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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

La ville de Birni Gaoré, chef-lieu de la commune du même nom, a accueilli, ce vendredi 03 Mai 2024, la cérémonie officielle de réception du marché moderne, fruit de la coopération entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Etat du Niger.  Un évènement couplé à plusieurs autres activités qui se sont déroulées en présence de la Ministre de l’Education Nationale de l’Enseignement Professionnelle et de la Promotion des Langues National, Dr ELIZABET Chérif, du Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur M. Soumaila Idi Dan Bouzou, de son homologue du commerce, du gouverneur de la région de Dosso, le général de brigade Iro Oumarou.

On notait également la présence des d’autres responsables administratifs mais aussi coutumiers et  une présence massive des femmes transformatrices venues dans le cadre de la foire dédiée à la journée nationale de la femme nigérienne dont le lancement a également lieu aujourd’hui et que les festivités vont se poursuivre jusqu’au 15 mai prochain, soit deux (2) jours après la date du 13 mai dédiée à la femme nigérienne. 

SPEECH

Réception officielle du marché moderne,  remise des clés de trois (3) véhicules frigorifiques, début d’audiences foraines, la mise en réseau du système informatique de la Mairie, lancement du Programme Intégré de Développement de l’Agrobusiness pour une Résilience Socioéconomique des jeunes et des femmes (PIDAGRES-JeF), telles ont été les principales initiatives développées par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans le département de Boboye.

Toutes ces initiatives dont certaines sont palpables ont été portées à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale, ce vendredi 03 MAI 2024, lors de la cérémonie grandiose de ce vendredi  dans la ville de Birni Gaouré.

Réhabilité par le PNUD depuis 2017 à plus un peu plus de 280 millions de F CFA dans le cadre de l’engagement commun envers le développement économique local et l’autonomisation, le choix du marché de Birni loin d’être un fait de hasard a indiqué le représentante résidente du PNUD. « Le marché de Birni Gaouré est source durable de revenus, s’il est bien géré, car il est très fréquenté, tant par les marchands du Niger que ceux des pays voisins. C’est un symbole de dynamisme économique et de connectivité sociale. », a souligné Dr Nicole Flora Kouassi.

Entre le PNUD et le Boboye, c’est un partenariat de longue date et dans plusieurs domaines. « le PNUD a appuyé la commune à mettre en œuvre des activités de maraîchage pour les groupements féminins, à moderniser son système interne de gestion,, à moderniser le siège et renforcer l’administration des services de l’Etat civil. En plus, nous avons  installé un système d’électrification solaire et à acquérir des appareils informatiques destinés à faciliter le travail en réseau des différents services de la Mairie », a notifié la représentante résidente du PNUD.

RUBAN MARCCHE

En plus de ce lot de réalisations, le PNUD  a à partir de 2023 entamé un grand projet structurant, en réponse aux besoins d’emploi et attentes actuelles de la jeunesse, « Programme Intégré de Développement de l’Agrobusiness pour la Résilience des Jeunes et des Femmes (PIDAGRES –JeF) dont le lancement officiel a eu lieu également ce vendredi sur le site de BOSSADJE, à 16 kilomètres du chef-lieu de la commune.

A travers ce programme, il s’agit d’aménager 100 hectares pour contribuer de manière significative à l’autonomisation des femmes et des jeunes, à travers leur professionnalisme dans le développement des chaînes de valeur agricoles avec des techniques, technologies et pratiques innovantes.

Dr  Nicole Flora Kouassi de saluer le lancement de la foire des femmes transformatrices car cela crée un environnement propice à l’épanouissement économique des femmes.

S’adressant à l’assistance, le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire M. Soumaila Dan Bouzou a salué l’accompagnement de l’Etat par le PNUD. Qu’il s’agisse du PIDAGRES–JeF ou de l’appui à la foire de la transformation des produits locaux, tout cela  cadre parfaitement avec  le programme de résilience pour la sauvegarde de la patrie, cher aux autorités de la transition, au premier rang desquels, le président du CNSP, Chef de l’Etat, le général Abdourahamane Tiani.   

Soumaila Idi Dan Bouzou  a par la même occasion salué l'organisation de la foire des femmes transformatrices durant ce mois qui  est dédié à la femme nigérienne depuis les années 1991.

Auparavant, l’Administrateur délégué de la ville de Birni Gaouré et le préfet du département de Boboye ont chacun à son tour salué le partenariat entre leurs entités respectives et le PNUD. Un partenariat dont ils ont sollicité d’ailleurs son élargissement à d’autres secteurs.

Abordant dans le même sens, le Président du Conseil Communal de la Jeunesse s’est réjoui des réalisations faites par le PNUD avant de demander à la population et surtout à la jeunesse de s’en approprier.

RUBAN BO

Le PNUD a soutenu l’accès  aux services sociaux de base pour 173.778 personnes. Notamment, plus de 10.000  enfants ont eu accès à l’éducation grâce à la réhabilitation et à la construction d’écoles à Diffa et Maradi. 65.065 personnes ont eu accès à des soins de santé grâce à l’ouverture régulière de centres de santé  à Diffa et Maradi.

Dans le domaine de l’énergie, plus de 500.000 personnes, dont 52% de femmes, ont eu accès à une énergie propre grâce à l’installation de 1.050 panneaux solaires, et près de 100.000 nouveaux emplois ont été créés grâce à la restauration de 2.600 hectares de terres.

‘L’objectif visé par le PNUD en 2024, est d’atteindre plus d’un million de personnes avec des capacités de résilience et d’autonomisation économique.  

Ibrahim Moussa,

Envoyé spécial

Dans la semaine du 22 au 28 avril 2024, la Direction de la Police Judiciaire a démantelé quatre (4) cas de malfaiteurs dans la Ville de Niamey. Le premier cas est un individu âgé de 40 ans, auteur de l'assassinat de sa seconde épouse au quartier Sa'aga Gourma, dans la nuit du 22 au 23 avril 2024. En effet, après sept (07) mois de vie conjugale, sa femme avait quitté son foyer conjugale suite à une mésentente survenue entre eux.

Face à la demande persistante de cette dernière de lui établir son acte de divorce, son meurtrier époux est passé chez ses parents pour  la chercher à bord d'un taxi sous prétexte de se rendre à l'association islamique afin de lui établir l'acte de divorce. C'est ainsi qu'il l'amena au quartier Sa'aga Gourma où il travaillait sur un chantier, puis l'étrangla et la poignarda avec un couteau avant de l'enterrer dans un ravin non loin de la centrale électrique Gorou Banda.

BANDIT3

Le deuxième cas est une bande composée de trois (3) individus dont un receleur. Ils sont âgés de 18 à 27 ans et sont spécialisés dans les vols à l'arraché, en réunion avec usage de moto et arme blanche. Leur mode opératoire consiste à identifier leurs cibles, le plus souvent les femmes et les adolescents à qui ils arrachent des téléphones portables, des sacs à mains et d'autres biens de valeurs.  Ils opèrent en binôme aux guidons des motos aux quartiers Lazaret, francophonie, sur le boulevard Tanimoune et au rond-point Police Secours.

Lors de leurs interpellations, un coupe-coupe, un couteau, deux cagoules noires ainsi que plusieurs gris-gris et amulettes ont été saisis.  Le troisième cas est composé de six (06) individus âgés de 16 à 26 ans dont 4 mineurs. Ils sont spécialisés dans les vols de motos et vols à l'arraché.  Leur mode opératoire consiste à cibler une mosquée le jour de vendredi et profiter de la prière pour voler les motos garées à l'aide d’une clé passepartout. Pendant leurs interpellations un couteau et une moto ont été saisis.

bandit 2

Quant au quatrième cas, c’est une bande composée de quatre (04) individus âgés de 18 à 27 ans et responsables de l’assassinat commis sur la personne d’un conducteur de taxi dans la nuit du 28 au 29 Avril 2024 au quartier Koubia. Leur mode opératoire a consisté à arrêter le taxi vide à 04 pour le louer vers une destination précise. 

Une fois à bord du taxi, l'un d'entre eux a étranglé le conducteur et un autre l’a poignardé avec un couteau avant de s'emparer du taxi et des biens. Après l’avoir sauvagement assassiné, ils ont abandonné son corps sur un dépotoir avant de prendre la fuite. Lors de leur interpellation, il a été trouvé sur eux deux couteaux dont celui ayant servi au crime.

La Direction de la Police Judiciaire lance un appel pressant à l’endroit de la population, à redoubler de vigilance et de collaboration pour une meilleure sécurité de tous.

Le ministre de la Santé Publique, de la population et des Affaires Sociales, médecin colonel-major Garba Hakimi a présidé ce jeudi 02 mai 2024, les festivités entrant dans le cadre du 6ème congrès de la société gynécologie obstétrique. L’évènement s’est déroulé au palais des congrès en présence du secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur, du représentant résident de l’OMS, du représentant de l’Unicef, du représentant de UNFPA, de la présidente de la Société de Gynécologie Obstétrique, des cadres centraux du ministère de la santé publique, d’éminents professeurs, agents de santé et étudiants en médecine.

Le thème choisi est « défis et perspectives pour l’atteinte des ODD 2030 en période de crise sécuritaire et sanitaire. » Un thème d’actualité car aujourd’hui tous les pays sont tournés vers l’atteinte des ODD et où le Niger fait face à l’insécurité et à des urgences sanitaires récurrentes qui mettent à rudes épreuves son système de santé, a souligné le représentant résident de l’OMS. La tenue d’une telle rencontre est une opportunité en or qui contribuera à renforcer la lutte contre la mortalité des mères et des nouveaux nés, a-t-il ajouté.

En ouvrant les travaux du 6ème congrès de la société de gynécologie obstétrique, le Ministre de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales, a brossé la situation telle qu’elle se présente sur la mortalité des couches vulnérables.

Une situation qui se caractérise en Afrique subsaharienne par les inégalités d’accès à des services de santé de la reproduction de qualité et qui met en évidence le fossé entre les riches et les pauvres.

« En 2020, le taux de mortalité maternelle dans les pays  à revenu faible était de 430 pour 100.000 naissances vivantes, contre 12 pour 100.000 naissances vivantes dans les pays à revenu relevé », a indiqué le Ministre de la santé.

Au Niger, malgré les efforts fournis par l’Etat à travers la construction de plusieurs infrastructures sanitaires d’accueil et des interventions gratuites telle que la césarienne, la mortalité maternelle et néonatale reste encore préoccupante. Le ratio de la mortalité maternelle est à 441 décès pour 100.000 naissances vivantes  en 2020 et celle néonatale à 44 pour 1000 naissances vivantes, a déploré le Ministre de la santé publique.

Conference Gyneco Niamey BIS

Face à ces défis nombreux et qui sont surmontables, médecin colone-majorl Garba Hakimi a indiqué de l’Etat sous le magistère du président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani, ambitionne de mettre fin aux décès évitables, en assurant la couverture santé universelle pour tous.

Auparavant, la présidente de la Société de Gynécologie Obstétrique Pr Garba Rahamatou MADELEINE a touché du doigt certains comportements qui freinent le développement de la santé chez les populations. Elle a évoqué entre autres : le retard pour aller se faire consulter, la difficulté à arriver dans un centre de santé approprié et aussi des centres de références surchargés.

Pour amoindrir la mortalité chez les couches vulnérables, certains acquis dont dispose le Niger et qui ont fait leur preuve, sont à conserver et surtout à multiplier, tels que le centime additionnel et l’école des maris », a-t-elle suggérée. La formation constitue également une priorité, a laissé entendre la présidente de la SGON, qui estime que les gynécologues nigériens doivent être au même diapason que ceux de tous les pays car la qualité de la formation est primordiale aussi bien dans les facultés de Médecine que dans les nombreuses écoles de santé dont la qualité du produit fini est loin pour certains, de ce qui est vanté sur les ondes.    

Ce congrès de deux (2) jours qui regroupe d’éminentes personnalités du secteur de la santé de manière générale et des spécialistes en gynécologie obstétrique en particulier, venus de l’ensemble des huit (8) régions que compte le Niger et des pays voisins comme le Mali, le Burkina Faso et le Tchad va permettre aux participants de mettre à jour leurs connaissances à travers des échanges d’expérience sur l’évolution des pratiques dans le domaine de la gynécologie obstétrique et de la néonatalogie.

Ibrahim Moussa

Depuis quelques jours, le milieu de la presse nigérienne est secoué par les interpellations des deux (2) journalistes : Ousmane Toudou, ancien Directeur de la radio Anfani, ancien conseiller en communication à la Présidence de la République et Idrissa Soumana Maiga, Directeur de Publication du quotidien privé Enquêteur.

Le 1er à qui il est reproché la publication d’un écrit aux premières heures du coup d’Etat du 26 juillet 2023 demandant le retour à la démocratie, est toujours en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie nationale.

Le second, interpellé le 25 avril dernier à la Police judiciaire, où, il a passé cinq (5) jours, se trouve actuellement sous mandat dépôt à la prison civile de Niamey, après avoir  passé devant le procureur le lundi 29 avril 2024.

Depuis leurs interpellations, une preuve de solidarité s’est déclenchée au sein de la corporation voire même au-delà  avec des déclarations et autres communiqués de soutien à l’intérieur tout comme à l’extérieur du pays, et ce, y compris dans le milieu de la société civile.

Le collectif des organisations socioprofessionnelles des médias SYNAPPEAN-ASCAMEP-SYNAAP, l’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Ethique et de la Déontologie (ONIMED), l’Association Nigérienne des Editeurs de la Presse Indépendante (ANEPI) se sont tous prononcés pour dénoncer les interpellations des deux confrères. Ces privations de liberté  interviennent d’ailleurs à quelques jours de la célébration de la Journée Internationale de la Presse le 03 mai prochain. Dans leurs différents communiqués, les journalistes ont apporté leur soutien total aux journalistes Ousmane Toudou et Idrissa Soumana Maiga dont ils exigent d’ailleurs la libération immédiate et sans condition.

Côté société civile, le soutien aux confrères est venu de Transparency International Niger, qui a rappelé que la liberté de la presse est un droit fondamental garanti par tous les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par le Niger et que les journalistes doivent pouvoir exercer leur métier sans crainte de représailles, surtout lorsqu’ils se font l’écho de préoccupations légitimes dans l’intérêt public. Au niveau international, Reporter Sans Frontière (RFS) a dénoncé ce qu’elle a qualifié de détention arbitraire et demande l’abandon de poursuites contre le journaliste Idrissa Soumana Maiga.

« En emprisonnant le journaliste Idrissa Soumana Maiga qui n’a fait que s’interroger sur une préoccupation légitime, les autorités nigériennes envoient un terrible avertissement à tous ses confrères : la couverture de certains sujets d’intérêt général est passible de poursuites, pouvant mener à une longue détention bien que la loi ait dépénalisé les délits de presse. Cela risque à pousser les medias à s’autocensurer. Nous demandons l’abandon des charges retenues contre le journaliste et sa libération immédiate », a laissé entendre Reporter Sans Frontière.

Ibrahim Moussa

Dans un communiqué conjoint en date du 29 avril 2024, les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni ont fait part de leurs vives préoccupations par rapport au contexte médiatique caractérisé par la suspension de plusieurs médias au Burkina Faso. Cette situation née de la publication d’un récent rapport de Human Rights Watch sur le massacre de 223 civils dans la province de Yatanga ne devait pas servir de prétexte aux autorités burkinabé pour réduire le champ de la liberté d’expression estiment les deux pays dont les medias ont écopé d’une suspension temporaire de deux semaines.

« Nous nous opposons fermement à la suspension des médias tels que la voix de l’Amérique (VOA) et la BBC, au blocage du site web de Human Rights Watch et aux restrictions imposées à tous les médias pour qu’ils s’abstiennent de relayer l’information à travers leurs articles », a déploré le communiqué.

Intervenue à la veille de la célébration de la Journée Internationale de la liberté de la Presse, cette décision est aperçue  par les Etats-Unis et le Royaume-Uni comme une menace grave à la liberté d’expression, d’où l’appel qu’ils ont lancé à l’endroit du Conseil Supérieur de la Communication afin de revoir sa décision de suspendre des médias.

« Les médias libres et indépendants doivent être autorisés à mener des enquêtes et des reportages de bonne foi sans crainte de représailles », a ajouté le communiqué.

Ces derniers jours, les programmes de plusieurs médias étrangers ont été suspendus au Burkina Faso pour motif qu’ils ont relayé des informations relatives au massacre de 223 civils dont 56 enfants dans les villages de Nondin et de Soro, dans la province de Yatenga, révélées par Human Rights Watch.   

Pour les américains et leurs amis du Royaume-Uni, la solution à long terme  contre le terrorisme est le développement de la bonne gouvernance fondée sur l’état de droit, le respect des droits de la personne et la promotion de la cohésion sociale.

Ibrahim Moussa

Le Conseil Supérieur de  Communication (CSC), organe de régulation poursuit la suspension des médias étrangers au Burkina Faso. Après la Voix de l’Amérique (VOA) et la chaine anglaise British Broadcasting Corporation (BBC), six (6) autres médias internationaux se sont attirés la colère des conseillers qui siègent au niveau de cette institution étatique. Ces medias pour la plupart européens viennent d’être à leur tour suspendus y compris leur diffusion en ligne pour deux (2) semaines, à compter du 27 avril 2024. La raison de la suspension de leurs programmes reste et demeure la même que le 1er  lot de médias sanctionnés à savoir :  traitement et diffusion sur leurs supports respectifs, du rapport publié par Human Rigths Wacth sur l’éventuelle exécution extrajudiciaire de 223 civils dans le Nord-Ouest du pays. 

L’organisation internationale Human Rights Watch a publié un rapport la semaine passée sur la découverte de ce qu’elle a qualifié de charniers commis par des Forces de Défense et de Sécurité du Burkina Faso. Au total, 223 corps de civils parmi lesquels une cinquantaine d’enfants auraient été sommairement exécutés dans deux villages de la région d’Ouahigouya, au nord-ouest du pays,  a indiqué ledit rapport.

Une information très vite balayée d’un revers de la main par les autorités burkinabé qui évoquent plutôt une manipulation de la part de cette organisation internationale à partir du moment où  une enquête est en cours pour élucider cette affaire.

Aussitôt rendu public, le rapport a fait l’objet de traitement et de diffusion par plusieurs médias occidentaux. Un traitement qui visiblement n’a pas été du goût des autorités burkinabé qui ont énergiquement réagit en annonçant la fermeture en cascade de plusieurs médias qui émettent des signaux au pays des hommes intègres.

C’est ainsi que les programmes de TV5 Monde, Deutsche Welle, Ouest-France, le Monde.fr, Apanews, The Gardian et Agence Ecofin ont été suspendus sur toute l’étendue du territoire burkinabé ainsi que leurs publications en ligne pour une durée de deux (2) semaines. Cette mesure intervient quelques jours seulement après la suspension des signaux de la Voix de l’Amérique (VOA) et BBC pour le même motif et sur une même durée.

Le régulateur des médias au Burkina a indiqué avoir décelé dans les contenus publiés sur différents supports médiatiques concernés, des déclarations péremptoires et tendancieuses contre  l’armée burkinabé. Pour le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), ce traitement tendancieux porte atteinte aux principes cardinaux de traitement de l’information et constitue une désinformation de nature à porter le discrédit sur l’armée burkinabé.

Le CSC d’ajouter que cette manière de traiter une information aussi sensible que celle portant sur l’armée est susceptible de créer des troubles à l’ordre public et tombe ainsi sous le coup de l’article 130 de la loi 059-2015/CNT du 04 septembre 2015 portant régime juridique de la radiodiffusion sonore et télévisuelle au Burkina Faso.    

Depuis l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré à la tête du pays en septembre 2022, la suspension des médias y compris nationaux est devenu fréquent au Faso. La pratique a commencé avec la fermeture de RFI & France 24 suivie par la fermeture du groupe de presse Oméga. 

Ibrahim Moussa

Transparency International Niger exprime sa profonde préoccupation suite à l’arrestation de M. Soumana Idrissa Maiga, directeur de publication du journal L’Enquêteur, interpellé le 25 avril 2024 par la Police Judiciaire.


Selon les informations reçues, M. Maiga a été arrêté en relation avec un article publié dans son journal, qui citait une source externe concernant l’installation présumée de dispositifs d’écoute sur des bâtiments publics. Il est essentiel de souligner que M. Maiga n’a pas affirmé ces allégations lui-même, mais a plutôt posé des questions sur la base d’un article du journal Le Figaro.

M. Ousmane Mamane Toudou, un autre journaliste, a été arrêté la semaine dernière pour avoir appelé à la défense de la démocratie. Il est détenu jusque-là dans les locaux de la gendarmerie nationale. Nous condamnons toutes ces arrestations et appelons à la libération immédiate des journalistes Ousmane Mamane Toudou et Soumana Idrissa Maiga.


Transparency International Niger rappelle que la liberté de la presse est un droit fondamental garanti par tous les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par le Niger. Les journalistes doivent pouvoir exercer leur métier sans crainte de représailles, surtout lorsqu’ils se font l’écho de préoccupations légitimes dans l’intérêt public.


Transparency International Niger reste vigilant et continuera de suivre cette affaire de près. Nous sommes solidaires avec les journalistes et réaffirmons notre engagement envers la défense de la démocratie en général et de la liberté de la presse en particulier.
Fait à Niamey 26 avril 2024


Pour le CEN/ANLC/TI-Niger
Le Président
Maman WADA

La semaine passée a été marquée par des attaques terroristes dans plusieurs localités de la région du fleuve. Komabangou, Toudoun Damissa, Fandou Mayaki, Wouro Dialadjo et quelques villages  du département d’Ayorou ont été visités par des présumés éléments  terroristes rapportent des sources locales.

Entre les 19 et 20 avril 2024, des présumés terroristes ont mené plusieurs incursions ayant engendrées des victimes dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) mais aussi des civils. Dans leur folie, les bandits armés ont emporté de centaines de têtes de bétails, laissant derrière eux, douleur, panique et désolation.

Une situation qui a poussé les victimes à lancer des cris de cœurs auprès des autorités afin qu’elles intensifient les combats pour venir au bout de cette insécurité qui n’a que trop durée. Dans le lot de ces personnes qui ont décidé de briser le silence, figure  le  coordonnateur national du Comité Union Tillabéri M. Amadou Harouna Maiga pourtant disparu des radars depuis plusieurs mois.   

Le comité union Tillabéri exprime son ras-le-bol  

Dans une interview accordée à la BBC section  Haoussa, le Coordonnateur du Comité Union Tillabéri pour la Paix et la Cohésion Sociale M. Amadou Harouna Maiga a brossé la situation telle qu’elle se présente actuellement dans la région. C’est un tableau peu reluisant dans lequel l’accalmie contraste avec la dégradation sécuritaire en fonction de là où résident les populations sur les deux rives du fleuve.  C’est la zone de Liptako Gourma, c’est-à-dire, la rive droite du fleuve Niger qui est aujourd’hui un lourd tribut.

Dans cette contrée, plusieurs attaques ont été enregistrées la semaine passée  occasionnant de pertes en vies humaines dans les rangs des FDS mais aussi  des civils, a déploré Amadou Harouna Maiga. Des centaines de têtes d’animaux ont également été emportées dans les localités de Toudoun Damissa dans le département de Filingué et dans plusieurs villages du département d’Ayorou.

Selon Amadou Harouna Maiga, vers Ayorou, les terroristes seraient arrivés  une logistique constituée de sept (7) véhicules Toyota et plusieurs motos via lesquels, ils auraient embarqué du bétail.

A Say, l’acteur de la société civile a fustigé ce qu’il a qualifié  d’ultimatum que les bandits armés donnent aux populations généralement ne dépassant pas 72 heures pour plier bagages. Il a aussi manifesté son mécontentement face à ce qu’il considère comme une réticence de la part des forces de défense et de sécurité qui ne réagissent pas parfois à temps en cas d’attaques malgré que ces dernières soient  positionnées par endroit  à des distances n’excédant pas dix (10) kilomètres du lieu d’attaque.  

Tout en reconnaissant des avancées enregistrées sur la rive gauche du fleuve, c’est-à-dire,  vers Ouallam, Banibangou et Téra, M. Amadou Harouna Maiga appelle les populations à plus de résilience étant persuadé que tôt ou tard cette situation sera  dans l’avenir un mauvais souvenir.  

Les cris de cœur des ressortissants de la région de Tillabéri ne se limitent pas aux seuls membres du comité union Tillabéri pour la paix et la cohésion sociale.

Dans un audio largement partagé sur les réseaux sociaux, l’internaute Ali Téra a lancé un appel aux autorités de la transition d’envoyer un hélicoptère pour bombarder des terroristes qui ont attaqué la localité de Komabangou, le samedi 20 avril dernier.

Plusieurs autres citoyens anonymes ont exprimé leur ras-le-bol à travers des vocaux dans lesquels, ils dénoncent avec impuissance la situation qui prévaut actuellement dans leurs localités respectives.

Mea-culpa et début de prise conscience ?

Dans les différents audio partagés via les réseaux et médias sociaux notamment WhatsApp est Facebook, des citoyens ont commencé à faire leur mea-culpa. La détérioration de la situation dans cette partie du Niger est la conséquence  de plusieurs actions parmi lesquelles, la complicité qui a existé aux premières heures des attaques armées entre certains ressortissants de la région et des jeunes soupçonnés ou accusés de mener des actions de nature à semer la terreur dans les villages, entend-on ça et là.  

Les partisans de cette thèse estiment que  le laxisme de certaines personnes natives de la région, a beaucoup contribué dans la détérioration de la situation sécuritaire qui  exacerbe aujourd’hui les uns et les autres.

Ces genres de réactions viennent visiblement de sonner le glas du manque d’une prise de conscience des populations à la base, des réactions  certes tardives mais qui peuvent  changer la donne surtout que, l’Etat n’a jamais cessé de demander la collaboration des civils conscient que la lutte contre le terrorisme est loin d’être le seul apanage des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

Ibrahim Moussa     

Le 16 mars dernier, le gouvernement de la République du Niger dénonçait les accords militaires qui liaient son pays aux Etats-Unis d’Amérique à la surprise générale de plusieurs personnes averties en matière de diplomatie surtout que les américains avaient joué le rôle de facilitateur et témoin dans le départ des troupes françaises du Niger.   

Un peu plus d’un mois aujourd’hui après cette annonce, les évènements s’enchainent et les choses semblent se préciser davantage. Niamey et Washington sont sur le point de s’entendre sur un calendrier du retrait des troupes militaires américaines.

Le 13 avril 2024, une coalition des organisations de la société civile nigérienne organisait une manifestation à Niamey pour exiger le départ de la base américaine d’Agadez. Un regroupement qui a drainé du monde et en présence de la quasi-totalité des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Samedi 20 avril, c’est à Tahoua, centre ouest du pays que des manifestants ont exigé le départ des troupes américaines stationnées au Niger depuis bientôt douze (12) ans.

La même revendication a été reconduite le lendemain, dimanche 21 avril par les citoyens de la ville hôte Agadez, qui accueille pendant douze (12) ans la base objet desdites manifestations de rue. Ils étaient des milliers de personnes qui ont pris d’assaut la tribune officielle de la scandant des slogans appelant le départ dans l’immédiat de cette force qu’ils n’ont pas hésité de qualifier d’inutile et dont la présence ne s’explique pas d’ailleurs à partir du moment, où Agadez fait partie des régions exemptées par l’hydre terroriste. Ces manifestations qui se succèdent semblent produire des effets auprès des autorités américaines.

Lundi 22 avril 2024, l’ambassadrice américaine à Niamey Mme Maria Kathleen Fitzgibbon accompagnée pour la circonstance de Mme Maria Barron, Directrice de la mission de l’USAID au Niger a rencontré le Ministre nigérien des Affaires Etrangères M. Bakary Yaou Sangaré. Lors cette entrevue, il a été question du départ des troupes militaires américaines du Niger.

Pendant son séjour à Washington dans le cadre des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, le premier Ministre de la transition Ali Mahaman Lamine Zene a abordé la question avec le sous-secrétaire d’Etat Kurt M. Campbell qui a laissé entendre que les Etats-Unis ont décidé de retirer leurs militaires du Niger.

L’autre aspect évoqué par l’ambassadrice américaine et son accompagnante a été la poursuite de la coopération bilatérale et notamment la signature prochaine d’un nouvel accord devant remplacer celui en cours qui expire en septembre 2024. Une manière pour les américains de continuer d’être présents au Niger contrairement à la France qui aujourd’hui, on peut dire a presque tout perdu au Niger.

Dans ce contexte d’un départ prématuré des américains entrainant le démantèlement de l’une de leur base la plus importante au Sahel, au Tchad voisin, ils seraient également dans le viseur des autorités qui auraient intimé l’ordre aux militaires américains présents dans le pays des Toumaî de plier bagages.

Le départ des troupes militaires américaines au Niger intervient après celui des forces françaises de l’opération barkhane ainsi que  la force civile EUCAP Sahel de l’union européenne de ce pays du Sahel central. La même opération de retrait des troupes occidentales plus précisément françaises était intervenue du Mali et du Burkina Faso entre 2022 et 2023. Avec ces départs en cascade, visiblement l’influence occidentale est en train de s’éclipser au sahel.

La Russie, le nouvel allié du Sahel

Désormais, c’est de Mascou et non  Paris ou Washington que viendrait la conduite à tenir dans les pays du Sahel central. Achats des équipements militaires, formation des soldats et biens d’autres cadres partenariaux, jadis l’apanage des occidentaux passent désormais dans les mains des russes.

La preuve la plus récente de l’influence russe au Sahel a été démontrée le 12 avril dernier, lorsque la télévision nationale du Niger (RTN) a montré à l’opinion nationale et internationale, l’arrivée d’une cargaison d’armes militaires et des instructeurs russes qui foulent le sol nigérien. Des actions qui vont certainement se poursuivre dans les jours, moi et années à venir. La même démarche a déjà eu lieu au Mali et au Burkina Faso, deux (2) pays co-fondateurs de l’AES avec le Niger  qui ont d’ailleurs pris de l’avance sur le Niger, dernier pays du trio qui a tourné le dos à la France au Sahel.

Mauritanie, probable point de chute des américains

Depuis la dénonciation des accords avec les Etats-Unis, des informations non officielles font état de l’intérêt qu’accorde le pays de l’oncle Sam sur la république islamique de Mauritanie pour pouvoir installer sa base chassée du Niger. Vu l’importance qu’a cette base aux yeux des américains pour  contrôler des organisations terroristes en Afrique du Nord, en l’Europe et au Moyen Orient, c’est fort possible qu’elle soit implantée dans ce pays dont la position stratégique est à quelques exceptions près identique à celle du Niger.

Pour rappel, la Mauritanie accueille d’ores et déjà le siège de la boiteuse organisation régionale de lutte contre le terrorisme au Sahel  le ‘’G5 Sahel’’ qui depuis le retrait du Mali, du Burkina Faso et tout dernièrement du Niger est devenu l’ombre de lui-même. La Mauritanie deviendra –t- elle le prochain centre d’influence occidentale au Sahel ?

Wait and see.

Ibrahim Moussa

A l’instar des 104 autres administrateurs délégués (AD) nouvellement nommés par les autorités de la transition, celui de la commune rurale de Kornaka, l’adjudant-chef Abdoulahi Na Allah a pris officiellement fonction, ce lundi 22 mars 2024 lors d’une crémonie digne de son rang.  

A son arrivée à Kornaka, c’est un accueil de grand jour qui lui a été réservé par la population qui attendait d’ailleurs impatiemment l’arrivée du nouveau patron de la commune dont la nomination a eu lieu début de ce mois courant d’avril 2024. Ils étaient nombreux les citoyens qui se sont rassemblés le long de la voie  menant de l’entrée du village à la place de la Mairie pour venir présenter leurs civilités au nouvel administrateur délégué. 

Acteurs de la société civile, autorités administratives, coutumières et citoyens lambda, étaient tous au rendez-vous pour ne pas se faire raconter cette cérémonie de prise de contact entre le nouveau patron de la commune et ses administrés

Dans son mot de bienvenue, Monsieur Abass Ada, président du mouvement de soutien pour la sauvegarde de la patrie (MSSP), a rappelé les efforts que ne cesse de mener ledit comité de soutien local à l’endroit des responsables du CNSP à tous les  niveaux avant de  réitérer l'engagement de la communauté qui s’est traduit à travers diverses manifestations depuis le 26 juillet 2023.

Ces initiatives reflètent selon lui, la solidarité de Kornaka face au nouveau régime dont l’un des actes qui reste encore gravé dans les mémoires est l'accueil chaleureux et historique réservé à des figures importantes parmi lesquelles, le préfet du département de Dakoro.

ABDOULAYE IBRAHIM

Abordant dans le même sens, M. Laouali Ali, représentant des organisations de la société civile attend des nouvelles autorités communales plus de mobilisation des ressources pour le développement de la commune et l’épanouissement des populations.  Il  a par la même occasion réaffirmé  le  soutien  des Organisations de la Société Civile au nouvel administrateur délégué.

Le vice maire sortant, Monsieur Abdoulahi Ibrahim tout comme le représentant du chef de canton ont chacun  exprimé son  soutien ferme et indéfectible à l’endroit de l’Adjudant-chef Abdoulahi Na Allah, à qui il souhaite d’ailleurs une excellente mission tout en appréciant à sa juste valeur le degré de mobilisation qui démontre l'ancrage local de cette administration décentralisée qui totalise seulement deux (2) décennies d’existence.

 

S'adressant à l'assistance, le héros du jour, l'Adjudant-chef Abdoulahi Na Allah, a  remercié du fond de cœur la population pour l’accueil empreint de chaleur qu’elle lui a  réservé sous un soleil de plomb avant de rappeler les objectifs du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui se traduisent par la mise en œuvre du programme de résilience pour la sauvegarde de la patrie. Un programme auquel, les plus hautes autorités attachent du prix. Il a fait cas de sa disponibilité à travailler de manière inclusive, c’est-à-dire, avec toutes les couches socioprofessionnelles de la commune dans le but d’améliorer les conditions de vie de ses administrés.

C'est désormais un nouveau chapitre qui s’ouvre  pour la commune de Kornaka qui dispose d’énormes potentialités, qui une fois exploitées rationnellement contribueront à  l'amélioration des conditions de vie de la population, vœu cher au Président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani et au Premier Ministre de la transition Ali Mahaman Lamine Zene.

Après le bain de foule et les discours prononcés pour la circonstance, le nouvel administrateur délégué et sa délégation se sont rendus au palais de chef de canton de Kornaka, l’honorable Elhadj Abou Kouré Jackou pour une prise de contact et lui présenter en même temps leurs civilités. Le chef de canton a souhaité la bienvenue au premier responsable communal avant de notifier l'engagement de la population de soutenir pleinement l'administrateur délégué. Un soutien dont il a d’ailleurs tant besoin en cette période où le pays a la recherche  d’une union sacrée de ses filles et fils pour une transition réussie. Cette union permettra sans nul doute  à l’Adjudant-chef Abdoulahi Na Allah  d'exercer ses fonctions dans la quiétude et l'efficacité. Le Chef de canton a par la suite  mis l'accent sur l'importance de la coopération et du respect mutuel au sein de la communauté.

MAIRIE

El hajj Abou Kouré Jackou a également lancé un vibrant appel à ses citoyens en les exhortant à abandonner tout comportement  susceptible de semer la discorde et la désunion entre les différentes composantes sociales de Kornaka. Il a enfin encouragé les habitants à se consacrer au travail et à promouvoir la paix, la sécurité, l'amour et la compassion entre toutes les communautés.

Pour rappel, depuis sa création en 2004, la commune rurale de Kornaka est à sa deuxième expérience d’une gestion d’un administrateur délégué. La première gouvernance d’un administrateur délégué (AD) était intervenue en 2010, lorsque le régime de transition de l’époque sous le magistère du général à la retraite Salou Dibo avait nommé un administrateur délégué qui a géré la commune une année durant et ce jusqu’aux élections municipales de 2011 qui ont marqué la fin de la transition du Conseil Supérieur pour la Sauvegarde de la Démocratie (CSRD) et l’élections des nouveaux élus municipaux, départementaux et régionaux.

Ibrahim Moussa & actualités Kornaka


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