la situation des feux de brousse ;
  • Trois (03) communications du Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes:
  1. la première communication est relative à l’enregistrement de quatre (4) produits du Niger en Indications Géographiques (IG) et Marques Collectives (MC) à l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI).

Il s’agit de :

  • l’oignon violet de Galmi » et du «Kilichi du Niger »

pour l’enregistrement en IG;

  • du « Tchoukou du Niger» et « de la peau de la Chèvre Rousse de Maradi » pour l’enregistrement en MC.
  1. La deuxième communication est relative à l’Organisation du Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Union Africaine sur l’Industrialisation et la Diversification Economique en Afrique, qui se tiendra du 20 au 24 novembre 2021 à Niamey.
  2. La troisième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, par entente directe avec mise en concurrence pour l’acquisition de 17 570 tonnes de céréales pour le compte de l’office des produits vivriers du Niger (OPVN). pour un montant six milliards deux cent quatre-vingt quinze millions sept cent soixante-dix mille (6 295 770 000) francs CFA et un délai d’exécution de 14 jours.
  • Une communication du Ministre de l’équipement relative à l’attribution d’un marché public, par appel d’offres ouvert, pour les travaux d’entretien de la route Tahoua-Arlit (RTA), lot 1 : tronçon Abalak-Tamaya.

Ce marché, d’un montant de huit cent quatorze millions trente mille deux cent dix (814 030 210) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire provisoire BABATI/UNASEL, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

Ces deux (02) dernières communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 07 octobre 2021

 

 

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

ABDOU DANGALAdima

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), à l’instar d’autres places boursières à travers le  monde, s’est jointe à l’initiative " RING THE BELL FOR FINANCIAL LITERACY” dans le cadre de la  Semaine Mondiale de l’Investisseur (WIW 2021) en faisant sonner sa cloche à l’ouverture de la journée  de cotation de ce mardi 05 octobre 2021.

Cette  initiative  conjointe  du  World  Federation  of  Exchanges  (WFE)  et  de  l'Organisation  Internationale des Commissions de Valeurs (OICV – IOSCO) est une campagne mondiale d’une  semaine visant à sensibiliser sur l’importance de l’éducation financière, de la protection des investisseurs et de l’inclusion financière en faisant sonner les cloches des bourses.

A cet effet, pour cette année 2021, 78 bourses, un record, organisent des cérémonies, des  ateliers et des événements virtuels.

La BRVM pour sa part, s’associe pour la première fois à cette initiative depuis son admission  à la Wfe en mai 2021, en faisant sonner sa cloche à l’ouverture de la journée de cotation de  ce  mardi  05  octobre  2021,  marquant  ainsi  sa  pleine  adhésion  et  son  engagement  à  promouvoir l’éducation financière, la protection des investisseurs et l’inclusion financière  dans notre Union. 

Cet engagement est forgé par plusieurs constats d’une part, la prolifération de structures  privées  non  habilitées  se  prévalant  de  la  qualité  d’experts,  collectant  l’épargne  des

populations  avec  des  promesses  de  rendements  très  élevés  entrainant  très  souvent  des  pertes massives de leurs épargnes, et la faible souscription des investisseurs particuliers aux  opérations de levée de ressources sur le marché financier de l’UEMOA d’autre part.

Cette situation laisse apparaitre la nécessité d’améliorer l’éducation financière et boursière

des  populations  de  l’UEMOA,  en  vue  de  favoriser  une  meilleure  mobilisation  de  leurs  épargnes pour les orienter vers des investissements productifs dans le respect de  l’orthodoxie financière.

Dr  Edoh  Kossi  AMENOUNVE,  Directeur  Général  de  la  BRVM  et  du  DC/BR,  a  donc  réitéré  « l’engagement  des  structures  centrales  du  Marché  Financier  Régional  de  l’UEMOA  à  promouvoir  toutes  actions  visant  à  favoriser  l’éducation  financière  et  à  renforcer  la  protection des investisseurs pour un développement harmonieux du marché des capitaux de  l’Union ».

 Service Communication et Marketing

Débusquée depuis le mois de mai 2021, l’affaire Ibou Karadjé continue d’alimenter les débats sur le phénomène de la corruption et des détournements des deniers publics au Niger. A juste titre, car il s’agit d’une somme de plus de 8 milliards qui a été soustraite frauduleusement des caisses du trésor public. De plus, ce forfait a été commis par un agent de la plus grande Institution de l’Etat qu’est la Présidence de la République mais aussi par le fait que ce gros détournement soit le fait d’un petit commis responsable du volet transport. Nombres d’énigmes entourent cette affaire parce que le présumé faussaire a sévi depuis 2017 sans éveiller le moindre soupçon. L’autre question est de savoir comment ce petit fonctionnaire de la catégorie B2 a-t-il réussi à contourner toute la chaine de contrôle de la Présidence de la République, du Ministère des Finances et du trésor public.

Seules les investigations approfondies peuvent élucider et décanter le puzzle de cette grotesque affaire.

Toujours est-il que le dossier est devant la justice et dans quelques jours, on sera édifié sur l’identité des différents acteurs qui ont participé à ce détournement. Mais avant le procès en bonne et due forme, plusieurs spéculations étaient entretenues autour de l’affaire. Certains commentateurs ont voulu trouver des mains invisibles qui ont aidé Ibou Karadjé dans sa forfaiture allant jusqu’à dire qu’il n’était qu’un simple garçon de course. Ils ont essayé de salir l’image de certaines personnalités politiques sans en avoir la moindre preuve. Ils oublient que c’est à la demande expresse du Président de la République qu’une inspection générale a été enclenchée sur ce dossier au moment où les premiers indices ont apparu.

Pour ne donner aucune chance à Ibou karadjé de s’exfiltrer du pays, un wanted a été lancé en son nom et la gendarmerie a été instruite par les services compétents de surveiller toutes les frontières pour le cerner. Cet acte du Président de la République est en cohérence du reste avec les engagements qu’il a maintes fois répété relativement à la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics. Mohamed Bazoum a été très clair le jour de son investiture : «c’est pourquoi je voudrais dire clairement ici que quiconque a une responsabilité dans l’administration publique répondra désormais tout seul et entièrement de ses actes. Son parti politique, sa ‘’base’’, sa famille, sa communauté ne lui seront d’aucun secours au cas où son comportement devrait commander une mesure coercitive à son encontre».

Il faut ajouter qu’en dehors de cette affaire dite Ibou Karadjé, les nigériens ont été témoins de plusieurs actes qui renseignent sur la détermination du Président de la République de mener cette lutte implacable contre la corruption et les détournements des deniers publics. On peut citer la rencontre qu’il a eue avec toutes les institutions de lutte contre la corruption et celles chargées du contrôle pour les instruire de jouer pleinement leurs rôles. Il a tenu également une réunion avec les membres du Gouvernement et les mêmes institutions il y’a quelques jours pour rappeler l’urgence d’enclencher une vaste opération d’assainissement de la gestion des biens publics.

Disons donc que le Président de la République donne des gages pour des lendemains meilleurs par rapport à cette question. Il y’a lieu aussi de croire à un traitement sans complaisance de l’affaire Ibou karadjé dans les prochains jours. Comme nous l’avons rappelé plus haut des investigations ont été rondement menées et le principal accusé se trouve présentement à la prison de haute sécurité de Koutoukalé et une vingtaine de fonctionnaires dont les noms ont été cités ont été également mis aux arrêts.

Toutefois, selon les premiers éléments qui ont fuité de l’enquête, on ne retrouve aucun nom d’une personnalité politique quelconque encore moins celui d’un des responsables administratifs de la chaîne de la signature des Lettres d’Autorisation de Paiement (LAPs).

Même pour les cas des fonctionnaires interpellés dans le cadre de ce dossier, on leur reproche tout simplement d’avoir bénéficié des largesses de ce garçon et certains d’avoir fermé les yeux sur des documents suspects. Mieux le rapport d’investigation révèle qu’à peine deux ou trois LAPs sont régulières sur la vingtaine émise, tout le reste était du faux. Le document  ajoute que la police scientifique n’a décelé aucune signature authentique de ses supérieurs hiérarchiques dans le cadre de ses fausses LAPS. Ibrahim Amadou Moussa dit Ibou Karadjé a tout simplement le génie de la fraude et il s’est débrouillé à confectionner des faux cachets et à imiter des signatures.

A l’occasion d’une intervention sur les médias d’Etat, diffusée le dimanche 26 septembre 2021, dans laquelle le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a fait le tour des questions cruciales de la vie de la Nation, il n’a pas manqué d’aborder ce sujet en ces termes : «Il s’est avéré qu’il s’agit d’un individu qui a imité des signatures, fabriqué des faux cachets pour faire des opérations au niveau du Ministère des finances.

Le dossier a été transmis à la justice, je ne rentrerai pas plus en détails dans ces faits, tous ses complices ont été identifiés et la justice suit son cours.

De toutes les façons, vous avez vu à travers les journaux, de plus en plus la vérité commence à sortir».

On se rappelle déjà que le Président de la République, lui-même, a dit que ce dossier Ibou karadjé a été transmis à la justice et qu’il sera jugé sans complaisance.

Cela dénote de la détermination des autorités  au plus haut sommet d’élucider ce dossier et de châtier tous ceux qui y sont impliqués.

Il faut donc soutenir et encourager cette politique de lutte contre la corruption et les détournements des derniers publics engagée par le Président de la République.

Adoum Boulkassoum

Gormey malo koira, Simiri, Goutoumbou Koira Tegui, Kalley Tombo Guesse, Gao Banda sont les cinq (5) villages de la commune rurale de Simiri qui ont bénéficié des activités du projet de renforcement de la résilience exécuté conjointement par l’Unicef, la FAO et le PAM.

Ces trois (3) agences spécialisées des Nations Unies ont mené diverses interventions au profit de ces populations qui figurent parmi les plus résilientes au Niger. Affectées par les effets du changement climatique auxquels s’ajoute l’insécurité, les populations de la commune rurale de Simiri doivent leur salut aux actions du projet de renforcement de la résilience des communautés.

Grâce au financement du gouvernement français, la synergie et la complémentarité des interventions des trois (3) agences onusiennes ont donné du sourire aux lèvres des Hommes et femmes de cette contrée, située à 75 kilomètres au nord de Niamey, la capitale du Niger.

C’est plusieurs ménages des cinq (5) villages concernés par le projet qui trouvent aujourd’hui leurs souffrances atténuées grâce à ce projet de renforcement de la résilience des communautés les plus vulnérables.

Comme un travail à la chaine, les activités menées dans le cadre du projet, ont permis aux communautés de bénéficier des semences améliorées et adaptées aux conséquences du changement climatique.

Ce geste qui émane du Fonds des Nations Unies pour l’Agriculture FAO, a répondu aux attentes des populations qui se réjouissent d’ailleurs de cet appui.

«La FAO a mis à notre disposition des semences de la tomate, de la carotte, de la salade, etc. Avec ces semences, ce que nous produisons contribue de manière significative dans la lutte contre la malnutrition dans notre communauté», s’est réjoui, Issoufou Bouda, habitant du village de Simiri.

L’appui de la FAO, c’est également des semences sur les variétés de mil et du niébé. La construction des banques céréalières dans les villages a été également l’œuvre de la FAO comme l’a souligné M. Moumouni Zakey, chef du village de Boutoumbou Kalley Tombo «la FAO nous a construit cette banque céréalière qui nous facilite aujourd’hui, de stocker les sacs de céréales que nous produisons grâce aux champs communautaires que nous exploitons», s’est félicité le leader communautaire.

Les champs communautaires, c’est ces terres qui se situent sur des plateaux très arides et caillouteux qui sont devenues exploitables aujourd’hui grâce au travail mené par la communauté sous l’égide du Programme Alimentaire Mondiale (PAM).

Ces plateaux rocheux considérés comme impossible à l’agriculture compte tenu de leur rigidité le sont aujourd’hui, avec la volonté des communautés qui reçoivent du PAM des vivres aux ménages qui ont accompli ce travail titanesque de réhabilitation de terres.

A Boutoumbou Kalley Tombo, le champ communautaire est exploité par 31 bénéficiaires hommes et femmes qui exploitent 2 hectares de niébé. En association avec trois autres villages, cette communauté exploite un champ communautaire du mil d’une superficie de 28 hectares à la grande satisfaction de l’ensemble des exploitants.

«Avant l’arrivée du PAM, nous ne pouvions même pas imaginer qu’un jour on peut cultiver sur ce plateau, mais aujourd’hui, c’est chose faite, c’est une réalité», dixit Mme Habsatou Younoussa, exploitante dusite du champ communautaire de Gormey Molo Koira.

D’une capacité de 4,2 hectares pour le mil, et 2,5 hectares pour le haricot, le site est exploité par 55 personnes.

A Simiri, chef-lieu de la commune, la récupération de terre rendue possible par le PAM a permis aux 71 personnes parmi lesquelles 37 femmes d’exploiter 4 hectares sur un plateau qui trois (3) ans auparavant était hostile à toute apparition d’une verdure.

«Avant c’était une terre sèche qui n’apporte rien. L’eau ne descende pas, on ne peut même pas imaginer un pâturage pour les animaux.

Aujourd’hui, après 10 ans de travaux, le résultat est là, l’endroit est devenu vert», a indiqué Djibo Hassan, président du site.

Les appuis du Programme Alimentaire Mondiale (PAM), ont également permis aux populations de se concentrer sur leurs travaux champêtres durant toute la période de l’hivernage contrairement aux années précédentes, où les bras valides étaient contraints d’aller travailler auprès des plus nantis avant de revenir labourer leurs champs avec toutes les conséquences que cela pourra engendrer.

La récupération des terres, l’exploitation des champs communautaires dont les productions permettent aux communautés de renforcer leur résilience surtout en période de soudure est à mettre à l’actif également des agents de mise en œuvre sur le terrain, qui orientent et sensibilisent les communautés sur les activités à mener. «Nous avons débuté le travail sur ce plateau aride de 28 hectares sur lequel on peut semer aujourd’hui. Il est exploité par 123 personnes depuis bientôt trois (3) ans. En dehors de la récupération de terres, nous assistons les populations pour le compostage, le séchage du pâturage », a martelé M. Assimiou Amani, superviseur de l’ONG KARKARA et responsable du site de Boli.

Le projet conjoint pour le renforcement de la résilience des communautés dans la commune de Simiri, c’est aussi le volet éducation et sensibilisation sur la nutrition, l’hygiène, l’assainissement et le Wash.

A ce niveau, c’est le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) qui assure le lead.

Avec son rayon de 75 kilomètres, la radio Yilwa de Simiri est appuyée dans ses émissions destinées au public avec ses 100 clubs d’écoute par l’Unicef.

«Grâce à l’appui de l’Unicef, nous faisons le suivi de 100 clubs d’écoute tout en sensibilisant les populations sur les questions de santé, éducation, hygiène et assainissement...

Ces appuis sont en espèce et en nature», a notifié, M. Boubacar Mali Gnandou, directeur de la radio communautaire Yilwa de Simiri.

Sur le plan scolaire, l’Unicef dote les élèves des fournitures scolaires, ce qui constitue un véritable ouf de soulagement pour les parents, qui par manque de moyens n’arrivaient pas à assurer l’éducation des enfants.

«Grâce aux sensibilisations, la malnutrition a reculé de manière significative dans notre village. Avant plus de 40 sur 100 enfants souffraient de la malnutrition mais aujourd’hui, rare sont les ménages où on trouve des enfants malnutris car, c’est nous-mêmes les femmes qui, avec un périmètre brachial mesurons nos enfants», a expliqué Mme Habsatou Younoussa, habitante de Boutoumbou Kalley Tombo. Ce travail de sensibilisation sur les bonnes pratiques est aussi mené par des relais à l’instar de Laihana Yacouba du village de Boutoumbou Koira Tégui, qui a salué le changement de comportement intervenu dans son village.

L’inscription et le maintien des filles à l’école est aujourd’hui une réalité dans ces villages où intervient le projet de renforcement de la résilience des communautés exécutés conjointement par la FAO, l’Unicef et le PAM.

Les bourses offertes aux filles, les cantines scolaires, le moulin à grain et la dotation des centres de santé dans les villages des médicaments ont contribué de manière significative aux changements de mentalité pour inscrire les enfants à l’école. «Les interventions de l’Unicef à travers les fournitures et la cantine scolaire prise en charge par le PAM ainsi que le cash transfert ont permis de rehausser le taux de réussite, le maintien d’un plus grand nombre de filles jusqu’ à la fin du cycle », s’est réjoui M. Issoufou Djibo, directeur de l’école primaire de Guessé.

La synergie et la complémentarité des activités des trois (3) agences a produit des résultats tangibles appréciés par l’ensemble des bénéficiaires. En trois (3) ans de mise en œuvre, cette synergie d’actions a permis la construction de plusieurs ouvrages, la promotion des pratiques familiales essentielles, la réhabilitation des terres et la mise à la disposition des communautés des semences adaptées au contexte actuel dans lequel se pratique l’agriculture, a indiqué M. Salifou Kanfo, Superviseur des activités du PAM pour le compte de l’ONG KARKARA.

Ibrahim Moussa,

Envoyé Spécial


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