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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Lagos (Nigeria), 23 septembre 2021 - La Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), à travers son Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest (BSR-AO), en collaboration avec Compass Global Consulting, a donné le coup d'envoi d'un Forum régional des affaires hybride de trois jours le 21 septembre 2021 à Lagos, au Nigeria. Sur le thème "Autonomiser les femmes et les jeunes pour stimuler le programme de transformation de l'Afrique", des champions sectoriels de diverses industries ont participé à ce Forum régional des affaires, qui s'articule autour de réunions de haut niveau et de consultations avec des champions commerciaux, des jeunes et des femmes dans les écosystèmes commerciaux d'Afrique de l'Ouest. Le Forum, qui est organisé en partenariat avec plus de 350 partenaires de coalition, a reçu un grand nombre de réactions positives dès la cérémonie d'ouverture. Dr Vera Songwe, Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies et Secrétaire Exécutive de la CEA, a expliqué que "l'objectif de cette conversation est d'amener les femmes d'Afrique de l'Ouest à tirer parti des connaissances, de l'innovation qui existe, du dynamisme qu'elles ont et à s'assurer qu'elles peuvent faire progresser leurs entreprises d'un cran dans la sous-région mondiale et tirer parti des marchés qui se trouvent plus loin à l'Est et à l'Ouest". Dr Vera Songwe a déclaré : "En cas de crise, la première chose que nous voulons faire est de nous assurer que nous empêchons les bonnes entreprises de tomber et de nous concentrer sur la rétention. L'Afrique, en particulier la région d'Afrique de l'Ouest, bénéficie d'une dynamique démographique favorable. La population africaine est estimée à 1,3 million d'habitants en 2020, dont plus de 250 millions de jeunes. On estime que 10 à 12 millions de personnes entrent sur le marché du travail chaque année, mais que seulement 3,1 millions d'entre elles trouvent un emploi". La ZLECAf devrait permettre d'augmenter le PIB de l'Afrique d'un Milliard de dollars supplémentaires afin de réaliser ce qui est nécessaire : d'abord déverrouiller nos frontières, construire des chaînes de valeur et s'assurer que les femmes africaines travaillent toutes ensemble pour créer la chaîne d'approvisionnement pour le textile, la mode, l'agro-industrie et essentiellement augmenter la valeur des produits et gagner plus grâce à cela et aussi elles peuvent devenir des entreprises sous-régionales et plus largement continentales et internationales et ne pas se limiter aux géographies dans lesquelles nous existons aujourd'hui" a ajouté la Secrétaire exécutive de la CEA. Pour sa part, la Ministre des finances du Nigeria, Mme Zainab Shamsuna Ahmed, a souligné au cours de son intervention la nécessité pour la société d'autonomiser les jeunes et les femmes. "Nous espérons qu'il s'agira d'un moyen efficace d'autonomiser les jeunes et les femmes entrepreneurs et de relever les défis du chômage que nous connaissons en Afrique, ainsi que de répondre à la nécessité de créer des emplois", a-t-elle déclaré à propos de la ZLECAf. Quant à la Directrice du Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, Ngone Diop a souligné les lacunes majeures du système éducatif africain et leur incidence sur la productivité. "La capacité d'innovation de la région reste faible, principalement en raison des déficiences des systèmes éducatifs", a dit Ngone Diop. Le représentant de la CEDEAO, pour sa part, a déclaré que son organisation sera toujours attentive aux rôles que les femmes et les jeunes jouent dans le développement économique". « Il s'agit de réaffirmer l'engagement de la CEDEAO en faveur de l'autonomisation des femmes et des jeunes », a dit Kolawole Sofola. La première journée a été marquée par la présence de délégués de haut niveau et par des sessions et des discours très instructifs, qui devraient faire évoluer les mentalités en faveur de l'inclusion et de la promotion des femmes et des jeunes en Afrique et dans le monde. Pour plus d'informations, veuillez contacter Tahirou Gouro, Chargée de Communication, CEA-BSR/AO, Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest 428 Avenue du Fleuve Niger B.P. 744 Niamey, Niger Site web : www.uneca.org
Malgré l’égalité formelle des Hommes, ils ne se valent pas. A preuve qu’ils sont différemment considérés, en raison de leurs origines, leurs utilités, leurs postures, toutes aussi différentes. Cette réalité, irréductible, est résumée par Abdoulaye Sadji. «Si les hommes sont égaux devant Dieu, ils ne le sont plus dans la rue». Le statut des uns diffère de celui des autres. Un tel constat rend opportune, une réflexion sur la situation sociale de l’écrivain, qu’il faut distinguer de sa responsabilité sociale. Tandis que celle-ci interroge l’impact positif de l’Homme de plume sur la société, celle-là renvoie à son statut au sein de la cité. Quel regard et quel traitement ses semblables, les autres, réservent- ils à l'écrivain ? La réponse à de telles interrogations est fonction des milieux et des auteurs considérés. Les poètes maudits. On pourrait les qualifier de têtes brûlées. Leur indépendance d'esprit et leur conception libérale des choses, les conduit à tout peindre. La pudeur est une autocensure pour un Homme de lettres. Ni la morale, ni la loi, encore moins l'indignation publique ne les effraient ; convaincus qu'ils sont, qu'on ne fait pas la littérature avec des gants. Dilettantes ou provocateurs, hédonistes ou libertins, les poètes maudits sont coupables de scandale, aux yeux de la société. Leur immoralité supposée les voue à toutes les imprécations, parfois même aux sanctions judiciaires. Signe de leur malédiction ! Leurs fréquentations sont aussi rares que leurs apparitions publiques. Seuls quelques journalistes ou des rares amis ont l'honneur de leurs confidences. Aussi, ils en deviennent les porte-paroles obligés. Autrement, les poètes maudits vivent, cruellement ou voluptueusement, «l'isolisme ». Forgé par l'un d'eux (Marquis de Sade), ce néologisme exprime un isolement intense. En Afrique francophone, Yambo Ouologuem aura été l’un des premiers auteurs maudits avec son ouvrage Le devoir de violence. Les esprits incompris. Leur clairvoyance confine à la prescience. C’est leur avantage, mais aussi leur malchance. Fins observateurs, analystes rigoureux, les esprits incompris sont insolemment prémonitoires. Leur tort est d’avoir raison…avant l’heure et contre tout le monde ! Comme l’a écrit Zweig c’est « une loi inéluctable de l’histoire : elle défend précisément aux contemporains de reconnaitre [...] les grands mouvements qui déterminent leur époque ». Ceux qui les anticipent sont généralement brocardés : «prophète de malheurs», «pessimistes fieffés », «complotistes» etc. ! Dans cette catégorie, on peut citer l’américain Geroges Orwell, le burkinabé Laurent Bado. Celui-ci en souffre particulièrement. Mais, l'honneur fleurit sur la fosse. C’est ce qui réconforte les esprits incompris. Les talents bénis. Leur génie leur attire les honneurs. Autant respectés que sollicités, ils sont conséquemment courtisés, cooptés et quasi-déifiés. Le pouvoir politique aime à s’attacher leurs services. A titre illustratif, Seyni Kountché comptait dans son entourage des pontes de la littérature nigérienne (Mahamadou H. Sabo, Amadou Ousmane & Idé Oumarou notamment). Dans leurs livres (Le piège africain de Macron : Du continent à l’Hexagone, Paris, Fayard, 2021), les journalistes A. Glaser et P. Airault nous apprennent qu’ «Emmanuel Macron [...] a initialement proposé le poste de ministre de la Culture [à l’écrivaine Leila Slimani,] qu’elle a décliné. «J’aime trop ma liberté !» a-t-elle confié au «New Yorker». Les héros ostracisés. Tout comme les poètes maudits, ils sont voués aux gémonies. Mais, contrairement à ceux-ci, ils sont victimes du pouvoir politique dont ils dérangent les intérêts. L’hostilité à leur égard, prend la forme d’embastillements, de sanctions administratives - pour les fonctionnaires -, de refus de passeports, de censures, de violences physiques, parfois même, d’assassinats. Mongo Betti – pour citer un cas moins tragique-, eut toutes les difficultés à Publier Main basse sur le Cameroun : autopsie d’une décolonisation ! Essuyant les refus d’éditeurs, le «pamphlet» est finalement publié par François Maspero ! Comme pour ne rien arranger, dès sa publication le brûlot est censuré en France sur demande du pouvoir camerounais. Il fallut une longue et harassante procédure judiciaire pour briser l’obstacle. La plume engage ceux qui la tiennent et définit leur statut social. Abdoul-Malik Issoufa

En marge de sa participation aux festivités entrant dans le cadre de la célébration de la 56ème édition de la Cure Salée, le Président de la République Mohamed Bazoum a présidé, ce samedi 18 Septembre 2021, la réunion du comité de paix dans le septentrion nigérien (Azawak et Aïr). Piloté par la Haute Autorité de la Consolidation de la Paix (HACP), ce comité a battu un travail de titan dans la plus grande discrétion. Les résultats qu’il a engrangés en 10 ans d’opérationnalisation ont été présentés à l’assistance. L’Azawak, c’est les départements de Tassara, Tillia et Abalak. Dans ces localités, il y a un travail énorme à accomplir à cause de leur proximité avec le Mali qui fait face à une situation sécuritaire extrêmement délicate depuis 2012, a indiqué le Haut-Commissaire à la Consolidation de la Paix, le général Abou Tarka. S’agissant de la région d’Agadez, les départements de Bilma, Iférouane, Arlit, Aderbissanat ont connu une rébellion qui a causé énormément de souffrances aux populations. C’est face à ces particularités qui caractérisent l’Aïr et l’Azawak que la Haute Autorité de la Consolidation de la Paix (HACP) a mis en place ce comité. ‘’Grâce à l’appui des leaders tribaux, les résultats sont là, et nous allons continuer en synergie pour préserver notre pays’’, dixit, le général Abou Tarka. Gérer c’est prévoir a-t-on coutume de dire. Cette maxime a été appliquée au niveau de la Haute Autorité de la Consolidation de la Paix (HACP) pour prévenir sur l’éventualité d’extrapolation de la situation d’insécurité qui sévit au Mali. A Ingall, le comité de paix a porté à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale, la moisson des dix années d’activités menées qui ont permis à cette zone considérée comme fragile de maintenir le cap en préservant la paix et promouvoir la coexistence pacifique. Arabes, Peulhs, Toubous, Touareg qui constituent l’essentiel des habitants de cet espace Nigérien où la question des tribus est encore présente dans les esprits se sont donnés rendez-vous ont témoigné en face du président de la République, les différentes stratégies et mécanismes, qu’ils ont mis en place pour avoir les résultats qu’on a aujourd’hui sur le terrain. Ces communautés se sont d’abord engagées entre elles pour non seulement conserver la paix mais aussi la promouvoir compte tenu de la tentation qui est forte, surtout chez les jeunes, qui constituent la principale cible des groupes terroristes qui écument le Sahel. Pour convaincre les bras valides, le comité de paix a tout d’abord sensibilisé ces derniers sur les conséquences de l’insécurité dont beaucoup d’entre eux se souviennent encore avec les deux rébellions qui ont pris naissance dans l’Azakak et l’Aïr. Persuadés de l’utilité de la paix, les jeunes ont réagi favorablement à l’appel des membres du comité de paix, en acceptant de s’engager volontairement dans la préservation de la paix, qui est la condition indispensable pour tout développement, a indiqué l’un des membres du comité de paix. Très impressionné par les résultats obtenus, le Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum a salué le travail de titan abattu par cette structure dont les membres ont volontairement décidé de s’engager pour la paix. «Je suis venu aujourd’hui vous rencontrer, vous encourager à maintenir le cap, à maintenir le dialogue communautaire», a martelé le Chef de l’Etat, qui a décidé que le travail accompli en sourdine soit porter à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale. Le Chef de l’Etat de saluer la méthodologie utilisée par les membres du comité, à savoir, le dialogue à la base au sein des communautés pour freiner les problèmes et les régler quand elles adviennent. « En vous rencontrant, c’est pour vous rendre hommage et pour que le Niger connaisse ce que vous faites », a poursuivi Mohamed Bazoum. Le comité de paix qui a travaillé dix (10) durant n’a pas manqué de soumettre quelques doléances au président de la République. C’est ainsi qu’ils ont demandé au Chef de l’Etat la dotation en carburant et la création des conditions d’une synergie entre eux et les Forces de Défense et de Sécurité. A toutes ces demandes, le Président de la République Mohamed Bazoum, a assuré ses interlocuteurs qu’il a pris bonne note et qu’il réponde d’ailleurs favorablement à leur requête.

Ibrahim Moussa, Envoyé spécial

A la veille de la rentrée scolaire prévue le 04 octobre prochain, les autorités en charge du secteur de l’éducation s’activent dans les préparatifs. Entre mesures de réformes, achats et déploiements de matériels et fournitures scolaires, mutations et affections du personnel enseignants, les ministères en charge de l’éducation et de la formation cherchent au mieux à se coller aux engagements du Président de la République Mohamed Bazoum qui veille au grain. Lundi 13 septembre 2021, le Président de la République a réuni, les Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou et les Ministres en charge de l’éducation et de la formation pour s’enquérir exactement de l’état des préparatifs de la rentrée scolaire et académique 2021-2022. A l’issue de la rencontre, le Président de la République Mohamed Bazoum qui tient à une rentrée paisible sous le signe de la réforme du système éducatif, attend une accélération des préparatifs et a donné rendez-vous la semaine prochaine aux Ministre en charge de l’éducation et de la formation pour voir ce qui a été fait et qui reste à faire. L’éducation, on le sait, a été placée comme une priorité majeure, aux côté de l’insécurité, du Programme de Renaissance acte III du Président Mohamed Bazoum. ‘’L’éducation est notre plus grand défi’’ avait souligné le Président de la République dans son discours d’investiture. ‘’Ses faiblesses paralysent nos possibilités de constituer un véritable capital humain, capable de prendre en charge les défis de développement de notre pays’’, a déploré Mohamed Bazoum qui estime que le système éducatif nigérien doit être repensé. Il a promis qu’il le sera. Considérant que ce sera la traduction du contrat qui le lie au peuple nigérien, Mohamed Bazoum s’est engagé à suivre personnellement les réformes engagées dans ce secteur. Aujourd’hui, environ six mois après son investiture, la machine de la réforme est en marche. Des réflexions sont en cours sur la Loi sur le Système éducatif nigérien (LOSEN) pour l’adapter au nouveau contexte. Il s’agit comme l’a indiqué le Président Mohamed Bazoum de ‘’repenser notre politique de formation des enseignants et des encadreurs en relevant d’une part le niveau à partir duquel seront orientés les élèves destinés à l’enseignement et à mettre d’autre part une rigueur toute particulière dans cette formation’’. Il a noté par ailleurs que ‘’Des mesures incitatives spéciales seront mises en œuvre pour favoriser le recrutement des professeurs dans les disciplines scientifiques dont nos établissements manquent cruellement, ce qui explique en grande partie les contreperformances de nos élèves’’. La scolarisation et le maintien de la jeune fille à l’école est aussi au centre de son programme. Le président de la République a promis que ‘’Des internats pour jeunes filles seront construits en vue de garder les filles le plus longtemps possible dans le système éducatif et leur donner de réelles chances de promotion sociale’’. Sur le plan de la formation professionnelle, ‘’Notre système de formation professionnelle sera rationalisé pour lui permettre de produire les cadres techniques si indispensables pour notre économie’’, s’était-il engagé. Et concernant l’enseignement supérieur Mohamed Bazoum a fait le pari, entre autres actions, de faire en sorte que d’ici la fin de l’année 2023 qu’il puisse satisfaire tous les besoins de nos universités en enseignants chercheurs. C’est pour donner corps à toutes ces promesse que le Chef de l’Etat veille au grain en commençant à scruter les préparatifs de la rentrée scolaire et académique 2021-2022. Le 13 septembre dernier, le Président voulait savoir les avancées enregistrées et ce qui contrarie la mise en œuvre de certains de ces engagements. Face à la presse, au sortir de la rencontre, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd. Mamoudou Djibo a indiqué que le Président de la République voulait savoir le niveau de préparation de la rentrée scolaire au niveau de toutes les institutions d’enseignement et de formation. Le Chef de l’Etat voulait savoir, entres autres, les problèmes sur le plan institutionnel, les textes qui éventuellement ont été pris ou restent à prendre, le niveau de préparation avec les enseignants, les besoins en infrastructures, en paiement de bourses et d’allocations non encore satisfaits en vue d’assurer notamment la reprise régulière, la poursuite de la régularité de l’année scolaire et académique et l’effectivité de la présence des enseignants requis avec les profils appropriés, a précisé le ministre. Mohamed Bazoum n’a pas manqué à l’issue de ces échanges de donner des instructions sur des décisions importantes à prendre tout en donnant rendez-vous dans une semaine à ses interlocuteurs pour faire le point de ce qui a été exécuté, prévu et retenu. Le souci majeur étant, la stabilisation des années scolaires et universitaires en termes d’apaisement, de paix et de quiétude sociale, et également en termes d’efficacité et de performance du système. LAROUEDELHISTOIRE.COM
L’Article 11 du code électoral dispose : «A la fin de chaque élection, la CENI établit, dans un délai de trois (3) mois à compter de la date de proclamation des résultats définitifs, le Rapport général des élections, qu’elle transmet au Ministre chargé des questions électorales» .Aujourd’hui, sept (7) mois après la proclamation des résultats définitifs, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) n’a pas encore rédigé le rapport général des électionsbv2020-2021. En effet, ledit rapport rend compte du déroulement du processus électoral mais relève aussi les atouts et les difficultés rencontrés dans la gestion du processus. Mieux, la rédaction de ce document est toujours sanctionnée par l’élaboration des recommandations qui sont transmises au Gouvernement, aux différents acteurs du processus électoral et aux partenaires du Niger en matière électorale. L’avantage d’un tel exercice est de donner la possibilité d’engager des réflexions en vue d’apporter des corrections et de rendre efficace la gestion système électoral pour l’avenir. Pour le moment on ignore ce qui coince au niveau de la CENI dans la production de ce rapport fort utile pour l’amélioration du système électoral nigérien. On sait par contre que cette Institution dispose des cadres compétents pour l’élaboration d’un tel document. La preuve, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a conduit avec brio le processus des élections générales de 2020-2021 qui s’est achevé avec l’élection présidentielle 2ème tour du 21 février 2021, sous les félicitations de la communauté internationale qui a salué la maturité du peuple nigérien et l’aboutissement d’un processus électoral fastidieux. L’ensemble des observateurs nationaux et internationaux qui ont suivi les déroulements des scrutins, en allant des élections municipales et régionales du 13 décembre 2020, en passant par les législatives et le premier tour de la présidentielle du 27 décembre 2020 et le second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021, ont salué le professionnalisme de la CENI qui s’est investie à conduire le processus dans le respect des standards internationaux et les lois et règlements de la République. Toutefois, il reste qu’à la fin de ce processus, la CENI doit sacrifier à d’autres obligations contenues dans le code électoral en produisant un rapport général en bonne et due forme comme ça a été toujours le cas avec les CENI antérieures. Au niveau de l’opinion publique, on s’interroge sur les raisons du de l’absence à cette date de la production dudit rapport. En dehors du rapport général, la CENI est censé produire les résultats des deux rencontres importantes qui se sont penchées sur le déroulement du processus électoral 2020-2021, notamment l’atelier d’évaluation dudit processus électoral et la rencontre des Organes de Gestion Electorale de la sous-région sur les CENI permanentes. Il faut noter que ces deux forums ont réuni plusieurs acteurs importants qui ont mené des réflexions pertinentes sur les questions électorales au Niger et dans la sous-région. Par ailleurs, la CENI est attendue sur une autre question non moins importante qui est le parachèvement des élections législatives notamment au niveau de la diaspora. La raison qui était avancée par les responsables de la CENI pour décaler la tenue des élections au niveau de la diaspora était liée à la pandémie de la Covid-19. Avec l’ouverture des frontières aériennes et terrestres au niveau de la majorité des pays concernés par ces élections, cet argument n’est plus à l’ordre du jour. Il faut préciser que selon les derniers ajustements, il n’y a que 22 pays qui ont été retenus pour l’organisation des élections des représentants de la diaspora à l’Assemblée nationale. L’argument qui a été mis en avant ici est la forte présence de la communauté nigérienne dans ces pays. Pour des raisons d’économie et d’efficacité, le Niger n’a pas jugé utile d’organiser ces élections dans des pays lointains avec une faible présence de la communauté nigérienne. Il faut dire La CENI a déjà fait preuve de laxisme dans l’organisation des élections partielles dans les communes de N’Gourti, Kanembakaché et N’Guigmi alors que le code électoral prévoit l’organisation des élections partielles en pareille circonstance dans les deux mois qui suivent la proclamation des résultats. Pour rappel, en 2010, la CENI avait organisé des élections partielles à Agadez et Maradi. Face à l’incapacité de la CENI d’organiser les élections partielles dans les communes précitées, le Gouvernement a commencé déjà à nommer des délégations spéciales, conformément au Code générale des collectivités Territoriales. LAROUEDELHISTOIRE.COM

C’est devant un parterre d’invités et en présence du Président de la République Mohamed Bazoum qu’ont été officiellement lancées les festivités entrant dans le cadre de la 56ème édition de la Cure Salée, ce vendredi 17 Septembre 2021, à Ingall. L’évènement a drainé plusieurs personnalités parmi lesquelles les présidents des institutions, les membres du gouvernement, les représentants du corps diplomatique et organisations internationales, les autorités administratives, coutumières et religieuses ainsi que des nombreux participants dont les principaux concernés, les éleveurs. Plusieurs délégations des pays amis à savoir: l’Algérie, le Mali, le Nigeria et le Tchad ont effectué le déplacement d’Ingall. ‘’La cure Salée, vecteur de la consolidation de la paix pour une mobilité pastorale durable et un développement des chaines de valeurs’’, tel est le thème de cette 56ème édition, qui intervient dans un contexte où les éleveurs sont confrontés à plusieurs défis. En s’adressant à l’assistance, le président de l’Association des éleveurs du Niger M. Amadou Halilou, s’est félicité de l’adoption du projet de décret portant adoption du document de la Politique Foncière Rurale du Niger (PFRN) et son plan d’action au Conseil des Ministres du 9 Septembre dernier. A travers cette loi, l’objectif visé est d’assurer de meilleures perspectives à l’aménagement du territoire, la protection de l’environnement, la sécurisation foncière aussi bien pour les acteurs ruraux que pour le domaine foncier de l’Etat, la prévention et la gestion des conflits liés au foncier rural et plus globalement, le développement rural. Le Président de l’Association des éleveurs du Niger d’exhorter les autorités a trouvé d’autres mécanismes pour renforcer la résilience des animaux face aux conséquences du changement climatique et à la fermeture des frontières par certains pays voisins aux éleveurs Nigériens. Cette question de la résilience des éleveurs a été abordée par le président du Conseil Région d’Agadez, M. Mohamed Anacko qui a lancé un cri de cœur à l’endroit des partenaires techniques et financiers de s’intéresser davantage aux questions de pastoralisme dans le cadre de montage des nouveaux projets de développement. L’élevage étant la seconde mamelle de l’économie nigérienne, concerne 87% de la population dont 20% vivent exclusivement des activités pastorales. En ouvrant officiellement les festivités, le Ministre de l’élevage, porte-parole du gouvernement Tidjani Idrissa Abdoulkadri a notifié le rôle que joue l’élevage au Niger, « plus qu’une activité économique, l’élevage est un mode de vie au Niger et renferme une dimension sociale, économique, culturelle et politique », a martelé le Ministre de l’élevage, porte-parole du gouvernement. Occupant une place prioritaire dans le programme de la Renaissance acte 3 du Président de la République Mohamed Bazoum, le gouvernement met en œuvre depuis un certain temps, de nombreux outils stratégiques dont la stratégie de sécurité alimentaire et Nutritionnelle et de Développement Agricole Durable, la stratégie de développement durable de l’élevage aux fins de booster l’élevage et amorcer une réelle modernisation et transformation de sa pratique sur toute l’étendue du territoire nationale. Le gouvernement à travers le ministère de l’élevage entend revisiter la stratégie avec une évaluation sans complaisance afin de dégager toutes les insuffisances, tous les obstacles pour lesquels pour sortir l’élevage et les éleveurs nigériens de la situation de précarité dans laquelle ils végètent. A travers l’élaboration de la politique foncière rurale, l’objectif visé est d’avoir en 2035, un Niger où les acteurs ruraux bénéficient d’un accès équitable et sécurisé du foncier. La création des conditions favorables au développement d’investissements pour renforcer la résilience des populations et le développement socio-économique, durable et harmonieux figurent également sur l’agenda du gouvernement.

Ibrahim Moussa, Envoyé spécial

Le Ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables M. Mahamane Sani Mahamadou a procédé au lancement du 3ème Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF), ce mercredi 15 septembre 2021. La cérémonie officielle de lancement qui s’est déroulée au Centre International Mahatma Gandhi de Niamey a enregistré la présence du Haut Représentant du Président de la République M. Foumokoye Gado, du Ministre des Mines Madame Ousseini Hadizatou Yacouba, des membres du Gouvernement, du Commissaire Chargé de l’Energie et Mines de la CEDEAO M. Sediko Douka, du Chargé de Programmes, Bureau de l’Afrique de l’Ouest AME Trade Ltd M. Babacar DIALLO et plusieurs autres personnalités de marques. ‘’Intégrer les industries minières et pétrolières dans le développement des chaines de valeur régionales’’, tel est le thème choisi pour cette 3ème édition. L’événement a réuni les principaux décideurs des secteurs public et privé des industries minières et pétrolières de l’Afrique de l’Ouest. ECOMOF est une initiative de la commission de la CEDEAO qui a vu le jour, le 08 octobre 2010, lors de la réunion des ministres de la CEDEAO responsables du développement des ressources minérales à Monrovia. Après la première édition tenue à Accra au Ghana en 2015 et la deuxième édition tenue à Abidjan en Côte d’Ivoire en 2018, c’est au tour de Niamey, la capitale du Niger d’abriter le troisième édition de l’ECOMOF qui se tiendra du 1er au 3 Décembre 2021, avec un décalage d’un an, du fait de la pandémie de la COVID-19. Intervenant au lancement de cette activité, la Ministre des Mines Madame Ousseini Hadizatou Yacouba a souligné que le présent ‘’dans le cadre du Programme de mise en valeur des ressources minières et pétrolières, qui vise à promouvoir une contribution durable du secteur extractif à la croissance économique et au développement social de la communauté, la CEDEAO organise chaque deux ans un Forum /Exposition sur les Mines et le Pétrole (ECOMOF).’’ ‘’Ce forum représente une plateforme régionale d’échanges qui nous donnera l’occasion de mettre en évidence le potentiel du Niger en particulier et de l’Afrique de l’Ouest en général, dans les secteurs des industries extractives. L’objectif est de partager l’expérience, le savoir et le savoir-faire et de créer de nouveaux partenariats et de réseaux des experts de sociétés africaines de pétrole, de gaz et des mines, des entreprises nationales et internationales, les gouvernements, le secteur privé ainsi que la nouvelle génération de potentiels investisseurs exploreront des idées innovatrices à l’occasion de ce forum’’ a laissé entendre Madame Ousseini Haizatou Yacouba. Pour sa part, le Commissaire Chargé de l’Energie et des Mines de la CEDEAO M. Sediko DOUKA a fait savoir que ‘’L’événement qui nous rassemble ce jour, à savoir le Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du texte communautaire majeur à savoir ,la politique de développement des ressources minérales de la CEDEAO adoptée en 2021. Ce texte traduit, le traité révisé de la CEDEAO, en tant que peuple, nous souhaitons créer une région sans frontière, une région pacifique et cohérente, une région fondée sur la bonne gouvernance et où nous avons la capacité d’accéder à nos ressources et de les exploiter grâce à la création d’opportunités pour un développement durable’’. Le commissaire Chargé de l’Energie et Mines de la CEDEAO a rappelé que c’est ‘’dans l’optique de promouvoir le développement de notre important potentiel minier et pétrolier que les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont institué le Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF). L’ECOMOF a pour but de rassembler sur une plateforme unique toutes les parties prenantes des secteurs des mines et du pétrole des Etats membres et aussi des autres continents pour un dialogue inclusif et participatif sur la manière de renforcer leur développement vers le bien-être de la communauté. En lançant les travaux, le Ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables M. Mahamane Sani Mahamadou a tout d’abord salué la présence de tous les participants qui ont fait le déplacement pour honorer de leur présence la cérémonie du lancement du 3ème forum des mines et du pétrole de la CEDEAO. Selon le Ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, Ce forum est une occasion pour le Niger en particulier et les pays de l’Afrique de l’Ouest en général de mettre en œuvre leurs potentiels dans le secteur de l’industrie extractive face au partage d’expérience et de savoir faire mais aussi au nouveau partenariat. Pour ailleurs, le choix du Niger pour abriter cet événement, se justifie par la grande qualité des infrastructures d’accueil dont dispose le pays. Le Ministre Mahamane Sani Mahamadou de rappeler une fois de plus le but de cet événement, celui de promouvoir et développer le potentiel minier et pétrolier des Etats membres, aider à rassurer l’intégration socio-économique de la région ouest africaine, harmoniser les instruments juridiques et réglementaires et fiscaux, catalyser et développer l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, fonder, développer et organiser les bases de données géologiques, minières et pétrolières pour les Etats membres ; développer les ressources humaines et créer un réseau d’experts ; utiliser les industries minières et pétrolières et renforcer le commerce, a mentionné le Ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables. La cérémonie de lancement a été sanctionnée par une conférence presse qui porté sur d’amples explications relatives au grand rendez-vous qu’abritera Niamey en décembre prochain. Il faut dire que plus de 2018 participants seront présents à cette 3ème édition que Niamey abritera en Décembre 2021. Mahamat Moussa
La Maison de la Presse, organisation faîtières regroupant les structures socioprofessionnelles des médias a accueilli le lundi 13 septembre 2021, dans l’après-midi, l’Ambassadeur des États Unis au Niger, Éric P. Whitaker. Le diplomate américain a été reçu par le président du Conseil d’Administration Ibrahim Harouna entouré des membres du bureau et certains responsables des organisations membres. Au centre des échanges, des sujets d’intérêt commun. A son arrivée au quartier Terminus de Niamey, SEM. Éric P. Whitaker a eu droit à une visite guidée des locaux à savoir le bureau du Président du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse, celui de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC-Niger) et enfin le bureau de l’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Éthique et la Déontologie (ONIMED). Ensuite suivra une séance de travail avec le mot introductif du président du Conseil d’Administration, M. Ibrahim Harouna qui a expliqué que le cadre fédérateur des organisations socioprofessionnelles qu’est la Maison de la Presse compte une trentaine des structures membres. Le PCA de la Maison de la Presse d’indiquer que l’organisation faîtière mène des activités allant du renforcement des capacités des professionnels au plaidoyer pour la promotion de la liberté de la presse au Niger. Ibrahim Harouna de rappeler aussi que «L’ambassade des États Unis au Niger, nous a toujours accompagné dans le cadre de nos différentes activités en faveur de la liberté d’expression au Niger. Nous avons échangé sur tous les sujets concernant la profession journalistique et nous sommes reconnaissants pour le soutien indéfectible de l’Ambassade qui est un partenaire de la Maison de la Presse». Au cours de la rencontre, la présidente de l’Association des professionnelles Africaines de la Communication/Section du Niger (APAC/Niger), Mme Amina Niandou a aussi présenté l’organisation dont elle a la charge et le travail que la structure accomplit en faveur de la femme dans les médias. APAC est aussi un partenaire de l’Ambassade, a-t-elle précisé, rappelant l’organisation de plusieurs activités en faveur des journalistes dont le concours sur la promotion de la paix en période électorale soutenu par l’Ambassade des USA au Niger. Le président de l’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Éthique et la Déontologie (ONIMED), M Maman Abdou Jaharou, également présent à la rencontre a expliqué au diplomate américain le rôle de veille et d’alerte que joue l’ONIMED sur le respect de l’éthique et la déontologie. Il a aussi souligné que l’’ONIMED fait du monitoring des médias sur des thématiques précises d’utilité publique. A l’occasion des dernières élections, a rappelé M. Maman Abdou Jaharou, l’ONIMED a non seulement élaboré un guide de communication en période électorale mais aussi et surtout conduit un projet de monitoring de langage inapproprié dans les médias des hommes politiques, entre autres. À la fin des échanges, l’Ambassadeur Eric P. Whitaker a exprimé ses vives félicitations à la Maison de la Presse pour son engagement dans la défense et la promotion de la liberté de la presse au Niger. «Vraiment, nous voyons la liberté de la presse comme une liberté fondamentale pour les démocraties. C’est un élément important des droits de l’homme. La liberté de presse est un droit individuel comme les libertés de parole, religion, d’association, et toutes les autres. Souvent, ces libertés fondamentales se manifestent dans la presse. (…..) J’ai lui ai confirmé que les efforts de l’Ambassade des États Unis dans le cadre du soutien à la presse nigérienne se poursuivront. Nous continuerons d’offrir des programmes de formation et d’échanges aux journalistes aux États Unis». Pour finir, le diplomate américain a réaffirmé que «L’Ambassade ne cessera jamais de vous appuyer pour assurer une presse libre et impartiale au Niger, qui renforce d’ailleurs la démocratie, la liberté d’expression et les libertés civiles». A noter qu’au cours de sa visite, l’Ambassadeur des États Unis au Niger était accompagné du Directeur de la Diplomatie Publique, Porte-Parole M. Stephen Etienne Dreikorn et l’Assistant des affaires culturelles de l’Ambassade Ibrahim Issoufou Kanda. Mahamat Moussa

Addis-Abeba, 13 septembre 2021 - Mesurer et évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de développement durable en Afrique est devenu beaucoup plus facile lorsqu’un groupe d’entités régionales des Nations Unies a lancé le premier portail de données en ligne qui rassemble les données statistiques collectées dans tous les pays du continent.

Aujourd’hui, 17 entités régionales des Nations Unies, dans le cadre de la Plateforme de collaboration régionale pour l’Afrique (PCR), ont dévoilé la Plateforme de données des Nations Unies pour l’Afrique au service du développement.  Il s’agit de la première plate-forme à servir de référentiel à guichet unique qui capture des données et des preuves de haute qualité sur le Programme 2030 et les ODD de tous les pays africains. C’est aussi le premier du genre à rehausser le profil des progrès statistiques vers la vision de l’Union africaine – Agenda 2063.

« Alors qu’il ne reste plus que neuf ans pour atteindre les ODD, il est essentiel d’utiliser des données communes et harmonisées pour accélérer les progrès. Le lancement de cette nouvelle plateforme marque une étape importante dans les actions en faveur de l’Agenda 2030 et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Des données fiables et collectives permettront à tous les acteurs de prendre les meilleures mesures politiques possibles fondées sur des données probantes pour accélérer les ODD, renforcer la collaboration, éviter les dédoublements inutiles et s’assurer que nous pouvons combler les  lacunes, ne laissant vraiment personne de côté », a déclaré la Sous-Secrétaire générale Ahunna Eziakonwa, Directrice du Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement, qui est également Vice-Présidente du PCR africain, lors du lancement virtuel.

Le nouveau portail de données examine les 17 objectifs de développement durable et les décompose en 169 cibles et 231 indicateurs, permettant à chacun de suivre les progrès au niveau granulaire. Il est ouvert à tous les utilisateurs, y compris les décideurs, les planificateurs, les gestionnaires de programmes, les partenaires de développement, les organisations du secteur privé, les groupes de la société civile, les institutions universitaires, les chercheurs, les étudiants, les médias et bien d’autres.

Selon les statisticiens de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), parmi les 169 objectifs fixés dans les ODD, seulement 30% d’entre eux sont quantifiables. Pour le reste des cibles non quantifiables, la plateforme en ligne propose des valeurs cibles en utilisant une approche pragmatique et ambitieuse. Il identifie les pays en suspens de la région et définit leur taux de variation moyen comme taux cible de la région.

« La présentation d’ensembles de données complets et pratiques nous aidera particulièrement, nous, fonctionnaires du gouvernement, à suivre les progrès, à prendre des décisions judicieuses et à évaluer les résultats et les impacts. Cette plate-forme de données est un outil en ligne attendu depuis longtemps pour nous permettre d’effectuer des analyses approfondies et des évaluations des progrès aux niveaux de l´objectif et de l´indicateur, et de les relier à nos plans nationaux de développement », a déclaré le Dr Saulos Chilima, Vice-Président du Malawi.

Le nouveau moteur de recherche donne également aux utilisateurs la possibilité de classer les statistiques selon diverses dimensions, telles que les huit communautés économiques régionales reconnues par l’Union africaine, les pays les moins avancés, les pays en développement sans limites et les États producteurs de pétrole et riches en minéraux. En outre, il reconditionne les données par questions thématiques clés. Par exemple, les utilisateurs peuvent catégoriser les indicateurs des ODD par agriculture, énergie et santé, ce qui leur permet non seulement d’analyser les progrès spécifiques au niveau des pays, mais aussi d’examiner la convergence, les similitudes et les différences entre une variété de blocs et de sujets sous-régionaux.

« L’Afrique est un continent avec un grand potentiel et des aspirations claires telles qu’articulées dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine. La transformation nécessite des données de qualité, opportunes et désagrégées pour guider les investissements ciblés et garantir les rendements souhaités dans le développement de son capital humain, la viabilité environnementale, la transformation économique et la prospérité pour tous », a déclaré Oliver Chinganya, Directeur du Centre africain de statistique de  la CEA.

S’appuyant sur l’infrastructure existante développée par la CEA, le portail de données de l’ONU pour l’Afrique consolide les statistiques des plates-formes et des outils technologiques disponibles dans les entités des Nations Unies. Sans réinventer la roue, le groupe régional de l’ONU, également connu sous le nom d’Opportunity/Issue-based Coalition (OIBC) 1, a mis au point une nouvelle façon d’apporter des données aux utilisateurs, renforçant l’approche « à l’échelle de l’ONU » pour fournir un espace commun où tout le monde peut facilement trouver des preuves critiques.

« L’objectif est de réduire la charge pesant sur les pays en termes de réponse aux besoins en données et d’éviter les demandes répétées de données de diverses organisations. Ce portail rassemble des données fragmentées des États membres en un seul endroit, et ces informations peuvent également être utilisées par les agences des Nations Unies et d’autres partenaires », a déclaré le Dr Bannet Ndyanabangi, Directeur régional par intérim de l’Afrique orientale et australe de l’UNFPA et co-organisateur de l’OIBC 1.

Le portail de données devrait être utilisé dans les rapports d’avancement sur les ODD et d’autres documents de développement durable.  Il peut également être utilisé pour préparer des discours et des présentations à l’intention des hauts dirigeants des gouvernements et des institutions,  ainsi que pour stimuler les conversations sur les politiques, par exemple, pour des examens nationaux volontaires et d’autres discussions politiques sur les programmes de développement durable, en particulier pour faciliter des analyses approfondies. Le portail peut également être cité par les médias, les instituts de recherche et d’autres organisations pour mener d’autres études.

Notes destinées aux correspondants

La Plateforme de données pour le développement des Nations Unies pour l’Afrique est accessible via le lien suivant, qui affiche des fonctions de recherche et de navigation robustes pour accéder aux données pertinentes. http://ecastats.uneca.org/africaundata

L’Agenda 2063 est le plan et schéma directeur de l’Afrique pour transformer l’Afrique en la puissance mondiale de l’avenir. C’est le cadre stratégique du continent qui vise à atteindre son objectif de développement inclusif et durable.

L’OIBC 1 est l’une des huit organisations de la Plateforme de collaboration régionale pour l’Afrique, comprenant 17 entités régionales des Nations Unies en Afrique – FAO, OIT, OIM, BCAH, ONU Femmes, ONU-Habitat, ONUSIDA, CNUCED, PNUD, CEA, UNESCO, FNUAP, UNICEF, ONUDC, VNU, PAM et OMS. Il s’efforce de mettre en œuvre des systèmes intégrés de données et de statistiques pour le développement durable.

Personnes-ressources pour les médias

Daisy Diamante Leoncio, Conseillère régionale en communication

Fonds des Nations Unies pour la population – Johannesburg

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Sophia Denekew

Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique – Addis-Abeba

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Hiroyuki Saito, agent régional des communications

Bureau régional pour l’Afrique, Bureau de coordination du développement des Nations Unies – Addis-Abeba

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S'il est difficile de conclure au déclin de la théorie de l'art pour l'art, il est manifeste que ses partisans ont diminué. L'écrivain, comme tout artiste, poursuit des objectifs qui sont autant de fonctions, à lui assignées. L'esthétique – la beauté du style et la structure du texte – n’est pas but en soi. C’est, tout au plus, un agrément qui assure un lectorat en même temps qu'il révèle le génie artistique. Il en est de même pour la littérature orale, qui conserve et diffuse des valeurs communautaires.

C'est presqu'une évidence. Le conteur et le griot, en effet, ne se contentent pas d'être éloquents.

Ils le sont pour toucher les coeurs, et y graver le message. La littérature n’a de sens que, par son contenu. Du reste, fondamentalement, l'écrivain n'est pas neutre. Son métier en fait un agent, au service la collectivité. D'où sa responsabilité sociale, qui l’oblige à endosser plusieurs «costumes», comme en témoigne les lignes qui suivent.

Analyste des mœurs. La culture est communication, inter et intrasociale.

Comme telle, elle s’affirme et se consolide en s’exprimant, voire en s’exportant grâce notamment à la littérature.

C’est elle qui, par-delà les langues, les frontières et les siècles, en livre le contenu. De ce point de vue, l’écrivain doit prendre connaissance des mœurs sociales, les analyser, les approuver, éventuellement, en souligner les méfaits. Car, dire de l’écrivain qu’il remplit une fonction sociale, n’en fait pas un soutien inconditionnel, un servile servant de sa communauté.

Celle-ci, à un moment donné, peut s’écarter de ses propres normes. Il appartient donc à l’auteur d’user de sa prose, pour interpeller.

Autant, il faut saluer les auteurs de la Négritude, autant il faut féliciter ceux qui dénoncent l’excision, l’esclavage, le mariage forcée, l’intolérance religieuse etc. L’écrivain doit d’autant plus dénoncer les tares communautaires, qu’il est interne à la société. L’opinion, chatouilleuse, a vite fait d’accuser les critiques extérieurs, de racisme, de paternalisme et ce qui va

Avec.

Propagateur d’idées. La psychanalyse trouve plusieurs mobiles à la production littéraire. Parmi ceux-ci, l’on cite le désir de partage. En Afrique particulièrement, où on est homme de mémoire et de parole, le recours à la plume résulte, parfois, de mille et une sollicitations.

Beaucoup d’intellectuels et de sages sont rétifs à l’écriture, pour «éviter d’être au-devant de la scène». Mais, si tôt qu’on invoque la nécessite de transmettre les idées à la postérité, les voilà consentants ! Par conséquent, l’écrivain assume aussi un rôle de propagation d’idées (politiques, scientifiques, économiques, militaires etc.). Ce faisant, il arme intellectuellement les siens, les prévient de l’obscurantisme et du complexe d’infériorité.

«N’écrivons pas pour satisfaire d’abord le goût des lecteurs [...], ni pour chercher [...] leurs applaudissements, mais écrivons plutôt pour être utiles [...] à nos compatriotes, pour éveiller [...] les esprits ». (Mgr Camille Roy, Propos sur nos écrivains).

L’écrivain est un marchand de grandeur.

Autorité morale. Parce qu’il contribue à l’épanouissement individuel, et à la grandeur nationale, parce qu’il se mêle des choses de l’esprit, l’écrivain jouit d’un prestige quasi religieux.

Son nom suscite le respect, ses positions, rarement, en tous cas, élégamment contredites. Bien souvent, même les tribunaux ferment les yeux sur ses écarts. Son génie personnel, en fait une sorte d’autorité morale. Sans être un homme de parti, l’homme de plume prend opportunément position dans les grands débats qui agitent la société. Son silence est blâmable, impardonnable.

On l’accuse de complicité passive ! On exige qu’il sorte de la théorie, au moins circonstanciellement, pour défendre des impératifs de justice. C’est aussi, pour l’écrivain, l’occasion de prouver que le métier des lettres ne dévirilise pas.

Enfin de compte, on aura compris que la neutralité auctoriale n'existe pas. La littérature engage ceux qui s'y adonnent. Ses instances de légitimation (la critique et l’historiographie littéraires, les monographies académiques notamment) en attestent.

Abdoul De Soudani


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