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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Les membres de la Cour d’Etat ont offciellement prêté serment ce jeudi 16 novembre 2023 devant le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani en présence des membres du CNSP et du Gouvernement.Créée par ordonnance 2023- 11 du 05 octobre 2023 determinant l’organisation, les missions et le fonctionnement de la Cour d’Etat, en lieu et place de la Cour de Cassation et du Conseil d’Etat dissouts après le coup d’Etat du 26 juillet 2023, cette haute jurisdiction a competence sur les affaires judiciaires et administrative. Les membres de la Cour d’Etat présidée par M. Abdou Dan Galadima et ses collègues vice-président, presidents de chambres administrives et judiciaires, procureur général, Conseillers et avocats généraux ont prêté serment conformé- ment aux dispositions de l’article 15 de l’Ordonnance 2023-11 du 05 octobre 2023.Il faut rappeler que aussitôt le décret de nomination du Président de la Cour d’Etat intervenu que des acteurs de la société civile se réclamant être des soutiens du CNSP ont engagé une campagne médiatique mensongère à l’endroit de celui-ci, leur but étant visiblement de dénigrer le nouveau président de la Cour d’Etat Abdou Dan Galadima en vue de voir son décret rapporté. La semaine dernière, Me Lirwana Abdourahamane, acteur de la société civile qui s’est singularisé depuis les événements du 26 juillet 2023 dans des attaques en règle contre certaines personnalités ayant marqué le régime de la renaissance, était encore sur les plateaux d’une Télévision de la place. Au centre de ces propos la nomination du Magistrat Abdou Dan Galadima au poste de président de la Cour d’Etat. Me Lirwana a, dans un exercice dont lui seul a le secret cherché à établir un lien entre l’ancien Président de la République Issoufou Mahamadou, sa bête noire, et le magistrat en question, rapportant qu’il a été promu par ce dernier sur la base de simples affinités, semant le doute sur son grade, son indépendance et son impartialité. Les propos de Me Lirwana Abdourahamane relayés dans les milieux farouchement opposés au régime déchu ont provoqué des réactions de réprobation, tant ils comportent des contre-vérités. 

Le Secrétaire Général du SAMAN dénonce des contre-vérités

Le Secrétaire Général aux affaires extérieures du Syndicat Autonome des Magistrats du Niger, M. Arma Yaou, visiblement offusqué par les propos de Me Lirwana a choisi de rétablir la vérité.La première des contres vérités, a-t-il relevé au début de son propos, il (Me Lirwana) laissait entendre que du Secrétariat Général du gouvernement que notre collègue, aujourd’hui premier Président de la Cour d’Etat, a été nommé directement président de la Cour de Cassation par l’ancien Président de la République Mahamadou Issoufou; ce qui n’est pas vrai, parce que Monsieur Abdou Dan Galadima a été nommé par le Président de la République déchu Mohamed Bazoum, a rectifié le Secrétaire Général aux affaires extérieures du SAMANDeuxième contre-vérité, c’est quand Me Lirwana affirme que Abdou Dan Galadima avait remplacé Bouba Mahamane. Faux, Abdou Dan Galadima a remplacé Abdou Zakari admis à faire valoir ses droits à la retraite, qui lui-même avait remplacé Mme Mano Fatchima, elle aussi admise à faire valoir ses droits à la retraite et c’est elle qui a succédé à Monsieur Bouba Mahamane. Troisième contre-vérité, c’est quand Me Lirwana dit que l’ancien président avait nommé le président de la Cour d’Etat d’aujourd’hui Abdou Dan Galadima à laCour Constitutionnelle. Ce qui est faux, et je sais que lui il sait, que ce n’est pas vrai pour la simple raison que Abdou Dan Galadima a été élu par ses pairs au titre du premier grade pour sié- ger à la Cour Constitutionnelle en 2013. Il avait même un challenger qui est l’ancien ministre de la justice qui n’est pas à présenter. La contre vérité dans cet élément, il dit qu’il était à la Cour Constitutionnelle en tant que représentant du président de la République de l’époque, ce qui n’est pas vrai parce que, il a été élu par les magistrats qui lui ont donné leur confiance à les représenter au titre au premier grade. Pour rappel, la Constitution du 25 novembre 2010 prévoit un mécanisme de désignation de sept (7) membres qui siè- gent au niveau de la Cour Constitutionnelle. Il se trouve que parmi ces sept (7) deux (2) sont des magistrats dont l’un est de deuxième grade, l’autre est de premier grade et à cette époque-là, Abdou Dan Galadima a été le représentant des magistrats au titre du premier grade.Il dit que l’ancien président l’avait nommé à la Cour d’Etat, actuelle nomination allusion faite pour éviter à ce que, il soit en cas de mise en accusation qu’il le protège, si on peut dire les choses comme ça. Ce qui est très très grave venant d’un avocat pour la simple unique raison que le premier président de la Cour d’Etat fut-il premier président, ce n’est pas à lui de décider de la mise en accusation d’un pré- sident.Selon la loi afférente en lamatière, lorsqu’un ancien président est appelé à être mis en accusation, c’est la Cour de Cassation. Mais ce qu’il refusait de dire certainement parce qu’il voudrait que les choses soient dites de cette façon-là, c’est la chambre plénière de la Cour de Cassation qui prononce la mise en accusation, ce n’est pas le président seul qui le fait. Il le dit de manière encore plus grave que ce magistrat n’est pas en mesure de poursuivre un membre du gouvernement avec lequel, il a siégé dans le même gouvernement. Il sait très bien en sa qualité du premier président de la Cour d’Etat, il n’a pas le droit de poursuite pour qui que ce soit, c’est un magistrat de siège, voilà.L’autre aspect est ce en ça que nous avons trouvé les propos assez graves, il a fait des allusions en tenant compte de certaines considérations dont notre statut et le devoir de charge qui nous incombent ne nous permet pas de les ramener ici sur table. Mais qu’à cela ne tienne, ce sont des choses qui ont été dites et qui ne doivent pas être dites de son rang.C’est dans ce contexte, où certains acteurs dits de la société civile se sont donnés pour mission de classer les nigériens en bons et mauvais qu’est intervenue la cé- rémonie de prestation de serment des membres de cette haute juridiction, devant le Président du CNSP plus que jamais déterminé à doter la transition des Institutions prévues dans le cadre de la conduite de la transition.

Ibrahim Moussa

Conformément à l’Ordonnance 2023-09 du 13 septembre 2023 les membres de la Commission de Lutte contre la Délinquance économique, Financière et fiscale (CoLDEFF) ont prêté serment ce jeudi 16 novembre 2023. Cette commission dont les membres ont été nommés le 31 octobre 2023 a subi un toilettage suite aux dénonciations de certaines personnalités qui avaient maille à partir de la justice. Huit (8) membres de la CoLDEFF, en effet, avaient été remplacés avant cette cérémonie de presta tion de serment. Une avancée notoire dans la marche de la transition du Conseil National pour la Sauvegarde de la Démocratie dont le Chef, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, avait annoncé sa volonté de lutter contre la mal gouvernance, en particulier la corruption et les malversations financières. Renvoyés à l’exercice de leur fonction par le Président du CNSP, les membres de la CoLDEFF ont un grand défi à relever pour répondre aux attentes pressantes des nigériens.

Il faut rappeler que les membres de la Commission de Lutte contre la Délinquance Financière et Fiscale (CoLDEFFE) au nombre de trentecinq (35) ont essentiellement pour missions de : mener des investigations sur tous les faits de délinquance économique, financière et fiscale sur l’ensemble du territoire national ;

- Recevoir et traiter les rapports d’enquêtes économiques, financières et fiscales et les procès-verbaux de passation de service ;

- Exploiter les rapports d’audit circonstanciés ;

- Recouvrer les avoirs dus à l’Etat et ses démembrements

- Formuler des recommandations aux autorités compé- tentes.

Il s’agit là d’une lourde mission qui pèse dorénavant sur les épaules des membres de cette institution qui ont juré sur le livre saint de leur confession d’accomplir leur devoir sans aucune faille, en toute impartialité et indépendance, dans le respect strict des textes en vigueur. Les attentes du Public à ce sujet sont énormes sur la répression de la délinquance économique et financière. Cette question a du reste été avancée parmi les principales raisons du putsch du 26 juillet 2023. Il est évident aussi que le phénomène de détournement et de malversations de deniers publics a fait son lit dans l'administration publique particulièrement l'instauration des régimes démocratiques.

Tous les régimes qui se sont succédé ont eu leur lot de scandale économique et financier. On peut rappeler, pour les plus retentissants, le dossier de la commission des marchés qui a provoqué l’éclatement de l’Alliance pour les Forces du Changement (AFC) sous la présidence de Mahamane Ousmane, l’affaire MEBA et l’Affaire Zeinab et les zakairies pour l’ère Tandja.

Pour parler des affaires les plus récentes liées au régime qui vient de tomber, les Présidents Issoufou Mahamadou et Mohamed Bazoum n’ont jamais fait mystère de cette pratique qui gangrène l’administration nigérienne. Au contraire, à s’en tenir à leurs discours, tous les deux sont farouchement contre la spoliation des ressources publiques et la nécessité de réprimer les délinquants financiers. En son temps, Issoufou Mahamadou a créé la HALCIA qui a réalisé beaucoup d’investigations et ficelé beaucoup de dossiers qui n’attendent que d’être traités par les juridictions. Mieux, la lutte contre la corruption et les détournements des biens publics était un des axes de son programme de renaissance.

Quant à Mohamed Bazoum, il a annoncé les couleurs depuis le jour de son investiture en avertissant tous les délinquants et leurs protecteurs en ces termes : «… je voudrais dire clairement ici que quiconque a une responsabilité dans l'administration publique répondra désormais tout seul et entiè- rement de ses actes. Son parti politique, sa "base", sa famille, sa communauté ne lui seront d'aucun secours au cas où son comportement devrait commander une mesure coercitive à son encontre. Pour cela, j'exigerai de tous les responsables aux différents échelons de l'administration que les cadres soient promus sur la base de leur compétence technique et de leur moralité». Dans les faits, il a reçu en audience dès sa prise de fonction, toutes les structures de contrôle notamment la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), l’Inspection Générale d’Etat (IGE), la Cour des Comptes, l’Inspection Générale de l’Administration Territoriale (IGAT), l’Agence Judiciaire de l’Etat (AJE), la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) pour leur demander de mener des investigations sur toute la chaine de l’administration pour relever tout manquement dans la gestion financière et la réalisation des infrastructures et autres ouvrages publics. Et Dieu seul sait que ces différentes structures de contrôles ont effectué un travail de titan.

Beaucoup d’investigations ont été réalisées à la suite desquelles les dossiers ont été ficelés et remis à qui de droit. D’autres ont été même suivis d’effet. C’est le cas du dossier Ibou Karadjé qui tourne autour d’un montant de 10 à 12 milliards compromis et qui croupit présentement en prison ; le dossier TAANADI dans lequel un ministre en fonction à l’époque,garde jusqu’ici prison, l’Affaire du Ministère de la Défense qui a défrayé la chronique et plusieurs autres. Que dire des différents rapports de la Cour des Comptes établis annuellement et remis au président de la République qui font étalage de graves manquements dans la gestion de l’administration publique. Idem du côté de la HALCIA qui a scellé plusieurs cartons remplis de dossiers qui attendent d’être enrôlés par la justice. Au niveau de l’IGAT, plusieurs Maires ont été purement et simplement révoqués pour des faits de malversations financières. Autant dire que la CoLDEFF a du grain à moudre. Il revient à cette institution de parcourir tous ces dossiers pour leur réserver le traitement qui sied et que les délinquants financiers de tout acabit rendent gorge. Bien sûr qu’après tous ces dossiers existants la CoLDEFF, conformément à sa mission, peut conduire des investigations en vue de ficeler de nouveaux dossiers. Seul hiatus, de mémoire de nigériens les commissions d’assainissement ou de moralisation qui ont été créées par le passé notamment la commission crimes et abus de la conférence Nationale, le CASARIF, la CEDEFF créée sous la transition du CSRD de Salou Djibo n’ont pas ré- pondu aux attentes des nigé- riens. Il est donc un défi pour la CoLDEFF de bien remplir son cahier de charges, sans céder au vacarme de la rue et des revanchards, souvent très loin de la réalité du terrain.

Adoum Boulkassoum 

 

 

L'Association des Jeunes Avocats du Niger (ANAJ) a rendu une déclaration le jeudi 8 novembre 2023. Dans cette dernière, les avocats juniors ont manifesté leur mécontentent par rapport au constat qu'ils ont fait de la manière dont les choses se passent sur le plan judiciaire depuis l'avènement des nouvelles autorités issues du coup d’État du 26 juillet dernier, et ce, malgré ‘’la profession de foi faite par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie sur le respect des textes ré- gionaux et internationaux auxquels a souscrit le pays’’.

D'entrée de jeu, ils ont rappelé au CNSP qu'à travers l'ordonnance n°2023-02 du 28 juillet 2023 portant organisation, des pouvoirs publics pendant la période de la transition, il a réaffirmé son attachement à garantir les droits et libertés de la personne humaine et du citoyen tels que définis par la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 et la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples de 1981.Mais à l'épreuve de faits, lesjeunes avocats constatent, la recrudescence de certaines pratiques aux antipodes des valeurs d'une société qui se veut soucieuse de la protection des libertés et droits fondamentaux dans notre pays.L'Association des Jeunes Avocats du Niger regrette ainsi: la persistance des arrestations extra-judiciaires des citoyens; l'incapacité de la justice à faire et exécuter ses propres décisions et l'impossibilité pour les avocats d'assister certains de leursclients victimes d'arrestations extrajudiciaires.Face à cet état de fait, l'Association des Jeunes Avocats du Niger (ANAJ) a rappelé que la Police judiciaire est exercé sous la direction du procureur de la république, la surveillance du procureur général près la cour d'appel et le contrôle de la chambre d'accusation et les policiers de la police judiciaire sont tenus d'informer sans délai le procureur de la république des crimes et délits dont ils ont connaissance.Dans sa déclaration, l'Association des Jeunes Avocats du Niger (AJAN) a demandé au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie CNSP l'arrêt des interpellations et privation des libertés extrajudiciaires, le respect et l'exécution de toutes les dé- cisions de justice exécutoires et la garantie à tous les détenus, le droit et un procès équitable qui implique le respect du droit à la défense.

Ibrahim Moussa

Le jeudi 8 novembre 2023, les avocats de la famille du président déchu Mohamed Bazoum ont animé un point de presse dans lequel, ils ont dénoncé ce qu'ils ont qualifié ‘’d'arrestation extrajudiciaire’’ ainsi que des ‘’violations des droits de leurs clients’’, suite à ce qui est convenu d'appeler les évènements liés à la tentative d'exfiltration du président Mohamed Bazoum.

Face à la presse, le collectif des avocats a fait le récit des évènements qui se sont dé- roulés dans la matinée du 19 octobre 2023, lorsque des éléments des Forces de Défense et de sécurité (FDS) ont mené un assaut dans une résidence privée, située dans la périphérie nord de la ville de Niamey. Selon les avocats de la famille Bazoum, il s'agit d'une villa louée depuis plus de deux (2) ans et dédiée à l'hébergement des parents proches du président Mohamed Bazoum de passage à Niamey. Le conseil de la famille du président déchu a ainsi dé- cliné les identités et les professions des personnes quis'y trouvaient dans cette villa au moment des faits. Les six (6) personnes énumérées par les avocats sont des élèves et des gardes rapprochés du président déchu auxquels, s'ajoute le jardinier de l’ex première Dame. Toutes ces personnes arrêtées sont actuellement détenues par la DGDSE et dans des conditions extrê- mement déplorables, ont dénoncé les avocats de la famille Bazoum.Pour les avocats, la détention de leurs clients viole certaines dispositions de la déclaration universelle des droits de l'Homme, "toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa dé- fense lui auront été assurées", ont indiqué les avocats. Ces derniers d'ajouter : " par conséquent, les traitements inhumains et dégradants infligés en dehors de la procédure pénale, jurent d'avec toutes les conventions internationales garantissant le principe de la présomption d'innocence, la sureté de la personne humaine et le droit à un procès équitable''.Les avocats de la famille Bazoum ont également demandé la cessation de tout traitement inhumain et dé- gradant de leurs clients. " Dès lors, les séquestrationsextra-judiciaires, les sé-vices, les tortures et autres traitements avilissant à l'égard de nos clients doivent cesser immédiatement au nom du peuple nigérien solidement attaché à l'état de droit"

.Ibrahim Moussa

Dans une déclaration rendue publique, le mardi 14 novembre 2023, le Syndicat Autonome des Magistrats duNiger (SAMAN) demande au CNSP de revoir l'ordonnanceportant création de la COLDEFF.Selon le Secrétaire Général du SAMAN, l'ordonnance portant création de la COLDEFF tel que libellée actuellementempiète sur les prérogatives de la justice. Déjà, cette institution fait l'objet de beaucoup de critiques relativement àsa composition. Sur les 35 membres nommés tout récemment pour siéger dans cette importante institution figurentdes personnes qui ont des ennuis avec la justice pour desimpairs qu'ils ont eus à poser mais on note aussi la pré-sence de certains membres qui n'ont aucune qualité pourconduire à bien une investigation ou une enquête. Le seulatout de certains membres est d'avoir fait du zèle surtoutdans les milieux de la société civile, à l'occasion des manifestations de soutien au CNSP. Selon certaines informations, un décret a été pris pour extirper ses membres aupassé douteux mais force et de constater que la COLDEFFmérite encore d'autres retouches. En dehors du champd'actions qui empiète sur le domaine de la justice tel quel'a relevé le SAMAN, il y a lieu de préciser le profil des personnalités qui doivent y siéger. Apparemment, le CNSP amis de la précipitation dans la nomination des 35 membres de la COLDEFF alors que l'opinion attend beaucoupd'une telle institution qui doit se pencher sur l'assainissement de la gestion des ressources publiques.

La Roue de l'Histoire

Le weekend passé, certaines centrales syndicales ont encore battu le pavé pour apporter, disaient-elles, leur soutien au CNSP. Cette marche qui a réuni quelques militantsde ces centrales syndicales est un mouvement de tropdans les manifestations de soutien au CNSP tout simplement parce que l'heure n'est plus aux marches de soutienà la junte qui est dans son quatrième mois au pouvoir. Austade actuel, les réflexions doivent se focaliser sur les défisqui se posent à notre pays.Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a annoncé luimême dans une de ses sorties les raisons principales quiont amené l'armée à intervenir sur l'arène politique. Ils'agit principalement des questions sécuritaires et de lagouvernance. Il y a lieu de s'atteler sur ces grands chantiers qui demeurent encore des sérieux défis pour le pays.Le réflexe qui doit habiter chaque citoyen est de contribuerchacun dans sa sphère d’influence ou de compétence, àsolutionner ou à faire avancer tous les aspects qui vontfaire aller de l’avant le pays en accompagnant le CNSPdans sa marche pour le redressement des différents piliersqui sous-tendent une nation prospère.Les Nigériens des différentes couches socioprofessionnelleset de tous les coins du pays doivent cultiver la solidarité etl'amour pour la patrie comme ça a été suffisamment ressassé à l'escadrille et dans toutes les manifestations.Organiser une marche de soutien ou une quelconque dé-claration, à ce stade de la transition, dans ce sens, n'estque du populisme et de calculs intéressés pour certains quirêvent de se faire voir par le CNSP pour attirer l'attentionen vue d'une probable promotion. Le CNSP n'a pas besoind'une marche de soutien aujourd'hui mais plutôt de solidarité, de réflexions et d'actions concrètes pour redresserl'administration, lutter contre l'insécurité, redorer le blason du Niger au niveau de la communauté internationale,booster l'économie entre autres.

La Roue de l'Histoire

Dès le lendemain du coup d’état du 26 juillet 2023 les activités des partis politiques ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre. Ainsi les 174 partis politiques, toutes tendances confondues, se sont abstenus jusque-là, de toute manifestation ou autre déclaration publique en entendant la levée de la mesure. Une accalmie totale règne dans l’écurie des partis politiques qui attendent sagement, non sans s’impatienter, l’autorisation pour revenir sur l’arène. Les différents leaders des partis, se font de plus en plus discrets et n’apparaissent qu’à des rares occasions des cérémonies de mariages, de baptême et autres évènements sociaux. Mais en réalité, derrière cette disparition de façade, les partis politiques sont loin de chômer, bien au contraire durant cette parenthèse, ils s’activent discrètement dans des longues réunions nocturnes et autres intrigues à dormir débout. C’est l’heure des grands calculs et des montages de tout genre. Les grandes formations rivalisent d’ingéniosités pour être dans la meilleure position en vue des prochaines échéances électorales. Mais à ce stade de grosses inquiétudes demeurent sur le sort des partis politiques durant la transition.

Autant l’ancienne opposition estime que son heure a sonné pour récupérer le pouvoir, autant l’ancienne mouvance présidentielle espère faire un come-back. Cette dernière pense d’ailleurs avoir une longueur d’avance parce qu’elle a géré le pouvoir durant une décennie, ce qui lui a permis de disposer d’un peu de ressources pour affronter les prochaines compétitions.

C’est un véritable chassé- croisé qui s’organise la nuit tombante dans les salons feutrés, loin des yeux indiscrets. Mais il faut préciser qu’il s’agit d’un marché de dupes où les échanges se font dans la plus grande suspicion des uns envers les autres, parce les différents acteurs se connaissent assez bien. Ils se sont joués des tours à des moments bien précis de leur vie politique.Ainsi, on signale qu’en rentrant au bercail l’autorité morale du MODEN FA Lumana Africa, Hama Amadou, est venu avec sa petite idée qui consiste à reconstituer au plus vite l’ancien MNSD-Nassara pour créer une force politique à même de s’imposer comme par le passé sur l’échiquier politique national.

Plusieurs rounds d’échanges ont eu lieu autour de lui avec Seini Oumarou du MNSD, Albadé Abouba du MPR et Omar Hamidou dit Ladan Tchiana de AMEN-AMIN. Pour le moment, tous sont d’accord sur le principe de trouver une formule de rapprochement entre leurs différentes formations politiques. Le comité ad hoc créé pour la circonstance poursuit encore ses réflexions pour affiner le projet.

Le PNDS-Tarayya qui vient de perdre le pouvoir ne reste pas pour autant les bras croisés. On parle d’une tentative de consolidation de l’ancienne mouvance présidentielle. Il semble que les leaders de ladite mouvance rendent régulièrement visite à l’ancien président Issoufou Mahamadou. Connaissant les bons rapports qu’il a eus avec les principaux leaders de la MRN et de l’APR, on peut dire aussi qu’il s’agit bien des réflexions pour une reconquête du pouvoir.

De son côté, Mahamane Ousmane du RDR-Tchanji surfe également sur l’ancienne coalition des partis politiques qui ont soutenu sa candidature aux dernières élections présidentielles. Il tient des réunions périodiques à son domicile avec ses compagnons d’infortune de l’année 2021 pour repenser l’avenir.

Quant au président déchu Bazoum Mohamed, certains de ses camarades du PNDS l’accuse d’avoir posé les jalons d’une alliance avec Hama Amadou dans la perspective d’un deuxième mandat.

Avec toutes ces consultations, certes précoces, s’achemine-t-on vers une recomposition du paysage politique ? Il est très tôt de tirer une conclusion pour le moment. Ce qui est sûr, au moment où les partis politiques grouillent pour préparer l’après transition, il y’a lieu de s’interroger sur le sort qui leur sera réservé par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Les premiers signes, il faut le dire, n’augurent rien de bon pour la classe politique qui est indexée par une certaine opinion, peu favorable à la démocratie et à l’état de droit, comme étant à la base de tous les maux qui minent notre pays.

Pourtant, le coup d’état du 26 juillet 2023, contrairement à ceux qui l’ont précédé, n’est pas lié à une crise politique. Notre pays connaissait plutôt une sorte d’accalmie à la veille de ces événements. Cela inquiète certains leaders politiques qui commencent à s’interroger sur le traitement qui leur sera fait au cours de la présente transition. Déjà, leurs activités sont suspendues durant plus de trois mois et personne ne parle de la levée de cette mesure dans l’immédiat, sans compter que dans l’organisation des forums régionaux en prélude aux assises du dialogue national inclusif ils ne sont guère officiellement associés.

Le deuxième signe, c’est le triste sort réservé aux partis politiques au Mali et au Burkina Faso, pays voisins qui servent de source d’inspiration pour certains membres du CNSP et leurs soutiens, où ils sont pratiquement en train de disparaître. Dans les deux pays, les militaires qui sont au pouvoir ne donnent aucun gage sur leur volonté d’organiser les élections pour retourner dans leurs casernes, préférant reporter les échéances à plus tard chaque fois que les délais qu’ils se sont donnés s’approchent de leur fin. Il y’a lieu donc de craindre un effet de contagion dans les trois pays.

Adoum Boulkassoum

 

La semaine dernière, le Premier Ministre Mahamane Ali Lamine Zeine, accompagné du Ministre des Affaires Etrangères Boukari Yaou Sangaré, du Directeur de cabinet du président du CNSP, Dr Soumana Boubacar et de plusieurs personnalités, a pris part au sommet Saoudo Africain à Riyad avec tous les honneurs. A cette occasion, la délégation nigérienne s’est retrouvée chaleureusement, côte à côte, avec les autres délégations venues de tous les coins de l’Afrique. En effet, cette rencontre a vu la participation de plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays africains. En marge du forum, le Premier Ministre Mahamane Ali Lamine Zeine a profité pour échanger avec plusieurs responsables du continent et principalement avec les Chefs d’Etats de l’espace CEDEAO. Le Premier Ministre du Niger a rencontré, tour à tour, le 11 novembre 2023, Assoumana AZALI, président des Comores, président en exercice de l’Union Africaine, Bola Ahmed Tinubu président de la République Fédérale du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO, Macky Sall du Sénégal, Alhassane Ouattara de la Cote d’ivoire, Mahamat Idriss Déby, Umbalo Sissoko de la Guinée Bissau, entre autres, avec lesquels il n’a pas manqué de discuter de la situation de notre pays. Des séries de rencontres qui marquent le retour du Niger sur la scène politique internationale et à un moment crucial où présentement le dossier du Niger reste toujours sur la table de cette organisation régionale qui continue de réfléchir sur les voies et moyens d’une sortie de crise

Il faut rappeler qu’à la suite du coup d’Etat du 26 juillet 2023, la CEDEAO qui a tenu trois (3) sommets sur le cas spécifique du Niger a pris de mesures de sanctions sévères jugées illégales qui font encore souffrir gravement les populations. C’est le cas notamment de la fermeture des frontières qui met l’Etat du Niger dans une situation d’isolement total et le prive des produits de première né- cessité mais aussi des produits pharmaceutiques. A cela s’ajoute la suspension de la fourniture en électricité par le Nigeria voisin qui fournissait le Niger à plus de 70% en électricité. A une certaine époque, la CEDEAO a fait planer des menaces d’intervention militaire pour un retour, dit-elle à l’ordre constitution nel normal.

Par ailleurs après l’intervention desdits évènements, plusieurs tentatives de négociations avec la CEDEAO ont tourné court et du coup une impasse s’est installée et les rapports se sont quelque peu distendus avec la CEDEAO, même si les autorités nigériennes de transition ont continué d’afficher leur ouverture et leur accord pour des retrouvailles pour ouvrir des négociations. A ce sujet, le Premier Ministre a, à plusieurs fois reprises, rappelé que l’Etat du Niger a satisfait à toutes les conditions posées par la CEDEAO pour le dé- marrage desdits pourparlers. Il faut souligner que cette rencontre de Riyad a permis à la délégation du Niger d’échanger de vive voix avec les premiers responsables de la CEDEAO. On a vu tout de même de belles images du Premier Ministre du Niger tout souriant en compagnie de ces différents chefs d’Etat, y compris le président du Nigeria, M. Ahmed Bola Tinubu assurant la présidence de l’organisation communautaire. Dans le discours qu’il a prononcé au pupitre du forum, le Premier Ministre a demandé à la CEDEAO et à l’UEMOA de faire justice au peuple nigé- rien pour revenir sur leurs sanctions illégales, injustes et inhumaines. Il a rappelé que ces sanctions sont contraires aux principes et valeurs de solidarité d’autosuffisance, de développement partagé et de tout processus d’intégration. En revanche, il a exprimé toute la reconnaissance du peuple du Niger au Mali, au Burkina Faso et au Togo qui ont facilité l’approvisionnement du pays via leurs corridors sans oublier le Tchad qui a contribué à faire échec aux velléités d’agression militaire de la CEDEAO contre notre pays.Relativement à la coopération bilatérale entre la République du Niger et l’Arabie Saoudite, du haut du pupitre du forum, le Premier Ministre Mahamane Ali Lamine Zeine a loué la qualité de cette coopération vieille de plusieurs décennies. Après, il a présenté toutes les opportunités qu’offre notre pays. Le Niger, disait-il, regorge d’importantes potentialités minières, énergétiques, hydrauliques et agricoles. En plus, le sous-sol nigérien renferme beaucoup de minerais précieux notamment le phosphate, l’Uranium et le pétrole, ce qui offre beaucoup de possibilités et d’opportunités pour les investisseurs étrangers. C’était l’occasion pour lui d’appeler les partenaires saoudiens et ceux des autres pays de venir profiter de toutes ces potentialités dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.En dehors de ce sommet, le Niger continue de recevoir beaucoup de délégations étrangères qui viennent échanger avec les autorités du CNSP pour leur confirmer leur disponibilité à entretenir des rapports courtois et solides dans le respect mutuel et la souveraineté du notre pays et de prospecter des possibilités d’engager un partenariat durable.

Adoum Boulkassoum 

Sorey

Le Ministre de l'Agriculture et de l'élevage, le colonel Mahamane Elhadji Ousmane  a visité , ce lundi 13 novembre 2023, la Direction Générale de Protection de Végétaux, située à Sorey dans la périphérie de la ville de Niamey. Accompagné de son staff, le ministre est allé constater de visu et confirmer en même temps, la non conformité des produits phytosanitaires plus précisément les ''pesticides frelatés'' entreposés dans le magasin appartenant à ladite direction.

Entre colère et déception, le Colonel Mahamane Elhadji Ousmane a réitéré la ferme détermination des autorités de la transition à sévir dans cette affaire qui défraie actuellement la chronique au sein de l'opinion publique.

C'est une commande  d'un peu moins de 2 milliards de F CFA effectuée par l’État et qui a été livrée en janvier 2023 dans le but d'appuyer les paysans pour traiter leurs cultures en cas d'attaques des insectes et autres ennemis de cultures. Malheureusement ces  pesticides sont loin de répondre à la qualité et aux normes requises, a regretté le Ministre de l'Agriculture et de l’Élevage.  '' Nous sommes là aujourd’hui pour confirmer que ces produits sont effectivement frelatés, donc non conformes, avec des bidons dont certains sont venus à moitié scellés, non scellés et d’autres  qui sont pratiquement vides’’ a relevé le Colonel Mahaman Elh  Ousmane.  Il a par la même occasion constaté que le magasin où sont stockés ces produits  est à son tour mal entretenu malgré qu'il contient des produits dangereux.

Face à cet acte qui dépasse l' entendement, et que certains qualifient d'ailleurs de criminel,  le Colonel Mahamane Elhadji Ousmane a réitéré l'engagement et la détermination du gouvernement à tirer cette affaire au clair avant de sévir. Ils sont  trois  (3) à quatre (4) catégories de personnes qui sont dans le viseur de la justice notamment, les fournisseurs, le comité de réception, les agents qui ont réceptionné et  les convoyeurs.

Toutes ces personnes répondront de leurs actes devant la justice conformément aux instructions données par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le général Abdourahamane Tiani, a précisé le Ministre de l'Agriculture et de l'élevage.

Le colonel Mahamane elhadji Ousmane s'est réjoui par ailleurs du comportement des responsables des directions régionales dont la vigilance  a permis d'éviter la catastrophe car, si ces produits ont été utilisés, il n y aura aujourd'hui, ni récolte, ni champs et cela pouvait même porter atteinte à  la santé humaine’’, s'est félicité le Ministre de l'Agriculture et de l'élevage.

L'utilisation de ces produits frelatés aura d'ailleurs des conséquences incalculables sur l'économie du pays car l'agriculture est  la principale activité qui occupe environ 80% de la population, d'où la décision du gouvernement  de faire payer toute personne qui serait impliquée dans ce dossier qui constitue  une preuve suffisante de l'insouciance de certains fournisseurs et agents de l’État qui détournement dangereusement les biens publics.

Sorey 2

Pour rappel, c'est le même ministre de l'agriculture et de l'élevage, le colonel Mahamane Elhadji Ousmane qui a donné  l’alerte  à travers une communication lors du Conseil des Ministres du vendredi 3 novembre,  sous la présidence du patron du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) Abdourahamane Tiani. Les conclusions sont alarmantes, après une vérification faite par les services techniques du ministère en question, indiquent les conclusions du Conseil des Ministres. En effet, une partie importante des pesticides sont non conformes et leur utilisation risque d’avoir des conséquences désastreuses sur les cultures et la vie des populations. La situation a même été qualifiée de criminelle et le gouvernement a instruit le ministre de la Justice pour saisir les autorités judiciaires aux fins de poursuite des auteurs, coauteurs et complices de cette forfaiture.

Ibrahim Moussa

 

 

 

Mody

Les prochains jours augurent peut-être de l’ouverture de négociations entre l’organisation communautaire, la CEDEAO, et les autorités nigériennes de transition. C’est en tout cas l’espoir nourri par les nigériens après la sollicitation officielle par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de la médiation togolaise. Le CNSP, l’organe suprême qui dirige le Niger depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023, a, en effet, porté son choix, lundi 06 novembre 2023 sur le Togo comme médiateur dans ses négociations avec la communauté internationale en particulier avec la CEDEAO. Dépêché par le Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, le numéro 2 du CNSP, le Général Salifou Mody a rencontré à Lomé le Président de la Ré- publique togolaise, Faure Gnassingbé dont il a sollicité la facilitation du dialogue avec les partenaires. Une demande entendue et acceptée par Faure Gnassingbé pour qui «aider le Niger, c’est aider la CEDEAO et toute la région» d’un risque d’implosion.

''Nous avons demandé au Président de la République du Togo d'être un médiateur, de faciliter ce dialogue avec nos divers partenaires'', a déclaré Salifou Mody face à la presse après l'audience que lui a accordée le président Faure Gnassingbé.  Depuis les événements du 26 juillet 2023 et les lourdes sanctions prises par la CEDEAO à l’encontre du Niger, Lomé était devenue la destination de prédilection des autorités militaires nigériennes qui multiplient les ballets diplomatiques en vue d’obtenir la facilitation du Chef de l’Etat Togolais.Malgré les sanctions décrétées, le 30 juillet 2023, à l’endroit du Niger par le sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, dont le Togo est membre, le pays de Faure Gnassingbé a fait preuve d’ouverture à l’endroit du Niger en acceptant d’accueillir à plusieurs reprises des délégations officielles nigériennes et la traversée de ses frontières par les camions de marchandises en provenance du Bénin et destinés au Niger. Cette posture du Togo a certainement joué et pesé pour le choix du Togo comme médiateur dans la crise nigérienne.

Au menu de la mission conduite par le Ministre d’Etat, le Ministre de la Défense nationale, le Général Salifou Mody, le retrait des troupes militaires françaises. Les émissaires nigériens ont sollicité le Togo et les Etats-Unis d’Amérique, d’être les garants du retrait des forces françaises dans le cadre de l’accord encadrant le retrait militaire français du Niger.La demande des autorités nigériennes de transition semble avoir eu un écho favorable. Répondant à la demande du Niger, le ministre togolais des affaires étrangères, Robert Dussey, tout en réitérant la condamnation du Togo de toute prise de pouvoir par la force, a indiqué lors d’uneconférence de presse que son pays était prêt à «aider en tant que facilitateur» au dialogue entre le Niger et la communauté internationale. Pour la paix, l’harmonie et la stabilité, le Togo est prêt à aider le Niger, car aider le Niger c’est aider la CEDEAO et toute la région d’un risque d’ébranlement. La sollicitation du CNSP de la médiation togolaise intervient après l’offre de la médiation algérienne qui a tourné court et la tenue de la 1180ème réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine, dont lesconclusions recommandent à l’Union Africaine de ‘’nommer rapidement un représentant de haut niveau pour le Niger et de dépêcher une mission de haut niveau au Niger’’.

Adoum Boulkassoum 

 


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