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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Lancé en avril 2019 par le Ministre de l’économie et des finances, le Programme du Projet de Capacités et de Performances du Secteur Public pour la Prestation de Services (PCDS) ne fait plus parler de lui.
Financée à hauteur de plus de 2 milliards de F CFA par la Banque Mondiale, l’opération recensement biométrique des agents de l’Etat visait à promouvoir une culture de résultats et un renforcement de l’efficacité des institutions publiques à travers l’amélioration de la gestion des ressources humaines, l’amélioration de la gestion des finances publiques et la promotion du leadership ainsi que l’évaluation des politiques publiques.
L’objectif étant la maîtrise de l’effectif de la fonction publique et celle de la masse salariale par l’organisation d’un recensement biométrique des agents de l’Etat.
Trois chantiers principaux ont concerné ce projet, dont celui de la révision des procédures de gestion de la carrière et de la paie des agents. A ce niveau, une firme nigéro-tunisienne a été choisie pour travailler avec tous les 36 Directeurs des ressources humaines des ministères, afin de parcourir tout ce qui se fait en matière de gestion de la carrière des agents».
Le deuxième chantier a été celui de connaître les agents de l’Etat par l’entremise du ministère de la Fonction Publique. «Il s’agit des fonctionnaires, les auxiliaires, les appelés du service civique et les contractuels, dans lesquels il faut voir deux parties, les contractuels de l’enseignement et les autres personnes serviteurs de l’Etat nommées ou recrutées ponctuellement selon les besoins par les ministères.
Le troisième est celui de maîtriser exactement les dépenses publiques, y compris avec les étudiants boursiers et bénéficiaires de l’aide sociale, mais également avec les retraités.
L’on se rappelle que des agents recenseurs ont été dépêchés au niveau des (8) chefs-lieux des régions pour enrôler les agents de l’Etat. L’opération était presque achevée quand la pandémie de la Covid-19 est venue stopper la progression du travail.
Après la levée de certaines mesures barrières contre la maladie, le PCDS a même effectué des opérations de ratissages qui ont permis d’enrôler les retardataires et autres qui ne se sont pas fait enrôler pour une quelconque raison.
Il ne restait plus que le recensement des étudiants boursiers et bénéficiaires de l’aide sociale ainsi que les agents de l’Etat qui travaillent à l’extérieur.
Cependant, plus de deux ans aujourd’hui, plus rien, le PCDS ne donne aucun signe de vie moins encore d’informations sur l’évolution de ce programme qui va permettre à l’Etat du Niger de maitriser non seulement l’effectif de ces agents mais aussi la masse salariale.
Mahamat Moussa

Un malaise profond traverse l’opposition CAP 20-21 depuis la fin des dernières élections générales.

Après sa défaite à ces dites élections, l’opposition politique n’arrive plus à accorder ses violons aujourd’hui. En réalité, des malentendus ont pourri déjà l’atmosphère durant toute la période du processus électoral dans cette alliance contre nature entre des responsables politiques qui n’ont point les mêmes objectifs et qui n’ont pas non plus les mêmes stratégies et les mêmes agendas.

On se rappelle que l’autorité morale de LUMANA M. Hama Amadou a accordé son soutien à la surprise générale au candidat Mahamane Ousmane, alors qu’il a pris les mêmes engagements avec M. Omar Hamidou Ladan Tchana du parti AMIN-AMEN qui l’a ramené de son exil à bord d’un avion de la compagnie Air France et à M. Ibrahim Yacouba du MPN-Kishin Kassa au cours d’une visite à son siège avec beaucoup de fracas. Sans oublier que le leader du MODEN-Lumana a fait aussi les mêmes promesses à certains candidats de la MRN.

C’est dans ce climat de méfiance qu’est née la coalition CAP 20-21 pour soutenir, sans conviction, la candidature de Mahamane Ousmane qui avait totalisé à peine 7 députés aux élections législatives.

Ainsi donc, la coalition CAP 20-21 a vu le jour avec un arrière-goût ou disons sur fond de trahison qui habitait certains leaders de cette opposition.

Ensuite est venu l’épisode du financement de la campagne électorale deuxième tour. A la grande déception des alliés, le candidat Mahamane Ousmane a refusé de casser sa tirelire. Il a préféré sécuriser les recettes qu’il a réalisées à l’occasion des différentes randonnées qu’il a effectuées dans la sous-région.

Ses compagnons ont été obligés de cotiser, pour supporter les différentes charges liées aux activités de la campagne électorale selon une clé de répartition soigneusement établie. Pour lui, il s’agit d’un combat commun demandant l’investissement des différents leaders parce que le jour de la victoire, le butin de guerre fera aussi l’objet d’un partage équitable selon les efforts des uns et des autres.

Heureusement pour l’opposition la couleuvre a été avalée dans la plus grande discrétion mais non sans provoquer des grincements des dents chez certains leaders qui se livrent aujourd’hui à certaines indiscrétions.

Toutefois la coalition a évolué cahin-caha dans cette atmosphère précaire jusqu’à la proclamation des résultats qui consacrent la défaite de son jockey.

Là aussi, les compagnons de Mahamane Ousmane ont été choqués par son repli prolongé dans son bled où il s’est adonné à des petites déclarations anodines de contestation des résultats au moment où ils étaient à Niamey en train de fourbir les muscles pour envahir les rues. C’est ainsi que la grande insurrection de l’opposition s’est déroulée à son absence alors qu’il était le premier concerné par la question. Sauf qu’en réalité, les manifestants avaient leur agenda propre totalement différent de celui de la défense de la victoire supposée de Mahamane Ousmane. On a assisté à un jeu de malin à malin et demi où chacun voulait de servir de l’autre. Au moment où l’autorité morale du MODEN LUMAN voulait s’appuyer sur Mahamane Ousmane pour créer la chienlit, en vue de son retour sur la scène politique, le président du RDR Tchanji, lui, voulait profiter des suffrages des militants de la CAP 20-21 pour se hisser à la tête du pouvoir avec ses maigres 7 députés.

Après ce cirque, aujourd’hui les membres de la coalition CAP 20- 21 font face à la réalité. Ils sont conscients que leurs intérêts sont totalement divergents et qu’ils ne pouvaient plus continuer à faire semblant. Après quelques sorties sous la conduite du candidat malheureux Mahamane Ousmane sur des lieux de sinistres tels que au quartier pays bas, à la suite d’un grave incendie et à Tillabéri pour rencontrer les déplacés de l’Anzourou, les leaders de la CAP 20-21 commencent à se distancier les uns des autres. Les réunions deviennent de plus en plus rares entre eux et même si elles sont convoquées, elles tournent court parce que la CAP 20-21 n’arrive plus à parler d’une même voix.

La rupture est apparue au grand jour quand Mahamane Ousmane a voulu entrainer la Cap 20-21 dans une déclaration relativement à sa requête auprès de la Cour de Justice de la CEDEAO pour continuer à protester contre les résultats des présidentielles.

Mal lui en pris car les principaux partis de la CAP 20-21 ont opposé un niet à cette comédie et ont profité pour exprimer leurras- le bol sur son petit jeu. Ici, les intérêts des différents groupes de la Cap 20-21 divergent totalement. Au moment où Mahamane Ousmane pense tirer profit d’une campagne autour de sa victoire imaginaire, l’autorité morale, elle, se préoccupe de son propre sort. M. Hama Amadou espère bénéficier des circonstances atténuantes sur son statut.

Ainsi donc, le piège se referme sur la CAP 20-21 qui a du mal à se reconstituer aujourd’hui pour envisager l’avenir.

LAROUEDELHISTOIRE.COM

Elles sont présentes dans presque tous les services des administrations publiques comme privées. Elles, ce sont les femmes vendeuses d’articles divers. En cash ou à crédit, elles arrivent quand même à écouler leurs marchandises, en attendant la fin du mois ou de l’échéancier sur la base duquel les acheteurs se sont engagés à régler leurs dettes.

En dehors du fait d’arrondir les fins du mois avec les bénéfices générés, un tel commerce est pour ces braves dames, de la passion. Certaines d’entre elles ont embrassé cette activité depuis leur tendre enfance. 

«Le commerce, c’est juste une passion pour moi car je l’exerçais depuis mon jeune âge (école primaire), en ce moment, je préparais des bonbons communément appelé Toffi  pour vendre aux élèves de notre école», a laissé entendre Mme Omar Fatimata, enseignante de carrière. Elles sont nombreuses à l’image de Fatimata qui n’ont pas attendues qu’elles atteignent leur maturité pour aspirer à une indépendance économique. L’esprit d’être autonome financièrement animait très tôt cette dame. «Dès mon bas âge, j’ai appris à être indépendante, quand mes parents me donnaient l’argent de poche, j’ai toujours su comment le fructifier, la preuve, je payais moi-même mes habits à l’occasion des fêtes religieuses (Ramadan et Tabaski) », a ajouté Mme Omar.

La passion du commerce est aussi innée chez mademoiselle  Nadia Daniel Boris Louis, promotrice de «COSMO Hair», une boutique de vente d’articles. A 26 ans, et appelé du service civique national, la jeune dame est passionnée du monde des affaires.  Elle a entamé le commerce depuis son jeûne âge avec la vente des crèmes glacées et des bonbons à l'école primaire et coranique qu’elle a fréquentées.

''Pour moi le business, c’est sincèrement une passion, depuis toute jeune et jusqu’aujourd’hui,  je suis dedans. Je diversifie les domaines en vendant plusieurs gammes d’articles (perruques, gaines, produits amincissants et certains biens immobiliers, tasses, pagnes, lèches etc…), dixit la jeune dame. Ses marchandises, elle les importe de la  Chine, la France et de la  Tunisie.

Particularité et diversité de la clientèle

 

La quasi-totalité de leur clientèle, ce sont surtout les femmes salariées auxquelles elles livrent les marchandises parfois à crédit ou en prenant un acompte en attendant que les créanciers épongent totalement leurs dettes de façon mensuelle. Certaines de leurs clientes achètent les articles pour revendre à leur tour, moyennant une réduction.  

Les réseaux sociaux, une opportunité saisie par les commerçantes

A défaut des véritables plates-formes E-commerce, les femmes publient leurs marchandises sur les réseaux sociaux notamment whatsApp et Facebook qui sont les plus utilisés au Niger. Grâce à ces plates-formes modernes, les acheteurs lancent des  commandes et leurs produits sont livrés partout où ils se trouvent au Niger.

Les clientes sont satisfaites des conditions d’acquisitions des marchandises qu’elles trouvent très souples. « L’avantage de l’achat, c’est surtout l’économie du temps voire aussi de l’énergie. On n’est pas escroquée puisque généralement, nous connaissons la commerçante. S’il faut se rendre au marché pour payer le produit, imaginer le temps que cela peut nous prendre », s’est réjoui Mme Balkissa Kassoum, une des clientes.

La clientèle, c’est aussi les hommes qui viennent prendre des articles auprès de ces femmes commerçantes.

Idrissa Ali, un des clients de «Sawki on line», est satisfait de la transaction effectuée avec cette boutique en ‘’ligne’’ auprès de laquelle, il commande des articles  tels que: (lits armoires, matelas télévisions  écran-plat, fauteuils, rideaux, réfrigérateurs…).  

Fruit d’une passion dans un premier temps, le commerce  a des avantages, notamment : l’indépendance financière, et les relations sociales que ces dames tissent avec les clients et les fournisseurs.

Ce commerce basé à son origine sur un climat de confiance entre grossistes et détaillants, n’est pas sans quelques difficultés. Beaucoup des femmes n’arrivent plus à respecter leur engagement, a signalé mademoiselle Nadia.

De tels obstacles freinent l’élan de ces femmes qui ont optées pour leur autonomisation.

Sidi Ahmed Balkissa

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 02 septembre 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

1.1        Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du Don N° D782-NE d’un montant équivalent à trente-quatre millions huit cent mille Droits de Tirage Spéciaux (34 800 000 DTS), soit l’équivalent d’environ vingt-trois milliards cinq cent vingt millions six cent vingt-quatre mille (23 520 624 000) Francs CFA et du crédit N°6845-NE d’un montant de quarante et un millions trois cent mille Euros (41 300 000 €), signé le 1er juin 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement Additionnel du Projet filets sociaux adaptatifs 2.

1.2        Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement MDTF-SASPP DON N° TF0B5059 d’un montant n’excédant pas trente millions de dollars américains (30 000 000 $ US), signé le 1er juin 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement additionnel du Projet filets sociaux adaptatifs 2.

L’objectif global de ces deux (02) accords de financement, objets de ces deux (02) projets d’ordonnances est d’améliorer la capacité du système nigérien des filets sociaux adaptatifs à répondre aux chocs et de permettre aux personnes pauvres et vulnérables d’accéder aux filets sociaux et aux mesures d’accompagnement.

1.3        Projet d’ordonnance autorisant la ratification de la Convention de Crédit N° CNE 1202 01 F d’un montant total maximum en principal de quarante millions d’Euros (40.000.000 €), signée le 1er juin 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Agence Française de Développement (AFD), pour le financement du Projet de construction d’une nouvelle usine d’eau potable (usine de Karey Gorou) ainsi que l’extension et le renforcement des réseaux d’eau potable dans la ville de Niamey.

L’objectif global de l’accord, objet du présent projet d’ordonnance est d’améliorer les conditions de vie des populations de la ville de Niamey et de soutenir le développement économique de la ville  et du pays en général.

Les objectifs spécifiques du Projet sont les suivants :

-  augmenter la capacité de production et de distribution d’eau potable de façon à répondre à l’accroissement de la demande à l’horizon 2030 ;

-sécuriser l’approvisionnement en eau de la ville en diversifiant les sources de production d’eau ;

-améliorer la desserte en eau des populations des quartiers périphériques ;

-contribuer au maintien de la gestion durable et performante du service d’eau et consolider l’équilibre financier du sous-secteur de l’hydraulique urbaine.

Les trois (03) projets d’ordonnances sont pris conformément aux dispositions de l’article 106 de la Constitution et à celles de la loi n° 2021-018 du 07 juillet 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après:

2.1.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société CHINA AFRICA BUILDING MATERIAL NIG (CBM NIG SA), pour le permis de recherche « TEBARAM 4 » pour charbon et substances connexes, dans la Département de Tahoua (Région de Tahoua).

La société CHINA AFRICA BUILDING MATERIAL NIG (CBM NIG SA) est une société minière de droit nigérien, avec un capital social de cent millions (100 000 000) de francs CFA.

Elle s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature de la Convention Minière, à créer vingt (20) emplois permanents  et à investir un montant minimum de deux millions onze mille (2 011 000) dollars US, soit environ un milliard cent six millions cinquante mille (1 106 050 000) francs CFA, pour la réalisation de ses activités dont :-     cinq millions cinq cent mille (5 500 000) FCFA par an, comme contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités;

-     cinq millions cinq cent mille (5 500 000) FCFA par an, comme contribution au renforcement des capacités des agents de l'Administration des mines et de la géologie.

2.2.   Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société MAROU SERVICES SARL, pour le permis de recherche « EMI LULU 58 » pour or et métaux connexes, dans le Département de Bilma (Région d’Agadez).

La société MAROU SERVICES SARL est une société minière de droit nigérien, avec un capital social de cinq millions (5 000 000) de francs CFA.

Elle s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature de la Convention minière, à créer vingt (20) emplois permanents  et à investir un montant minimum d’un milliard quatre-vingt millions (1 080 000 000) pour la réalisation de ses activités dont :

- cinq millions cinq cent mille (5 500 000) FCFA par an comme contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;

- cinq millions cinq cent mille (5 500 000) FCFA par an, comme contribution au renforcement des capacités des agents de l'Administration des mines et de la géologie.

III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA GESTION DES CATASTROPHES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption du Plan de Contingence Inondations 2021.

 Le plan de contingence est un outil de gestion destiné à anticiper dans la préparation et la réponse à une ou plusieurs catastrophes. Il prend en compte, les crises potentielles qui nécessitent la mise en place de stratégies, de dispositifs et des procédures pour fournir l’aide humanitaire nécessaire aux personnes affectées.

La mise en œuvre du plan de contingence inondations 2021, permettra de mieux préparer et gérer les inondations tout en améliorant la résilience des ménages et des communautés face aux inondations.

IV.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modification du décret n° 2021-351/PRN/ME/LCD du 27 mai 2021, portant organisation du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification.

Le présent projet de décret a pour objet d’instituer le poste de Directeur Général Adjoint à la Direction Générale de l’Environnement et du Développement Durable compte tenu du volume des activités à la charge de ladite Direction générale.

V.  MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

  • Monsieur Zourkaleini Souleymane, inspecteur général d’Etat, Mle 140351/E, est nommé inspecteur général d’Etat en chef à la Présidence de la République.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

  • Monsieur Garba Yahaya, ingénieur d’agriculture, Mle 58748/E, est nommé secrétaire général du Ministère de l’Agriculture.
  • Monsieur Zabeirou Issaka, ingénieur du génie rural, Mle 71189/M, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Agriculture.

- Monsieur Yacouba Bouda, ingénieur agroéconomiste, Mle 116292/K, est nommé directeur général de l’agriculture, au Ministère de l’Agriculture.

  • Madame Namaka Hadiza, ingénieur d’Etat en génie civil, Mle 116219/A, est nommée directrice générale du génie rural, au Ministère de l’Agriculture.
  • Monsieur Aminou Jadi, ingénieur agroéconomiste, Mle 70554/J, est nommé directeur général de la protection des végétaux, au Ministère de l’Agriculture.
  • Madame Alassane Haoua, inspectrice principale du trésor, Mle 60323/A, est nommée directrice des ressources financières et du matériel, au Ministère de l’Agriculture.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

  • Monsieur Moussa Abdoul Rachid, professeur certifié d’enseignement et de la formation technique et professionnelle, Mle 52118/V, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

  • Monsieur Assane Hamza, inspecteur de l’enseignement primaire, Mle 57363/C, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Education Nationale.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

Les personnes dont les noms suivent sont nommées membres de la délégation spéciale de la Commune de N’Gourti :

  • Monsieur Issibiyé Boukar, titulaire d’une licence en communication des entreprises ;
  • Monsieur Alhabid Boudma, professeur de CEG ;
  • Monsieur Ousman Omar, agent de développement ;
  • Madame Goukouni Bila Akor, agent de santé de base ;
  • Monsieur Ali Ousman, directeur départemental élevage N’Gourti.

Monsieur Issibiyé Boukar, est nommé Président de la délégation spéciale de la Commune urbaine de N’Gourti.

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES

  • Monsieur Ibrahim Bagna, est nommé représentant de la BCEAO à la CENTIF.

VI.   COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :

1.   Deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales :

a)   la première communication est relative à la situation de la Covid-19.

A la date du 1er septembre 2021, la situation se présente comme suit :

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle.

On note une légère augmentation du nombre de nouveaux cas notifiés par rapport à la semaine précédente. 73 nouveaux cas supplémentaires ont été notifiés cette semaine dont 36 cas au niveau de la région de Niamey, 35 cas à Agadez et 2 cas à Zinder.

Le niveau des indicateurs est satisfaisant.

La tendance actuelle du taux d’attaque hebdomadaire est en augmentation cette semaine comparativement à la semaine précédente. Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 0,19 cas/100.000 habitants la semaine précédente à 0,31 cas/100.000 cette semaine.

A. STRATEGIES DE LA RIPOSTE

- total cas confinés 25.893, soit une augmentation de 51 cas, soit  0,19 % par rapport à la date du 22 août 2021 ;

-total cas sortis du confinement 25.842 ;

-total cas en cours d’auto confinement 51, soit une augmentation  de 27 cas par rapport à la date du 22 août 2021.

B. STRATEGIES DE PRISE EN CHARGE

-total des nouveaux cas positifs notifiés :    5.863 ;

-total des décès :                                              199 ;

-total des cas sortis guéris :                               5.561 ;

-patients en cours d’hospitalisation:                  35.

C.RESULTATS DU Séquençage

Le séquençage des cas a permis d’isoler :

-6 cas du variant Delta (indien) tous de Niamey parmi lesquels 4 voyageurs et 2 alertes.-13 cas du variant Nigérian dont 8 à Niamey et 5 dans la région d’Agadez

Le traçage approfondi des contacts est en cours.

D. ACTIONS MENEES AU COURS DE CETTE SEMAINE:

-Renforcement de la surveillance ;

-Poursuite de la vaccination avec le vaccin JOHNSON and JOHNSON.

E.DEFIS MAJEURS

-La gestion des migrants au niveau de la ville de Assamaka ;

-la menace d’une 3ème vague au vu de la situation dans la sous-région ;

-le renforcement de la surveillance dans le contexte de la recrudescente du variant Delta.

b)  la deuxième communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales  est relative à la situation du choléra au Niger.

A la date du 31 août 2021, six (06) régions ont notifié des cas de choléra (Tahoua, Dosso, Zinder, Maradi, Tillabéri et Niamey). Les foyers les plus actifs à ce jour sont au niveau des régions de Maradi, de Zinder, de Tahoua et de Tillabéri.

Sur un total de 26 districts qui ont notifié des cas, 19 sont encore actifs. Au vu de la tendance actuelle, la situation est sous contrôle mais nécessite toujours une vigilance accrue.

Depuis le 24 août 2021, on note une réduction du nombre des admissions journalières des cas.

A PRISE EN CHARGE DES CAS

  • total des cas : 2.785 ;
  • total des cas guéris : 2.288 ;
  • total décès : 97 soit 3% ;
  • patients en cours de traitement: 400.

Le niveau des indicateurs de la prise en charge est très satisfaisant.

B  ACTIONS MENEES

-pré-positionnement des kits choléra, Tests de Dépistage Rapide (TDR) et renforcement des stocks au niveau des régions qui ont le plus de cas avec l’appui des Partenaires ;

- poursuite des missions d’investigation au niveau de tous les foyers.

-mise en place des sites d’isolement et de prise en charge des cas au niveau des foyers avec l’appui des collectivités locales et des partenaires ;

-traitement régulier des points d’eau et distribution des comprimés d’Aquatab au niveau des zones affectées ;

-sensibilisation de la population et des leaders en continu sur les mesures de prévention ;

-désinfection des domiciles et des sites de prise en charge ;

-suivi journalier de l’évolution de la maladie à tous les niveaux ;

- poursuite des réunions du comité de crise ;

- élaboration du plan national de réponse à l’épidémie du choléra ;

-requête de vaccins ;

-envoi des missions d’investigations et d’appui ;

-édition des rapports de situation journalière de l’épidémie (SITE-REP).

C.  DEFIS MAJEURS

-mobilisation de ressources financières et appui des partenaires pour une prompte réaction au niveau des foyers ;

-sensibilisation de la population.

2 Une (01) communication du Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes relative à la situation des inondations.

Suite aux fortes pluies enregistrées sur l’ensemble du territoire national, plusieurs dégâts ont été enregistrés dont le bilan se présente comme suit :

I. Situation des dégâts à la date du 1er septembre 2021

-ménages sinistrés : 18.779 ;

-maisons effondrées : 10.409 ;

- personnes sinistrées : 151.641 ;

-pertes en vies humaines : 66.

Il faut noter également que d’autres dégâts ont été enregistrés à savoir :

- la perte des gros et petits ruminants ;

-l’effondrement des latrines, des classes, des airs de culture, des puits, des forages, des mosquées ainsi que des infrastructures routières.

II. Situation des besoins à la date du 1er septembre 2021

A la suite de ces inondations les besoins se présentent comme suit :

-abris 9.867 ;

-biens non alimentaires (NFI) 9.867 ;

-céréales 1.878 tonnes ;

-sucre 94 tonnes ;

-sel 47 tonnes ;

-huile 93.895 litres.

Il faut noter d’ores et déjà que l’Etat avec l’appui de l’OIM, du HCR, de l’UNICEF et de la CROIX ROUGE Luxembourgeoise a pré-positionné d’autres biens non alimentaires au profit des populations sinistrées, constitués de plus de 4509 NFI ; 865 abris et plus de 1000 bâches.

3.   Une (01) communication du Ministre de l’Elevage sur la Cure Salée édition 2021, qui se déroulera du 16 au 18 septembre 2021 à Ingall dans la région d’Agadez.

4.   Une (01) communication de la Ministre des Mines sur la découverte d’un site d’orpaillage dans la commune rurale de Dan Issa (Région de Maradi).

5.  Une (01) communication conjointe de la Ministre des Mines et du Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables relative au forum sur les Mines et le Pétrole (ECOMOF) qui se tiendra à Niamey du 1er au 03 décembre 2021.

6. Deux (02) communications du Ministre des Finances :

a)   la première communication est relative à la Réunion Plénière de la Commission Technique du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest.

b)  la deuxième communication est relative aux données consolidées de la passation des marchés publics de l’exercice budgétaire 2020.

7. Deux (02) communications du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche :

a)   la première communication est relative aux résultats du Baccalauréat (session 2021).

b)  la deuxième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public en deux (02) lots, par appel d’offres national, pour l’achat de produits vivriers au profit des étudiants des différents centres des œuvres universitaires du Niger.

Le marché a pour attributaire provisoire l’établissement Yacoubou Mamane, pour un montant maximum de trois cent quatorze millions trois cent deux mille huit cent (314 302 800) francs CFA, toutes taxes comprises, avec un délai de livraison de cinq (05) jours pour le lot 1 et, un montant maximum de neuf cent quatre-vingt-seize millions six cent un mille deux cents (996 601 200) francs CFA toutes taxes comprises, avec un délai de livraison de sept (07) jours, pour le lot 2.

8. Deux (02) communications du Ministre de l’Education Nationale :

a)   la première communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public en trois (03) lots, par appel d’offres national pour l’acquisition et l’impression de manuels et guides scolaires.

Ce marché a pour attributaires provisoires :

Pour le Lot 1 : société SADDI KEMIL pour l’acquisition de 200 000 manuels scientifiques pour le secondaire, pour un montant de sept cent cinquante-six millions huit cent vingt mille (756 820 000) francs CFA, hors taxes, avec un délai de livraison de neuf (09) mois.

Pour le Lot 2 : Nouvelle Imprimerie du Niger pour l’impression de 590 000 manuels et 147 000 guides en arabe et en français pour le primaire, pour un montant d’un milliard quatre cent cinquante-neuf millions deux cent soixante mille (1 459 260 000) francs CFA, hors taxes, avec un délai de livraison de neuf (09) mois.

Pour le Lot 3 : Nouvelle Imprimerie du Niger pour l’impression de 560 000 manuels en arabe pour le secondaire, pour un montant d’un milliard deux cent soixante-seize mille huit cent mille (1 276 800 000) francs CFA, hors taxes, avec un délai de livraison de neuf (09) mois.

b)  la deuxième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, par entente directe sans mise en concurrence pour l’acquisition de 141 946 manuels scolaires de français et de mathématiques pour les classes de 6ème des Collèges d’Enseignement Général, Edition Hachette.

Ce marché, d’un montant de six cent quatre-vingt-dix-neuf millions neuf cent quatre-vingt-seize mille trois cent vingt-huit (699 996 328) Francs CFA a pour attributaire provisoire HACHETTE LIVRE INTERNATIONAL (Paris, France), avec un délai de livraison de cinq (05) mois.

Ces trois (03) dernières communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

 

Fait à Niamey, le 02 septembre 2021

Le Secrétaire Général du Gouvernement

 

 

Dans une note administrative émanant de la primature en date du 27 Août 2021, adressée aux présidents des institutions et membres du gouvernement, il a été clairement demandé auxdits responsables d’associer la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), à l’organisation des concours et tests de recrutement.

A travers cette note, des instructions ont été données pour que les institutions et services concernés de prendre des dispositions nécessaires pour une application stricte à laquelle, le Chef du gouvernement attache du prix.

Déjà impliquée dans l’organisation des examens et concours, la note de la primature vient élargir le champ d’intervention de la HALCIA, qui désormais sera associée dans l’organisation des concours et tests de recrutement qui seront organisés par toutes les institutions de l’Etat.

Cette volonté du Premier Ministre, Chef du gouvernement prouve à suffisance la détermination et l’engagement des autorités pour la lutte contre la corruption et autres contrevaleurs qui ont pris racine dans nos mœurs depuis belles lurettes.

Pour rappel, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) est en train d’abattre un travail remarquable surtout en matière de recouvrement des fonds publics dilapidés.

Dans le cadre des examens scolaires de fin d’année, l’implication de la HALCIA a non seulement permis d’empêcher la tricherie et la fuite des sujets mais aussi de démanteler un réseau de fraude par voie électronique pendant les épreuves écrites du Baccalauréat.

Ibrahim Moussa

L’ANPE/E a décerné officiellement un témoignage de satisfaction à M. Rabiou Abdou pour service rendu à l’école nigérienne. En effet, ce dernier, a fait beaucoup de réalisations en termes d’infrastructures scolaires dans le département de Tessaoua. Durant ces dernières années, M. Rabiou Abdou n’a de cesse de réaliser des ouvrages pour équiper certains villages de sa zone, des ouvrages modernes pour améliorer les conditions d’apprentissage aux élèves et au corps enseignant. C’est ainsi que dans son village, il a construit plusieurs classes en matériaux définitifs. Il a également doté l’école d’un forage, d’un internat avec des dortoirs totalement équipés. Il a ensuite fourni du matériel scolaire en quantité suffisante au niveau de plusieurs établissements du secondaire et du cycle primaire. En réalité, Rabiou Abdou ne s’est pas limité au domaine de l’éducation. Il a investi dans plusieurs secteurs relevant des services sociaux de base pour améliorer les conditions de vie de la population dans le département de Tessaoua. Il a effectué plusieurs branchements pour rendre disponible l’eau potable dans plusieurs villages mais également, il a pesé de son poids pour obtenir l’électrification de plusieurs bourgades. Il a offert gracieusement de centaines de motos aux jeunes gens de son terroir pour lutter contre le chômage et la pauvreté.

Larouedelhistoire.com

Le Ministre du commerce, de l’industrie et de l’entreprenariat des jeunes, M. Moctar Gado Sabo a rehaussé de sa présence la cérémonie du panel sur l’autonomisation des jeunes.

Organisé par l’Association AfriYan et génération sans limites, le panel a regroupé plusieurs jeunes nigériens représentant une cinquantaine d’organisations de la jeunesse à l’hôtel Radisson blu de Niamey, le samedi 28 août 2021. 

La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles, des députés nationaux, du Ministre de l’élevage, porte-parole du gouvernement, M. Abdoulkadri Tidjani, de la coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Niger Mme Louise Aubain, la représentante du gouverneur de la région de Niamey et plusieurs autres invités.

Avec pour thème ‘’l’autonomisation des jeunes, opportunité d’emploi, de financement et de partenariat’’, ce panel de haut niveau a pour objectif de créer un cadre d’échanges entre les jeunes et les institutions publiques et privées pour tirer profit des opportunités de financement et/ou de partenariat avec les structures de la jeunesse.

En s’adressant à l’assistance, le président de l’Association AFRIYAN, Dr Awal Issa Rachid a plaidé auprès des autorités et partenaires au développement  pour plusieurs actions concrètes en faveur de la jeunesse notamment : la création de huit (8) centres de formation et à l’éveil entrepreneurial dans les huit (8) régions du pays ; l’introduction des modules entrepreneuriales dans les programmes et manuels d’enseignement général à partir du secondaire ; la réduction de 50% de l’impôt synthétique unique, à défaut d’une exonération totale pour les deux premières années de création; la création d’une plate-forme nationale pour l’exposition des produits et services commercialisés par les jeunes; l’ouverture de fenêtre de financements au niveau de toutes les banques et institutions financières; la création et le renforcement de capacités d’accompagnement des centres incubateurs pour et au profit des jeunes porteurs des projets.  

Prenant la parole, le Ministre de l’élevage, porte-parole du gouvernement M. Abdoulkadri Tijani, l’invité d’honneur de l’évènement, a rassuré l’assistance de l’engagement du gouvernement à accompagner les jeunes, qui constituent la frange la plus  importante de la population.

Les statistiques indiquent que chaque année, c’est 500.000 jeunes qui sont déversés sur le marché de l’emploi au même moment ou beaucoup de postes restent encore vacants du fait de manque des profils a notifié le ministre porte-parole du gouvernement, qui a lancé un appel à l’endroit des jeunes pour aller vers des formations qui sont en adéquation avec le marché de l’Emploi.

La représentante résidente du système des Nations Unies, Mme Louise Aubin de saluer la création de ce cadre qui permet à la jeunesse d’exprimer ses attentes vis-à-vis des responsables étatiques, de ceux des organisations internationales et du secteur privé. Avec une population jeune de 68,8% et classé parmi les Etats les plus jeunes du monde, le Niger a tout à gagner en accompagnant ces bras valides vers leur autonomisation, a laissé entendre la diplomate onusienne.

En lançant le panel, le Ministre du Commerce, de l’Industrie  et de l’Entreprenariat des jeunes, M. Moctar Gado Sabo, parrain de l’évènement a exhorté les jeunes a trouvé des solutions idoines pour faire sortir la jeunesse nigérienne du goulot du chômage tout en réfléchissant sur d’autres sources de financements alternatifs qui contribueront sans nul doute à l’opérationnalisation de la stratégie nationale  de promotion de l’entreprenariat des jeunes qui suscite tant d’espoir chez les jeunes nigériens. 

AfriYan et génération sans limites estiment que l’autonomisation des jeunes passe nécessairement par la création d’un cadre d’échangent à l’image du panel de haut niveau qui regroupe autour d’une même table les décideurs politiques, les institutions internationales et le secteur privé.

Les participants ont débattu deux sous-thèmes principaux à savoir : le rôle de la jeunesse dans la promotion de l’entreprenariat des jeunes et l’engagement de l’Etat, du secteur privé et des institutions internationales pour promouvoir économique.

Rappelons que la, génération sans limites est un engagement mondial, pris par les Nations Unies pour faire en sorte que chaque jeune soit à l’école, en formation ou ait un emploi d’ici 2030. C’est un nouveau modèle dynamique qui vise à Co-créer des solutions innovantes avec et pour les jeunes. Elle rassemble le secteur privé, les gouvernements, les organisations locales et internationales et les jeunes, afin d’identifier et de développer de meilleures solutions.

Ibrahim Moussa     

Depuis le 7 Août 2021, un différend oppose deux militants de la section du Mouvement National pour la Société de Développement MNSD-Nassara de Maradi. En effet, tout est parti du renouvellement du président de ladite section qui a mis aux prises M. Moussa Maman Doutchi de la section de Dakoro et ancien candidat au poste du Secrétaire Général du parti et l’honorable Djadi Adamou.

Après l’élection de ce dernier par acclamation au poste du président de la section MNSD-Nassara de Maradi, son challenger qui a boudé la salle avant même le début du processus qui a doté la structure d’un nouveau président, a catégoriquement rejeté ce qu’il a qualifié de ‘’mascarade électorale’’. M. Moussa Maman Doutchi a très vite introduit une requête au niveau de la commission d’arbitrage conformément aux textes du parti. Cette dernière qui dispose de deux semaines pour écouter les mis en cause, a d’ores et déjà écouté les sieurs Moussa Maman Doutchi et M. Djadi Adamou.

Ces deux grands militants de la section MNSD-Nassara de Maradi sont actuellement suspendus au verdict que cette dernière va délivrer dans les prochains jours. La commission d’arbitrage va-t-elle entériner les travaux de l’Assemblée générale élective du 7 Août 2021 ou va-t-elle remettre en cause cette élection ? Quoi qu’il en soit, le candidat contestataire a d’ores et déjà affirmé lors de ses interventions dans les médias qu’en cas de non satisfaction, qu’il suivra toutes les voies de recours internes avant de saisir les juridictions si la situation l’impose.

Après la guéguerre pour le poste du secrétaire général du parti qui a opposé le même Moussa Maman Doutchi à l’ancien secrétaire général du parti Abdoulkadri Tidjani, la discorde autour de la présidence de la section MNDS Nassara de la région de Maradi risquerait d’affaiblir davantage le parti dans cette région considérée aujourd’hui par certains militants comme le fief du parti.

Ibrahim Moussa                                                             

 

L’affaire n’a pas fait grand bruit. Peut-être parce qu’elle ne s’est pas passée dans la capitale ou parce qu’il n’y a pas eu de communication là-dessus. Mais de sources sûres, nous apprenons que dans la vague des missions effectuées par la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilés (HALCIA) dans le cadre des contrôles sur la chaîne des recettes sur l’ensemble des régions de notre pays, celle-ci a découvert un véritable pot aux roses dans un service d’impôt d’un des départements ayant fait l’objet d’investigation.

Les missions de la HALCIA, l’on se rappelle, rentraient dans le cadre de la mobilisation des recettes fiscales, non fiscales et douanières.

Justement dans ses investigations au niveau d’un service d’impôt d’un des départements du pays, la HALCIA a tout simplement découvert un détournement de l’ordre de 60 millions de FCFA. Les agents n’ont pas hésité à reconnaitre facilement leurs forfaits et à s’engager à rembourser les sommes indument détournées.

Ce qui est sûr, la justice fera son travail. En attendant ces genres d’investigations doivent se multiplier et s’étendre à l’intérieur du pays car en l’absence de contrôle profond les dégâts peuvent être énormes.

Larouedelhistoire.com                               

 

A partir du 1er septembre 2021, les populations de la région de Tillabéri vont renouer avec la circulation sur les engins à deux roues (motos). La décision émane du Gouverneur de la région M. Ibrahim Tidjani Katiella à travers un arrêté en date du 23 août 2021. Beaucoup de voix, en effet, se sont élevées pour plaider en faveur de l’allègement de l’état d’urgence et surtout de l’interdiction de la circulation à moto dans cette région. Elus locaux, Députés nationaux ressortissants de la région, organisation de la société civile, leaders politiques et religieux, tous ont mis des leurs pour solliciter la levée de l’interdiction de circuler à moto. Dans une tournée de sensibilisation qu’il a effectuée dans la région, le président de l’Assemblée nationale Seyni Oumarou a rappelé aux citoyens que cette promesse du candidat du PNDS-Tarraya et de la majorité, aujourd’hui président de la République va se concrétiser. L’actuel locataire de la présidence de la République avait pris l’engagement auprès des populations de la région du fleuve de lever cette restriction une fois que les conditions le permettront quand il sera élu Président. Aujourd’hui c’est chose faite. Toutefois, il faut dire que la décision de levée de l’interdiction a été quelque peu précipitée par les fortes pressions émanant des responsables locaux de la région voire même des ressortissants résidents dans la capitale.

Une décision controversée

Aussitôt annoncée, la décision mettant fin à l’interdiction de circuler sur les motos suscite une controverse au niveau de l’opinion publique nationale. S’il est vrai que la levée de la restriction a été bien accueillie par une frange importante de la population au niveau de la région de Tillabéri, du fait que les activités économiques vont reprendre, la décision est aussi diversement appréciée. Malgré que la circulation à moto ne soit autorisée que dans la journée, les plus sceptiques craignent un cafouillage au niveau des Forces de Défense et de Sécurité qui risqueraient de confondre les populations civiles aux terroristes qui opèrent sur des motos et plus souvent en remorque. Ces personnes trouvent que la levée de l’interdiction est intervenue de manière précoce si l’on se rappelle que la même décision qui a été prise dans la région de Diffa date aujourd’hui de cinq (5) ans et que sa levée n’est pas encore à l’ordre du jour. En dehors du fait que la situation sécuritaire reste préoccupante avec des attaques en plein jour sur les populations civiles dans la région du fleuve, la levée de l’interdiction risque d’accroitre les risques d’incursions des groupes armés terroristes car ces derniers opèrent de jour comme de nuit. Des mesures d’accompagnement seront certes prises à partir du 1er septembre 2021, date de l’entrée en vigueur de la levée d’interdiction de circuler à moto. A cet effet, l’arrêté du gouverneur de la région de Tillabéri parle d’une évaluation hebdomadaire de l’impact de la levée de cette interdiction, tout en espérant qu’elle va produire des résultats escomptés. Prise en 2017, la décision interdisant la circulation sur les engins à deux roues sur toute l’étendue du territoire de la région de Tillabéri a eu de graves impacts sur la mobilité des populations avec des conséquences inestimables sur le plan économique et social. C’est désormais chose faite, le président de la République Mohamed Bazoum vient de tenir une autre promesse de campagne qu’il a faite aux Nigériens. La levée de l’interdiction de circuler à moto intervient dans un contexte où les attaques terroristes ciblent des populations civiles. Dans l’intervalle d’une semaine, c’est une trentaine de personnes qui ont perdu la vie dans les villages des communes d’Anzourou et de Banibangou.

Ibrahim Moussa


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