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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Dans le cadre du renforcement de la résilience et la cohésion sociale des populations victimes des conflits armés dans la région de Diffa, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance Unicef et le Programme Alimentaire Mondial (PAM), à travers l’approche Nexus Humanitaire-Développement-Paix (HDP), a appuyé l’Etat du Niger dans sa quête du bien-être des populations de manière générale et des couches les plus vulnérables en particulier.

Grâce aux financements du Ministère Allemand de la Coopération Economique et du Développement (BMZ), les secteurs sociaux de base, telles que, la Santé, l’Education, la Protection de l’Enfant et des jeunes, l’Hydraulique et la Formation Professionnelle, ont été appuyées, afin d’améliorer les conditions de vie des populations de la région de Diffa.

Le village de Digargo, situé au Nord-Ouest de la commune urbaine de Diffa fait partie des localités ayant bénéficiées d’innombrables appuis en matière de prise en charge de la santé des femmes et des enfants.

diffa 1

La case de Santé du village a bénéficié d’une chaine froide solaire, ce qui permet du coup de conserver les vaccins, une opération quotidienne qui permet d’immuniser les enfants contre plusieurs maladies. Une véritable aubaine pour les agents de santé qui avant l’avènement de la chaine de froid au niveau de leur case de santé, effectuaient des kilomètres jusqu’au Centre de Santé Intégré (CSI) Château dans la ville de Diffa pour conserver et transporter les vaccins.

Fréquenté régulièrement par les femmes avec leurs bébés au dos, la case de santé de Digargo est désormais un lieu sûr pour vacciner les enfants.

« La vaccination a une importance sur la santé de nos enfants. C’est le cas de mon bébé qui est en bonne santé, du fait que je respecte les rendez-vous et les rappels concernant la vaccination », a laissé entendre Mme Bawagana Kawari.

La jeune maman d’ajouter que les femmes adhèrent de plus en plus à la fréquentation du centre grâce aux séances de sensibilisation que mènent le relais communautaire du village. Boulou Oumara car c’est de lui qu’il s’agit est relais depuis 2019.

Le 08 mai 2024, nous l’avions trouvé sur le terrain à N’galori, où, il sensibilisait un groupe de villageois constitué des hommes et des femmes sur les  huit (8) Pratiques Familiales Essentielles (PFE) et l’importance des consultations pré et post natales mais aussi les signes avant-coureurs des maladies les plus fréquents chez l’Enfant tels que le paludisme et  la malnutrition. Il s’est dit d’ailleurs très réjoui du fait que le message qu’il transmet passe chez les femmes comme l’atteste, Mme Zara Malam Gala Ilaro. « Le message du relais passe très bien. Grâce aux séances de sensibilisation,  les femmes savent aujourd’hui  préparer de la bouillie, bref, l’alimentation de l’enfant de zéro (0) à six (6) mois pour lutter contre la malnutrition. Nous pratiquons également l’allaitement maternel exclusif », a-t-elle expliqué.

Rélais

Bien qu’il soit satisfait de la réussite des séances de sensibilisation à l’occasion desquelles, il examine les enfants dont il transfère les cas les plus compliqués vers des  Centres de Santé, le relais Boulou Oumara, reste impuissant face à certaines situations comme l’accouchement à domicile, qui est encore fréquent au sein de la communauté. « Je suis en rupture  de médicaments et les femmes continuent à accoucher à domicile pour manque de 2000 F CFA, une somme pour payer  le reçu. Tout dernièrement, seuls deux (2) accouchements sur 20  ont été faits dans un centre de santé, a-t-il déploré, tout en lançant un appel à l’Etat et ses partenaires de solutionner le plus rapidement possible ne serait-ce que la rupture des médicaments afin qu’il puisse administrer de manière permanente les premiers soins aux enfants.

Le responsable de la case de Santé   de Digargo  M. Mamadou Hamidou s’est félicité des différents appuis apportés par l’Unicef, qui ont permis d’ailleurs de booster la fréquentation dudit centre. La dotation de la case de santé des médicaments et vaccins, de la chaine de froid solaire, la dotation en médicaments pour le relais communautaire et le raccordement de la case de santé à une Muni AEP sont autant d’appuis qui ont contribué à améliorer la prise en charge sanitaire des populations.

« L’Unicef nous a apporté beaucoup de choses. Tous les centres  sanitaires de campagne, c’est l’Unicef qui les a dotés des chaines froides solaires, elle nous a dotés des documents,  des registres, des vaccins y compris la prise en charge de la nutrition…,» a souligné le chef de la case de santé de Digargo.

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Le village a une population estimée à 1 152 habitants parmi lesquels, 517 Hommes et 535 femmes. Le site accueille  les populations déplacées  venues essentiellement de la commune de Gueskerou, (Kindjandi et N’gagam). Au 31 Décembre 2021, les populations déplacées vivant sur le site sont 1 750 personnes réparties dans 380 ménages dont 54 % d’enfants.

Grâces aux interventions de l’Unicef, c’est désormais une population dont la dignité a été préservée mais qui est aussi à l’abri des maladies surtout des enfants, ces êtres fragiles et très vulnérables.

Ibrahim Moussa,

Envoyé spécial   

Ville de Djibouti, Djibouti - 15 mai 2024. Le Forum inaugural de Djibouti a rassemblé près de 400 délégués, dont des investisseurs institutionnels internationaux qui supervisent collectivement des actifs d'une valeur stupéfiante de 2 500 milliards de dollars. Décrivant le forum comme un « succès retentissant », le Dr. Slim Feriani, PDG du Fonds Souverain de Djibouti (le fonds souverain de Djibouti), a noté qu'il était évident qu'il y avait « un intérêt important et croissant pour Djibouti ».

Au cours de la cérémonie de clôture de cet événement de deux jours, Feriani a signé un protocole d'accord avec Tamini Insurance, qui fait partie de l'influent Salaam Group, un conglomérat financier de premier plan à Djibouti.

Le PDG de Tamini Insurance, Mohamed Bahdon, a annoncé qu'en vertu de cet accord, ses clients - qui sont plus de 4 000 - auront désormais accès à la première plateforme de crowdfunding de Djibouti, Inclufin. Grâce à cette plateforme, les clients de Tamini Insurance pourront investir dans des projets entrepreneuriaux à impact social dans le pays tout en bénéficiant d'un retour sur leur épargne. « C'est une opportunité pour nos clients d'investir dans des entreprises prometteuses, y compris des startups et des PME, et de contribuer à l'avenir entrepreneurial du pays », a-t-il déclaré.

Le Forum de Djibouti a également vu la signature d'un accord entre PAIX Data Centres, un important fournisseur de solutions de centres de données, et le fonds souverain de Djibouti pour établir un centre de données à la pointe de la technologie, neutre en termes de nuages et d'opérateurs, dans le pays.

Cet accord introduit un nouvel acteur dans le secteur des centres de données de Djibouti, qui n'accueille actuellement que Wingu, et devrait apporter des avantages aux clients en termes d'innovation, de prix et de fiabilité. L'installation qui sera bientôt construite, appelée JIB1, comprendra environ 50 000 pieds carrés d'espace utilisable net et offrira jusqu'à 5 mégawatts d'énergie critique. La première phase devrait être lancée en 2026.

La présence de Wingu et de PAIX permet à Djibouti d'atteindre une masse critique en matière de centres de données et accélère ses ambitions de devenir un pivot de l'économie numérique.

« L'investissement de PAIX dans JIB1 le positionne au carrefour de la connectivité entre l'Afrique, l'Europe, le Moyen-Orient et l'Asie », a déclaré Wouter van Hulten, PDG de PAIX. « Le puissant centre de réseau créé par l'agrégation de plusieurs points d'atterrissage de câbles sous-marins connectés à des câbles terrestres fait de Djibouti une passerelle très attrayante.

M. Feriani s'est dit convaincu que le premier forum de Djibouti avait jeté les bases de futurs accords dans d'autres secteurs. Il a invité les partenaires internationaux présents à unir leurs forces avec le fonds souverain du pays pour libérer le potentiel économique prometteur du pays. « Pour atteindre notre objectif de doubler l'économie en dix ans, une croissance constante de 7 % est essentielle. Cet objectif peut être atteint grâce à des partenariats mutuellement bénéfiques et à la diversification de l'économie ».

dJIBOUTI

Le forum de deux jours comprenait des panels sur divers sujets tels que les ports, la logistique, la technologie, la connectivité, l'énergie, le tourisme, les services financiers et l'agro-industrie. En outre, il a favorisé des discussions animées entre des économistes, des décideurs politiques et des investisseurs de premier plan sur le paysage macroéconomique de Djibouti et de l'Afrique.

Sampawende Tapsoba, économiste en chef adjoint et directeur de la gestion des données et du développement des modèles à Afreximbank, a reconnu que ce pays de 1,12 million d'habitants était en plein essor. « Djibouti croît plus rapidement que de nombreuses économies africaines et a des niveaux comparativement plus faibles de dette par rapport au PIB », a-t-il déclaré, soulignant que les faibles niveaux de dette signifiaient que Djibouti avait la marge de manœuvre fiscale nécessaire pour investir de manière significative dans les secteurs transformateurs de l'économie.

Charlie Robertson, responsable de la stratégie macroéconomique de FIM Partners UK, a prononcé le discours de clôture du forum. « Les trois choses qui m'ont le plus marqué lors de ce forum sont l'ambition, l'opportunité et la sécurité », a-t-il déclaré. « L'ambition des dirigeants de Djibouti est palpable », a-t-il observé, affirmant que Djibouti est un pays sûr qui reste un phare de stabilité dans un voisinage instable.

Le Forum de Djibouti a été accueilli par le Fonds Souverain de Djibouti (Sovereign Wealth Fund of Djibouti), un fonds créé en mars 2020. Slim Feriani, un ancien ministre tunisien avec plus de 30 ans d'expérience dans les marchés de capitaux internationaux.

-FIN-

A propos du Forum de Djibouti :

Organisé par le Fonds Souverain de Djibouti (Sovereign Wealth Fund of Djibouti), cet événement de deux jours est une plateforme mondiale destinée à accélérer les investissements dans les marchés émergents à croissance rapide. Ce premier forum mettra en valeur le potentiel et les perspectives de Djibouti et du continent africain. Il facilitera le dialogue et la collaboration entre les principales parties prenantes des secteurs public et privé, ainsi que les fonds souverains et la communauté des investisseurs institutionnels. Le Forum ne se contentera pas de présenter des opportunités d'investissement intéressantes dans le pays, mais réunira également des PDG, des investisseurs et des promoteurs afin de favoriser la collaboration entre des personnes partageant les mêmes idées et de catalyser des investissements stratégiques pour l'ensemble de la sous-région.

À propos du Fonds Souverain de Djibouti :

Le Fonds Souverain de Djibouti « FSD » est un fonds souverain, créé sous la forme d'une société anonyme par la loi n° 075/AN/20/8ème L du 29 mars 2020. Le mandat du Fonds est de contribuer à l'amélioration de la gouvernance et de catalyser les investissements - en co-investissant aux côtés d'investisseurs privés - dans les secteurs stratégiques de l'économie afin de construire une richesse à long terme pour les générations futures, de favoriser l'inclusion et de créer des emplois. La FSD vise à diversifier et à moderniser l'économie du pays ainsi qu'à stimuler la croissance du pays en s'appuyant sur un secteur privé compétitif. La FSD a une portée locale, régionale et mondiale et est régie par les normes de gouvernance les plus élevées : les principes de Santiago.

Le Ministère de la Santé Publique de la population et des Affaires Sociales tient depuis ce mardi 14 et ce, jusqu’au 16 mai 2024, à Liboré, chef-lieu de la commune du même nom, un atelier d’enrichissement des outils d’identification des ayants droits de la carte d’égalité de chance.

C’est le Directeur Général de la Population et des Affaires Sociales M. Moustapha Chérif Sidi qui a ouvert les travaux en présence des cadres de son ministère, des représentants des ministères de la justice et de l’intérieur, des filets sociaux, du président de la fédération Nigérienne des personnes handicapées M. Nouhou Oumarou Siddo, des présidents régionaux de ladite fédération, du staff de l’Unicef et des ONGs.  

Le processus de la carte d’égalité des chances amorcé depuis 1993 va bientôt connaitre son épilogue avec la remise desdites cartes aux personnes en situation de handicap espérée à la date du 31 juillet 2024. Ce qui constituera une première au Niger dans le cadre de l’inclusion sociale des couches les plus vulnérables.

durant l’atelier de trois (3) jours, les participants  disposeront des outils fiables permettant d’identifier les potentiels bénéficiaires de la Carte d’Egalité des Chances  (CEC) en vue de faciliter l’accès des personnes handicapées aux services sociaux de base pour une meilleure inclusion sociale.

S’adressant à l’assistance, le Directeur Général  de la Population et des Affaires Sociales M. Moustapha Chérif Sidi a d’entrée de jeu souligné l’importance d’une telle carte à ses détenteurs. « La carte d’égalité des chances procure  des droits en ce sens qu’elle garantit des droits aux personnes handicapées dans plusieurs domaines notamment dans le domaine de la santé, de l’Education, de l’Emploi, du Transport, des Loisirs pour ne citer que ceux-là », a précisé M. Moustapha Chérif Sidi.

L’attribution de la carte d’égalité des chances est de répondre au souci de parvenir à une société inclusive, accessible et équitable pour toutes les personnes handicapées. Ce qui cadre d’ailleurs avec le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie qui accorde une place de choix à l’inclusion des groupes vulnérables, a-t-il ajouté. La délivrance de la carte d’égalité des chances répond à des modalités déterminées par arrêté du Ministère chargé des Personnes Handicapées.

egalité

Auparavant, le Président de la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées M. Nouhou Oumarou Siddo a remercié les organisateurs de  cet atelier qui ouvre la voie d’acquisition de la Carte d’Egalité des Chances (CEC) dont il espère détenir au courant cette année 2024 dont la date buttoir sera le 31 juillet prochain.

Prenant la parole à son tour M. Sylvain NKWENKEN, Chef section politiques sociales à l’Unicef d’indiquer que le présent  atelier est une suite logique de celui tenu en janvier 2023, qui a jeté les bases de la Carte d’Egalité des Chances. Il a salué le travail abattu par le ministère de la santé au profit de la fédération des personnes handicapées tout en saluant les progrès enregistrés par le Niger, qui est aujourd’hui, le 2ème pays le plus avancé sur cette question après la Sierra Léone dans la zone Afrique de l’Ouest et Centrale.

Il a terminé son propos  en réitérant le soutien de l’Unicef au  Ministère de la Santé Publique, de la Population  et des Affaires Sociales.

Au Niger, le dernier recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 2012, a dénombré 715.497 personnes handicapées soit 4,2% de la population totale du pays.

Il faut rappeler par ailleurs le Niger a ratifié la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées le 24 juin 2008 ainsi que son protocole facultatif.

Ibrahim Moussa

Une performance jamais réalisée par l’Hôpital national de Zinder en tant que EPA ( établissement public à caractère administratif ) depuis pratiquement 20 ans de gestion. Lors de son premier Conseil d’Administration pour le compte de l’année 2024 , il ressort que l’HNZ a fait un exploit extraordinaire et qui dépasse largement les attentes de la Direction Générale sous la conduite du médecin #Colonel-Major #Oumara_Mamane DG de cette institution. Il faut reconnaître les efforts des responsables quand il le faut ! Car comme on le dit souvent  » si vous voulez changer le monde, il faut changer les Hommes , quand vous voulez changer les Hommes, il faut leur donner l’envie de changer  »

Après seulement sept (7) mois à la tête de l’Hôpital National de Zinder, le Directeur Général a compris très tôt que l’unique moyen de réussir une mission, c’est le travail , Rien que le travail ! Avec une équipe performante , engagée et soudée, on peut soulever des collines voir des montagnes. Le plus grand leitmotiv sur lequel le DG s’est appuyé, c’est la reconnaissance du mérite et la remise effective des Agents au travail en toute responsabilité. Le résultat est là. En effet, au premier trimestre de l’année 2024, déjà , l’Hôpital National de Zinder a franchi la barrière de 100.000.000 F cfa qui constitue la recette mensuelle, alors que ces recettes oscillaient depuis des dizaines d’années entre 55 et 65 millions de F cfa. Mieux lors du conseil d’administration du 29 avril dernier, la direction générale a annoncé que sur la prévision budgétaire des recettes en 2024 , proposée par l’équipe managériale , la direction générale est déjà à 50,99 % de recouvrement des recettes annuelles prévues , seulement en trois mois (1 er trimestre 2024 ) A cette allure , il est clair qu’à l’horizon 2024, l’Hôpital a des chances de dépasser largement les prévisions inscrites dans son budget 2024 Un réel motif de satisfaction et une reconnaissance tacite de la Direction Générale de tous les efforts consentis par les acteurs de ce fabuleux changement.
Rompre avec la routine administrative !
Ce qui caractérise la gestion des institutions étatiques au Niger, c’est la routine, le statu quo, le fait de fermer les yeux sur les manquements graves observés dans leur fonctionnement. Ce que le DG a compris , l’on ne peut pas changer les choses sans procéder à une introspection sérieuse des Agents qui refusent toute innovation profitable au bon fonctionnement de l’administration. La touche particulière portée par la Direction Générale fut d’abord le changement en profondeur ! Et cela a produit des résultats tangibles. l’Hôpital National de Zinder connait déjà un rebond dans la mobilisation des ressources.
ouùara maman
Les acteurs du changement !
Pour réussir ce pari de placer l’hôpital National de Zinder à un piédestal, il faut reconnaître que les accompagnements du Ministre de la Santé Publique , du gouvernorat de zinder ainsi que du sultanat du Damagaram sont a saluer.
Quand les objectifs des responsables administratifs se rejoignent , le rendement ne peut se faire attendre. Cette mention spéciale au MSP n’est peut être folklorique. Elle a tout son pesant d’or et tout son sens
Au niveau de la région de Zinder, le Gouverneur, l’honorable sultan du Damagaram , son altesse Aboubacar Sanda Oumarou , la Présidente du Conseil d’Administration, les Chefs des Services, et l’ensemble du personnel de l’HNZ , ont joué un rôle éminemment important pour l’atteinte de ces résultats probants. C’est ce qu’il convient de faire. Quand chacun dans sa sphère de compétence accompagne les efforts, la satisfaction sera sûrement au rendez-vous. La pleine participation des ressortissants de la région , de la Diaspora basés en Belgique, au Canada et un peu partout dans le monde a également donné du tonus aux locaux de redoubler d’efforts dans le changement positif du fonctionnement de l’Hôpital National de Zinder. Ému par les ovations des administrateurs du conseil d’administration ainsi que ses collaborateurs, le DG n’a pas manqué de leur affirmer péremptoirement que si les recettes ont grimpé, c’est d’abord et avant tout grâce à la participation de tous !
La persévérance doit être maintenue pour encore plus de résultats !
Pour les 9 prochains mois qui boucleront l’année 2024, le DG a été clair, il ne faut jamais baisser les bras. Il faut de la persévérance ! Il faut se serrer la ceinture ! La gestion doit rester parcimonieuse et rigoureuse pour l’atteinte parfaite de nos objectifs
Il est aussi important de noter que suite à une promesse tenue par le personnel de l’HNZ dans son changement de comportement et dans l’abnégation au travail , la direction générale avec l’autorisation du conseil d’administration vient de procéder à une augmention de 11% des primes du personnel à compter de janvier 2024 , mieux le conseil d’administration sur demande du DG vient d’autoriser une rémunération mensuelle et symbolique aux stagiaires bénévoles ce, en fonction des possibilités budgétaires.
 
Ibrahim Amadou

ministre

13 mai 1991-13 mai 2024, voilà 33 ans jour pour jour  que les femmes nigériennes célèbrent cette journée qui marque la marche historique au cours de laquelle, elles ont revendiqué une meilleure représentation féminine à la commission préparatoire de la Conférence Nationale Souveraine.

Ce 13 mais 2024, la tradition a été une fois de plus respectée par la gent féminine du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage avec l’organisation de plusieurs activités au siège du Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA).

Une commémoration qui s’est déroulée en présence du Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Colonel Mahamane Elhadji Ousmane et plusieurs cadres dudit ministère.

S’adressant à l’assistance, Mme Bizo Ouma kalthoum, présidente de l’Association des femmes du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, dénommée « ENSAN », a indiqué que la date du 13 mai est ‘’une occasion pour les femmes de souligner le chemin parcouru et saluer le travail accompli’’. Et c’est dans cette action de dresser le bilan qu’est née leur association composée de 33 membres fondateurs et plus de 200 adhérentes, a-t-elle ajouté. Cette structure a pour but de contribuer à l’autosuffisance alimentaire au Niger en ce moment, où le pays amorce sa marche inexorable pour booster la production agricole.

Plusieurs activités sont organisées dans le cadre de cette journée, notamment : des conférences-débats sur des thèmes comme la gestion des carrières, les dangers sur l’utilisation des pesticides  dans le quotidien et une séance d’information/Sensibilisation  sur la grande irrigation.

Une visite terrain sera également effectuée par les femmes membres d’ENSAN dans un village de la commune I de Niamey où elles échangeront avec leurs sœurs sur la transformation et l’utilisation des feuilles de niébé.

Ousmane

S’adressant à ces femmes battantes et combattantes, le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Colonel Mahamane Elhadji Ousmane a évoqué le contexte dans lequel se déroule cette fête. « La commémoration de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne édition 2024 se déroule dans un contexte particulier, en effet comme vous le savez depuis les évènements du 26 juillet 2023 notre pays notre pays a été injustement sanctionné par certains valets au profit de la France », a pecisé le Ministre.  

Colonel Mahaman Elhadji Ousmane de saluer le choix du thème de l’édition 2024 intitulé : « Entreprenariat Féminin levier de développement durable d’un Niger Souverain » ‘’qui vient à point nommé car le Niger est un dans un processus de souveraineté alimentaire renforcée à travers le programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie PRSDP 2024-2026 visant à transformer le secteur agricole pour assurer une sécurité alimentaire durable et favoriser le développement économique de grande irrigation.’’

JNFN

Au niveau du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, le premier responsable a affirmé que le quota escompté de 25% de nomination a été atteint avant de rappeler les rôles importants que jouent les femmes dans la société. « Les femmes sont les actrices incontestables et incontournables de l’économie familiale, rurale et nationale de par leurs rôles reproductifs et communautaires.’’   

L’absence de femmes du processus de prise de décision peut constituer un frein d’où l’appel du Ministre Colonel Mahamane Elhadji Ousmane d’impliquer ces dernières de bout en bout dans ledit processus afin qu’elles puissent apporter leur propre approche surtout en ce qui les concerne.

 Pour rappel, le 13 mai 1991, les femmes de toutes les contrées du Niger étaient descendues dans les rues pour revendiquer haut et fort leurs droits politiques et leur inclusion dans la gestion de l’Etat.

Cette journée symbolise la marche historique du 13 mai 1991 par les femmes Nigériennes qui ont réclamé et obtenu une plus grande représentativité au sein de la Commission Préparatoire de la Conférence Nationale Souveraine tenue du 29 juillet et 3 Novembre 1991.

Ibrahim Moussa   

A la suite de la nomination des administrateurs délégués (AD) à la tête des communes rurales, urbaines et des villes en remplacement des conseils élus, des cérémonies d’accueil ont été organisées dans plusieurs localités pour recevoir les nouveaux promus. A cette occasion on a attendu plusieurs tons et annonces dans les discours prononcés par les administrateurs délégués en face des populations venues les rencontrer. Parmi ces nouveaux régents des communes certains se sont livrés à un procès sévère de la classe politique et particulièrement du régime déchu avec un réquisitoire accablant sur un ton de menaces dans la plupart des cas. Pour ces nouveaux AD, qui ne mesurent visiblement pas le sens de leur mission, il s’agit d’en découdre avec la classe politique et bannir tous les actes posés par cette dernière.

En revanche, d’autres ont prononcé un discours responsable pour appeler à la cohésion de leur entité et de la collaboration qu’ils attendent de leurs administrés. Ils ont parlé des défis qui auxquels tous les nouveaux AD doivent s’atteler à y faire face. Il s’agit principalement des questions sécuritaires et de la paix sociale, de la cohabitation pacifique entre les différentes communautés, entre agriculteurs et éleveurs surtout avec l’approche de la saison hivernale, de l’éducation, de la santé, de l’hydraulique … bref de tout ce qui peut contribuer au développement de leur commune.

Dans tous les cas, il est hautement nécessaire d’organiser ne serait-ce que des petits séminaires de formations au profit de ces nouveaux administrateurs pour la plupart des militaires abrupts, qui n’ont aucune notion de la gestion administrative, pour leur donner quelques rudiments sur l’administration mais surtout pour leur expliquer la mission qui leur incombe.

Cette mise à niveau est d’autant plus nécessaire, au regard des défis qui se posent dans le fonctionnement de ces différentes communes qui manquent de moyens nécessaires en vue de leur développement. Surtout que le départ des partenaires va priver beaucoup d’entre elles des ressources supplémentaires qui leur venaient considérablement en appoint dans leur vie quotidienne.

Du reste c’est une pratique bien connue, même avec les régimes civils, des séminaires gouvernementaux sont organisés par le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) et d’autres partenaires pour le renforcement des capacités des responsables de l’Etat. Ces formations concernent aussi les cadres de commandements et les responsables des collectivités.

Mato Mani                       

Les centrales syndicales nigériennes ont commémoré le 1er mai 2024, le 138ème anniversaire des événements tragiques de Chicago. La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), la centrale la plus représentative du Niger, a organisé pour la circonstance un défilé avec les structures affiliées. Le Secrétaire Général de la CDTN, Idrissa Djibrilla a prononcé à cette occasion une allocution pour brosser la situation sociopolitique au plan national et international.

Il a salué et rendus hommage aux travailleurs pour les multiples sacrifices consentis par les pionniers pour la reconnaissance des libertés syndicales, en un mot pour l’équité, la justice sociale et le travail décent.

Abordant la question sécuritaire, Idrissa Djibrilla a noté quelques avancées enregistrées tout en déplorant les attaques terroristes qui continuent çà et là dans les différentes régions et surtout dans la zone des trois frontières. Il a salué l’engagement des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui luttent inlassablement pour mettre fin au phénomène du terrorisme

Sur le plan de la gouvernance, la CDTN a salué la dénonciation des différents accords militaires et miniers et a demandé au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de veiller à leur mise en œuvre et de prendre les dispositions nécessaires pour ne pas tomber dans les mêmes travers que par le passé.

Le Secrétaire Général de la CDTN a aussi noté que le Gouvernement de transition a pu assurer le paiement régulier des salaires. Toutefois, il a déploré ‘’qu’aucun round de négociation n’a été organisé avec les organisations syndicales sur les préoccupations des travailleurs contenues dans les différentes plates-formes et pour la mise en œuvre des accords préalablement signés dont notamment la revalorisation du régime indemnitaire des agents de l’Etat, le paiement des incidences financières, le rehaussement du SMIG, le Décret d’application du Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat, le recrutement à la Fonction Publique, l’organisation des concours professionnels, etc.’’

La CDTN a interpellé, à cet effet, le Gouvernement de transition par rapport à l’inertie qui le caractérise en matière de dialogue avec les organisations syndicales des travailleurs.

Par rapport à l’exercice des libertés d’association, La CDTN estime ‘’qu’il est temps de lever la suspension des activités des partis politiques’’ en même temps qu’elle plaide pour la définition de l’agenda de la transition pour un retour à une vie constitutionnelle normale.

Relativement aux rapports avec le Ministère de la tutelle, le Secrétaire Général de la CDTN que la date commémorative du 1er mai 2024 coïncide pour la première fois au Niger avec ‘’la violation du Code de Travail par une Ministre de la République en charge de la fonction publique et du travail qui, pourtant, devrait veiller à son respect’’.

Rappelant les dispositions de l’article 185 de la Loi N°2012-45 du 25 septembre 2012, portant Code du travail de la République du Niger, le Secrétaire Général de la CDTN a averti que sa structure ‘’entend user de tous les moyens légaux pour faire échec à cette tentative de remise en cause d’un acquis pour lequel notre organisation s’est battue dès sa création’’.

La tribune du 1er mai 2024 a également été le lieu pour la CDTN de se pencher sur le contexte international du moment, notamment la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, pour laquelle, la centrale recommande plus d’objectifs d’intégration économique, financière et sociale que des discours sans actions concrètes.

La CDTN a salué, entre autres, la maturité du peuple Sénégalais qui a opéré un changement de régime par la voie démocratique et la persistance de la crise au Soudan avec comme conséquence de milliers de réfugiés à travers le monde dont certains même au Niger.

Par rapport au conflit israélo-palestinien, la CDTN note avec regret l’incapacité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et des autres organisations internationales à mettre fin à ce conflit qui tend vers un génocide sous l’œil complice des puissances internationales.

Quant à la guerre en Ukraine, la CDTN constate que les populations de ce pays sont victimes de l’arrogance des grandes puissances militaires dont d’un côté la Russie, d’un autre côté les Etats Unis d’Amérique et leurs alliés. Par rapport à toutes ces situations conflictuelles, la CDTN en a appelé au dialogue.

Mato Mani.

Les proches du président Mohamed Bazoum qui ont une grande responsabilité dans sa chute du pouvoir font feu de tout bois pour déstabiliser le Niger. Parmi eux, un groupe s’est spécialisé dans l’apologie du terrorisme et d’autres ont carrément pris les armes contre la République.

Ceux qui avaient pris la fuite aussitôt que les événements du 26 juillet 2023 soient intervenus et qui se sont exilés en Europe ou dans certains pays africains font planer toujours le malheur sur le Niger. Ils ne cachent pas leurs souhaits de voir le pays en difficulté, totalement plongé dans l’incertitude des lendemains. C’est à peine s’ils ne souhaitent qu’une catastrophe ou une hécatombe s’abattent sur le pays pour en attribuer la responsabilité au Conseil National pour la Sauvegarde la Patrie (CNSP). Ceux-là sont les chouchous exclusifs de Bazoum et s’en foutent du PNDS. Ce sont les pions de la communication catastrophique qui ne brandit que le malheur et ne se préoccupe guère d’un retour à l’ordre constitutionnel.

Ils avaient investi après les événements du 26 juillet 2023 toutes les officines occidentales, les organisations internationales, régionales et sous régionales pour prêcher une intervention musclée à l’endroit du Niger, mais en vain.

Après avoir échoué à imposer à la CEDEAO et à la communauté internationale une intervention militaire contre le Niger, ils ont trouvé un nouveau sujet de prédilection : l’apologie du terrorisme. Ils sont aujourd’hui les premiers à informer l’opinion nationale et internationale des attaques des Groupes Armés Non Etatiques, souvent cartes et images à l’appui avec le nombre des victimes civiles ou militaires exact ou gonflé à dessein. Aussi curieux que cela puisse paraître, malgré leur situation d’exil, ils sont les premiers à publier les informations relatives aux attaques terroristes. On a même l’impression qu’il y’a une synchronisation entre les attaques et leurs publications.

En tout cas, le doute s’est installé dans l’esprit de nombreux nigériens qui n’hésitent pas à établir une accointance entre eux et les terroristes voire une complicité au regard des rapports incestueux que le président déchu a entretenu avec certains chefs terroristes. Bazoum, en effet, avait avoué publiquement avoir fait libérer certains d’entre eux et dans les milieux du CNSP, on l’accuse d’avoir entretenu à grand frais certains leaders de groupes terroristes.

Aujourd’hui dans certains cercles à Niamey, l’on ne s’encombre pas de pointer du doigt les proches de Bazoum relativement aux attaques terroristes qu’ils distillent instantanément et abondamment sur les réseaux sociaux. Tanda dans la région de Gaya, Lada autour de Diffa, l’attaque de Siguidine ont été, entre autres, révélées aussitôt par ces colporteurs de malheurs, confortant les accusations de connivence adressées par certains de nos compatriotes à l’endroit du clan Bazoum.

De la menace à l’action

Le second groupe de soutien de Bazoum est quant à lui essentiellement composé des rebelles qui se sont constitués en Front Patriotique de Libération (FPL). Anciens rebelles de l’Union des Forces Patriotiques pour la Refondation (UFPR) dirigée par Mahmoud Sallah, ils ont été reçus par le président Bazoum à qui ils ont fait allégeance. Ils ont repris aussitôt les armes après le coup d’état du 26 juillet 2023 pour restaurer Bazoum dans ses fonctions de président de la République. Le 04 mai 2024, ces rebelles sont rentrés en action à travers l’attaque de la position des Forces de Défense et de Sécurité nigériennes à Siguidine dans l’extrême Nord-Est du pays. Tous les éléments de ce front sont des proches de Mohamed Bazoum Mohamed. Non seulement ils ont revendiqué l’attaque de Siguidine, mais ils menacent de s’en prendre aux installations pétrolières d’Agadem si les chinois n’annulent pas leur prêt de 400 millions de dollars octroyé comme avance sur le pétrole brut au Niger.

Chose curieuse, l’attaque du FPL, comme toutes les autres attaques terroristes, a été rapportée en premier lieu par les proches de Bazoum qui vivent en exil, loin du pays. Aujourd’hui, avec la succession de ces événements et la synchronisation des attaques immédiatement relayées par les proches de Bazoum, beaucoup de nos compatriotes qui soupçonnaient des liens incestueux entre Bazoum, ses proches et les terroristes et autres rebelles ont fini par se convaincre de l’existence de cette sombre relation.

Adoum Boulkassoum

Après sa sortie médiatique la semaine dernière, à travers une tribune dans un journal où elle accusait l’ancien président Issoufou Mahamadou d’être le commanditaire du coup d’Etat du 26 juillet 2023, Hinda Bazoum, la fille du président déchu, était en exclusivité à travers un entretien diffusé ce 7 mai 2024 sur les ondes de RFI. Non pas pour s’excuser par rapport aux propos diffamatoires et insultants tenus à l’endroit de l’ancien ami de son père ou pour ajouter du nouveau sur les graves accusations qu’elle a faites à son endroit, mais pour tenir la même rengaine. Une histoire cousue de fil blanc par le président Mohamed Bazoum et relayée par l’ancien Ambassadeur de France au Niger Sylvain Itté qu’elle reprend comme un refrain.

Une sortie de trop qui a fait à nouveau découvrir le visage hideux de Hinda Bazoum, vivant en France depuis quelques années, bien acclimatée par les mœurs d’un certain milieu occidental où les vertus, la politesse et le bon sens ont fait place à la malhonnêteté, à l’irrespect, au mensonge et à la manipulation. Beaucoup qui avaient été émus par son plaidoyer sur la libération de son père, lors de sa première sortie médiatique, avaient fini par découvrir une fille non seulement irrespectueuse et naïve mais aussi inculte et moralement perdue. La preuve, les commentaires qui ont suivi son intervention sur les réseaux sociaux lui étaient totalement défavorables et lui ont attiré plutôt de l’antipathie ainsi qu’au clan Bazoum qui brille par son égocentrisme. Pour beaucoup de nos compatriotes, son argumentaire si léger à l’endroit de l’ancien président Issoufou Mahamadou est une insulte à l’intelligence des nigériens et du CNSP qui trouvent encore une manœuvre de la France qui a fait sienne, les balivernes de l’ancien Ambassadeur de France Sylvain Itté, depuis les événements du 26 juillet 2023.

Rien de nouveau dans les arguments exposés par Hinda Bazoum qui a repris ses lamentations : ‘’Issoufou n’a pas condamné le coup d’état’’ ; ‘’il n’a rien fait pour la libération de mon père’’.’’il s’est affiché à côté des putschistes à l’occasion de l’Aïd El Fithr’’. Des propos qui ne justifient rien, absolument rien qui peut faire accuser Issoufou Mahamadou d’être trempé dans les événements du 26 juillet 2023. Quant à Bazoum qu’elle fait passer pour l’un des plus grands démocrates du continent, il n’a pas fait que s’afficher aux côtés des putschistes par le passé ; il a manifesté comme en 2010 pour soutenir le renversement du président Tandja Mamadou. Ce que Issoufou Mahamadou n’a jamais fait.

Au contraire, l’ancien président Issoufou Mahamadou, fervent défenseur de la Démocratie partout où elle est menacée, médiateur dans des conflits politiques en Afrique, a mené une médiation dès les premières heures du conflit, en vain. Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya), principal parti qui a porté Bazoum au pouvoir, malgré l’interdiction des activités des partis politiques a plaidé durant des mois pour sa libération et son rétablissement. Mais cela ne suffit pas pour les proches de Bazoum et sa famille qui trouvent que le président Issoufou et le PNDS n’ont rien fait. Du reste, Hinda Bazoum et même ceux qui ont enfoncé Bazoum et qui sont en exil ne parlent ni du parti ni de ses amis d’infortunes détenus depuis le 28 juillet et qui vivent le même calvaire que lui.

En réalité, ce que les proches de Bazoum et sa famille refusent d’admettre c’est la position de Issoufou face à l’imminence d’une intervention militaire périlleuse de la CEDEAO et de la France au Niger pour rétablir Bazoum dans ses fonctions.

Face à la guerre que brandissait la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel et le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions, la position de l’ancien président ne souffrait pourtant d’aucune ambiguïté. Issoufou a choisi la voie pacifique, celle du dialogue pour la sortie de crise, estimant que l’alternative d’une intervention militaire serait une faute.

Dans son tweet qui restera à jamais gravé dans l’Histoire, il a fait le choix du pacifisme malgré la situation dans laquelle se trouvait le parti dont il fut le principal artisan, principale victime du coup d’Etat du 26 juillet 2023. «Toujours préoccupé par la grave crise que connaît mon pays, le Niger, je réaffirme que seule une solution négociée ouvrira la voie au retour rapide à un ordre démocratique stable.

Une intervention militaire extérieure, dont les conséquences humaines et matérielles sont incalculables, y sera une source d’instabilité durable. Du reste, une telle intervention n’a, nulle part, jamais été facteur de progrès pour un peuple.

Plus qu’une erreur, y recourir serait une faute. Je suis sûr que les Chefs d’Etat de la CEDEAO puiseront dans leur immense sagesse pour ne pas commettre une telle faute», avait écrit Issoufou Mahamadou. En cela il refusa de cautionner la guerre comme solution à la crise nigérienne. C’est entre autres ce qui lui vaut cette animosité du clan Bazoum et de sa famille qui s’obstinent dans un combat de ‘’après moi, le déluge!’’

La France manipulée par Sylvain Itté s’est embarquée dans ce combat, manœuvrant au niveau de la CEDEAO et des autres puissances occidentales pour livrer une guerre par procuration au Niger. Ses démarches sournoises, ses manœuvres et ses ingérences n’ont pas tardé à révolter le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie soutenu par le peuple souverain du Niger qui ont vite fait d’exiger le départ des troupes militaires françaises présentes au Niger. Ce départ assimilable à une humiliation, la France a de la peine à le gober et poursuit ses manœuvres à travers la fille de Bazoum, désormais instrumentalisée, qui, au lieu de se focaliser légitimement sur son plaidoyer pour la libération de son père glisse sur un terrain dont elle n’a aucune maîtrise, reprenant mot à mot les mensonges grotesques servis à l’opinion publique internationale par le président déchu qui s’est juré de détruire l’image de celui qui lui a tout donné et de faire couler le PNDS.

Peine perdue, la sortie de Hinda Bazoum n’a pas produit l’effet escompté. Au contraire, son insistance de s’en prendre à Issoufou Mahamadou, ami et mentor politique de son père, démocrate invétéré, adulé et respecté de par le monde pour ses convictions, a fait perdre au clan Bazoum et à sa famille le peu d’estime et de compassion dont ils jouissent dans certains cercles acquis à leur cause.

Mato Mani

Alors que les besoins mondiaux en matière de financement humanitaire explosent, le Prix Aurora de 1 million de dollars pour l’éveil de l’humanité sera distribué pour soutenir les humanitaires locaux qui travaillent sur le terrain.

LOS ANGELES, 10 mai 2024 /PRNewswire/ — Le huitième Prix Aurora pour l’humanité éveillée a été décerné jeudi soir au Dr Denis Mukwege, chirurgien gynécologique de renommée mondiale et défenseur des droits de l’homme de la République démocratique du Congo (RDC). Le Dr Mukwege est le président de l’hôpital et de la fondation Panzi en RDC, qu’il a fondée en 1999 pour s’attaquer au problème systémique des soins de santé maternelle et de la mortalité maternelle. Dans un contexte de conflit continu et de besoins critiques en matière de soins de santé découlant de la guerre, l’hôpital est devenu l’un des principaux centres de traitement au monde pour les survivants de la violence sexuelle dans les conflits.

En reconnaissance de son travail courageux et de son dévouement à l’amélioration des droits de l’homme pour tous, le Comité de sélection du Prix Aurora a révélé sa décision après s’être entretenu lors d’une séance à huis clos de trois heures. Le lauréat reçoit un prix de 1 000 $ et une chance de poursuivre le cycle du don en soutenant les leaders locaux qui aident les personnes dans le besoin.

« Le Dr Mukwege a consacré sa vie non seulement à prendre soin des femmes et des filles qui souffrent de la brutalité de la violence sexuelle, mais aussi à défendre farouchement leurs droits », a déclaré le Dr Noubar Afeyan, cofondateur de l’Aurora Humanitarian Initiative. « Aurora est honoré de soutenir la mission du Dr Mukwege d’aider les personnes dans le besoin, d’exiger justice pour les victimes de violence sexuelle en temps de guerre et de traduire les auteurs en justice. »

Le Dr Mukwege et son personnel ont aidé à soigner plus de 80 000 survivants de violence sexuelle depuis la création de l’hôpital. L’hôpital traite non seulement les survivants souffrant de blessures physiques, mais il fournit également une aide juridique, une réinsertion socio-économique et des services psychosociaux à ses patients. Le Dr Mukwege a été intrépide dans ses efforts visant à renforcer la protection des femmes et à plaider pour que les responsables de la violence sexuelle soient traduits en justice, y compris le gouvernement congolais et les milices qui assiègent l’est de la RDC. Il a reçu le prix Nobel de la paix en 2018.

« Le Dr Mukwege incarne l’esprit même de l’humanitarisme, défendant inlassablement une société où la violence sexualisée en tant qu’arme de guerre est éliminée. « Son engagement inébranlable à sortir les survivants du désespoir et à les mener sur la voie d’un avenir meilleur est vraiment émouvant, a déclaré Lord Ara Darzi, président du comité de sélection du Prix Aurora et codirecteur de l’Institute of Global Health Innovation de l’Imperial College de Londres.En tant que lauréat du Prix Aurora 2024, son héritage de guérison et de compassion continue de nous inspirer tous. »

Jeudi soir, Mukwege a reçu le prix Aurora à Los Angeles en l’honneur de toutes les personnes du monde qui luttent pour l’égalité des sexes et contre le viol comme arme de guerre.

« En ce moment, je réfléchis au pouvoir de la gratitude en action, illustré par un si grand nombre des femmes que j’ai traitées. Ces femmes se lèvent de nouveau après avoir été soumises à une violence extrême, et non seulement elles récupèrent leurs propres forces, mais elles donnent également un coup de main aux personnes dans le besoin. Je me souviens d’un patient dont le cas a profondément affecté notre personnel. Après avoir été traitée, elle s’est formée pour devenir infirmière. Elle a déclaré qu’elle le faisait parce qu’elle voulait aider d’autres personnes comme elle », a déclaré le Dr Mukwege.

En 2024, de grands conflits ont entraîné des besoins humanitaires massifs, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU estimant que 300 millions de personnes auront besoin d’aide cette année. Près d’un enfant sur cinq dans le monde vit ou fuit des zones de conflit.

« Nous nous rencontrons aujourd’hui à un moment crucial pour consacrer notre attention et nos ressources à des personnes qui risquent leur vie pour prendre soin de ceux qui souffrent », a déclaré Dame Louise Richardson, membre du comité de sélection et présidente de la Carnegie Corporation de New York. « Le Dr Mukwege et tant d’autres, grâce à leur courage et à leur engagement extraordinaires, nous inspirent tous à créer un monde où nous reconnaissons et agissons notre humanité commune. »

Les invités à la cérémonie du Prix Aurora ont également honoré les contributions de deux autres humanitaires d’Aurora présélectionnés : Abdulhadi Al-Khawaja, un défenseur des droits de l’homme qui a défendu sans crainte les communautés les plus vulnérables de Bahreïn et de la région MENA, et Nasrin Sotoudeh, un éminent défenseur iranien des droits de la personne.

À propos de l’Aurora Humanitarian Initiative

L’Aurora Humanitarian Initiative, fondée au nom des survivants du génocide arménien et en reconnaissance de leurs sauveurs, cherche à relever les défis humanitaires sur le terrain dans le monde entier en mettant l’accent sur l’aide aux personnes les plus démunies. Dédié à la découverte et au soutien des héros humanitaires méconnus du monde entier pour permettre et sensibiliser à leur travail courageux, Aurora a eu un impact significatif sur la vie des personnes les plus nécessiteuses. À ce jour, Aurora a lancé et soutenu 427 projets dans 56 pays et territoires, au profit de plus de 3,2 millions de personnes. Cette philanthropie basée sur l’action, axée sur des résultats tangibles, est possible grâce aux partisans dont les contributions permettent à Aurora de continuer à autonomiser les héros de l’ère moderne. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.AuroraPrize.com.

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AURORA


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