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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 03 novembre 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, Président du Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE ET DE L’ADMINISTRATION DU TERRITOIRE

Le Conseil des Ministres a adopté le Projet de décret portant proclamation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Gothèye, de Filingué et de Tillabéri).

Face à la situation sécuritaire préoccupante dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua et de Tillabéri, le Gouvernement a décidé de recourir à nouveau aux mesures prévues en période de crise par la loi n° 98-24 du 11 août 1998, portant règlementation de l’état d’urgence, en proclamant l’état d’urgence dans les localités concernées.

Ces mesures exceptionnelles visent à permettre aux forces de défense et de sécurité déployées dans ces zones de disposer de moyens juridiques nécessaires pour rétablir ou maintenir l’ordre et la sécurité publics, tout en assurant un équilibre entre la préservation des libertés publiques et individuelles et la sauvegarde de la sécurité publique.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2002-277/PRN/MFP/T du 29 novembre 2002, fixant le taux de la cotisation des employeurs au budget de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE)

 

L’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) est un Etablissement Public à caractère administratif qui a, entre autres missions, l’intermédiation sur le marché de travail et l’exécution des programmes actifs d’emploi.

Dans le cadre de l’exécution de ses missions, l’ANPE connait depuis quelques années des difficultés financières dues à l’ampleur des besoins sans cesse croissants, d’accompagnement de ses usagers, notamment les employeurs et les demandeurs d’emploi.

Pour remédier à cette situation et garantir une performance des services de l’établissement, le Conseil National du Travail (CNT) a décidé lors de sa session extraordinaire du 2 juin 2023 de rehausser de 0,5 à 1%, le taux de la cotisation des employeurs qui constitue la principale ressource financière du budget de l’ANPE.

Le présent projet de décret est adopté pour consacrer le rehaussement de ce taux.

III. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 

Madame Seydou Zeinabou, inspecteur principal du trésor, est nommée directrice générale du trésor et de la comptabilité publique.

 

Monsieur Abdourahamane Malam Saley,inspecteur principal des impôts est nommé directeur général des impôts.

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE ET DE L’ADMNISTRATION DU TERRITOIRE

 

Monsieur Samaïla Idi Dan Bouzou, directeur administratif, Mle 68488/T, est nommé secrétaire général.

 

Monsieur Ayouba Abdourahamane, commisaire général de police, Mle 48826/K, est nommé secrétaire général adjoint.

 

Monsieur Mamoudou Abdou, directeur administratif, Mle 87321/U, est nommé directeur des ressources humaines.

 

Monsieur Moussa Abdoulaye, chef de division d’administration générale, Mle 59238/P, est nommé directeur du patrimoine.

 

Inspection Générale des Services de Sécurité.

 

Monsieur Abarchi Salifou, commissaire général de police, Mle 43231/M, est nommé inspecteur des services à l’Inspection Générale des Services de Sécurité.

 

Monsieur Sidi Mohamed Libchir, inspecteur général de police, Mle 75839/S, est nommé inspecteur des services à l’Inspection Générale des Services de Sécurité.

 

Monsieur Abdoussalam Mahaman, contrôleur général de police, Mle 50860/K, est nommé inspecteur des services à l’Inspection Générale des Services de Sécurité.

 

Monsieur Abdourahmane Alfa, commissaire divisionnaire de police, Mle 75832/J, est nommé inspecteur des services à l’Inspection Générale des Services de Sécurité.

 

Madame Ramatou Boubey Oumarou, commissaire principal de police, Mle 105005/J, est nommée inspecteur des services à l’Inspection Générale des Services de Sécurité.

 

Direction Générale de la Police Nationale.

 

Monsieur Sidi Goumour, commissaire divisionnaire de police, Mle 75838/R, est nommé directeur de la protection des hautes personnalités à la Direction Générale de la Police Nationale.

 

Monsieur Tassiou Mahaman, commissaire divisionnaire de police, Mle 83045/E, est nommé directeur des renseignements généraux à la Direction Générale de la Police Nationale.

 

Monsieur Idder Mohamed Arguimaret, commissaire de police, Mle 113043/R, est nommé directeur des ressources financières à la Direction Générale de la Police Nationale.

 

AU TITRE DU MINISTERE DES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES NIGERIENS A L’EXTERIEUR

 

Il est mis fin aux fonctions d’ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la République du Niger exercées par :

 

Monsieur Abbami Ari, auprès de la République du Sénégal ;
Monsieur Ali Dieye, auprès du Royaume d’Arabie Saoudite ;
Monsieur Abdoul Karim Soumana, auprès de l’Emirat du Qatar.

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE

 

Monsieur Bachir Ousseini, ingénieur du génie rural, est nommé Secrétaire Général.

 

Monsieur Adamou Chaibou, ingénieur du génie rural, Mle 54336/Y, est nommé directeur général du génie rural.

 

Madame Amina Abass, ingénieur agronome, Mle 115982/E, est nommée directrice générale de l’Agriculture.

 

Monsieur Issa Mano, ingénieur agronome, Mle 71357/M, est nommé directeur général de la protection des végétaux.

 

Monsieur Ramou Aboubacar, docteur vétérinaire, Mle 70533/D, est nommé directeur général des services vétérinaires.

 

Monsieur Maman Sani, ingénieur zootechnicien, Mle 60026/R, est nommé directeur général du développement pastoral, de la production et des industries animales.

 

Monsieur Mahamadou Issa, inspecteur principal du trésor, Mle 117281/R, est nommé directeur des ressources financières, du matériel, des marchés publics et des délégations de service public.

 

Lieutenant-colonel Bilal Gambobo, est nommé directeur général de l’Office National des Aménagements Hydro-agricoles (ONAHA).

 

AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DE L’EQUIPEMENT

 

Il est mis fin aux fonctions exercées par certains conseillers techniques du Ministre des Transports et de l’Equipement. Il s’agit de :

 

Monsieur Ali Ousmane Dan Kassanki;
Madame Diallo Zeinabou;
Monsieur Mahamadou Younous.

 

Il est mis fin aux fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général de l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISER) exercées respectivement par :

 

Monsieur Moumouni Moussa;
Monsieur Abdoulaye Alguima.

 

Il est mis fin aux fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général du Centre de Formation aux Techniques des Transports Routiers (CFTTR) exercées respectivement par :

 

Monsieur Abdramane Cissé;
Monsieur Moussa Mahaman.

 

Il est mis fin aux fonctions de Président du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) exercées par Monsieur Adamou Mahamadou.

 

Colonel major Hamadou Ousseini Ibrahim, est nommé directeur général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC).

 

Colonel major Abdou Miko, est nommé directeur général de la Compagnie Nationale de Transports des Produits Stratégiques (CNTPS).

 

Colonel major Alhassane Ali, est nommé président du conseil d’administration de la Compagnie Nationale de Transports des Produits Stratégiques (CNTPS).

 

Colonel Ibrahim Souleyest nommé directeur général du Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports Publics (CNUT).

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE, DE L’ASSAINISSEMENT ET DE L’ENVIRONNEMENT

 

Il est mis fin aux fonctions de Directeur Général Adjoint de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), exercées par Amadou Mamadou Sékou.

 

Il est mis fin aux fonctions de Président du Conseil d’Administration de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), exercées par Ayouba Hassane.

 

Monsieur Niandou Mounkaila, ingénieur principal du génie civil Hydraulicien, Mle 63118/W, est nommé directeur général de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN).

 

Colonel Seybou Habou, est nommé président du conseil d’administration de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN).

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA GESTION DES CATASTROPHES

 

Monsieur Ali Adamou Harouna, est nommé conseiller technique, en remplacement de Monsieur Aba Oumar Soulé Agimi.

 

Madame Hadiza Amadou, démographe, est nommée conseillère technique, en remplacement de Madame Barazaki Djibo Habsatou.

 

Commandant Hamani Adamou Abdoul-Azizest nommé directeur général de la coordination de la réponse humanitaire.

 

Monsieur Amadou Yacouba, directeur administratif, Mle 102007/K, est nommé directeur des études et de la programmation.

 

Madame Boubacar Alzouma Raki, sociologue, Mle 77516/N, est nommée directrice de l’inclusion, du genre et de la protection en situation d’urgence.

 

Madame Amadou Seydou Niandou Aminatou, cadre de l’information, Mle 74675/B, est nommée directrice des archives, de la documentation, de l’information et des relations publiques.

 

Monsieur Harouna Issa Abdoul Azizest nommé directeur des ressources financières, du matériel, des marchés et des délégations de service public.

 

AU TITRE DU MINISTERE DU PETROLE, DES MINES ET DE L’ENERGIE

 

Colonel major Adoum Wanta, Mle OA/SM, est nommé conseiller technique du Ministre.

 

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DES POSTES ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE

 

Il est mis fin aux fonctions de conseillers techniques du Ministre exercées par :

 

Monsieur Abara Agada ;
Monsieur Issoufou Arbi ;
Madame Fati Sahabi Chipkao.

 

Madame Kéléssi Maïga Saphiatou, chef de division d’administration générale, Mle 105787/J, est nommée inspectrice générale des services.

 

Monsieur Habou Dan Goggo Ousmaïlou, ingénieur des télécommunications, Mle 63910/X, est nommé conseiller technique du Ministre.

 

Madame Hélène Ayika, spécialiste en communication est nommée conseillère technique du Ministre.

 

Monsieur Abdoulkarim Soumaïla, ingénieur des télécommunications, Mle 68561/T, est nommé conseiller technique du Ministre.

 

Monsieur Mounkaïla Ingoïla, cadre principal de l’information, Mle 71267/K, est nommé directeur de la communication.

 

Madame Falmata Mamadou, Mle 101130/E, est nommée directrice des médias communautaires.

 

Monsieur Hassane Koba, administrateur des postes et services financiers, Mle 58308/D, est nommé directeur des activités postales.

 

Monsieur Abdourahamane Ali Soumana, officier de police ingénieur en cybersécurité, Mle 159272/B, est nommé directeur de la cybersécurité.

 

Monsieur Maman Lawan Nafiou, titulaire d’un master spécialisé en management des télécommunications, Mle 140282/H, est nommé directeur de la promotion de l’économie numérique.

 

Monsieur Ousmane Hamissou, ingénieur des travaux des télécommunications, Mle 134762/T, est nommé directeur des infrastructures numériques.

 

Monsieur Gourmantché Chaïbou, cadre supérieur de communication, Mle 71260/C, est nommé directeur des études et de la programmation.

 

Monsieur Soumana Hama, inspecteur adjoint de promotion humaine, Mle 115848/Y, est nommé directeur des ressources financières et du matériel.

 

Monsieur Abdou Omar, titulaire d’une licence en finance banque, Mle 114830/D, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public.

 

Monsieur Laouali Habou, juriste, Mle 143312/Y, est nommé directeur de la législation.

 

Monsieur Abdourahamane Haïnikoye Mahaman, ingénieur statisticien économiste, Mle 122518/V, est nommé directeur des statistiques.

 

Monsieur Adamou Boukari Ibrahim, ingénieur en réseaux Télécommunication, Mle 142039/N, est nommé directeur des archives, de l’information, de la documentation et des relations publiques.

 

Monsieur Abdoulaye Coulibalyest nommé directeur général de la Radio Télévision du Niger (RTN).

 

Monsieur Harouna Yayéest nommé directeur général de la Télédiffusion du Niger (TDN).

 

Colonel major Chaibou Idrissaest nommé directeur général de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP).

 

Monsieur Alou Moustaphaest nommé directeur général de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP).

 

Monsieur Malam Mamane Dalatouest nommé directeur général de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP).

 

Monsieur Aboubacar Elhadji est nommé directeur général de Niger Poste.

 

AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE

 

Monsieur Ali Samba Soumaïla, directeur administratif, Mle 112113/E, est nommé secrétaire général.

 

Monsieur Abdoulaye Boubacar, inspecteur des prix et de la concurrence, Mle 52845/D, est nommé secrétaire général adjoint.

 

Monsieur Djibrilla Oumarou Ibrahima, inspecteur principal des impôts, Mle 95872/C, est nommé conseiller technique du Ministre.

 

Monsieur Moussa Kiraou Abdoulwazir, professeur d’enseignement secondaire, Mle 61754/J, est nommé conseiller technique du Ministre.

 

Monsieur Nayoussa Djimraou, chargé d’enseignement, Mle 131599/X, est nommé conseiller technique du Ministre.

 

Monsieur Moussa Alzouma Hassane, inspecteur principal du trésor, Mle 117817/H, est nommé directeur des ressources financières, du matériel, des marchés publics et des délégations de service public.

 

Colonel Sidi Mohamed, est nommé directeur général de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN), cumulativement avec ses fonctions de Chef de Corps du Groupement National des Sapeurs-Pompiers Militaires

 

Commandant Adamou Moussa Illi, OA/SM, est nommé directeur général de la Société «le Riz du Niger» (RINI).

 

Lieutenant-colonel Mahaman Tawayé, est nommé directeur général de la Société «Niger-Transit» (NITRA).

 

IV.COMMUNICATIONS.

 

Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications :

 

deux (02) communications du Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage :

 

la première portesur les missions ministérielles de pré-évaluation de la Campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2023 ;

 

la deuxièmeporte sur les pesticides mises à la disposition des régions depuis janvier 2023.

 

Après vérification par les services techniques, il a été relevé qu’une partie importante de ces pesticides sont non conformes et leur utilisation aurait des conséquences désastreuses sur les cultures et la vie des populations.

 

Face à cette situation somme toute criminelle, le Gouvernement a instruit le Ministre de la Justice pour saisir les autorités judiciaires aux fins de poursuite des auteurs, coauteurs et complices de ces faits.

 

une communication de la Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes relative à la situation des inondations et aux réponses apportées par le Gouvernement et les Partenaires en termes d’appuis en vivres, en abris, en biens non alimentaires et en ressources financières.

 

une communication du Ministre du Commerce et de l’Industrierelative à l’attribution d’un marché public passé par appel d’offres ouvert, pour les travaux de construction des bâtiments d’une usine de décorticage de riz paddy à Gaya.

Ce marché, d’un montant de quatre cent soixante-seize millions cent quatre-vingt-sept mille trois cent trente (476 187 330) francs CFA hors taxes/hors douane, a pour attributaire l’entreprise SOULEYMANE ASSOUMANE, avec un délai d’exécution de sept (07) mois, soit deux cent dix (210) jours.

 

Cette communication est faite à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 018/PM/ARCOP du 18 janvier 2023, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 alinéa 1er que : «Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».

 

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat a levé la séance.

 

 

Fait à Niamey, le 03 novembre 2023.

Le Secrétaire Général du Gouvernement

MAHAMANE ROUFAI LAOUALI

Niamey, 30 octobre 2023 - En réponse à l'épidémie de diphtérie qui sévit au Niger, l'UNICEF, en partenariat avec le ministère de la Santé, a lancé une initiative commune pour lutter contre la propagation de la maladie. Au 27 octobre 2023, l'épidémie s'est propagée dans 30 des 72 districts du pays, entraînant 1 716 cas confirmés et 75 décès. La région de Zinder, sévèrement touchée, a rapporté 88% de l’ensemble des cas. Elle est la plus densément peuplée du pays et se caractérise notamment par ses nombreux échanges avec le Nigeria voisin, lui-même en proie à l’épidémie déclarée en janvier 2023.

La diphtérie est une maladie très contagieuse, évitable par la vaccination, qui peut être mortelle dans 5 à 10 % des cas, avec un taux de mortalité plus élevé chez les jeunes enfants. L'UNICEF intensifie ses efforts pour fournir une aide essentielle. En partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé et avec l’appui logistique d’ECHO, l'UNICEF soutient activement les efforts du ministère pour la coordination de la réponse et l'achat de médicaments et de vaccins nécessaires au traitement des cas et à la riposte vaccinale. Ces efforts permettront de traiter 5 000 personnes et de vacciner 490 320 enfants de 1 à 14 ans.

« Dans la région de Zinder, nous sommes tous à pied d’œuvre pour juguler l’épidémie avec en plus de la prise en charge et de la vaccination, des mesures de prévention de la propagation de l’épidémie », a souligné Aboubacry Tall, Représentant à l'UNICEF Niger. « En associant nos ressources et notre expertise, nous sommes déterminés à apporter une aide immédiate aux personnes touchées et à renforcer l'infrastructure des soins de santé au Niger.»

CONTACTS PRESSE

Dorothée Thiénot, Spécialiste Communication, UNICEF Niger, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Binta Saley Souley Chargée des relations avec la presse, UNICEF Niger, Tel : +227 90 39 19 28  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Abidjan, le 30 octobre 2023 - Le décor est désormais planté pour l’édition 2023 de la Conférence économique africaine, organisée conjointement par la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

La Conférence se tiendra du 16 au 18 novembre prochains dans un format hybride, le lieu physique étant le Centre de conférence des Nations unies à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Cette année, le plus grand rassemblement économique et de recherche du continent se concentrera sur les « Impératifs du développement industriel durable en Afrique ». Des ministres africains, des partenaires des Nations unies et des représentants clés du secteur du développement et du secteur privé se réuniront pour discuter des défis et des possibilités qui s'offrent à l'Afrique pour stimuler l'industrialisation verte et durable.

La Conférence économique africaine 2023 sera également l'occasion pour des universitaires confirmés et de jeunes chercheurs de présenter aux décideurs leurs travaux de recherche axés sur les solutions.

Contexte

La pandémie de Covid-19 a mis en évidence les insuffisances des industries africaines et la dépendance du continent à l'égard des fabricants étrangers, notamment en ce qui concerne les médicaments et les dispositifs médicaux nécessaires pour répondre à la crise sanitaire.  En outre, l'interruption de la chaîne d'approvisionnement mondiale pendant la pandémie a mis en évidence la faible intégration de l'Afrique dans les chaînes de valeur mondiales.

Des investissements massifs dans les infrastructures, y compris l'énergie, créeront un environnement propice à l'industrialisation du continent. Il faut apporter une réponse dynamique aux besoins d'infrastructures et d'énergies alternatives ainsi que la garantie d'une gestion et d'une maintenance efficaces.

La Conférence économique africaine 2023 est axée sur les efforts visant à accroître l'industrialisation durable en Afrique et à répondre aux aspirations de l'Agenda 2063 de l’Union africaine, notamment :

  • Mieux s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales pour stimuler la croissance inclusive.
  • Favoriser les entreprises vertes pour un développement social rapide.
  • Explorer les options du secteur privé et le partenariat public-privé pour le financement d’une industrialisation durable.
  • Stimuler les marchés intérieurs africains et les capacités de production afin d'accroître l'autosuffisance et l'autonomie pour de nombreux biens et services de base.

Les participants examineront les exemples de réussite de l'industrialisation durable, y compris en Afrique.

Depuis sa création en 2006, la Conférence économique africaine a favorisé la recherche, le dialogue entre experts et politiques, et le partage des connaissances sur un large éventail de questions et de défis auxquels l'Afrique est confrontée.

Conférence économique africaine – En bref

  • La Conférence économique africaine est le principal forum panafricain pour discuter des défis et des opportunités économiques émergents.
  • Le Groupe de la Banque africaine de développement a organisé la Conférence économique africaine pour la première fois en 2006 afin d'améliorer l'efficacité de ses opérations en matière de développement. La Commission économique des Nations unies pour l'Afrique s'est jointe à l'organisation en 2007 et le Programme des Nations unies pour le développement en 2010.
  • Les conférences précédentes ont souligné l'importance d'adapter les politiques, les instruments et les accords internationaux, et de renforcer les capacités locales des États africains afin de mieux répondre aux besoins de l'Afrique.

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Contacts médias :

Sophia Denekew, Relations avec les médias CEA, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Eve Sabbagh, spécialiste en communication stratégique, PNUD, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Emeka Anuforo, Département de la communication et des relations extérieures, Banque africaine de développement, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Publié par :

La Section des communications
Commission économique pour l’Afrique 
BP 3001 
Addis-Abeba (Éthiopie) 
Tél. +251 11 551 5826 
Adresse électronique : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Trois mois après l’installation du Conseil National pour la Sauvegarde la Patrie (CNSP) aux commandes de l’Etat, aucun dialogue ou médiation n’est concrètement en cours entre les militaires au pouvoir à Niamey et la CEDEAO qui a pris une batterie de sanctions à l’endroit du Niger depuis le sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Institution communautaire tenu à Abuja le 30 juillet 2023. La médiation entamée par l’ancien Chef d’Etat du Nigeria le Général Abdul Salami Aboubakar est restée au point mort. Celle proposée par la République d’Algérie a tourné court. Et pourtant, certains officiels nigériens continuent à déclarer que les ponts ne sont pas rompus avec la CEDEAO et que les négociations se poursuivent. En tout cas, pas par le canal officiel ! Puisqu’aucune délégation de la CEDEAO n’a été aperçue à Niamey et aucune du Niger non plus n’a été aperçue à Abuja ces derniers jours. Pendant ce temps la guerre des nerfs se poursuit entre les autorités militaires de transition qui accusent la CEDEAO d’avoir pris des mesures ‘’injustes’’, ‘’inhumaines’’ et ‘’illégales’’ à l’endroit du Niger, tandis que la CEDEAO, sans grande conviction maintient sa menace d’une intervention militaire, malgré la démobilisation des troupes mises en alerte à cet effet. S’achemine-ton vers l’ouverture du dialogue avec la CEDEAO avec cette page qui se referme ?

La page de l’intervention militaire se referme….

La page de l’alternative d’une intervention militaire de la CEDEAO, pour libérer le Président déchu Mohamed Bazoum et ré- tablir l’ordre constitutionnel, semble être définitivement tournée. Au niveau de la CEDEAO comme au niveau des Chefs d’Etat très engagés au départ dans cette option, le réalisme a prévalu. Personne ne croit plus à cette option radicale qu’on a fait planer, durant plusieurs semaines, à travers communiqués de l’Institution communautaire et interviews de certains responsables de la CEDEAO qui faisaient peser, comme une épée de Damoclès, une guerre imminente sur le Niger. Une option qui a contribué à cristalliser les tensions et des réactions de réprobation au sein de l’opinion publique nationale et de diverses opinions africaines. L’Institution communautaire déjà en mal de popularité a fini par se discréditer auprès des peuples de la communauté qui n’arrivaient pas à admettre que la CEDEAO soit porteuse de guerre et non de paix. A en croire un reportage de RFI sur la question, l’heure est à la démobilisation des troupes en attente mobilisées à cet effet. Ce qui laisse place à l’unique option raisonnable et durable pour le retour à l’ordre démocratique et constitutionnel au Niger, celle de l’ouverture des négociations.Le Dialogue de sourd…La véritable guerre de nerfs qui a duré plus de deux mois fait donc place à la voie diplomatique longtemps préconisée par de nombreuses voix dès les premiers jours du coup d’Etat. Le Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine de la transition avait laissé entendre dès le début de sa prise de fonction que le dialogue avec la CEDEAO n’est pas rompu. Il a réitéré la volonté du gouvernement de transition à aller dans ce sens dans une interview accordée à la BBC. Ré- cemment encore dans une interview accordée à TV5 Monde et RFI le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur nigérien, le Général Mohamed Toumba Boubacar a laissé entendre que le Gouvernement entend renouer le dialogue avec la CEDEAO.Toutefois, si les autorités nigé- riennes de transition continuent à clamer dans certaines interviews que les négociations avec la CEDEAO sont en cours, rien n’indique des pourparlers officiels avec l’institution communautaire. Depuis plus d’un mois, personne n’a vu une dé- légation de la CEDEAO atterrir au Niger ni une délégation nigérienne aller à Abuja pour des négociations.Cependant certaines sources rapportent quelques interventions informelles menées par certaines personnalités nigé- riennes non mandatées, notamment avec des responsables politiques du nord du Nigeria pour obtenirune levée des sanctions de la CEDEAO. De même, le Togo et le Tchad semblent être des canaux qui faciliteraient des contacts avec certains chefs d’Etat de la CEDEAO par rapport à la situation critique que vit le Niger durement affecté par les sanctions de l’organisation communautaire.Dans certains milieux de l’institution communautaire, on parle même de la vive préoccupation de certains Chefs d’Etat de la CEDEAO qui redoutent une détérioration des conditions de vie surtout au niveau des pays membres de l’UEMOA. Certains chefs d’Etat comme Macky Sall du Sénégal et Faure Yassingbé plaideraient pour la tenue d’un sommet extraordinaire en vue de plancher sur l’impact des mesures de représailles prises par l’UEMOA et qui pourraient affecter l’économie des pays membres.

Les facteurs de blocage

L’un dans l’autre, on n’est pas encore officiellement dans les négociations pour obtenir la levée de toutes les sanctions. Mais la volonté y est, laisse-ton entendre. Ce qui semble bloquer les négociations, c’est les préalables de part et d’autre. Dès le départ, l’on se rappelle, la CEDEAO avait fait de ‘’la libération immédiate du Président Bazoum et de son rétablissement dans ses fonctions officielles’’ son préalable. La junte au pouvoir à Niamey quant à elle a posé comme conditions à toute négociation la levée des sanctions illégales et injustes prises par la CEDEAO à l’encontre du Niger. Une transition de six (6) mois ou neuf (9) mois semble être aussi un point de cristallisation au niveau des autorités du CNSP qui trouvent irréaliste un tel délai pour une transition qui s’inscrit dans le cadre d’une refondation de la République.Les négociations sont incontournables pour une sortie de crise…Bientôt la fin du mois d’octobre qui bouclera trois mois de sacrifices et de résilience pour les nigériens qui subissent de plein fouet les effets des sanctions économiques et financières de la CEDEAO et de l’UEMOA. Les denrées alimentaires se font rares sur les marchés et quand elles sont accessibles elles coûtent très chères en raison de la fermeture des frontières du Bénin et du Nigeria, deux grands voisins du Niger qui appliquent à la lettre les décisions prises par le sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. Dans le même cadre, le système bancaire reste encore paralysé accentuant la situation de précarité de nombreux fonctionnaires qui peinent à accéder à leurs salaires ainsi que de nombreux opérateurs économiques qui ne parviennent pas à accéder à leurs dé- pôts pour se ravitailler. Ce sont là des raisons objectives qui poussent certaines voix partout sur le continent à plaider pour la levée des sanctions asphyxiantes prises par la CEDEAO.En dehors de la situation difficile que vivent les nigériens, l’isolement diplomatique contribue à étouffer la voix du Niger qui a peu de tribunes pour s’exprimer et se faire écouter. Une raison de plus qui doit amener le CNSP et la CEDEAO à se surpasser, à dominer l’orgueil ou la faiblesse de croire que s’asseoir autour d’une table serait un acte de défaite ou de capitulation. Pour une sortie de crise, il n’y a pas mille voies. Il n’y a que les négociations et le dialogue pour le grand bonheur des peuples des pays membres de la communauté (CEDEAO) qui partout ont manifesté leur solidarité à l’endroit du peuple nigérien.

Adoum Boulkassoum

Installé par décret du Président du Conseil National pour la Sauvegarde la Patrie (CNSP), le Comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) multiplie les rencontres Le samedi 21 octobre 2023, c’est le tour des acteurs des médias, des Agences de Communication et des influenceurs d’être en face des membres dudit comité dans le cadre d’un atelier de ré- flexions. A l’occasion de cette rencontre, la présidente du comité Mme Brah Réki Djermakoye et son staff ont éclairé la lanterne des participants sur les objectifs et la mission assignée au fonds avant de solliciter l’assistance d’apporter sa contribution pour l’enrichissement du document de la stratégie de communication du comité. Après deux (2) heures d’horloge de travaux de réflexions, les participants ont chacun,en fonction de la spécificité de son domaine d’intervention, a apporté sa contribution pour étoffer la stratégie de communication du comité piloté par Mme Brah Réki Djermakoye. Cette dernière s’est réjouie d’ailleurs du travail abattu dans un laps de temps tout en assurant les participants qu’elle transmettra les recommandations à qui de droit. Après la rencontre avec les acteurs des médias, le Comité du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) s’est retrouvé face aux acteurs culturels. Là aussi, les membres du comité ont fait appel à la compétence et l’expertise de cette frange importante de lasociété nigérienne pour apporter sa pierre à l’édifice dans cette ère de la recherche de la souveraineté du pays. Ce mardi 24 octobre 2023, le comité a poursuivi ses activités en rencontrant cette foisci les responsables des agences de transport inter urbain du Niger. Les membres du comité de gestion de fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie ont édifié leurs interlocuteurs surl’objectif du fonds. Ces rencontres qui se multiplient permettent aux membres du comité de gestion du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie de ratisser large grâce à la visibilité qu’ils donnent à ce dernier. C’est ainsi que chaque jour, des bonnes volontés continuent à se manifester en mettant la main à la poche.I

Ibrahim Moussa 

Le Mouvement HAMZARI porté par M. Amadou Jidout n’était pas un simple coup d’humeur de ce dernier comme beaucoup de nigé- riens l’ont pensé. Il est évident que le promoteur de ce mouvement était pratiquement le seul à en parler dans les médias et dans les autres canaux de communication. C’est pourquoi, le grand public a toujours considéré ce mouvement comme l’expression d’un soutien personnel du Sieur Amadou Jidout à l’endroit du Président Bazoum. Du reste, lui-même a pré- senté ce mouvement comme étant un cadre qui a pour but de valoriser et de vendre les actions du président de la Ré- publique. Sauf qu’à cette époque déjà le promoteur de ce mouvement s’inscrivait dans une logique polémiste. Pour lui, le PNDS et ses dé- membrements ne faisaient rien pour donner tout l’éclat des réalisations de M. Mohamed Bazoum. Il a plusieurs fois indiqué d’ailleurs que les actions de son mentor sont à la limite minorées au profit de celle de son prédécesseur Issoufou Mahamadou. Il s’est placé ouvertement dans la guéguerre et a présenté son mouvement comme étant le créneau qui va faire librement et exclusivement les éloges des réalisations du Président Bazoum, n’en déplaise au PNDS, parti duquel il a été exclu pour des propos inappropriés et intolérables au sein d’une structure qui militepour des valeurs républicaines.Au regard de certaines informations qui circulent depuis les événements du 26 juillet 2023 et du comportement de certains responsables proches du président déchu, l’on peut aisément déduire que Amadou Jidout n’était pas seul. Il jouait tout simplement au fou du roi qui était en réalité le maillon d’un grand projet de création d’un parti politique en bonne et due forme par des militants PNDS se réclamant proches de Bazoum Mohamed.On peut même aller plus loin pour s’interroger si Bazoum lui-même n’est pas l’instigateur de la création de cette nouvelle formation politique. Tous les indices aujourd’huidonnent à croire que le processus de création du parti politique HAMZARI a été bel et bien lancé d’intelligence avec des cadres du parti se réclamant du clan Bazoum. Dans le cadre de la création du nouveau parti, une lettre a été envoyée à tous les responsables proches du président Bazoum pour annoncer la création de ce cadre dé- nommée «Mouvement National de Soutien aux Actions de Son Excellence Mohamed Bazoum (MOUZAC-HAMZARI)» qui devait être sanctionné par un agrément de reconnaissance officielle dont la demande a été adressée au Ministre de l’intérieur le 9 mai 2023.Voilà qui explique visiblement cette levée de bouclier brusque des proches de Bazoum contre l’ancien président Issoufou Mahamadou après le coup d’état du 26 juillet 2023. Immédiatement après la chute du pouvoir les partisans de Bazoum qui dé- tiennent déjà ce qu’ils con sidèrent comme leur rampe de lancement ont comme dans un refrain engagé une campagne de dénigrement contre celui qui a incarné durant plus de trente ans l’unité du PNDS et l’artisan de son ascension sur la scène politique, l’ancien président Issoufou Mahamadou ainsi que du PNDS pré- senté en deux clans rivaux. Ils pousseront l’outrecuidance jusqu’à accuser l’ancien président Issoufou Mahamadou d’être le commanditaire du coup d’état du 26 juillet 2023. Leur raison, Issoufou Mahamadou n’a pas condamné le coup d’état et en plus il a dissuadé la CEDEAO et la communauté internationale d’abandonner l’option militaire contre notre pays. Ils savent bien pourtant, et le président déchu en tête, qu’Issoufou Mahamadou voulait jouer le facilitateur dans cette crise. Et dès le déclenchement des événements il s’est pointé au palais présidentiel pour s’interposer entre le Général Tiani qui a été responsable de sa sécurité durant dix ans et son dauphin Mohamed Bazoum qui a été élu Président par la volonté de Dieu et par la volonté du même Issoufou Mahamadou qui a su l’imposer comme candidat du PNDSmalgré l’hostilité des membres du CEN qui était au nombre de douze dont onze était contre sa candidature et un seul, en l’occurrence Hama Adamou Souley lui était favorable. Ainsi l’équipe de communication de Mohamed Bazoum a focalisé toutes ses forces sur Issoufou Mahamadou pour tenir son image et détruire le capital de popularité dont il jouit sur la scène mondiale, certainement dans la perspective de leur projet. Au même moment le PNDS rendait publics, coup sur coup, 19 communiqués, malgré l’interdiction des activités des partis politiques, pour condamner le coup d’état et exiger le rétablissement du Président Bazoum dans son fauteuil. Mais les partisans de Bazoum qui échangeaient avec lui tous les jours sont restés insensibles aux efforts du parti et aux multiples dé- marches diplomatiques engagées par le Président Issoufou Mahamadou pour obtenir le retour à l’ordre constitutionnel normal. En lieu et place, les proches du Président déchu, qui sont presque tous à l’extérieur du pays, se sont liguésavec leur pire ennemi que sont les militants de Lumana pour vilipender et trainer dans la boue celui qui n’est ni plus ni moins un guide pour l’ensemble des militants du PNDS.Dans le même sens, il se susurre que Mohamed Bazoum a pris langue avec le leader historique du MODEN Lumana pour une future alliance électorale en vue de son deuxième mandat. Mais cette alliance devait se faire non pas avec le PNDS-Tarayya mais avec le Mouvement HAMZARI qui devait se transformer en parti politique avant la fin de son premier mandat. A propos de la création de ce nouveau parti, il semble que la décision a été prise au dé- tour d’un voyage à Londres en Angleterre par un groupe autour de Bazoum lui-même. Selon toujours certaines sources Hassoumi Massaoudou n’a pas manqué de soulever la délicatesse de cette question. Toujours est-il que les démarches pour l’avènement de HAMZARI ont continué pour permettre à Mohamed Bazoum de s’émanciper de la tutelle du PNDS-Tarayya et de Issoufou Mahamadou. Pour ce faire, il faut créer de nouveaux opérateurs économiques en vue du financement du nouveau parti. C’est ce qui explique l’octroi des marchés faramineux à une catégorie de commerçants très proches de Bazoum au détriment de vrais militants du parti qui se sont mouillés le maillot et financer à grand frais l’élection de ce dernier à la présidence de la République. Et c’est ce qui explique aussi l’acharnement des proches de Bazoum sur l’ancien Président Issoufou Mahamadou, le but étant de ternir son image et détruire le PNDS-Tarayya.

Mato Mani

Dans le cadre de l’opération de retrait des soldats français du Niger, le coordonnateur du processus du désengagement, le colonel Mamane Sani Kiao et son homologue français, le gé- néral Eric Ozone ont conjointement animé un point de presse le vendredi 20 octobre dernier à la base aérienne 101 de Niamey.L’objectif de cette sortie mé- diatique pour les deux (2) parties et de faire le point sur l’état d’avancement de ladite opération qui a commencé au début de ce mois d’octobre courant. A la date du vendredi 20 octobre 2023, c’est un total de 282 soldats français qui ont quitté le Niger en direction du Tchad. Ce nombre s’est envolé courant cette semaine avec le départ de six cent (600) autres éléments accompagnés de leur matériel comme annoncé parle colonel Mamane Sani Kiao devant la presse, le vendredi. L’opération de désengagement va se poursuivre conformé- ment au calendrier établi par les parties nigériennes et fran- çaises, a précisé le coordonnateur de ladite opération. Le lundi 23 octobre 2023, le dernier soldat français a quitté la base de Ouallam avec armes et bagages. Un départ qui a été salué par les populations de ladite localité. Cette dernière a d’ailleurs fait preuve de sa réjouissance à travers l’organisation d’une marche pacifique qui a drainé plusieurs personnes dans la ville de Ouallam.Avec ces derniers départs, le nombre des soldats français ayant quitté le Niger dépasse désormais les huit cent (800), un peu plus de la moitié des1500 soldats qui constituent l’effectif total des troupes fran- çaises installées au Niger. Conformément au calendrier du retrait des troupes fran- çaises, à la date buttoir du 31 décembre 2023, le dernier soldat français quittera le territoire du Niger, a assuré le colonel Kiao.Même si le processus se poursuit aujourd’hui sans aucun couac, les deux parties ont jugé utile de faire appel à des médiateurs en cas d’éventuelles difficultés dans le processus de désengagement. C’est ainsi que les deux parties ont décidé de faire appel aux Etats-Unis dont l’attaché de défense a rehaussé de sa pré- sence le point de presse du vendredi 20 octobre dernier et aussi le Togo.

Ibrahim Moussa

La Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) et l’Alliance Pour la République étaient les deux coalitions des partis politiques ayant soutenu la candidature du candidat du PNDS-Tarayya, Mohamed Bazoum à l’élection présidentielle de deuxième tour de février 2021. Les partis politiques composant cette majorité présidentielle ont participé à ce titre à la gestion du pouvoir et soutenu l’action du Gouvernement après la victoire de Mohamed Bazoum au second tour des élections de février 2021 jusqu’au soir fatidique du mercredi 26 juillet 2023 quand le régime tomba suite à un coup d’état. En dehors d’une déclaration furtive de la MRN rendue publique dans le feu de l’action, pour la suite, les partis alliés n’ont pas fait montre d’une solidarité digne de ce nom. Beaucoup d’entre d’eux ont préféré se renier tels des «Juda», un des apôtres de Jésus qui a fini par le livrer aux ennemis pour quelques centimes. Ces alliés conjoncturels se sont vite éloignés du PNDS pour rejoindre le mouvement de soutien au CNSP. Si ce n’est l’interdiction des activités des partis politiques beaucoup d’entre eux allaient se fendre certainement de déclarations de soutien qui nesont en réalité que des appels de pieds pour s’embarquer dans le train de la transition. En effet, les réactions de l’ancien Président de l’Assemblée Nationale Seini Oumarou par ailleurs président du MNSDNassara et celle de Albadé Abouba, président du MPR-Jamhuriya, grands alliés du PNDS et de la majorité parlementaire, après les évé- nements du 26 juillet 2023, avaient surpris plus d’un. Elles étaient per- çues au sein de l’opinion nationale comme l’expression d’une ingratitude car tous les deux avaient obtenu pour leurs militants des postes de responsabilité importants. Ils étaient à la limite des alliés capricieux qui voulaient toujours leur dividende dans le cadre du partage. Outre sa position de deuxième personnalité du régime et des postes importants accordés au MNSD, Seini Oumarou s’est mis à nommer au vu et au su de tout le monde des conseillers à n’en point finir et à la pelle malgré les réprobations du PNDS. Albadé Abouba de son côté a fait fi de tous les gros postes tombés dans son escarcelle, pour se morfondre et réclamer à cor et à cri la création d’un Sénat pour lui parce que c’est ce qui correspondrait à son profil.Il était attendu des alliés une réaction à minima, comme celle de Mahamane Ousmane, leader du RDR-Tchanji, parti de l’opposition, condamnant pour le principe la prise du pouvoir par la force avant de se pourfendre à juste titre en critiques à l’endroit du régime déchu.

 

Des signes de recomposition du paysage politique

Dans la perspective du retour à l’ordre constitutionnel et démocratique Hama Amadou et Mahamane Ousmane se cherchent des alliés, au moment le PNDS se fait secoué par une crise interne.Ainsi sous le lead de Hama Amadou, le MNSD Nassara, le MODEN FA Lumana, le MPR-Jamhuriya et le parti AMEN-AMIN se sont mis en conclave. Un comité de réflexion composé de Almoustapha Garba (MNSD), Issa Kanga (MODEN Lumana) Chaibou Maman (MPR-Jamhuriya) et Abdoul Aziz Mountaga (AMEN-Amin) a été mis en place pour trouver la forme de rapprochement réalisable entre eux.Mahamane Ousmne. 

Mahamane Ousmane s’organise aussi…

Le leader du RDR-Tchanji n’est pas en marge de ce mouvement prématuré de reconquête du pouvoir. Dansla clandestinité, les réunions se multiplient tantôt autour de Mahamane Ousmane, tantôt autour de Hama Amadou. Un regroupement des partis politiques de l’ancienne opposition qui s’inscrivent dans la perspective de la reconquête du pouvoir et leur implication pour une transition réussie se réunissent discrètement autour d’eux. On signale même la présence de certains acteurs de la société civile avec lesquels ce cadre de réflexion a été mis en place en vue de leur pleine implication dans l'élaboration des nouveaux textes (Projet de Constitution, Code électoral) devant régir la nouvelle République. Parmi les partis politiques qui prennent part à ces réunions clandestines, on cite le RDR Tchenji, le MODEN- Lumana, le PJP Génération Doubara, le RDP-Jama’a, le MDP Alkawali, l’ORDN Tarmamoua, entre autres.Même si pour l’instant, chez Mahamane Ousmane on ne parle pas d’alliance, dans l’agenda de l’implication de ces partis politiques pour une transition réussie, les appétits s’aiguisent et il n’est pas exclu que ce genre de consultations débouchent sur une autre alliance.

Adoum Boulkassoum

Trois mois après le coup d’Etat du 26 juillet 2023 ayant entrainé la chute de la 7ème République, les passions du dé- part commencent à se dissiper chez certains acteurs de la scène socio-politique qui ont rêvé d’avoir trouvé la bonne occasion pour en découdre à jamais avec tous ceux qui de près ou de loin ont participé à la gestion de l’ancien régime. Plus on avance plus ce groupe de gens habités par la haine et la soif d’une quelconque revanche sur l’histoire déchantent progressivement par rapport à l’influence qu’ils pensaient exercer, y compris à coup de chantages sur le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. Malheureusement pour eux, le CNSP reste lucide et n’entend point céder à des injonctions de certains groupes de pression qui se sont inscrits dans un esprit de règlement de compte, de chasse aux sorcières et de balayage systématique de tous ceux, à un titre ou à un autre, ont occupé des responsabilités dans l’appareil de l’Etat au cours des treize dernières années. Après ce balayage, la deuxième phase consiste à reprendre tranquillement le pouvoir des mains du CNSP. On a entendu beaucoup d’entre eux, s’égosiller et s’extasier pour annoncer que le moment était venu pour eux de ravir le perchoir du pouvoir avec à la clé le retour précipité de l’opposant principal, Monsieur Hama Amadou au Niger pour une hypothétique intronisation.

Sauf que le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, président du CNSP reste ferme et tranchant sur la conduite de la transition. Il répète sans cesse dans ses différents discours que la transition sera marquée par une refondation de la République. Elle est l’affaire de tous les nigériens, sans exclusif, et tout se fera dans le respect strict de lois et règlements, avec une justice totalement libre et indépendante.Ceux qui ont exulté à la suite du coup d’Etat du 26 juillet 2026 et qui s’y sont vite greffés pour se l’approprier avec fracas, parce qu’ayant cru avoir récupéré le pouvoir d’Etat commencent à déchanter brutalement.Plus les jours passent, plus les revanchards de tout acabit qui se sont glissés pour prendre les premières loges dans le soutien au CNSP pour des raisons de rè- glement de compte accumulent déception et amertume. Certains acteurs politiques déguisés en acteur de la société civile et même certains alliés du PNDS, comptables pourtant de la gestion de la 7ème République, ont vite fait de proclamer leur soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), tournant vite la page de la renaissance, espé- rant se substituer automatiquement aux animateurs de la gouvernance politique du pays. Il y’en a même parmi ces acteurs politiques et de la société civile qui pensent que ceux qui ont été victimes du coup d’état n’ont pas droit à la parole et qu’ils doivent être chassés et poursuivis comme des mal propres s’ils ne sont pas déchus de leur nationalité.Mais le nouvel organe dirigeant du pays, le CNSP, que beaucoup d’entre eux pensaient manipulable à merci reste lucide et ferme. Il reste attaché à ses engagements hautement proclamés par son président le Général Abdourahamane Tiani, celui de fédérer toutes les énergies des nigériens, sans exclusif et sans considération d’appartenance politique.Trois mois après son installation, le CNSP affiche une certaine indépendance vis-à-vis des partis politiques. Il demeureclairvoyant dans la conduite des affaires publiques. Le CNSP qui a annoncé deux préoccupations essentielles dans son agenda, à savoir la question de la sécurité et la question de la bonne gouvernance, s’active à mettre en place les mécanismes de mise en œuvre effective de l’agenda de la transition.Tout porte à croire que le CNSP maintiendra le cap toujours avec une certaine neutralité et de la rigueur par rapport à la gestion de la transition qui doit être porteuse d’un élan inébranlable de souveraineté, de patriotisme et des valeurs de justice, de cohésion sociale, d’unité nationale, de paix et d’indépendance.Les premiers actes posés au cours des trois premiers mois de gestion sont rassurants et loin de répondre aux vacarmes revanchards de certains acteurs dits de la société civile prétendument révolutionnaires qui voudraient mettre au pas le CNSP.Le CNSP reste pour le moment imperturbable, appelant les nigériens dans leur ensemble à plus de sacrifices et de résilience pour surmonter les moments difficiles que traverse le pays.

Adoum Boulkassoum

L’ordonnance 2023-02 du 28 juillet 2023 portant organisation des pouvoirs publics pendant la période de transition a prévu, entre autres, plusieurs organes devant participer à l’accompagnement de la transition. Parmi ceux-ci, le Conseil Consultatif National (CCN), dont la composition, les missions et le fonctionnement restent à être déterminés par une ordonnance du Pré- sident du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Sous la transition du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), conduite par le Géné- ral Salou Djibo, en 2010, le CCN qui faisait office de parlement de transition était composé de 121 membres et piloté par un acteur de la société civile, Marou Amadou qui a été nommé par le Président du CSRD, Chef de L’Etat. Cet organe législatif, même ayant un caractère consultatif, était dirigé par un Bureau composé d’un Président nommé par décret du Président du CSRD et de deux rapporteurs élus par les membres du CCN. C’est dire que comme en 2010, le Conseil Consultatif National est un organe stratégique dans le dispositif de la transition actuelle qui suscite engouement et convoitises. Dans ce cadre, les Organisations de la Société Civile, dans leur diversité s’emploient à sé- duire, à plaider pour certains acteurs en vue qui se sont distingués par leur engagement et leur dévouement dans la lutte pour la démocratie, l’indépendance de la justice, la gouvernance démocratique et la corruption, entre autres.

Alors même que l’organe chargé d’élaborer les textes fondamentaux de la République, notamment les projets de Constitution et de code électoral, tel que prévu par l’ordonnance portant organisation des pouvoirs publics pendant la période de transition, n’a pas encore été mis en place, déjà dans les milieux de la société civile et de la société politique, on parle des modalités de désignation des membres de cette institution des acteurs susceptibles de la diriger. Serait-on dans le schéma de la transition de 2010 où l’organe était piloté par un bureau composé de trois membres ? Le Président du CNSP aura-t-il la main haute dans la nomination du Président du CCN ou laissera-t-il aux différents membres qui seront nommés de mettre en place le bureau de l’institution ? De combien de membres serat-il composé ? Ce sont là autant de questions que l’on se pose dans les milieux politiques et de la société civile.Pour le moment, toutes les hypothèses sont sur la table. D’aucun penchent sur un schéma à la transition de 2010 où le président du CNSP gardera le choix du Président du CCN. A ce sujet, dans les milieux de la société civile, trois noms d’acteurs majeurs de la société civile nigérienne circulent. Nouhou Mahamadou Arzika du Mouvement pour la Promotion de la Citoyenneté Responsable (MPCR), Ali Idrissa Nani, Promoteur du Groupe de presse Labari et coordonnateur du Réseau des Organisations pour la Transparence et l'Analyse Budgétaire (ROTAB) et Issoufou Boubacar Kado Magagi, un des doyens du Mouvement syndical nigé- rien, Consultant Indépendant en Finances publiques et ancien Inspecteur Géné- ral d'Etat, tous acteurs majeurs de la société civile qui participent activement à la vie citoyenne dans diverses organisations. Tous les trois contribuent inlassablement au mouvement souverainiste et de refondation de la République en cours dans notre pays.Toutefois, il faut noterd’atterrir à Niamey et s’est installé dans son domicile où il reçoit semble-t-il beaucoup de visites.Sur la liste des responsables politiques annoncés pour occuper les postes de président du Conseil Consultatif National, on parle également du président du parti PJD HAKIKA, Elhadj Mahaman Hamissou Moumouni, un Monsieur bien connu pour son indé- pendance d’esprit. Ces derniers temps, il est régulièrement sur médiasTransition du CNSP :Qui pour diriger le Conseil Consultatif ?L’ordonnance 2023-02 du 28 juillet 2023 portant organisation des pouvoirs publics pendant la période de transition a prévu, entre autres, plusieurs organes devant participer à l’accompagnement de la transition. Parmi ceux-ci, le Conseil Consultatif National (CCN), dont la composition, les missions et le fonctionnement restent à être déterminés par une ordonnance du Pré- sident du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Sous la transition du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), conduite par le Géné- ral Salou Djibo, en 2010, le CCN qui faisait office de parlement de transition était composé de 121 membres et piloté par un acteur de la société civile, Marou Amadou qui a été nommé par le Président du CSRD, Chef de L’Etat. Cet organe législatif, même ayant un caractère consultatif, était dirigé par un Bureau composé d’un Président nommé par décret du Président du CSRD et de deux rapporteurs élus par les membres du CCN. C’est dire que comme en 2010, le Conseil Consultatif National est un organe stratégique dans le dispositif de la transition actuelle qui suscite engouement et convoitises. Dans ce cadre, les Organisations de la Société Civile, dans leur diversité s’emploient à sé- duire, à plaider pour certains acteurs en vue qui se sont distingués par leur engagement et leur dévouement dans la lutte pour la démocratie, l’indépendance de la justice, la gouvernance démocratique et la corruption, entre autres.qu’une autre tendance favorable plutôt à un militaire à la tête du CCN est en train de s’afficher. On parle du Général à la retraite Mounkaila Issa qui est en même temps un acteur politique, qui a participé aux présidentielles de 2020-2021 sous les couleurs du parti Rassemblement Nigérien pour la Démocratie et la Paix (RNDP ANNEIMA-BANIZOUMBOU) dont il créa un peu avant les élections. D’autres sources parlent d’un officier membre du CNSP.Dans la même perspective, ces derniers temps, dans certains milieux politiques, on parle avec insistance de l’ancien Premier ministre Brigi Rafini, administrateur émérite et Homme d’Etat discret et conciliateur pour conduire le parlement de transition. Il vient d’ailleurspour donner son avis sur la conduite de la transition. C’est dire que rien n’est joué d’avance ! La lutte risque d’être âpre même si on ignore pour le moment l’option pour laquelle penche le CNSP. Acteurs de la Société civile, Acteurs politiques, Responsables militaires, toutes les hypothèses sont possibles à l’étape actuelle des choses où le CNSP n’a pas ni clarifié ni pris l’ordonnance portant composition, missions et fonctionnement de cette institution stratégique dans l’architecture de la transition.Toujours est-il que le CNSP doit accélérer le processus de mise en place dudit Conseil pour démarrer véritablement la transition.

Adoum Boulkassoum

 


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