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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

L’adhésion du Mouvement Patriotique Nigérien (MPN Kiishin Kassa) présidé par l’ancien colonel des douanes Ibrahim Yacouba à la majorité au pouvoir continue de susciter des commentaires les uns les plus controversés que les autres au sein de l’opinion publique nationale. Certains ont vite fait d’établir un lien direct entre cette adhésion du MPN à la Majorité et la création du Sénat. Mais en réalité, selon une source proche du principal parti au pouvoir, Il n’y a aucun lien direct entre les deux événements; c’est une simple coïncidence, affirme-t-on. En vérité, la question de la création du Sénat était au centre des discussions au sein de la majorité depuis environ un an tandis que les pourparlers relatifs au ralliement d’Ibrahim Yacouba et de son Parti à la mouvance présidentielle est l’aboutissement d’un processus de négociations entamé seulement il y a quelques semaines, apprend-on.

Pour la petite histoire, certains responsables du MPR-Jamhuriya soutiennent que la création d’une chambre des sénateurs était bel et bien un engagement électoral du MPR. Le président du parti Albadé Abouba l’a décliné dans son programme en ces termes : «Nous envisageons le pouvoir législatif à travers un parlement bicaméral. Une Assemblée nationale élue et l’actuel CESOC sera transformé en Sénat dont la taille sera proportionnelle aux moyens de l’Etat. On éviterait ainsi une monopolisation du pouvoir législatif par une chambre unique.»

C’est pourquoi, après l’élection présidentielle premier tour, lorsqu’il s’agissait d’apporter son soutien au candidat Mohamed Bazoum, le président Albadé Abouba et son parti ont fait de la question du sénat un point essentiel lors des discussions. Le MPR tenait à ce point et promesse lui a été faite par ses interlocuteurs, qu’une fois son candidat élu à la magistrature suprême, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS) allait œuvrer à son tour à la mise en place du Sénat.

Dans la mise en œuvre de cet engagement, plusieurs rencontres de haut niveau ont eu lieu, relativement au Sénat, à la forme qu’il doit prendre, à son effectif et à ses attributions. Un comité composé d’experts nationaux, a été créé par la suite avec pour mission de réfléchir sur le mécanisme juridique, politique et institutionnel à même de faciliter et favoriser la création d’un Sénat. Selon les informations en notre possession, le comité d’experts a déjà transmis son rapport au Président de la République, Chef de l’Etat.

En attendant, le projet continue de donner de susciter des commentaires divers au sein des partis alliés de la majorité et même de l’opposition. Ce projet de création du sénat est perçu dans certains milieux politiques sous l’angle d’une innovation politique qui participera à la consolidation de la démocratie et à renforcer la crédibilité de notre système politique et la maturité politique des différents acteurs.

D’autres par contre le perçoivent comme un organe inopportun et budgétivore dans la marche actuelle de notre démocratie. Certains de nos concitoyens hostiles à ce projet arrivent à peine à contenir leur adversité. Ils tentent de saboter, torpiller et même de caricaturer le projet du Sénat.

Il semble que cette campagne frénétique dirigée contre le Sénat serait l’œuvre de certains responsables politiques qui se rencontrent clandestinement en vue de torpiller le projet. Mais en réalité, ils luttent pour préserver seulement leurs intérêts égoïstes.  Ce qui est constatable, des adversaires à ce projet distillent à travers les réseaux sociaux des arguments en tout genre pour dévoyer et détourner ce projet de création du Sénat du Niger. Les détracteurs du projet le présente  comme une institution de plus, créée pour contenter un allié du PNDS. Les mêmes politiciens agissant sous l’anonymat ou par personne interposée vont jusqu’à voir à travers la création du sénat, l’avènement d’une institution concurrente qui va faire ombrage à l’Assemblée Nationale, alors même qu’il n’en est rien, si on s’en tient au projet de sénat qui circule sous les manteaux dans les milieux politiques. Pour ses concepteurs, entre l’Assemblée et le Sénat ce sera une question de complémentarité et de renforcement de valeurs démocratiques.

En tant que haute institution de la République, le Sénat en projet, indique-t-on, ne se sera pas différent des Sénats d’autres pays, notamment en France ou aux Etats-Unis, où il est classé comme la deuxième chambre politique. Le Niger ne se soustraira pas à la règle, fait remarquer une source proche du principal parti au pouvoir. Le SENAT sera une chambre haute destinée à accueillir autant des personnalités élues que des personnes es-qualités représentant légitimes des différentes composantes socioprofessionnelles, religieuses et coutumières. Cette Haute Chambre offrira certainement un cadre idéal pour mieux traiter de toutes les questions inhérentes à la vie de la Nation avec plus de recul, plus d’expérience et plus de hauteur, soutiennent ceux qui sont bien imprégnés du projet de texte.

Concernant la personnalité politique qui va présider cette institution, même s’il est très tôt de spéculer à ce sujet, dans les milieux politiques on parle du leader du MPR-Jamhuriya Albadé Abouba. Il est évident que si l’institution voit le jour, ‘’ce sera un des leaders des partis alliés de la majorité qui ont soutenu la candidature de Bazoum Mohamed au second tour de l’élection présidentielle’’ estime un responsable du principal parti au pouvoir.

Quoiqu’il en soit le MPR-Jamhuriya estime être en pole position de revendiquer le leadership de cette institution au vu du rôle qu’il a joué dans l’initiative de ce projet, d’une part et au regard de son rang de deuxième force politique de la majorité au pouvoir, d’autre part.

Cette position, le MPR-Jamhuriya, vient de la renforcer avec le ralliement d’autres députés à son groupe parlementaire, dont le dernier en date est l’apparentement du MPN Kiishin Kassa d’Ibrahim Yacouba au groupe MPR-Jamahuriya. Ce qui renforce à nouveau la prétention du MPR d’aspirer légitimement à la présidence du Sénat, qui lui revient de droit, soutient un responsable de ce parti.

Le MPR, rapporte la même source, continuera à œuvrer pour le renforcement du camp de la majorité au pouvoir, à travers d’autres ralliements. C’est dans cette perspective qu’il a soutenu et facilité l’intégration de son allié parlementaire, le MPN kiishi Kassa au sein de l’équipe gouvernementale. Lorsque la question de ce ralliement s’est posée, le MPN-Kiishin Kassa a porté en toute souveraineté son choix sur le leader du MPR Albadé Abouba pour conduire les pourparlers. Et ce dernier a usé de toute son influence et de sa diplomatie pour bien parrainer les processus jusqu’à son aboutissement. Ce leadership du président Albadé Abouba est du reste fortement applaudi par les dignitaires du MPR Jamhuriya, qui ne cachent pas leur satisfaction par rapport à la conduite de leur Chef et continuent de vanter ses qualités pour le précieux rôle joué par leur leader dans le cadre de l’adhésion du MPN Kiishin Kassa à la majorité.

Dans tous les cas, le ralliement du MPN-Kiishin Kassa, est pratiquement un retour au bercail d’un ancien allié de la majorité au pouvoir. Sa nouvelle réintégration dans l’équipe gouvernementale pourrait être perçue comme la manifestation de la volonté du Président de la République Mohamed Bazoum de fédérer toutes les forces vives du pays pour faire face aux défis de l’heure.

Mato Mani

Le Cheikh Mallam  Sidé  Boloumi dit Mallam Sidé Toubochima est un grand  homme religieux, un érudit hors pair qui a propagé la Sunna du Prophète Mohamed  (paix et salut sur lui) dans  la région du Kawar au Niger et du Fezzan en Libye. Il créa la première école coranique à Chimoundour, dans la commune rurale de Dirkou. Il a aussi vulgarisé les techniques  phéonicicoles (telles que la régénération des dattiers par rejets, la pollinisation manuelle des fleurs…etc) dans les oasis du Kawar. Ce fut un apport très important dans l’amélioration des conditions vie de populations tant sur le plan spirituel qu’économique.

Cheikh Mallam Sidé Toubochima aurait séjourné dans les oasis du  Kawar il y a de cela  250 à 300 ans, bien après le passage d’Ogba Ben Nafi qui visita le Kawar en 666 après l’hégire. Tout etant, ils ont en commun une mission, celle de propager l’islam en Afrique. Que Dieu accepte leurs œuvres et les récompense infiniment.

h Sidé est originaire du Tibesti (Tchad) d’où le sobriquet de « Toubochima »  qui signifie  venu du Tibesti. Il est issu du clan «Arina » ou « Arinda  » distingué du signe          des 33 signes utilisés par la loi de la communauté Toubou Teda  vivant dans le Sahara Central. Le Toubou Teda est une communauté de destin bien distinguée, hautement organisée et respectueuse des valeurs d’équité et de respect des droits humains inspirés de la charia. (Voir les dispositions de la jurisprudence du Derdey Chahay).

A son arrivée au Kawar, venant du Tibesti, Cheikh Mallam Sidé s’est d’abord installé à Ti’imayi, aux environ de l’actuel  village d’Argui d’où son occupation des abords des grandes mares  d’Argui Djarnama et de Kanirom ou il planta beaucoup de palmiers dattiers qui sont présentement les propriétés de ses arrières petits fils. Ces  cours d’eau permanents où jadis pâturaient ses troupeaux faisaient partie de ses dépendances. Ensuite, il  s’installa plus au Sud, où il fonda la citadelle « d’Emi Madaan Toubori »  et « d’Emi Madaan Kalari ». Ainsi, il planta ses palmeraies des zones marécageuses de : Kalala  Ngafé, Goubdouri et Fedellah.  

Quelques années plus tard, il s’installa dans le Village de Chimoundour, où il construisit le Ksour de Chimoundour aujourd’hui  vestige historique en ruine et créa la première école coranique du Kawar où il enseigna la Sunna du Prophète Mohamed.  A l’époque, Chimoundour fut érigé en un grand centre islamique ou les adeptes venaient  apprendre la sunna  depuis des contrées lointaines du Sud. Selon des informations  recueillies auprès de la tradition  orale, le Sultan Idriss Aloama du Bornou a séjourné au Kawar lors d’une expédition vers le Maghreb et ait établi son camp à Beza, non loin de la citadelle d’Emi Madaan.  Au retour dans le Bornou, le sultan Bonouan aurait donné sa fille en mariage au grand Cheikh Sidé Toubochima. Union de laquelle sont issues ses descendants actuels vivant dans le Bornou.

A cette époque, le Kawar était un sultanat dont la capitale était Achinouma « Foriyé »  ou le Sultan « Derdey » assurait le pouvoir politique et administratif. Cependant, le Derdey a délégué une partie de son pouvoir en l’occurrence le pouvoir judiciaire au  Cheikh Mallam Sidé Toubochima  avec comme siège « la cité de l’intelligence » Chimoundour. Tous les litiges sont traités et réglés conformément à la Sunna auprès du grand ouléma Mallam Sidé. Le sultan est informé par écrit  des sentences prononcées. Cette pratique démontre sans doute que depuis les temps immémoriaux, la communauté Toubou  Teda  était un peuple dont le mode de gouvernance est centré sur des valeurs démocratiques. Cette séparation du pouvoir était pratiquée jusqu’à une date récente, le démantèlement du Sultanat du Kawar par le colon français.

Après un long séjour au Kawar où il enseignât la sunna et eu six fils dont deux filles (Taib, Mamane Ely , Sanoussi , Nana, Kaltoum et Hassane ). Le Cheik  Sidé quitta le Kawar suite à un malentendu sur l’interprétation de la charia qui ne respectait plus la sunna du prophète Mohamed (paix et salut sur lui), le Cheikh s’installa à nouveau dans le Fezzan à Mourzouk, une ville du Sud libyen. Tout comme dans le Kawar, Cheikh Sidé prêcha la sunna dans le Fezzan et planta beaucoup de palmiers dattiers. Sa renommée fut répandue sur tous les territoires où vivent les communautés  Toubou Teda (Libye, Tchad et Niger). A sa mort, un temple fut érigé sur sa tombe. Temple que les communautés libyennes de Mourzouk et sa descendance du Kawar et du Tchad continuent à visiter pour lui rendre le salut et la paix de l’islam.

 Telle fut la vie religieuse de ce grand érudit du Sahara Central, Cheikh Mallam Sidé Toubochima ;

Que son âme repose en paix,

 Que le Tout Puissant, le Miséricordieux, le Clément, ALLAH WA TA ALLAH accepte ses œuvres et lui accorde le Paradis Firdûsî.

Que nous musulmans gardions à l’esprit et pour toujours que les noms de Tous ceux qui ont œuvré un temps soit peu pour propager la Sunna du Prophète Mohamed (Paix et salut sur lui) transcenderont des générations et resteront à jamais gravé dans la conscience des peuples qui ont reçu leurs messages.

Que Dieux les récompense

Ecrit par Moussa Kossomi

Le 02/04/2022

1 jour du mois de RAMADAN 1443

Conformément à la tradition établie ici au Niger, le mois de ramadan est synonyme de la période de distribution de sucre. Personnes âgées, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, chacun réclame ou attend de son prochain surtout auprès de ceux-là considérés comme nantis socialement.

Personne morale ou physique, nul n’échappe à l’assaut des demandeurs du sucre de ramadan. C’est dans cette recherche effrénée du sucre, qu’une Association a adressé une requête auprès d’une haute personnalité.

Dans la note que le président de cette association a adressée le 2 Avril 2022, date qui coïncide avec le démarrage du ramadan, le responsable de ladite structure de dire : «Dans le cadre du démarrage des activités de notre association nous avons l’honneur de solliciter auprès de votre institution, un appui en sucre».

La requête de cette association est perçue au niveau du destinateur comme une demande insolite, une situation inédite  car pour la première fois, une structure demande du sucre pour le démarrage de ses activités.

Chose surprenante dans cette missive, c’est que l’Association en question de par sa dénomination regroupe des personnes censées ne pas jeûner compte tenu de leur obédience religieuse.

Sachant que le sucre est donné aux jeûneurs conformément à l’usage, il y a des fortes chances que les demandeurs restent sur leur soif surtout si la personne qui doit répondre scripte attentivement l’appellation de ladite association ainsi que ses missions.

Au Niger, l’affaire du sucre pendant le mois de ramadan est sur le point de devenir un casse-tête surtout pour les responsables politiques dont les militants en ont fait un droit.  

AZA

Ibrahim Moussa

  

Ça y est ! Les choses se confirment concernant l’adhésion du Mouvement Patriotique du Niger (MPN Kishin Kassa) à la majorité au pouvoir. L’annonce a été faite par le Coordinateur régional du parti au titre de la région de Zinder Dr Kabirou Oumarou. Son parti a décidé à l’unanimité de toutes les structures de quitter l’opposition politique pour soutenir les actions du Président de la République Mohamed Bazoum.

Douze (12) mois seulement ont suffi pour le Président du MPN Kishin Kassa Ibrahim Yacoubou et ses amis de se rendre compte qu’ils doivent changer de fusil d’épaule et venir apporter leur pierre à la construction de l’édifice national qu’est le Niger.

 

Une décision prise à l’unanimité

Selon Dr Kabirou Oumarou, la décision de soutenir les actions du Président de la République est prise en toute responsabilité car toutes les régions et tous les organes du parti ont donné leur accord à l’issue d’une réunion tenue ce jeudi 14 avril 2022.

Selon le coordinateur régional MPN Kishin Kassa de Zinder, le Président du parti Ibrahim Yacoubou a pris la parole à l’occasion de cette réunion pour demander l’assistance jusqu’à trois (3) fois pour s’assurer de l’unanimité de la décision.

Parmi les raisons évoquées par les militants du MPN Kishin Kassa pour rentrer dans le gouvernement figurent, entre autres : la réconciliation nationale, la stabilité, la paix et le développement du pays.

Les militants du MPN Kishin Kassa de mettre en évidence les actions prises par le Président de la République Mohamed Bazoum qui ont instauré un climat de confiance visible, a précisé Dr Kabirou Oumarou. Parmi ces actes posés par le Chef de l’Etat figurent :

-La libération des prisonniers politiques pour certains restés en prison depuis plus de cinq (5) ans. Les derniers comptabilisant plus de 400 jours ;

-L’emprisonnement des présumés délinquants financiers ;

-L’implication des leaders d’opinion dans la résolution sécuritaire et la lutte contre la pauvreté ;

-Le renforcement de l’armée nationale en matériel de pointe et la rationalisation des biens publics

A travers cette publication qu’il a faite sur son compte tweeter, le coordinateur MPN Kishin Kassa de Zinder vient d’éclairer la lanterne de l’opinion publique nationale surtout les plus sceptiques sur l’annonce d’un éventuel retour de la formation de Ibrahim Yacoubou dans la majorité. Finit alors les spéculations et suppositions, le MPN Kishin Kassa annonce son come-back dans le navire de la Renaissance qu’il a quitté il y a quelques années.

 

Un acquittement de dette envers l’opposition

Le coordinateur du MPN Kishin Kassa de Zinder ne s’est pas seulement contenté de donner les raisons du nouveau choix opéré par sa formation politique. Il s’est également adressé à leurs désormais anciens camarades politiques de l’opposition.

«Nous avons soutenu un candidat au premier et au deuxième tour avec nos propres moyens techniques et financiers. Notre leader politique est resté le seul qui n’est impliqué dans aucun scandale politico-juridique. Sa probité et son dynamisme ont fait qu’il a aujourd’hui la confiance renouvelée  de ses militantes et militants à la base», a laissé entendre Kabirou Oumarou. Cette mise au point faite à l’égard de leurs anciens compagnons de lutte politique prouve que le MPN Kishin Kassa a joué sa partition et part la tête haute sans aucune dette morale envers les autres partis membres de l’opposition et surtout du candidat que cette coalition avait soutenu lors des dernières élections générales de l’année 2020-2021.

 

Après le MPN Kishin Kassa à qui le tour ?  

La question mérite d’être posée dans la mesure où depuis un certain temps, des interrogations se posent sur les véritables motivations de toutes ces formations politiques de l’opposition qui répondaient aux abonnés absents lors des points de presse et autres déclarations du candidat qu’elles ont soutenues lors de la dernière présidentielle.

MPN Kishin Kassa, MODEN FA LUMANA et PJP Dubara du général à la retraite Salou Djibo ont plusieurs fois brillé par leur absence à l’occasion des évènements organisés par l’opposition ces derniers temps.

Si il a fallu à Ibrahim Yacoubou et ses amis de tenir une année seulement pour venir soutenir le Président de la République Mohamed Bazoum dans son œuvre de construction nationale, quel temps suffira pour les autres formations politiques de l’opposition soucieuses de l’avenir du pays et de son peuple pour faire allégeance à leur tour au Président Mohamed Bazoum.

En attendant qu’ils frappent à la porte de la Renaissance acte III, le MPN Kishin Kassa fera son entrée dans le 2ème gouvernement du Premier Ministre Ohuoumoudou Mahamadou, dont la composition est attendue incessamment.

Ibrahim Moussa

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 14 avril 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

 

 

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption du Document de Stratégie Nationale de Sécurité de Proximité (SNSP 2022-2026).

La Stratégie Nationale de Sécurité de Proximité, objet du présent projet de décret s’inscrit dans un contexte marqué par plusieurs enjeux liés à la sécurité, à la migration, au développement des espaces frontaliers et à la coopération transfrontalière.

Elle s’inscrit également dans le cadre de la Stratégie Nationale de Sécurité Intérieure, qui constitue le document fédérateur et de référence de toutes les actions du secteur de la sécurité intérieure.

Elle a pour objectif de contribuer au renforcement de la confiance et de la collaboration entre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les communautés pour une meilleure prise en charge des questions de sécurité par l’implication effective des citoyens à la gestion de leur propre sécurité.

 

Le plan d’actions qui y est joint permettra d’opérationnaliser la stratégie nationale de sécurité de proximité sur la période 2022-2026.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi déterminant les principes fondamentaux de la Santé et de l’Hygiène Publique.

La santé publique est la prise en charge par les pouvoirs publics de la santé globale des populations sur les aspects curatifs, préventifs, éducatifs et sociaux.

L’hygiène publique est l’ensemble des actions déployées par l’Etat et les collectivités publiques ou par tout organisme privé ou public doté des prérogatives en la matière en vue de sauvegarder la santé publique.

Le présent projet de loi constitue une réponse à ces préoccupations en édictant les principes fondamentaux qui visent notamment à garantir le bien-être de la population, à assurer la couverture sanitaire, la qualité et l'efficience des services de santé et d’hygiène publique.

Il est pris conformément à l’article 100 de la Constitution qui dispose  que la loi détermine  les principes fondamentaux de la santé et de l’hygiène publique.

Le présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.

  • AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention minière entre la République du Niger et la Société NIGENERGIE SA pour le permis de recherche « BATELENE 3 » pour uranium et substances connexes, dans la Commune de Gougaram, département d’Arlit, région d’Agadez.
  • Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention minière entre la République du Niger et la Société NIGENERGIE SA pour le permis de recherche « BATELENE 4 » pour uranium et substances connexes, dans la Commune de Gougaram, département d’Arlit, région d’Agadez.

La société NIGENERGIE SA est une société anonyme de droit nigérien avec un capital social de dix millions (10 000 000) de francs CFA.

Elle s’engage à investir dans les trois (03) premières années suivant la signature des deux (2) conventions minières, un montant minimum de deux milliards quatre cent soixante-quatorze millions quatre cent trente-six mille sept cent cinquante (2 474 436 750) francs CFA  pour la réalisation de ses activités de recherches d’uranium et de substances connexes.

Outre les recettes fiscales, les retombées attendues sont les suivantes :

  • la création de quarante-cinq (45) emplois au moins ;
  • la contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités à hauteur de douze millions (12 000 000) de francs CFApar an ;
  • la contribution au renforcement des capacités des agents de l'Administration des mines et de la géologie à hauteur de douze millions (12 000 000) de francs CFApar
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création d’un établissement public à caractère industriel et commercial dénommé « Radio-Télévision du Niger (RTN) ».

L’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN) a été créé par la loi n°67-011 du 11 février 1967 avec comme mission l’édition et la diffusion des programmes de radio et de télévision.

Avec l’avènement de la Télévision Numérique Terrestre (TNT), le nouveau cadre juridique de la communication audiovisuelle établi par la loi n°2018-23 du 27 avril 2018, consacre le principe de la séparation des activités d’édition de celles de diffusion des services de radio et de télévision avec la création de l’Agence Nigérienne de Diffusion (AND).

Pour s’inscrire dans le respect de ce nouveau cadre juridique de la communication audiovisuelle, la mission assignée jusque-là à l’ORTN, doit être redéfinie et recentrée autour de l’activité d’édition des programmes de services de radio et de télévision.

Le présent projet de décret a donc pour objet de créer un établissement public à caractère industriel et commercial dénommé : «Radio-Télévision du Niger », en abrégé «RTN » qui a pour mission d’assurer le service public national d’édition de programmes de services de radio et de télévision.

  1. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

  • Monsieur Abdoulkarim Soumana est nommé conseiller technique du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération.
  • Monsieur Issiakou Abdou, conseiller des affaires étrangères, Mle 116103/M, est nommé directeur Europe-Amérique-Océanie.
  • Monsieur Mamane Saidou, conseiller des affaires étrangères, Mle 85320/A, est nommé directeur des affaires africaines.
  • Monsieur Harouna Hamidou, conseiller des affaires étrangères, Mle 87161/U, est nommé directeur des organisations interafricaines.
  • Madame Alfari Sita Sahida Badamassi Djariri, conseillère des affaires étrangères, Mle 79217, est nommée directrice des affaires consulaires.
  • Monsieur Sahidou Tanimoune, conseiller des affaires étrangères, Mle 116102, est nommé directeur Asie-Moyen Orient.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

  • Monsieur Moussa Oumarou, directeur administratif, Mle 62 330/S, est nommé directeur général de la décentralisation et des collectivités territoriales.
  • Monsieur Mahamadou Abdou Salami, chargé d’enseignement, Mle 131 754/S, est nommé directeur des lieux de culte.

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

  • Monsieur Adamou Mahaman Moustapha, enseignant-chercheur, est nommé président du conseil d’administration du centre national de la recherche scientifique (CNRS).

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES

  • Docteur Ibrahim Souley, Mle 70872/Z, est nommé secrétaire général du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
  • Docteur Abaché Ranaou, Mle 70214/M, est nommé inspecteur général des services.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

 

  • Il est mis fin aux fonctions de conseiller technique du Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage exercées par Monsieur Seyni Amadou Hamadou.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

  • Monsieur Mikail Ahmed, Mle 62606/E, est nommé directeur général de l’Institut de Formation des Adultes et de l’Education Non Formelle (IFAENF).

 

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DU SPORT

  • Monsieur Ibrahim Abdoulaye est nommé président du conseil d’administration du Stade Général Seyni Kountché.
  • Monsieur Abdoulaye Amadou Seydou, inspecteur central des contributions diverses, Mle 153275/C, est nommé directeur des ressources financières, du Matériel, des marchés publics et des délégations de service public.
  1. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu six (06) communications.

 

1).   deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

La première communication est relative aux directives sanitaires révisées relatives au test PCR et vaccination dans le contexte de la COVID-19.

Au vu de la situation épidémiologique actuelle marquée par une baisse sensible de la circulation du virus au niveau national depuis quelques semaines, les conditions d’entrée et de sortie du Niger par voie aérienne sont allégées comme suit :

  1. Voyageurs à l’arrivée (débarquement) :

 

  • pour les voyageurs vaccinés et dont la dernière dose date d’au moins 4 semaines, le Test PCR COVID-19 n’est plus exigé ;
  • pour les voyageurs non vaccinés ou n’ayant pas fourni la preuve d’une vaccination dont la dernière dose date d’au moins 4 semaines, le Test PCR COVID-19 est exigé.
  1. Voyageurs au départ (embarquement)

 

  • pour tout voyageur présentant la preuve d’une vaccination dont la dernière dose date d’au moins 4 semaines, le Test PCR COVID-19 n’est plus exigé.
  • pour tout voyageur non vacciné ou n’ayant pas fourni la preuve d’une vaccination dont la dernière dose date d’au moins 4 semaines, le Test PCR COVID-19 est exigé.
  1. Validité des résultats du Test PCR COVID-19:
  • cinq (05) jours à partir de la date de prélèvement pour les ressortissants des pays de l’UEMOA ;
  • soixante-douze (72) heures à partir de la date de prélèvement pour les ressortissants des autres pays non membres de l’UEMOA.

Ces mesures prennent effet à partir de la date de publication des directives.

Les voyageurs doivent s’informer avant le départ du Niger sur les mesures de lutte contre la COVID-19 appliquées dans les pays d’accueil et de transit.

Le Gouvernement exhorte la population au respect des mesures de protection individuelle et collective et à se faire vacciner contre la COVID-19.

La deuxième communication est relative à  la campagne de distribution gratuite des moustiquaires MIILDA 2022.

Le paludisme constitue un véritable problème de santé publique au Niger, ce qui a amené le Gouvernement à faire de la lutte contre cette maladie l’une de ses priorités.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Développement Sanitaire 2022-2026, il est prévu du 24 au 29 mai 2022, une campagne de distribution massive et gratuite de 9.424.727 Moustiquaires Imprégnées d’Insecticide à Longue Durée d’Action (MIILDA) dans 49 districts sanitaires des régions de Diffa, de Dosso, de Maradi, de Tahoua, de Tillabéri,  de Niamey et de Zinder.

 

La région d’Agadez n’est pas concernée car ayant bénéficié en mai 2021 de la campagne MIILDA.

2).   deux (02) communications du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

 

La première communication est relative à la 52ème session du Conseil des Ministres de l’OHADA qui se tient les 14 et 15 avril 2022 à Niamey.

La deuxième communication est relative à la présentation du rapport initial du Niger sur la mise en œuvre de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.

Sur invitation du Comité de l’ONU chargé des questions de disparitions forcées, le Niger a présenté avec succès à Genève les 29 et 30 mars 2022 son rapport initial relatif à la mise en œuvre de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.  

Le Niger a reçu les salutations et les félicitations de la Présidente du Comité pour la qualité des réponses fournies.

Les observations et les recommandations du Comité  parviendront à l’Etat du Niger ultérieurement.

En marge du rapport initial du Niger, il a été procédé le 1er avril 2022 au Centre du Commerce International de Genève, au lancement de la Campagne de modélisation contractuelle OHADA-ZLECAF.

3).   une communication de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant sur la participation du Niger à la 66ème session de la commission de la condition de la femme.

La 66ème session de la commission de la condition de la femme des Nations Unies s’est tenue à New York du 14 au 25 mars 2022 avec comme thème « parvenir à l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles dans le cadre des politiques et programmes relatifs au changement climatique, à l’environnement et à la réduction des risques de catastrophes ».

L’intervention du Niger a été présentée sur le thème « suivi de la 4ème conférence mondiale sur les femmes et de la 23ème édition de l’Assemblée Générale » qui a mis l’accent sur les progrès réalisés par le Gouvernement du Niger dans le cadre de la mise en œuvre des douze (12) domaines prioritaires du programme d’actions de BEIJING et les perspectives.

4).   une communication du Ministre de l’Education Nationale relative au modèle alternatif des salles de classe.

Le Niger dispose de 75 037 salles de classe dont 36 000 construites en matériaux précaires. Le Gouvernement s’est engagé à remplacer les salles de classe en paillote par des salles de classe en matériaux définitifs. Cependant, les coûts élevés des matériaux à utiliser, ont imposé la recherche de modèles alternatifs de salles de classe moins coûteux.

A l’issue d’une procédure de sélection, le classement des modèles validés basé sur une grille de notation composée de cinq (05) critères à savoir le modèle, les matériaux de mise en œuvre, le coût du projet, la longévité et la facilité de la mise en œuvre, a permis de retenir neuf (09) projets.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 14 avril 2022

 

Le Secrétaire Général

du Gouvernement

ABDOU DANGALADIMA

Suite à l'appel interjeté par l'aile Tahirou Saidou, la Cour d'Appel de Niamey en son audience publique ordinaire du 04 avril 2022 a rendu l'arrêt N° 52 dans l'affaire Tahirou Mounkaila et Tahirou SAIDOU contre Noma OUMAROU. Cet arrêt qui confirme le jugement N°328/20 du 05 août 2020 réaffirme ainsi que seul Noma OUMAROU a qualité pour agir au nom du MODEN / FA LUMANA AFRICA.

 

En effet, il vous souviendra qu'après le délibéré du jugement du tribunal qui en substance disait je cite: «Attendu qu'il ait constant que Noma Oumarou a été désigné président par intérim lors du 2ème congrès ordinaire du parti qu'il lui appartient alors de convoquer et diriger toutes les instances décisionnelles du parti jusqu'à la tenue du prochain congrès, que même s'il est évident quc le bureau politique national est une instance de décision entre deux congrès, il n'en demeure pas moins que leur décision ne peut être prise que sous l'autorité (présidence) du président du parti ou du président par intérim en application des articles 64 et 65 du règlement intérieur»; fin de citation Monsieur Noma Oumarou a convoqué immédiatement les 3ème  assises ordinaires de la Conférence Nationale et du Congrès pour le 19 septembre 2020 à Dosso ;

Aussi conformément à l'ordonnance de référé N° 122/2020 du 11 septembre 2020 et à l'arrêt N°88 du 18 septembre 2020 qui ordonnaient la convocation d'une conférence nationale extraordinaire, Mr Noma Oumarou a convoqué par lettre N° 0046/P/BPN du 18 septembre 2020 ladite conférence.

Toutes les assisses de la conférence nationale extraordinaire, de la conférence nationale et du congrès ordinaire se sont tenues à l'hôtel TOUBAL de DOSSO sous la présidence de Mr Noma Oumarou conformément aux dispositions pertinentes des articles 56 et 59 des statuts et aussi conformément au jugement N°328/20 du 05 Août 2020.

Les travaux de toutes les assisses ont été transmis au Ministre de l'Intérieur qui en a pris acte par lettre N° N°5037/MISPD/ACR/DGAPJ/DLP du 23 Octobre 2020.

Cet arrêt confirmatif de la cour d'appel de Niamey vient donc de mettre fin à toute tergiversation quant à la qualité du président du parti ainsi qu'à ses compétences.

Enfin, du point de vue du droit pur, cet arrêt N°52, loin d'être un non évènement ou une épée dans l'eau comme le prétend les plaisantins à l'effet de distraire l'opinion, a autorité sur toutes les ordonnances des référés rendues.

 

 

Fait à Niamey le 13 Avril 2022

Le Président

Noma Oumarou

Le mardi 12 Avril 2022, des bandits armés non identifiés ont perpétré deux (2) attaques respectivement au Poste de Police frontalier (PPF) de Petelkolé, dans le département de Bankilaré, (région de Tillabéri) et à Une position de la Garde Nationale du Niger (GNN), sise dans le Djado, (région d’Agadez).

Le bilan de ces deux attaques fait état de :  

  • Au Poste de Police Frontalier de Petelkolé :
  • Sept (7) policiers tombés sur le champ d’honneur ;
  • Quatre (4) blessés graves dont le pronostic vital n’est pas engagé ;
  • Six (6) blessés légers ;
  • Six (6) véhicules calcinés dont rois (3) appartenant à des policiers ;
  • Trois (3) véhicules de la Police Nationale emportés
  • Plusieurs boutiques et hangars incendiés
  • A la position de la Garde Nationale du Niger :
  • Quatre (4) agents de la Garde Nationale tombés sur le champ d’honneur et un (1) blessé ;
  • Deux (2) véhicules emportés.

De part et d’autre, des dispositions sécuritaires ont été immédiatement renforcées dans les zones.

En cette douloureuse circonstance, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation adresse, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, du Gouvernement et à son nom propre, ses condoléances les plus attristés aux familles des éléments des Forces de Défense et de Sécurité endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Tout en réitérant la ferme détermination du Gouvernement à combattre toutes les formes de criminalité, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation exhorte les Forces de Défense et de Sécurité à la ténacité et les félicite, suite aux exploits qu’elles enregistrent régulièrement, dans la lutte contre l’insécurité sur toute l’étendue du territoire national.

Le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation par intérim

ALKASSOUM INDATOU

Excellence Monsieur le Ministre de l'Education Nationale ;

Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey ;

Monsieur le Président du Conseil de Ville de Niamey ;

Monsieur le Maire de la Commune 4 de Niamey ;

Mesdames et Messieurs, tout protocole respecté ;

Cela me fait un grand plaisir de vous parler ici dans cette école Gamkalé, une école où des centaines d'élèves viennent chaque jour apprendre et jouer, guidés par des dizaines d'enseignants engagés dans une bonne infrastructure pédagogique.

Néanmoins, j'ai le cœur lourd que je prends la parole à cause du drame survenu à quelques pas d’ici, aujourd'hui il y a une année. Chacun ici garde en pensée les jeunes vies qui ont été prises par les flammes à Ecole Pays-Bas.

Lorsque ces morts ont été connues, les habitants du pays étaient alors partagés entre tristesse et colère. Tristesse en pensant à ces jeunes vies fauchées et à leurs familles, et colère contre ce sort qui n’en finit plus de frapper des vies innocentes.

Ce drame, ces drames, nous ramènent au cœur de notre mission, que nous essayons, avec modestie, mais avec toute la force de notre volonté, d’accomplir au quotidien. Le Niger recèle la plus belle des richesses : sa jeunesse. Mais chaque richesse est accompagnée de son risque.

Quand plus de huit cent milles jeunes enfants, filles et garçons arrivent chaque année à l’âge d’être scolarisé, notre devoir est de leur offrir les meilleures conditions d’apprentissage, pour qu’à leur tour, ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes pour leur famille et leur pays.

Le drame de l’école Pays-Bas nous rappelle que nous avons encore beaucoup à faire. En novembre dernier, l’incendie qui a fait au moins vingt victimes et quatorze blessés dans une école à Maradi en a encore été un cruel rappel. L'éducation des jeunes nigériennes et nigériens est une priorité pour le Gouvernement. Et nous allons continuer d’accompagner nos partenaires de mettre l’éducation au premier plan, en particulier celui de la jeune fille.

Nous allons continuer de nous engager pour que les courageux enseignants et les vaillantes enseignantes de ce pays, qui enseignent souvent dans des conditions difficiles, puissent continuer leur noble mission et accompagner les jeunes écoliers qui subissent des drames, au quotidien.

Nous prévoyons de dispenser à plus de cinq milles enseignants une formation à l’accompagnement psychosocial, de santé mentale et aux premiers secours en cas d’incendie notamment pour garantir le bien-être et la sécurité des enfants en toutes circonstances.

Gamkalé 1

Les risques pour les enfants se sont multipliés, avec l’insécurité grandissante et le changement climatique qui assèche l’air et rend ces écoles en paillotte plus dangereuses encore. Pour cette raison, plus de six mille six cents écoles seront accompagnées pour avoir, chacune, un plan de préparation et de réponse aux urgences.

Nous allons aussi accompagner la politique de Gouvernement dans sa politique sur les centres de regroupements et les collèges de proximité pour assurer la continuité éducative.

Nous continuerons enfin, d’accompagner les communautés pour renforcer la redevabilité collective et bâtir un contrat social pour une éducation de qualité.

J’espère que les élèves qui vont apprendre dans ces vingt-six nouvelles salles de classe construit par l'UNICEF, financées grâce au généreux soutien du gouvernement norvégien profiteront de leurs années à apprendre.

Et je leur souhaite, au nom de l’UNICEF, un brillant avenir !

Avant de clôturer, je tiens à remercier son Excellence le Ministre de l'Education Nationale pour la confiance qu'il accordé à l'UNICEF et aux Nations Unies.

Je vous remercie.

Gamkalé

 

NEW YORK, 12 avril 2022 – Le coût élevé du financement de la dette pour de nombreux pays en développement a entravé leur redressement suite à la pandémie de COVID-19, les a contraints à réduire leurs dépenses de développement et a limité leur capacité à répondre à de nouveaux chocs, selon un nouveau rapport lancé par les Nations Unies aujourd'hui.

Le rapport 2022 sur le financement du développement durable :Bridging the Finance Divide (combler le fossé financier) constate que si les pays riches ont pu soutenir leur redressement économique après la pandémie grâce à des sommes record empruntées à des taux d'intérêt ultra-faibles, les pays les plus pauvres ont dépensé des milliards pour le service de leur dette, ce qui les a empêchés d'investir dans le développement durable.

Le choc de la pandémie a plongé 77 millions de personnes supplémentaires dans l'extrême pauvreté en 2021, et à la fin de l'année, de nombreuses économies étaient toujours en dessous des niveaux d'avant la pandémie. Le rapport estime que dans 1 pays en développement sur 5, le PIB par habitant ne retrouverait pas les niveaux de 2019 avant la fin de 2023, et ceci sans compter les impacts de la guerre en Ukraine.

"Alors que nous arrivons à mi-chemin du financement des Objectifs de Développement Durable, les conclusions sont alarmantes", a déclaré Amina Mohammed, vice-secrétaire générale des Nations unies. "Il n'y a aucune excuse à l'inaction en ce moment décisif pour la responsabilité collective, pour faire en sorte que des centaines de millions de personnes sortent de la faim et de la pauvreté. Nous devons investir dans l'accès à des emplois décents et verts, la protection sociale, les soins de santé et l'éducation, sans laisser personne de côté."

Le rapport 2022 sur le financement du développement durable indique qu'en moyenne, les pays en développement les plus pauvres consacrent 14 % de leurs revenus aux intérêts de leur dette, soit près de quatre fois plus que les pays développés, qui n'en consacrent que 3,5 %. À l'échelle mondiale, de nombreux pays en développement ont été contraints de réduire les budgets consacrés à l'éducation, aux infrastructures et à d'autres dépenses d'investissement en raison de la pandémie. La guerre en Ukraine va exacerber ces défis et en créera de nouveaux, avec une hausse des prix de l'énergie et des matières premières, de nouvelles perturbations des chaînes d'approvisionnement, une inflation plus élevée associée à une croissance plus faible, et une volatilité accrue des marchés financiers.

Pour de nombreux pays en développement, la guerre entraînera probablement une nouvelle aggravation du risque de surendettement et de famine. Avant la guerre, les écarts en termes de reprise économique suite à la pandémie s'étaient déjà creusés, les pays en développement ne disposant en moyenne que de doses de vaccin COVID-19 suffisantes pour 24 personnes sur 100, contre près de 150 personnes sur 100 pour les pays développés. Il est choquant de constater qu'en 2021, 70 % des enfants de 10 ans des pays en développement étaient incapables de lire un texte de base, soit une augmentation de 17 % par rapport à 2019. Alors que les prix des denrées alimentaires et des carburants ont atteint en 2022 leur niveau le plus élevé depuis dix ans, l'ONU craint que le conflit en Ukraine ne risque d'aggraver considérablement les perspectives économiques de nombreux pays.

Le rythme de la reprise économique post-pandémique dans les pays développés montre toutefois qu'il est possible d'investir davantage.

"Le monde des pays développés a prouvé au cours des deux dernières années que des millions de personnes pouvaient sortir de la pauvreté grâce à des investissements appropriés – dans des infrastructures propres et résilientes, dans la protection sociale ou dans les services publics", a déclaré le Secrétaire général adjoint des Nations Unies, Liu Zhenmin, chef du Département des affaires économiques et sociales, qui a produit le rapport. "La communauté internationale doit s'appuyer sur ces progrès et faire en sorte que les pays en développement puissent investir à des niveaux similaires, tout en réduisant les inégalités et en assurant une transition énergétique durable."

Le rapport note que des progrès ont été réalisés en matière de réduction de la pauvreté, de protection sociale et d'investissement dans le développement durable en 2021, grâce à des actions menées dans les pays développés et dans certains grands pays en développement, y compris 17 000 milliards de dollars de dépenses d'urgence liées à la COVID-19. Les développements positifs comprennent :

  • L’augmentation du financement de la recherche et du développement, des énergies vertes et des technologies numériques, par exemple grâce au plan de relance « Next Generation » de l'Union européenne et à « l'Infrastructure Investment and Jobs Act » aux États-Unis.
  • Rebondissement de l'investissement privé en 2021 - la Chine et les États-Unis représentant plus de 50 % de l'amélioration.
  • Le doublement des émissions d'obligations durables à plus de 1 000 milliards de dollars, tandis que les fonds d’investissement durables ont augmenté de 62 % par rapport à 2020.
  • Les investissements en capital-investissement et en capital-risque dans les pays en développement ont atteint le chiffre record de 230 milliards de dollars (contre 150 milliards de dollars en 2020).

Le rapport fait également état d'une croissance record de l'aide publique au développement (APD), qui a atteint son niveau le plus élevé en 2020, soit 161,2 milliards de dollars. Néanmoins, 13 pays ont réduit leur niveau d’APD, et la somme reste insuffisante pour répondre aux vastes besoins des pays en développement. L'ONU craint que les retombées de la crise en Ukraine, avec l'augmentation des dépenses pour les réfugiés en Europe, n'entraînent des coupes dans l'aide fournie aux pays les plus pauvres. Face à une crise mondiale, des actions à court terme et un soutien international supplémentaire sont nécessaires pour prévenir les crises liées à la dette et faire face au coût élevé des emprunts.

La grande majorité des pays en développement auront besoin d'un soutien actif et urgent pour se remettre sur la voie de la réalisation des objectifs de développement durable. Le rapport estime que dans les pays les plus pauvres, une augmentation de 20 % des dépenses sera nécessaire dans les secteurs clés.

Le rapport 2022 sur le financement du développement durable recommande des actions dans trois domaines :

  1. Les déficits de financement et les risques croissants d'endettement doivent être traités de toute urgence. Par exemple, il faut accélérer l'allègement de la dette et étendre l'éligibilité aux pays à revenu intermédiaire très endettés, accepter des échanges de dettes et réacheminer 100 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux non utilisés vers les pays qui en ont besoin. Les pays peuvent également augmenter l’accès au financement à long terme, abordable et stable en renforçant le système des banques publiques de développement et en apportant un soutien financier aux institutions nationales.
  2. Tous les flux financiers doivent être alignés sur le développement durable. Par exemple, le système fiscal international doit refléter l'évolution de l'économie mondiale et permettre une gouvernance fiscale équitable. Des actions en matière de politique commerciale et d'investissement peuvent remédier aux inégalités au niveau de l’accès aux vaccins et aux produits médicaux, tandis que des normes cohérentes au niveau mondial sont nécessaires pour les rapports de durabilité des entreprises privées et cotées. Les prix élevés actuels des combustibles fossiles offrent aux pays une nouvelle occasion d'accélérer les investissements dans une transition énergétique durable.
  3. Une transparence accrue et un écosystème d'information plus complet renforceront la capacité des pays à gérer les risques et à bien utiliser les ressources. Par exemple, cela comprend la lutte contre les flux financiers illicites grâce à un meilleur partage et une meilleure utilisation des informations fiscales, l'amélioration de la transparence des données relatives à la dette, et le développement de notations de crédit à long terme pour les États souverains.

Après la rencontre avec les responsables de communication et attachés de presse des ministères, le département communication, information et NTIC de la primature organise une autre rencontre, cette-fois ci avec les secrétaires généraux des ministères, autour de la même thématique centrale à savoir la communication gouvernementale.

Ainsi le mercredi 6 avril 2022, les secrétaires généraux des différents ministères se sont retrouvés autour de la même table avec les responsables du département communication de la primature, en présence du directeur de Cabinet du Premier Ministre, Monsieur Laouali Chaibou et son 1er adjoint Monsieur Agali Abdoulkader et des formateurs aguerris sur la question pour échanger sur le sujet.

A l’ouverture de la session le représentant du ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions a souligné l’importance de communiquer sur ce que les ministères font tous les jours en direction des populations. Il a loué l’initiative du département communication consistant à convier les secrétaires généraux pour une journée d’échanges sur la communication gouvernementale. «La tenue de cette session démontre l’engagement du gouvernement à changer la perception qu’on a de sa communication.»

Pour sa part, le ministre de l’Elevage, porte-parole du Gouvernement a dans son discours d’ouverture indiqué que toutes les ressources humaines relevant de la communication dans les différents ministères doivent être mises à contribution. Il a déploré le fait de séparer la communication du ministère de celle du ministre avant d’indiquer qu’on tendre vers une unicité de la communication. Les secrétaires généraux en tant que chevilles ouvrières de leurs ministères respectifs doivent veiller

sur cette unicité de la communication. Aboulkadri Tidjani Idrissa a beaucoup insisté sur le rôle de la communication. Elle permet au gouvernement d’anticiper, elle rend compte également en temps réel de l’action des ministères du niveau local au niveau gouvernemental. Il a martelé que le gouvernement a besoin d’une communication utile, permanente et régulière.

Pour lui l’efficacité de communication gouvernementale est liée à celle des différents ministères qui donne de la visibilité à la mise en œuvre du programme de Renaissance sur la base duquel le président de la République a été élu.

Il a attiré l’attention sur le contexte actuel du fait de la grande influence des réseaux sociaux où les fakenews et autres manipulations de l’information sont courantes. C’est pourquoi il faut être proactif dans la transmission des messages et des informations, a averti le ministre porte-parole du gouvernement. Après la cérémonie d’ouverture, l’expert commis pour cette journée d’échanges a fait une présentation sur la communication gouvernementale dans laquelle il a présenté d’abord le contexte actuel de la communication mais également l’environnement avec ses opportunités et ses contraintes. Par la suite les débats ont été lancés sous la conduite du directeur de cabinet du premier ministre. Les participants ont loué cette initiative de la Primature et ont demandé la tenue régulière de ce genre de rencontres. Par ailleurs beaucoup d’intervenants ont soulevé quelques difficultés qu’ils rencontrent au sein de leurs ministères notamment le problème de moyens, l’harmonisation de la communication, entre autres.

Mato Mani


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