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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Le Ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables M. Mahamane Sani Mahamadou a procédé au lancement du 3ème Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF), ce mercredi 15 septembre 2021. La cérémonie officielle de lancement qui s’est déroulée au Centre International Mahatma Gandhi de Niamey a enregistré la présence du Haut Représentant du Président de la République M. Foumokoye Gado, du Ministre des Mines Madame Ousseini Hadizatou Yacouba, des membres du Gouvernement, du Commissaire Chargé de l’Energie et Mines de la CEDEAO M. Sediko Douka, du Chargé de Programmes, Bureau de l’Afrique de l’Ouest AME Trade Ltd M. Babacar DIALLO et plusieurs autres personnalités de marques. ‘’Intégrer les industries minières et pétrolières dans le développement des chaines de valeur régionales’’, tel est le thème choisi pour cette 3ème édition. L’événement a réuni les principaux décideurs des secteurs public et privé des industries minières et pétrolières de l’Afrique de l’Ouest. ECOMOF est une initiative de la commission de la CEDEAO qui a vu le jour, le 08 octobre 2010, lors de la réunion des ministres de la CEDEAO responsables du développement des ressources minérales à Monrovia. Après la première édition tenue à Accra au Ghana en 2015 et la deuxième édition tenue à Abidjan en Côte d’Ivoire en 2018, c’est au tour de Niamey, la capitale du Niger d’abriter le troisième édition de l’ECOMOF qui se tiendra du 1er au 3 Décembre 2021, avec un décalage d’un an, du fait de la pandémie de la COVID-19. Intervenant au lancement de cette activité, la Ministre des Mines Madame Ousseini Hadizatou Yacouba a souligné que le présent ‘’dans le cadre du Programme de mise en valeur des ressources minières et pétrolières, qui vise à promouvoir une contribution durable du secteur extractif à la croissance économique et au développement social de la communauté, la CEDEAO organise chaque deux ans un Forum /Exposition sur les Mines et le Pétrole (ECOMOF).’’ ‘’Ce forum représente une plateforme régionale d’échanges qui nous donnera l’occasion de mettre en évidence le potentiel du Niger en particulier et de l’Afrique de l’Ouest en général, dans les secteurs des industries extractives. L’objectif est de partager l’expérience, le savoir et le savoir-faire et de créer de nouveaux partenariats et de réseaux des experts de sociétés africaines de pétrole, de gaz et des mines, des entreprises nationales et internationales, les gouvernements, le secteur privé ainsi que la nouvelle génération de potentiels investisseurs exploreront des idées innovatrices à l’occasion de ce forum’’ a laissé entendre Madame Ousseini Haizatou Yacouba. Pour sa part, le Commissaire Chargé de l’Energie et des Mines de la CEDEAO M. Sediko DOUKA a fait savoir que ‘’L’événement qui nous rassemble ce jour, à savoir le Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du texte communautaire majeur à savoir ,la politique de développement des ressources minérales de la CEDEAO adoptée en 2021. Ce texte traduit, le traité révisé de la CEDEAO, en tant que peuple, nous souhaitons créer une région sans frontière, une région pacifique et cohérente, une région fondée sur la bonne gouvernance et où nous avons la capacité d’accéder à nos ressources et de les exploiter grâce à la création d’opportunités pour un développement durable’’. Le commissaire Chargé de l’Energie et Mines de la CEDEAO a rappelé que c’est ‘’dans l’optique de promouvoir le développement de notre important potentiel minier et pétrolier que les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont institué le Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF). L’ECOMOF a pour but de rassembler sur une plateforme unique toutes les parties prenantes des secteurs des mines et du pétrole des Etats membres et aussi des autres continents pour un dialogue inclusif et participatif sur la manière de renforcer leur développement vers le bien-être de la communauté. En lançant les travaux, le Ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables M. Mahamane Sani Mahamadou a tout d’abord salué la présence de tous les participants qui ont fait le déplacement pour honorer de leur présence la cérémonie du lancement du 3ème forum des mines et du pétrole de la CEDEAO. Selon le Ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, Ce forum est une occasion pour le Niger en particulier et les pays de l’Afrique de l’Ouest en général de mettre en œuvre leurs potentiels dans le secteur de l’industrie extractive face au partage d’expérience et de savoir faire mais aussi au nouveau partenariat. Pour ailleurs, le choix du Niger pour abriter cet événement, se justifie par la grande qualité des infrastructures d’accueil dont dispose le pays. Le Ministre Mahamane Sani Mahamadou de rappeler une fois de plus le but de cet événement, celui de promouvoir et développer le potentiel minier et pétrolier des Etats membres, aider à rassurer l’intégration socio-économique de la région ouest africaine, harmoniser les instruments juridiques et réglementaires et fiscaux, catalyser et développer l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, fonder, développer et organiser les bases de données géologiques, minières et pétrolières pour les Etats membres ; développer les ressources humaines et créer un réseau d’experts ; utiliser les industries minières et pétrolières et renforcer le commerce, a mentionné le Ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables. La cérémonie de lancement a été sanctionnée par une conférence presse qui porté sur d’amples explications relatives au grand rendez-vous qu’abritera Niamey en décembre prochain. Il faut dire que plus de 2018 participants seront présents à cette 3ème édition que Niamey abritera en Décembre 2021. Mahamat Moussa
La Maison de la Presse, organisation faîtières regroupant les structures socioprofessionnelles des médias a accueilli le lundi 13 septembre 2021, dans l’après-midi, l’Ambassadeur des États Unis au Niger, Éric P. Whitaker. Le diplomate américain a été reçu par le président du Conseil d’Administration Ibrahim Harouna entouré des membres du bureau et certains responsables des organisations membres. Au centre des échanges, des sujets d’intérêt commun. A son arrivée au quartier Terminus de Niamey, SEM. Éric P. Whitaker a eu droit à une visite guidée des locaux à savoir le bureau du Président du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse, celui de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC-Niger) et enfin le bureau de l’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Éthique et la Déontologie (ONIMED). Ensuite suivra une séance de travail avec le mot introductif du président du Conseil d’Administration, M. Ibrahim Harouna qui a expliqué que le cadre fédérateur des organisations socioprofessionnelles qu’est la Maison de la Presse compte une trentaine des structures membres. Le PCA de la Maison de la Presse d’indiquer que l’organisation faîtière mène des activités allant du renforcement des capacités des professionnels au plaidoyer pour la promotion de la liberté de la presse au Niger. Ibrahim Harouna de rappeler aussi que «L’ambassade des États Unis au Niger, nous a toujours accompagné dans le cadre de nos différentes activités en faveur de la liberté d’expression au Niger. Nous avons échangé sur tous les sujets concernant la profession journalistique et nous sommes reconnaissants pour le soutien indéfectible de l’Ambassade qui est un partenaire de la Maison de la Presse». Au cours de la rencontre, la présidente de l’Association des professionnelles Africaines de la Communication/Section du Niger (APAC/Niger), Mme Amina Niandou a aussi présenté l’organisation dont elle a la charge et le travail que la structure accomplit en faveur de la femme dans les médias. APAC est aussi un partenaire de l’Ambassade, a-t-elle précisé, rappelant l’organisation de plusieurs activités en faveur des journalistes dont le concours sur la promotion de la paix en période électorale soutenu par l’Ambassade des USA au Niger. Le président de l’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Éthique et la Déontologie (ONIMED), M Maman Abdou Jaharou, également présent à la rencontre a expliqué au diplomate américain le rôle de veille et d’alerte que joue l’ONIMED sur le respect de l’éthique et la déontologie. Il a aussi souligné que l’’ONIMED fait du monitoring des médias sur des thématiques précises d’utilité publique. A l’occasion des dernières élections, a rappelé M. Maman Abdou Jaharou, l’ONIMED a non seulement élaboré un guide de communication en période électorale mais aussi et surtout conduit un projet de monitoring de langage inapproprié dans les médias des hommes politiques, entre autres. À la fin des échanges, l’Ambassadeur Eric P. Whitaker a exprimé ses vives félicitations à la Maison de la Presse pour son engagement dans la défense et la promotion de la liberté de la presse au Niger. «Vraiment, nous voyons la liberté de la presse comme une liberté fondamentale pour les démocraties. C’est un élément important des droits de l’homme. La liberté de presse est un droit individuel comme les libertés de parole, religion, d’association, et toutes les autres. Souvent, ces libertés fondamentales se manifestent dans la presse. (…..) J’ai lui ai confirmé que les efforts de l’Ambassade des États Unis dans le cadre du soutien à la presse nigérienne se poursuivront. Nous continuerons d’offrir des programmes de formation et d’échanges aux journalistes aux États Unis». Pour finir, le diplomate américain a réaffirmé que «L’Ambassade ne cessera jamais de vous appuyer pour assurer une presse libre et impartiale au Niger, qui renforce d’ailleurs la démocratie, la liberté d’expression et les libertés civiles». A noter qu’au cours de sa visite, l’Ambassadeur des États Unis au Niger était accompagné du Directeur de la Diplomatie Publique, Porte-Parole M. Stephen Etienne Dreikorn et l’Assistant des affaires culturelles de l’Ambassade Ibrahim Issoufou Kanda. Mahamat Moussa

Addis-Abeba, 13 septembre 2021 - Mesurer et évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de développement durable en Afrique est devenu beaucoup plus facile lorsqu’un groupe d’entités régionales des Nations Unies a lancé le premier portail de données en ligne qui rassemble les données statistiques collectées dans tous les pays du continent.

Aujourd’hui, 17 entités régionales des Nations Unies, dans le cadre de la Plateforme de collaboration régionale pour l’Afrique (PCR), ont dévoilé la Plateforme de données des Nations Unies pour l’Afrique au service du développement.  Il s’agit de la première plate-forme à servir de référentiel à guichet unique qui capture des données et des preuves de haute qualité sur le Programme 2030 et les ODD de tous les pays africains. C’est aussi le premier du genre à rehausser le profil des progrès statistiques vers la vision de l’Union africaine – Agenda 2063.

« Alors qu’il ne reste plus que neuf ans pour atteindre les ODD, il est essentiel d’utiliser des données communes et harmonisées pour accélérer les progrès. Le lancement de cette nouvelle plateforme marque une étape importante dans les actions en faveur de l’Agenda 2030 et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Des données fiables et collectives permettront à tous les acteurs de prendre les meilleures mesures politiques possibles fondées sur des données probantes pour accélérer les ODD, renforcer la collaboration, éviter les dédoublements inutiles et s’assurer que nous pouvons combler les  lacunes, ne laissant vraiment personne de côté », a déclaré la Sous-Secrétaire générale Ahunna Eziakonwa, Directrice du Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement, qui est également Vice-Présidente du PCR africain, lors du lancement virtuel.

Le nouveau portail de données examine les 17 objectifs de développement durable et les décompose en 169 cibles et 231 indicateurs, permettant à chacun de suivre les progrès au niveau granulaire. Il est ouvert à tous les utilisateurs, y compris les décideurs, les planificateurs, les gestionnaires de programmes, les partenaires de développement, les organisations du secteur privé, les groupes de la société civile, les institutions universitaires, les chercheurs, les étudiants, les médias et bien d’autres.

Selon les statisticiens de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), parmi les 169 objectifs fixés dans les ODD, seulement 30% d’entre eux sont quantifiables. Pour le reste des cibles non quantifiables, la plateforme en ligne propose des valeurs cibles en utilisant une approche pragmatique et ambitieuse. Il identifie les pays en suspens de la région et définit leur taux de variation moyen comme taux cible de la région.

« La présentation d’ensembles de données complets et pratiques nous aidera particulièrement, nous, fonctionnaires du gouvernement, à suivre les progrès, à prendre des décisions judicieuses et à évaluer les résultats et les impacts. Cette plate-forme de données est un outil en ligne attendu depuis longtemps pour nous permettre d’effectuer des analyses approfondies et des évaluations des progrès aux niveaux de l´objectif et de l´indicateur, et de les relier à nos plans nationaux de développement », a déclaré le Dr Saulos Chilima, Vice-Président du Malawi.

Le nouveau moteur de recherche donne également aux utilisateurs la possibilité de classer les statistiques selon diverses dimensions, telles que les huit communautés économiques régionales reconnues par l’Union africaine, les pays les moins avancés, les pays en développement sans limites et les États producteurs de pétrole et riches en minéraux. En outre, il reconditionne les données par questions thématiques clés. Par exemple, les utilisateurs peuvent catégoriser les indicateurs des ODD par agriculture, énergie et santé, ce qui leur permet non seulement d’analyser les progrès spécifiques au niveau des pays, mais aussi d’examiner la convergence, les similitudes et les différences entre une variété de blocs et de sujets sous-régionaux.

« L’Afrique est un continent avec un grand potentiel et des aspirations claires telles qu’articulées dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine. La transformation nécessite des données de qualité, opportunes et désagrégées pour guider les investissements ciblés et garantir les rendements souhaités dans le développement de son capital humain, la viabilité environnementale, la transformation économique et la prospérité pour tous », a déclaré Oliver Chinganya, Directeur du Centre africain de statistique de  la CEA.

S’appuyant sur l’infrastructure existante développée par la CEA, le portail de données de l’ONU pour l’Afrique consolide les statistiques des plates-formes et des outils technologiques disponibles dans les entités des Nations Unies. Sans réinventer la roue, le groupe régional de l’ONU, également connu sous le nom d’Opportunity/Issue-based Coalition (OIBC) 1, a mis au point une nouvelle façon d’apporter des données aux utilisateurs, renforçant l’approche « à l’échelle de l’ONU » pour fournir un espace commun où tout le monde peut facilement trouver des preuves critiques.

« L’objectif est de réduire la charge pesant sur les pays en termes de réponse aux besoins en données et d’éviter les demandes répétées de données de diverses organisations. Ce portail rassemble des données fragmentées des États membres en un seul endroit, et ces informations peuvent également être utilisées par les agences des Nations Unies et d’autres partenaires », a déclaré le Dr Bannet Ndyanabangi, Directeur régional par intérim de l’Afrique orientale et australe de l’UNFPA et co-organisateur de l’OIBC 1.

Le portail de données devrait être utilisé dans les rapports d’avancement sur les ODD et d’autres documents de développement durable.  Il peut également être utilisé pour préparer des discours et des présentations à l’intention des hauts dirigeants des gouvernements et des institutions,  ainsi que pour stimuler les conversations sur les politiques, par exemple, pour des examens nationaux volontaires et d’autres discussions politiques sur les programmes de développement durable, en particulier pour faciliter des analyses approfondies. Le portail peut également être cité par les médias, les instituts de recherche et d’autres organisations pour mener d’autres études.

Notes destinées aux correspondants

La Plateforme de données pour le développement des Nations Unies pour l’Afrique est accessible via le lien suivant, qui affiche des fonctions de recherche et de navigation robustes pour accéder aux données pertinentes. http://ecastats.uneca.org/africaundata

L’Agenda 2063 est le plan et schéma directeur de l’Afrique pour transformer l’Afrique en la puissance mondiale de l’avenir. C’est le cadre stratégique du continent qui vise à atteindre son objectif de développement inclusif et durable.

L’OIBC 1 est l’une des huit organisations de la Plateforme de collaboration régionale pour l’Afrique, comprenant 17 entités régionales des Nations Unies en Afrique – FAO, OIT, OIM, BCAH, ONU Femmes, ONU-Habitat, ONUSIDA, CNUCED, PNUD, CEA, UNESCO, FNUAP, UNICEF, ONUDC, VNU, PAM et OMS. Il s’efforce de mettre en œuvre des systèmes intégrés de données et de statistiques pour le développement durable.

Personnes-ressources pour les médias

Daisy Diamante Leoncio, Conseillère régionale en communication

Fonds des Nations Unies pour la population – Johannesburg

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Sophia Denekew

Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique – Addis-Abeba

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Hiroyuki Saito, agent régional des communications

Bureau régional pour l’Afrique, Bureau de coordination du développement des Nations Unies – Addis-Abeba

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S'il est difficile de conclure au déclin de la théorie de l'art pour l'art, il est manifeste que ses partisans ont diminué. L'écrivain, comme tout artiste, poursuit des objectifs qui sont autant de fonctions, à lui assignées. L'esthétique – la beauté du style et la structure du texte – n’est pas but en soi. C’est, tout au plus, un agrément qui assure un lectorat en même temps qu'il révèle le génie artistique. Il en est de même pour la littérature orale, qui conserve et diffuse des valeurs communautaires.

C'est presqu'une évidence. Le conteur et le griot, en effet, ne se contentent pas d'être éloquents.

Ils le sont pour toucher les coeurs, et y graver le message. La littérature n’a de sens que, par son contenu. Du reste, fondamentalement, l'écrivain n'est pas neutre. Son métier en fait un agent, au service la collectivité. D'où sa responsabilité sociale, qui l’oblige à endosser plusieurs «costumes», comme en témoigne les lignes qui suivent.

Analyste des mœurs. La culture est communication, inter et intrasociale.

Comme telle, elle s’affirme et se consolide en s’exprimant, voire en s’exportant grâce notamment à la littérature.

C’est elle qui, par-delà les langues, les frontières et les siècles, en livre le contenu. De ce point de vue, l’écrivain doit prendre connaissance des mœurs sociales, les analyser, les approuver, éventuellement, en souligner les méfaits. Car, dire de l’écrivain qu’il remplit une fonction sociale, n’en fait pas un soutien inconditionnel, un servile servant de sa communauté.

Celle-ci, à un moment donné, peut s’écarter de ses propres normes. Il appartient donc à l’auteur d’user de sa prose, pour interpeller.

Autant, il faut saluer les auteurs de la Négritude, autant il faut féliciter ceux qui dénoncent l’excision, l’esclavage, le mariage forcée, l’intolérance religieuse etc. L’écrivain doit d’autant plus dénoncer les tares communautaires, qu’il est interne à la société. L’opinion, chatouilleuse, a vite fait d’accuser les critiques extérieurs, de racisme, de paternalisme et ce qui va

Avec.

Propagateur d’idées. La psychanalyse trouve plusieurs mobiles à la production littéraire. Parmi ceux-ci, l’on cite le désir de partage. En Afrique particulièrement, où on est homme de mémoire et de parole, le recours à la plume résulte, parfois, de mille et une sollicitations.

Beaucoup d’intellectuels et de sages sont rétifs à l’écriture, pour «éviter d’être au-devant de la scène». Mais, si tôt qu’on invoque la nécessite de transmettre les idées à la postérité, les voilà consentants ! Par conséquent, l’écrivain assume aussi un rôle de propagation d’idées (politiques, scientifiques, économiques, militaires etc.). Ce faisant, il arme intellectuellement les siens, les prévient de l’obscurantisme et du complexe d’infériorité.

«N’écrivons pas pour satisfaire d’abord le goût des lecteurs [...], ni pour chercher [...] leurs applaudissements, mais écrivons plutôt pour être utiles [...] à nos compatriotes, pour éveiller [...] les esprits ». (Mgr Camille Roy, Propos sur nos écrivains).

L’écrivain est un marchand de grandeur.

Autorité morale. Parce qu’il contribue à l’épanouissement individuel, et à la grandeur nationale, parce qu’il se mêle des choses de l’esprit, l’écrivain jouit d’un prestige quasi religieux.

Son nom suscite le respect, ses positions, rarement, en tous cas, élégamment contredites. Bien souvent, même les tribunaux ferment les yeux sur ses écarts. Son génie personnel, en fait une sorte d’autorité morale. Sans être un homme de parti, l’homme de plume prend opportunément position dans les grands débats qui agitent la société. Son silence est blâmable, impardonnable.

On l’accuse de complicité passive ! On exige qu’il sorte de la théorie, au moins circonstanciellement, pour défendre des impératifs de justice. C’est aussi, pour l’écrivain, l’occasion de prouver que le métier des lettres ne dévirilise pas.

Enfin de compte, on aura compris que la neutralité auctoriale n'existe pas. La littérature engage ceux qui s'y adonnent. Ses instances de légitimation (la critique et l’historiographie littéraires, les monographies académiques notamment) en attestent.

Abdoul De Soudani

Cinq (5) mois après son accession à la magistrature suprême, le Président Bazoum Mohamed prend tout son temps pour renouveler le dispositif politico administratif laissé par son prédécesseur le président Issoufou Mahamadou. Si au niveau des institutions comme l’Assemblée Nationale, le CESOC, les choses sont allées vite et bien en raison des exigences des délais légaux, au niveau des autres postes nominatifs, l’attente paraît longue pour les partis de la majorité qui ont accompagné la victoire du Président Mohamed Bazoum.

Dans les milieux politiques, on explique cette situation par les contingences de répartition des postes au niveau de l’alliance au pouvoir mais aussi par l’agenda très chargé du Président de la République.

Pendant ce temps, les états-majors de ces partis subissent des pressions des militants qui attendent le retour de l’ascenseur.

Les plus pressés annonçaient la libération du bon paquet des nominations après le congé présidentiel.

Dans leurs commentaires, certains responsables qui sont probablement dans l’attente de ces nominations, parlaient des Secrétaires Généraux des Ministères, des gouvernorats et des communes ainsi que les cadres de commandement

(Gouverneurs et Préfets). Mais à son retour des vacances, le Président de la République n’a pas encore libéré le paquet des nominations tant attendu. En dehors de quelques nominations au conseil des ministres du 2 septembre 2021, portant exclusivement sur des Secrétaires généraux adjoints et Directeurs centraux des ministères, le gros lot attendu par les partis politiques de la majorité tarde à venir.

Deux postes de Gouverneurs de régions restent vacants, celui de Tahoua et celui de Dosso. Même les autres en poste gèrent les affaires courantes la main sur le cœur. Pour les préfets, beaucoup ont plié bagages pressentant certainement la prochaine recomposition qui ne serait pas favorable à beaucoup d’entre eux.

S’agissant des Secrétaires généraux des ministères quatre (4) ont bénéficié de la confiance du gouvernement, notamment celui de la Santé Publique, de l’Education, de l’agriculture et celui des finances. Les autres attendent leur confirmation ou leur éjection.

Selon les informations qui circulent dans les milieux politiques de la majorité présidentielle pour les postes dits politiques, tout est calibré dans le cadre de la gestion de l’alliance au pouvoir. Toutefois pour les postes techniques notamment les secrétaires généraux des ministères, les choses coincent en raison de l’intransigeance du Président de la République Mohamed Bazoum qui tient au respect scrupuleux des textes en la matière particulièrement, le respect des profils tels que définis par la loi.

L’un dans l’autre, l’attente se prolonge dans les rangs des partis de la majorité surtout que le Président de la République sera en déplacement dans la région de Tillabéri, les  10 et 11  septembre2021, jour où se tiennent en général les conseils des Ministres.

C’est dire que la libération n’est pas pour demain. Les prétendants à ces postes à qui leurs partis politiques respectifs ont fait des promesses doivent encore prendre leur mal en patience et attendre.

 

LAROUEDELHISTOIRE.COM

Samedi 11 Septembre 2021, le Président de la République S.E.M Mohamed Bazoum accompagné d’une forte délégation a effectué le déplacement du village de Sarakoira, chef-lieu de la commune rurale de l’Anzourou, région de Tillabéri.

Symbole de la souffrance et de la résilience du terrorisme, la commune rurale d’Anzourou accueille pour la première fois un président de la République en exercice. Le Chef de l’Etat est en  habitué des routes tortueuses qui conduisent dans les villages de cette localité en proie à l’insécurité et aux conséquences du changement climatique.

Il a effectué son premier déplacement dans le village de Zibane, victime d’une attaque terroriste ayant occasionné la mort de vingt (20) personnes, à l’époque, il occupait le poste du ministre de l’intérieur. Le Président de la République est allé témoigner la solidarité de l’Etat et des autres Nigériens à la population de cette commune, qui depuis bientôt quatre (4) ans  est devenue le symbole d’une résilience face aux multiples défis.

‘’Je suis venu pour vous exprimer la solidarité de tous les Nigériens, vous apporter le soutien de l’Etat, vous dire que nous avons conscience de la situation spéciale, très difficile que vous vivez et la meilleure façon de le témoigner, c’est de venir ici même à Sarakoira, vous rencontrer, vous écouter et améliorer ce que nous avons fait’’, a lancé le Président de la République face à une population qui est très reconnaissante envers le Chef de l’Etat.

Une reconnaissance unanime

Dirigeants locaux, citoyens lambda, tous ont témoignés des actions salvatrices entreprises par le Président de la République à  leur profit.

‘Il était venu ici en tant que ministre de l’intérieur. Avec le déplacement forcé qui a conduit certains de nos frères à rejoindre Tillabéri, il a instruit le gouverneur pour le retour de ces déplacés. Aujourd’hui, il est venu en personne en tant que Président de la République. Nous le remercions pour tout ce qu’il a fait pour nous », a notifié Marou Soumana, enseignant à Sarakoira.

La joie des populations de l’Anzourou est d’autant plus grande du fait que c’est pour la première fois que leur chef-lieu de commune, reçoit la visite d’un président de la République en exercice, comme l’a témoigné Oumarou Karimou, enseignant à Anzourou. Cet ancien élève de Mohamed Bazoum dans les années 1986-1987 à Tahoua, affirme que leur hôte est un homme de parole et Pragmatique depuis qu’il était enseignant craie à main. 

L’ancien déplacé et retourné de Tillabéri en juillet dernier, Mamoudou Sabo a dit qu’il manque de mots pour remercier le Président de la République Mohamed Bazoum pour toutes les actions qu’il a prises pour soulager les souffrances des populations de l’Anzourou. La représentante des femmes de la commune d’aborder dans le même sens pour remercier le Président de la République pour toute la marque d’attention qu’il porte à leur égard.

Doléances des populations    

Tout comme les actions salvatrices du Président de la République, les populations ont par la voix de leurs représentants unanimement demandé au Chef suprême des armées de renforcer le maillage sécuritaire pour venir à bout des terroristes qui mènent des incursions surtout dans les champs qui sont  très éloignés des villages.

L’insécurité a conduit de nombreux chefs de familles à abandonner leurs champs éloignés. Ils se contentent de cultiver des lopins de terre, là aussi, grâce à la solidarité communautaire. Un hectare est divisé pour 5 personnes.

Mamoudou Sabo, habitant de Zibane, village victime de plusieurs attaques terroristes réside actuellement à Sarakoira. Ce père de famille s’inquiète du rendement d’un hectare qu’il a pu cultiver en lieu et place des 10 hectares qu’il a l’habitude de labourer dans son Zibane natal. Ce sexagénaire de remercier le Président de la République pour avoir mis à leur disposition des produits alimentaires et la dotation des Centres de Santé Intégrés (CSI) de la zone en produits.

La décision de la levée d’interdiction de circuler à moto n’est pas la bienvenue chez les populations de la commune rurale d’Anzourou. Tous les intervenants ont demandé au Président de la République de revenir sur cette décision au niveau de leur entité, car les populations craignent qu’elle aggrave la situation. La réouverture des écoles fermées depuis trois (3) ans dans certains villages rentre dans le lot des doléances remises au Chef de l’Etat. La question des infrastructures notamment la construction des routes a également été abordée par les populations.

La réponse du Président de la République 

S’agissant de la situation sécuritaire, le Président de la République de reconnaitre qu’elle n’est pas encore totalement maitrisée et qu’il a pris note de la demande des populations de renforcer la présence militaire dans la zone.

Pour finir définitivement avec l’insécurité dans la région de Tillabéri en général et dans la commune d’Anzourou, le Président de la République d’indiquer il va désormais prendre le mal par la racine, en renforçant la sécurité au niveau d’Inatès, qui est la porte d’entrée des terroristes. Evoquant le retour des élèves dans les écoles ainsi que l’ouverture des Centres de Santé Intégrés, tout est lié à l’amélioration de la situation sécuritaire dans la localité, a réitéré le Président de la République.

Etant une promesse de campagne, la levée d’interdiction de circuler à moto qui est loin de faire l’unanimité, sera étudier par carte (c’est-à-dire par endroit) et en fonction des résultats de l’évaluation de la mesure après un mois et/ou par demande de la population, comme ça a été le cas ce samedi 11 septembre dans l’Anzourou, a martelé le chef de l’Etat.

Pour les infrastructures, le Président de la République d’assurer ses concitoyens qu’elles interviendront mais pour le moment, il faut d’abord agir sur l’urgence qui est la sécurité.

Une conférence de presse a marqué la fin de la visite de 48heures du Président de la République dans la région de Tillabéri.

Dans ces échanges avec les journalistes, le chef de l’Etat a tiré le bilan de sa visite notamment sur la sécurité qui s’est nettement améliorée. S’agissant du barrage de Kandaji, le président de la République a salué l’avancement des travaux.

Ibrahim Moussa,

Envoyé Spécial

«L’argent c’est le nerf de la guerre» a-t-on coutume de dire. Mais cette assertion ne passe bien chez Mahamane Ousmane, candidat malheureux à l’occasion des dernières élections générales tenues dans notre pays. Il semble que durant tout le processus électoral celui-ci a fait de la question de sous, un sujet tabou, surtout quand c’est quand c’est à lui de débourser.

Lorsqu’il disait que «entre les chiffres et lui c’est une histoire» il a omis de dire que c’est pareil pour le fric.

Selon des sources concordantes la question du financement de la campagne électorale pour les élections générales 2020-2021 et particulièrement la campagne pour les présidentielles a été l’un des éléments déterminants dans les pourparlers relatifs aux alliances précisément pour le deuxième tour de l’élection présidentielle.

Parmi les points de discussions soulevés aux délégations des deux candidats arrivés au deuxième tour par le MNSD-Nassara et le MPR-Jamhuriya qui étaient les faiseurs du roi, figure, tout naturellement le problème de financement de la campagne électorale.

Comme on le sait après le premier tour, on remet les compteurs à zéro et on reprend une nouvelle campagne électorale pour une durée de trois semaines.

Maintenant qu’il s’agit de deux candidats au lieu d’une trentaine du premier tour, il faut retourner à la base pour donner des nouvelles consignes de vote aux électeurs. La candidature de Mahamane Ousmane a satisfait à toutes les conditions pour bénéficier du soutien de Seyni Oumarou et de Albadé Abouba mais les négociations ont été bloquées sur le point de la prise en charge du financement de la campagne. En dépit de l’appui important que Mahamane Ousmane et Hama Amadou auraient eu avec le président guinéen Alpha Condé selon certaines informations, il était resté sans réponse claire en face de ces deux partis politiques qui trainent avec eux plusieurs autres petites formations politiques.

Mahamane Ousmane a plutôt proposé un tour dans la sous-région pour une quête de fonds pour faire face aux dépenses de la campagne. Voilà ce qui a principalement mis fin aux discussions avec lui dans le cadre des négociations des alliances. Dieu seul sait ce qu’allait être la position du MNSD-Nassara et du MPR Jamhuriya s’il avait des propositions concrètes sur le financement de la campagne.

Voilà ainsi comment les sous gâtent les affaires de Mahamane Ousmane.

LAROUEDELHISTOIRE.COM

Beaucoup de rumeurs circulent ces derniers temps sur un probable rapprochement entre le Moden FA Lumana et le PNDS Tarayya. Certaines sources avancent même que Hama Amadou, l’autorité morale de Lumana a eu un échange téléphonique bienveillant avec le Président de la République.

Mais l’élément qui a le plus conforté cette thèse de rapprochement est sans doute l’interview qu’a accordée le secrétaire général du parti Monsieur Mallam Sani Malam Maman à un journal la semaine dernière.

A la question d’en savoir un peu plus sur la véracité de ces folles rumeurs relativement à un projet de rapprochement entre les deux formations politiques, ce dernier a plutôt rajouté à la suspicion sur l’éventualité d’une retrouvaille dans les tous prochains jours avec les anciens alliés. Dans sa réponse Mallam Mahaman Sani a été des plus évasifs et superficiels avec des tournures subtiles qui cachent bien son malaise à se prononcer clairement sur la question.

Dans un langage très courtois, il a laissé entendre que son parti reste ouvert à toutes les alliances. Il suffit tout simplement de respecter le protocole classique, a-t-il poursuivi. C’est-à-dire tenir un congrès qui prendra la décision et informer les partis politiques partenaires au préalable. Bref des petites choses, faciles à régler une fois que les premiers responsables tombent d’accord sur le principe. Ce jour-là le Secrétaire général du MODEN-Lumana a abandonné son langage belliqueux et dédaigneux qu’on lui connait, chaque fois qu’il s’agit de parler du PNDS.

C’est ça qu’on appelle la real politique. Le MODEN-Lumana a compris la limite de sa politique de chaos et revient à des meilleurs sentiments pour jouer balle à terre. Certains militants de Hama Amadou ont d’ailleurs exprimé ouvertement leur disposition à accompagner le Président de la République Mohamed Bazoum dans sa lutte contre la corruption et le détournement des biens publics mais également sur toute action salvatrice pour le bien du pays. Des militants invétérés de Lumana qui enflammaient la toile il y a quelques mois, se sont subitement calmés. Seuls quelques nervis qui n’ont rien compris des enjeux du moment s’agitent sur les réseaux sociaux.

Hama Amadou considère que les élections sont derrière nous et qu’il faut plutôt marquer du recul pour envisager l’avenir du parti dans la perspective des prochaines élections, à travers une réorganisation profonde des troupes après les épreuves des dernières élections. Mais il songe surtout à son propre sort, vu son statut de prisonnier et son état de santé dégradant. Une alliance avec le parti au pouvoir ou même la paix tout court avec celui-ci peut donner un peu de répit et donner plus de chance à l’autorité morale pour obtenir l’assouplissement de sa peine.

Ainsi donc les manettes sont dorénavant dans les mains du parti au pouvoir qui saura saisir ou ne pas saisir cette main tendue du principal parti de l’opposition pour sceller un accord quelconque qui peut aider à apaiser le climat politique et social après que notre pays ait connu une campagne électorale enflammée avec des propos violents. Seule certitude, le Président Bazoum Mohamed a besoin du soutien de tous les nigériens pour la mise en œuvre de son ambitieux programme durant son quinquennat.

LAROUEDELHISTOIRE.COM

Après les régions de Diffa et Maradi, le Président de la République S.E.M Bazoum Mohamed est l’hôte des populations de Tillabéri, capitale de la région du fleuve.

Du 10 au 11 septembre 2021, le chef suprême de l’administration, commandant en chef de l’armée et père de la nation sillonnera la région avec deux étapes importantes: Kandaji et Anzourou. Cette dernière, à l’instar des plusieurs localités du pays est  confrontée à un sérieux problème  d’insécurité.

Rehausser le moral des troupes et être plus proche de ses administrés, telle est la raison qui a poussé le chef de l’Etat à prendre son bâton de pèlerin pour visiter le Niger profond.

En chef de guerre, dès son arrivée, le Président de la République a mis cap sur la zone de défense n°1, une unité d’artillerie située à une dizaine de kilomètres de la ville.

Devant les officiers, sous-officiers et hommes de rang du camp Diadia, le Chef suprême des Armées, a salué les efforts consentis par ces guerriers sur lesquels compte toute la nation dans cette lutte féroce contre le terrorisme qui nous a été imposé par des forces obscurantistes.

«Je suis venu ici ce matin à Diadia, après que j’ai eu à faire la même chose la première fois à Diffa, la deuxième fois à Maradi pour vous saluer, pour vous témoigner notre reconnaissance pour le travail remarquable que vous faites avec d’autant plus de conviction, que la zone N°1 est le théâtre des opérations des groupes terroristes les plus actifs et les plus virulents. Ces dernières années représentées par des officines locales des grands mouvements terroristes internationaux », a lancé le Président de la République face aux soldats.

Devant la puissance du feu de l’ennemi, le chef de l’Etat a salué la bravoure des militaires qui composent ce camp d’appui qui ne recule devant rien. « Sur la zone N°1, nous avons des foyers de l’officine d’Al-Qaïda et des foyers de l’Etat Islamique. C’est ainsi que depuis 2015, la situation dans la région de Tillabéri n’a eu de cesse de se dégrader. Nous nous souvenons d’évènements douloureux auxquels vous avez eu à faire  face, qui constituent une grande blessure pour notre pays, pour le Niger. Nous avons fait au nom de la République, les autorités à l’époque avaient fait le serment que jamais nous n’oublierons nos martyrs d’Inatès, de Chinegodrar. Nous en avons eu d’autres par la suite, parce que vous avez été sollicités par des mouvements hyper actifs dotés des moyens impressionnants, déterminés parce que, sans foi ni loi, utilisant des jeunes qui ne fonctionnent qu’à la drogue comme le carburant indispensable au moyen duquel ils peuvent agir et sans lequel, ils ne peuvent justement pas agir. Vous avez été vaillants, vous avez répondus à toutes les sollicitudes. Nous avons  eu des belles victoires que vous avez écrites avec votre sang. La dernière attaque c’était celle de Zarmoudarey. Cette Bataille est une fierté pour notre armée, c’est une fierté pour notre pays », s’est félicité le chef de l’Etat. Le Président de la République Mohamed Bazoum d’adresser une pensée pieuse à tous ces hommes en uniforme qui ont perdus leurs vies dans ce combat pour le Niger et contre le terrorisme.

Les victoires contre l’ennemi dont la dernière en date qui a eu lieu à Zarmoudarey a été une marque de bravoure unanimement saluée par les citoyens nigériens. « Je voudrais vous dire aussi toute la fierté qui est la nôtre pour la vaillance dont vous avez toujours fait preuve et illustration dont la dernière en date c’est Zarmoudarey », a souligné le Chef de l’Etat.

Face à la nouvelle stratégie de combat adoptée par les terroristes, le Président de la république de témoigner de toute son assurance quant à la capacité de ses soldats à dompter l’ennemi.

Après le camp Diadia, Mohamed Bazoum a visité le site de construction du barrage de Kandadji. Ce chantier exécuté par une société chinoise une fois achevé permettra au Niger d’accroitre sa production énergétique ainsi que le développement des cultures irriguées.  

Le séjour du Président de la République dans la région de Tillabéri va se poursuivre jusqu’au samedi 11 septembre 2021 avec des visites qu’il va effectuer dans plusieurs villages de la commune d’Anzourou.

Pour rappel, en juillet dernier, sur instruction du Président de la République, ils étaient des milliers de ressortissants de cette localité qui ont été ramenés dans leurs villages respectifs, qu’ils ont fuits suite aux menaces des terroristes.

Ibrahim Moussa,                           

Envoyé Spécial

NIAMEY (Niger), 9 septembre 2021 – Pour marquer le 5ème  anniversaire de la  Déclaration sur la sécurité dans les écoles, le 28 mai 2020, l'Assemblée générale des  Nations Unies a désigné le 9 septembre Journée internationale pour protéger l'éducation  des attaques. Au Niger, l'UNICEF a saisi cette occasion pour appeler à plus d'attention et de mobilisation sur la situation des enfants privés d'éducation en raison de l'insécurité, alors que les conflits dans les régions touchées sont devenus plus brutaux, intenses et généralisés au cours des derniers mois.

Le nombre d'écoles forcées de fermer en raison de l'insécurité dans les zones touchées par le conflit est passé de 312 à 377 au cours des derniers mois au Niger. Les menaces contre la sécurité scolaire étaient particulièrement aiguës dans les régions de Tillabéry, Tahoua et Diffa.

En 2020, plus de 300 écoles ont été fermées à travers le pays, affectant près de 22 000 enfants. L'accès aux écoles dans ces régions est restreint, ce qui entrave les efforts visant à soutenir les enfants touchés par la violence armée. L'UNICEF estime que, dans certaines régions, jusqu'à 80 % des enfants peuvent être victimes de traumatismes psychologiques, les empêchant de réaliser leur plein potentiel à l'âge adulte.

"Les attaques contre les écoles, les élèves et les enseignants sont un déni du droit des enfants à l'éducation et menacent leur avenir. Sans accès à l'éducation, une génération d'enfants vivant dans des conflits grandira sans les compétences dont ils ont besoin pour contribuer au développement de leur pays et à la situation déjà désespérée de millions d'enfants et de leurs familles" déclare Stefano Savi, Représentant de l'UNICEF au Niger.

L'UNICEF a aidé le gouvernement à répondre aux crises en permettant l'accès à l'éducation dans les régions de Diffa, Maradi, Tillabéry et Tahoua. En 2020, plus de 176 000 enfants touchés par les crises sécuritaires et de déplacement ont été soutenus pour la continuité éducative dans ces régions.

À la fin du mois de mars 2021, 68 000 enfants supplémentaires, dont 23,000 filles, affectés par la crise humanitaire avaient accédé à l'éducation formelle ou non formelle et 28 000 enfants avaient reçu du matériel d'apprentissage individuel avec le soutien de l'UNICEF.

L'UNICEF aide les familles déplacées et touchées par le conflit à réintégrer les enfants dans l'éducation formelle. Lorsque l'intégration dans les écoles formelles n'est pas possible, l'UNICEF travaille avec des partenaires pour créer des environnements d'apprentissage alternatifs, sûrs et temporaires pour les enfants.

"Le droit d'un enfant à l'éducation ne peut être sauvegardé dans les zones de conflit sans que l'éducation elle-même ne soit protégée. L'éducation peut sauver des vies. En dehors de l'école, les enfants sont des cibles faciles d'abus, d'exploitation et de recrutement par les forces et groupes armés. L’école devrait être un espace sûr où les enfants peuvent être protégés des menaces et des crises. C'est également une étape critique pour briser le cycle de la crise et réduire la probabilité de futurs conflits ", explique M. Savi.

La République du Niger a endossé la Déclaration sur la sécurité dans les écoles en juin 2015. Il s'agit d'un engagement politique visant à mieux protéger les élèves, les enseignants et les écoles pendant les conflits armés, à soutenir la poursuite de  l'éducation et à mettre en place des mesures concrètes pour dissuader l'utilisation militaire des écoles.

En approuvant la Déclaration, les États s'engagent à rétablir l'accès à une éducation sûre et à développer des systèmes éducatifs sensibles aux conflits et promouvant le respect entre les groupes sociaux ou ethniques. La Déclaration est un cadre de collaboration et d'échange, et les pays signataires se réunissent régulièrement pour examiner la mise en œuvre de la Déclaration.

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action, veuillez consulter le site : www.unicef.org/niger 

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Lalaina F.Andriamasinoro, +227 80 07 60 18. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., UNICEF Niger

Islamane Abdou Soumaila, +227 80 22 22 02,Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., UNICEF Niger 


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