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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Les centrales syndicales nigériennes ont commémoré le 1er mai 2024, le 138ème anniversaire des événements tragiques de Chicago. La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), la centrale la plus représentative du Niger, a organisé pour la circonstance un défilé avec les structures affiliées. Le Secrétaire Général de la CDTN, Idrissa Djibrilla a prononcé à cette occasion une allocution pour brosser la situation sociopolitique au plan national et international.

Il a salué et rendus hommage aux travailleurs pour les multiples sacrifices consentis par les pionniers pour la reconnaissance des libertés syndicales, en un mot pour l’équité, la justice sociale et le travail décent.

Abordant la question sécuritaire, Idrissa Djibrilla a noté quelques avancées enregistrées tout en déplorant les attaques terroristes qui continuent çà et là dans les différentes régions et surtout dans la zone des trois frontières. Il a salué l’engagement des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui luttent inlassablement pour mettre fin au phénomène du terrorisme

Sur le plan de la gouvernance, la CDTN a salué la dénonciation des différents accords militaires et miniers et a demandé au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de veiller à leur mise en œuvre et de prendre les dispositions nécessaires pour ne pas tomber dans les mêmes travers que par le passé.

Le Secrétaire Général de la CDTN a aussi noté que le Gouvernement de transition a pu assurer le paiement régulier des salaires. Toutefois, il a déploré ‘’qu’aucun round de négociation n’a été organisé avec les organisations syndicales sur les préoccupations des travailleurs contenues dans les différentes plates-formes et pour la mise en œuvre des accords préalablement signés dont notamment la revalorisation du régime indemnitaire des agents de l’Etat, le paiement des incidences financières, le rehaussement du SMIG, le Décret d’application du Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat, le recrutement à la Fonction Publique, l’organisation des concours professionnels, etc.’’

La CDTN a interpellé, à cet effet, le Gouvernement de transition par rapport à l’inertie qui le caractérise en matière de dialogue avec les organisations syndicales des travailleurs.

Par rapport à l’exercice des libertés d’association, La CDTN estime ‘’qu’il est temps de lever la suspension des activités des partis politiques’’ en même temps qu’elle plaide pour la définition de l’agenda de la transition pour un retour à une vie constitutionnelle normale.

Relativement aux rapports avec le Ministère de la tutelle, le Secrétaire Général de la CDTN que la date commémorative du 1er mai 2024 coïncide pour la première fois au Niger avec ‘’la violation du Code de Travail par une Ministre de la République en charge de la fonction publique et du travail qui, pourtant, devrait veiller à son respect’’.

Rappelant les dispositions de l’article 185 de la Loi N°2012-45 du 25 septembre 2012, portant Code du travail de la République du Niger, le Secrétaire Général de la CDTN a averti que sa structure ‘’entend user de tous les moyens légaux pour faire échec à cette tentative de remise en cause d’un acquis pour lequel notre organisation s’est battue dès sa création’’.

La tribune du 1er mai 2024 a également été le lieu pour la CDTN de se pencher sur le contexte international du moment, notamment la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, pour laquelle, la centrale recommande plus d’objectifs d’intégration économique, financière et sociale que des discours sans actions concrètes.

La CDTN a salué, entre autres, la maturité du peuple Sénégalais qui a opéré un changement de régime par la voie démocratique et la persistance de la crise au Soudan avec comme conséquence de milliers de réfugiés à travers le monde dont certains même au Niger.

Par rapport au conflit israélo-palestinien, la CDTN note avec regret l’incapacité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et des autres organisations internationales à mettre fin à ce conflit qui tend vers un génocide sous l’œil complice des puissances internationales.

Quant à la guerre en Ukraine, la CDTN constate que les populations de ce pays sont victimes de l’arrogance des grandes puissances militaires dont d’un côté la Russie, d’un autre côté les Etats Unis d’Amérique et leurs alliés. Par rapport à toutes ces situations conflictuelles, la CDTN en a appelé au dialogue.

Mato Mani.

Les proches du président Mohamed Bazoum qui ont une grande responsabilité dans sa chute du pouvoir font feu de tout bois pour déstabiliser le Niger. Parmi eux, un groupe s’est spécialisé dans l’apologie du terrorisme et d’autres ont carrément pris les armes contre la République.

Ceux qui avaient pris la fuite aussitôt que les événements du 26 juillet 2023 soient intervenus et qui se sont exilés en Europe ou dans certains pays africains font planer toujours le malheur sur le Niger. Ils ne cachent pas leurs souhaits de voir le pays en difficulté, totalement plongé dans l’incertitude des lendemains. C’est à peine s’ils ne souhaitent qu’une catastrophe ou une hécatombe s’abattent sur le pays pour en attribuer la responsabilité au Conseil National pour la Sauvegarde la Patrie (CNSP). Ceux-là sont les chouchous exclusifs de Bazoum et s’en foutent du PNDS. Ce sont les pions de la communication catastrophique qui ne brandit que le malheur et ne se préoccupe guère d’un retour à l’ordre constitutionnel.

Ils avaient investi après les événements du 26 juillet 2023 toutes les officines occidentales, les organisations internationales, régionales et sous régionales pour prêcher une intervention musclée à l’endroit du Niger, mais en vain.

Après avoir échoué à imposer à la CEDEAO et à la communauté internationale une intervention militaire contre le Niger, ils ont trouvé un nouveau sujet de prédilection : l’apologie du terrorisme. Ils sont aujourd’hui les premiers à informer l’opinion nationale et internationale des attaques des Groupes Armés Non Etatiques, souvent cartes et images à l’appui avec le nombre des victimes civiles ou militaires exact ou gonflé à dessein. Aussi curieux que cela puisse paraître, malgré leur situation d’exil, ils sont les premiers à publier les informations relatives aux attaques terroristes. On a même l’impression qu’il y’a une synchronisation entre les attaques et leurs publications.

En tout cas, le doute s’est installé dans l’esprit de nombreux nigériens qui n’hésitent pas à établir une accointance entre eux et les terroristes voire une complicité au regard des rapports incestueux que le président déchu a entretenu avec certains chefs terroristes. Bazoum, en effet, avait avoué publiquement avoir fait libérer certains d’entre eux et dans les milieux du CNSP, on l’accuse d’avoir entretenu à grand frais certains leaders de groupes terroristes.

Aujourd’hui dans certains cercles à Niamey, l’on ne s’encombre pas de pointer du doigt les proches de Bazoum relativement aux attaques terroristes qu’ils distillent instantanément et abondamment sur les réseaux sociaux. Tanda dans la région de Gaya, Lada autour de Diffa, l’attaque de Siguidine ont été, entre autres, révélées aussitôt par ces colporteurs de malheurs, confortant les accusations de connivence adressées par certains de nos compatriotes à l’endroit du clan Bazoum.

De la menace à l’action

Le second groupe de soutien de Bazoum est quant à lui essentiellement composé des rebelles qui se sont constitués en Front Patriotique de Libération (FPL). Anciens rebelles de l’Union des Forces Patriotiques pour la Refondation (UFPR) dirigée par Mahmoud Sallah, ils ont été reçus par le président Bazoum à qui ils ont fait allégeance. Ils ont repris aussitôt les armes après le coup d’état du 26 juillet 2023 pour restaurer Bazoum dans ses fonctions de président de la République. Le 04 mai 2024, ces rebelles sont rentrés en action à travers l’attaque de la position des Forces de Défense et de Sécurité nigériennes à Siguidine dans l’extrême Nord-Est du pays. Tous les éléments de ce front sont des proches de Mohamed Bazoum Mohamed. Non seulement ils ont revendiqué l’attaque de Siguidine, mais ils menacent de s’en prendre aux installations pétrolières d’Agadem si les chinois n’annulent pas leur prêt de 400 millions de dollars octroyé comme avance sur le pétrole brut au Niger.

Chose curieuse, l’attaque du FPL, comme toutes les autres attaques terroristes, a été rapportée en premier lieu par les proches de Bazoum qui vivent en exil, loin du pays. Aujourd’hui, avec la succession de ces événements et la synchronisation des attaques immédiatement relayées par les proches de Bazoum, beaucoup de nos compatriotes qui soupçonnaient des liens incestueux entre Bazoum, ses proches et les terroristes et autres rebelles ont fini par se convaincre de l’existence de cette sombre relation.

Adoum Boulkassoum

Après sa sortie médiatique la semaine dernière, à travers une tribune dans un journal où elle accusait l’ancien président Issoufou Mahamadou d’être le commanditaire du coup d’Etat du 26 juillet 2023, Hinda Bazoum, la fille du président déchu, était en exclusivité à travers un entretien diffusé ce 7 mai 2024 sur les ondes de RFI. Non pas pour s’excuser par rapport aux propos diffamatoires et insultants tenus à l’endroit de l’ancien ami de son père ou pour ajouter du nouveau sur les graves accusations qu’elle a faites à son endroit, mais pour tenir la même rengaine. Une histoire cousue de fil blanc par le président Mohamed Bazoum et relayée par l’ancien Ambassadeur de France au Niger Sylvain Itté qu’elle reprend comme un refrain.

Une sortie de trop qui a fait à nouveau découvrir le visage hideux de Hinda Bazoum, vivant en France depuis quelques années, bien acclimatée par les mœurs d’un certain milieu occidental où les vertus, la politesse et le bon sens ont fait place à la malhonnêteté, à l’irrespect, au mensonge et à la manipulation. Beaucoup qui avaient été émus par son plaidoyer sur la libération de son père, lors de sa première sortie médiatique, avaient fini par découvrir une fille non seulement irrespectueuse et naïve mais aussi inculte et moralement perdue. La preuve, les commentaires qui ont suivi son intervention sur les réseaux sociaux lui étaient totalement défavorables et lui ont attiré plutôt de l’antipathie ainsi qu’au clan Bazoum qui brille par son égocentrisme. Pour beaucoup de nos compatriotes, son argumentaire si léger à l’endroit de l’ancien président Issoufou Mahamadou est une insulte à l’intelligence des nigériens et du CNSP qui trouvent encore une manœuvre de la France qui a fait sienne, les balivernes de l’ancien Ambassadeur de France Sylvain Itté, depuis les événements du 26 juillet 2023.

Rien de nouveau dans les arguments exposés par Hinda Bazoum qui a repris ses lamentations : ‘’Issoufou n’a pas condamné le coup d’état’’ ; ‘’il n’a rien fait pour la libération de mon père’’.’’il s’est affiché à côté des putschistes à l’occasion de l’Aïd El Fithr’’. Des propos qui ne justifient rien, absolument rien qui peut faire accuser Issoufou Mahamadou d’être trempé dans les événements du 26 juillet 2023. Quant à Bazoum qu’elle fait passer pour l’un des plus grands démocrates du continent, il n’a pas fait que s’afficher aux côtés des putschistes par le passé ; il a manifesté comme en 2010 pour soutenir le renversement du président Tandja Mamadou. Ce que Issoufou Mahamadou n’a jamais fait.

Au contraire, l’ancien président Issoufou Mahamadou, fervent défenseur de la Démocratie partout où elle est menacée, médiateur dans des conflits politiques en Afrique, a mené une médiation dès les premières heures du conflit, en vain. Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya), principal parti qui a porté Bazoum au pouvoir, malgré l’interdiction des activités des partis politiques a plaidé durant des mois pour sa libération et son rétablissement. Mais cela ne suffit pas pour les proches de Bazoum et sa famille qui trouvent que le président Issoufou et le PNDS n’ont rien fait. Du reste, Hinda Bazoum et même ceux qui ont enfoncé Bazoum et qui sont en exil ne parlent ni du parti ni de ses amis d’infortunes détenus depuis le 28 juillet et qui vivent le même calvaire que lui.

En réalité, ce que les proches de Bazoum et sa famille refusent d’admettre c’est la position de Issoufou face à l’imminence d’une intervention militaire périlleuse de la CEDEAO et de la France au Niger pour rétablir Bazoum dans ses fonctions.

Face à la guerre que brandissait la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel et le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions, la position de l’ancien président ne souffrait pourtant d’aucune ambiguïté. Issoufou a choisi la voie pacifique, celle du dialogue pour la sortie de crise, estimant que l’alternative d’une intervention militaire serait une faute.

Dans son tweet qui restera à jamais gravé dans l’Histoire, il a fait le choix du pacifisme malgré la situation dans laquelle se trouvait le parti dont il fut le principal artisan, principale victime du coup d’Etat du 26 juillet 2023. «Toujours préoccupé par la grave crise que connaît mon pays, le Niger, je réaffirme que seule une solution négociée ouvrira la voie au retour rapide à un ordre démocratique stable.

Une intervention militaire extérieure, dont les conséquences humaines et matérielles sont incalculables, y sera une source d’instabilité durable. Du reste, une telle intervention n’a, nulle part, jamais été facteur de progrès pour un peuple.

Plus qu’une erreur, y recourir serait une faute. Je suis sûr que les Chefs d’Etat de la CEDEAO puiseront dans leur immense sagesse pour ne pas commettre une telle faute», avait écrit Issoufou Mahamadou. En cela il refusa de cautionner la guerre comme solution à la crise nigérienne. C’est entre autres ce qui lui vaut cette animosité du clan Bazoum et de sa famille qui s’obstinent dans un combat de ‘’après moi, le déluge!’’

La France manipulée par Sylvain Itté s’est embarquée dans ce combat, manœuvrant au niveau de la CEDEAO et des autres puissances occidentales pour livrer une guerre par procuration au Niger. Ses démarches sournoises, ses manœuvres et ses ingérences n’ont pas tardé à révolter le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie soutenu par le peuple souverain du Niger qui ont vite fait d’exiger le départ des troupes militaires françaises présentes au Niger. Ce départ assimilable à une humiliation, la France a de la peine à le gober et poursuit ses manœuvres à travers la fille de Bazoum, désormais instrumentalisée, qui, au lieu de se focaliser légitimement sur son plaidoyer pour la libération de son père glisse sur un terrain dont elle n’a aucune maîtrise, reprenant mot à mot les mensonges grotesques servis à l’opinion publique internationale par le président déchu qui s’est juré de détruire l’image de celui qui lui a tout donné et de faire couler le PNDS.

Peine perdue, la sortie de Hinda Bazoum n’a pas produit l’effet escompté. Au contraire, son insistance de s’en prendre à Issoufou Mahamadou, ami et mentor politique de son père, démocrate invétéré, adulé et respecté de par le monde pour ses convictions, a fait perdre au clan Bazoum et à sa famille le peu d’estime et de compassion dont ils jouissent dans certains cercles acquis à leur cause.

Mato Mani

Alors que les besoins mondiaux en matière de financement humanitaire explosent, le Prix Aurora de 1 million de dollars pour l’éveil de l’humanité sera distribué pour soutenir les humanitaires locaux qui travaillent sur le terrain.

LOS ANGELES, 10 mai 2024 /PRNewswire/ — Le huitième Prix Aurora pour l’humanité éveillée a été décerné jeudi soir au Dr Denis Mukwege, chirurgien gynécologique de renommée mondiale et défenseur des droits de l’homme de la République démocratique du Congo (RDC). Le Dr Mukwege est le président de l’hôpital et de la fondation Panzi en RDC, qu’il a fondée en 1999 pour s’attaquer au problème systémique des soins de santé maternelle et de la mortalité maternelle. Dans un contexte de conflit continu et de besoins critiques en matière de soins de santé découlant de la guerre, l’hôpital est devenu l’un des principaux centres de traitement au monde pour les survivants de la violence sexuelle dans les conflits.

En reconnaissance de son travail courageux et de son dévouement à l’amélioration des droits de l’homme pour tous, le Comité de sélection du Prix Aurora a révélé sa décision après s’être entretenu lors d’une séance à huis clos de trois heures. Le lauréat reçoit un prix de 1 000 $ et une chance de poursuivre le cycle du don en soutenant les leaders locaux qui aident les personnes dans le besoin.

« Le Dr Mukwege a consacré sa vie non seulement à prendre soin des femmes et des filles qui souffrent de la brutalité de la violence sexuelle, mais aussi à défendre farouchement leurs droits », a déclaré le Dr Noubar Afeyan, cofondateur de l’Aurora Humanitarian Initiative. « Aurora est honoré de soutenir la mission du Dr Mukwege d’aider les personnes dans le besoin, d’exiger justice pour les victimes de violence sexuelle en temps de guerre et de traduire les auteurs en justice. »

Le Dr Mukwege et son personnel ont aidé à soigner plus de 80 000 survivants de violence sexuelle depuis la création de l’hôpital. L’hôpital traite non seulement les survivants souffrant de blessures physiques, mais il fournit également une aide juridique, une réinsertion socio-économique et des services psychosociaux à ses patients. Le Dr Mukwege a été intrépide dans ses efforts visant à renforcer la protection des femmes et à plaider pour que les responsables de la violence sexuelle soient traduits en justice, y compris le gouvernement congolais et les milices qui assiègent l’est de la RDC. Il a reçu le prix Nobel de la paix en 2018.

« Le Dr Mukwege incarne l’esprit même de l’humanitarisme, défendant inlassablement une société où la violence sexualisée en tant qu’arme de guerre est éliminée. « Son engagement inébranlable à sortir les survivants du désespoir et à les mener sur la voie d’un avenir meilleur est vraiment émouvant, a déclaré Lord Ara Darzi, président du comité de sélection du Prix Aurora et codirecteur de l’Institute of Global Health Innovation de l’Imperial College de Londres.En tant que lauréat du Prix Aurora 2024, son héritage de guérison et de compassion continue de nous inspirer tous. »

Jeudi soir, Mukwege a reçu le prix Aurora à Los Angeles en l’honneur de toutes les personnes du monde qui luttent pour l’égalité des sexes et contre le viol comme arme de guerre.

« En ce moment, je réfléchis au pouvoir de la gratitude en action, illustré par un si grand nombre des femmes que j’ai traitées. Ces femmes se lèvent de nouveau après avoir été soumises à une violence extrême, et non seulement elles récupèrent leurs propres forces, mais elles donnent également un coup de main aux personnes dans le besoin. Je me souviens d’un patient dont le cas a profondément affecté notre personnel. Après avoir été traitée, elle s’est formée pour devenir infirmière. Elle a déclaré qu’elle le faisait parce qu’elle voulait aider d’autres personnes comme elle », a déclaré le Dr Mukwege.

En 2024, de grands conflits ont entraîné des besoins humanitaires massifs, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU estimant que 300 millions de personnes auront besoin d’aide cette année. Près d’un enfant sur cinq dans le monde vit ou fuit des zones de conflit.

« Nous nous rencontrons aujourd’hui à un moment crucial pour consacrer notre attention et nos ressources à des personnes qui risquent leur vie pour prendre soin de ceux qui souffrent », a déclaré Dame Louise Richardson, membre du comité de sélection et présidente de la Carnegie Corporation de New York. « Le Dr Mukwege et tant d’autres, grâce à leur courage et à leur engagement extraordinaires, nous inspirent tous à créer un monde où nous reconnaissons et agissons notre humanité commune. »

Les invités à la cérémonie du Prix Aurora ont également honoré les contributions de deux autres humanitaires d’Aurora présélectionnés : Abdulhadi Al-Khawaja, un défenseur des droits de l’homme qui a défendu sans crainte les communautés les plus vulnérables de Bahreïn et de la région MENA, et Nasrin Sotoudeh, un éminent défenseur iranien des droits de la personne.

À propos de l’Aurora Humanitarian Initiative

L’Aurora Humanitarian Initiative, fondée au nom des survivants du génocide arménien et en reconnaissance de leurs sauveurs, cherche à relever les défis humanitaires sur le terrain dans le monde entier en mettant l’accent sur l’aide aux personnes les plus démunies. Dédié à la découverte et au soutien des héros humanitaires méconnus du monde entier pour permettre et sensibiliser à leur travail courageux, Aurora a eu un impact significatif sur la vie des personnes les plus nécessiteuses. À ce jour, Aurora a lancé et soutenu 427 projets dans 56 pays et territoires, au profit de plus de 3,2 millions de personnes. Cette philanthropie basée sur l’action, axée sur des résultats tangibles, est possible grâce aux partisans dont les contributions permettent à Aurora de continuer à autonomiser les héros de l’ère moderne. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.AuroraPrize.com.

Contact pour les médias : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

AURORA

Neuf (9) mois après le coup d’Etat qui a éjecté Bazoum Mohamed de son fauteuil, ses partisans continuent d’entretenir un débat pour le moins lassant sur une supposée implication de Issoufou Mahamadou dans le putsch. Plus grave, c’est Bazoum lui-même qui a laissé entendre, dès le premier jour de sa chute que c’est Issoufou Mahamadou qui était derrière ces évènements. Selon plusieurs témoins il aurait fait des scènes de crises avec des transes hystériques devant les premières missions qui sont venues de l’extérieur et les militaires qui assuraient sa garde, criant à tue-tête que «je savais que c’était toi !», alors que Issoufou Mahamadou, lui se débattait pour trouver une solution acceptable à la crise, car l’auteur du putsch, en l’occurrence le Général Abdourahamane Tchiani a été quand même le patron de la Garde présidentielle durant ses dix ans au pouvoir.

De l’autre côté, le bureau politique National de PNDS se fendait de communiqués pour dénoncer le coup d’Etat et réclamer la réhabilitation de Bazoum. En quelques jours, le parti a fait une série de pas moins de dix-neuf communiqués dans ce sens.

Mais Bazoum ne voulait rien entendre, sa religion était faite, son tombeur n’est personne que Issoufou Mahamadou.

Ainsi il a consacré tout son temps à répandre cette grave accusation, auprès de tous ses interlocuteurs de l’intérieur du pays comme ceux de l’extérieur, au moment où il disposait de ses trois téléphones avec pour but de les manipuler et d’en faire des alliés dans son assaut contre son ancien ami. En clair, il s’agit de faire endosser le putsch à Issoufou Mahamadou et de le présenter à la face du monde comme un vil traitre. Il est évident qu’une telle accusation si elle devait être s’avérer juste, porterait un coup dur sur l’image de Issoufou Mahamadou qui jouissait d’une grande réputation à l’échelle internationale pour son combat pour la défense et l’enracinement de la démocratie. Bazoum était bien conscient de cette réalité et il savait aussi que c’est par là qu’il peut faire le plus mal à son ancien ami qui croit fermement aux valeurs démocratiques. Voilà pourquoi il a choisi ce terrain malsain, de façon malhonnête, qui touche à la morale et aux principes de la démocratie pour le trainer dans la boue.

Il a réussi quand même un tant soit peu à manipuler une partie naïve de l’opinion, au point où certains observateurs interloqués ont demandé le retrait du prix Mo Ibrahim qui lui a été attribué.

Pour le reste, il s’agit d’un groupe de jeunes gens qui se sont retrouvés presque par effraction dans le parti, dont Bazoum a voulu utiliser pour la mise à l’écart systématique des caciques du parti dans un premier temps et par la suite pour la création d’un tout nouveau parti politique du nom de HAMZARI qui devait émerger sur les cendres du PNDS.

Aujourd’hui pour la plupart en exil, ces jeunes gens qui ont perdu leur position prestigieuse animent une communication de haine pour détruire l’image de Issoufou Mahamadou, d’intelligence certainement avec leur mentor. Ils inondent les réseaux sociaux et font usage de tous les canaux médiatiques dans leur campagne en liant le nom de Issoufou Mahamadou dans tout ce qui ce qui se passe dans le pays, y compris les intempéries.

Voilà que toute honte bue, la fille de Bazoum s’offusque du fait que Issoufou Mahamadou ne soit pas intervenu pour demander la libération de son père, alors que dans l’entourage du même Bazoum on déploie une campagne de dénigrement pour ternir totalement son image. En fait, Bazoum et ses partisans n’ont donné aucune chance à Issoufou Mahamadou de jouer un rôle quelconque de médiation ou de condamnation du coup d’Etat.

Les raisons de la chute de Bazoum

Au soir du 26 juillet 2023, les membres du CNSP ont été on ne plus clairs sur les raisons de leur putsch. Il s’agit principalement de la gestion des questions sécuritaires et la mal gouvernance. Ici il n’y a rien à redire, ces deux questions sont d’une évidence criarde. Du reste, Personne n’est mieux placé que ces militaires qui sont au front, de jour comme de nuit, pour parler de ce qui se trame sur la gestion des questions sécuritaires. Ils savent de quoi ils parlent quand ils invoquent ce point comme élément de crise. Sans compter les différentes frasques servies à l’opinion par le chef des armées Mohamed Bazoum chaque fois qu’il se prononce sur ce sujet.

Quid de la mauvaise gouvernance ? Là également, c’est un truisme de dire que les ressources publiques étaient tout simplement pillées. Le volume des sommes récupérées par la COLDEFF en quelques jours en dit long sur la dimension des détournements des biens publics qui ont eu cours.

Le clou de la débâcle est l’outrecuidance dont Bazoum a fait montre en voulant s’émanciper de l’emprise du PNDS dans la gestion de l’Etat, préférant s’entourer de quelques amis sans expériences administratives notoires pour conduire la baraque. Dans cette lancée, il aurait initié selon certaines informations des contacts avec Hama Amadou dans l’optique d’un deuxième mandat sous la bannière du parti Hamzari qui était en gestation.

 

Pourquoi Issoufou Mahamadou ferait-il un coup d’état au PNDS ?

L’une des rares fois que Issoufou Mahamadou s’est prononcé sur cette absurdité, il se demandait ce qu’il gagnerait à faire un coup d’état contre Bazoum ; Au contraire, il avait tout à perdre. Il n’y a pas meilleure façon de répondre à ses détracteurs, car le PNDS c’est bien lui.

Ce n’est un secret pour personne, ce parti s’est forgé sur son leadership. Il a usé de son savoir-faire et de sa témérité durant une trentaine d’année pour hisser le PNDS au rang du plus grand parti politique du Niger.

C’est aussi lui qui a fait de Bazoum candidat du PNDS à l’occasion des élections présidentielles 2021 au Niger, envers et contre tout (tous), car sur les quatorze membres du CEN, seul Hama Adamou Souley était favorable à sa candidature lors des discussions.

Par la suite, il s’est investi pleinement pour le faire élire avec brio, président de la république. La région de Tahoua a fourni à elle seule les 46% des suffrages qui lui ont permis de battre son challenger Mahamane OUSMANE. Mais ça n’a pas empêché à Bazoum de donner des instructions pour que les marchés publics soient totalement interdits au cartel des commerçants de Tahoua qu’ils qualifient de voleurs. En lieu et place, il a préféré introduire dans le circuit des ministères particulièrement dans les bâtiments et travaux publics et le secteur du pétrole ses propres parents, à qui était réservé l’essentiel des marchés publics.

Aujourd’hui, comme Issoufou Mahamadou l’a si bien dit dans un média international, le parti a tout perdu pratiquement. Certainement par la faute de Bazoum.

Plusieurs responsables du parti gardent prisons alors que d’autres sont en exil loin de leurs familles. Le fossé se crée tous les jours entre les militants qui se querellent sur les réseaux sociaux, ce qui compromet de plus en plus le retour au calme et à l’unité qui étaient jadis, la marque de fabrique du PNDS.

Heureusement que le même Issoufou Mahamadou reste encore debout et stoïque face à cette félonie de son ancien compagnon pour reconstruire la maison et donner une chance aux jeunes générations du parti.

Adoum Boulkassoum

À l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le Forum des rédacteurs en chef africains (TAEF) réaffirme son engagement indéfectible en faveur d'un paysage médiatique libre, indépendant et diversifié à travers le continent. Pourtant, alors que nous célébrons le rôle vital que jouent les journalistes dans la promotion de la démocratie et de l'obligation de rendre des comptes, nous devons reconnaître les défis persistants qui menacent cet idéal, et nous ne pouvons pas rester silencieux face à des violations flagrantes.
Nous constatons une tendance inquiétante au recul de la liberté de la presse dans plusieurs pays africains. Les gouvernements continuent d'imposer des restrictions et de la censure, ce qui entrave la libre circulation de l'information. Beaucoup trop de journalistes africains ont été contraints à l'exil. Beaucoup trop de dirigeants continuent de dénigrer le travail journalistique et de troller les journalistes. Les récents défis opérationnels ont malheureusement déclenché une dangereuse résurgence de l'autocensure, réduisant au silence les voix critiques et entravant le droit du public à l'information.
Les récentes mesures de répression de la presse au Burkina Faso et au Burundi sont un rappel brutal de la fragilité de la liberté de la presse. Le TAEF se dit profondément préoccupé par le fait que les autorités burkinabè s'en prennent aux journalistes indépendants. Forcer les journalistes à abandonner leur rôle essentiel et à devenir des soldats sur le front de guerre n'est pas seulement une violation de la liberté de la presse, mais un mauvais service rendu à la nation. Les journalistes jouent un rôle essentiel dans la responsabilisation du pouvoir et dans
l'information du public, et leur sécurité doit être garantie.
L'arrestation de la journaliste Sandra Muhoza au Burundi à la suite d'un commentaire fait dans un groupe WhatsApp privé de journalistes illustre l'environnement de plus en plus intolérant à l'égard des médias indépendants. TAEF appelle à la libération immédiate de Mme Muhoza et exhorte le gouvernement burundais à engager un dialogue constructif avec les journalistes, et non à les réduire au silence.
Alors que l'Afrique embrasse les possibilités de la technologie, la fracture numérique reste un obstacle important. L'accès limité à un Internet et à une technologie fiables crée des obstacles pour les journalistes qui font des reportages en temps réel et pour les citoyens d'accéder à diverses sources médiatiques. Alors que l'intelligence artificielle (IA) transforme le paysage médiatique, ce fossé menace de se creuser, marginalisant davantage ceux qui n'y ont pas accès. Nous devons combler ce fossé pour faire en sorte que tous les Africains bénéficient d'un écosystème de l'information véritablement inclusif.
De nombreux médias africains sont aux prises avec des contraintes financières. Les revenus publicitaires limités, associés à l'ingérence politique, étouffent le journalisme d'investigation et la production de contenu de qualité. Le débat sur la publicité gouvernementale au Kenya manifeste clairement des intérêts particuliers. TAEF appelle les grandes entreprises technologiques à adopter des modèles de rémunération équitables qui garantissent que les organes de presse reçoivent une juste part des revenus générés par leur contenu. C'est essentiel pour la viabilité
financière et à long terme des médias indépendants.
La propagation de la désinformation et des « fausses nouvelles » constitue une menace majeure, érodant la confiance du public et alimentant potentiellement la violence. Nous plaidons en faveur de mécanismes de vérification des faits plus stricts et de pratiques de reportage éthiques au sein des rédactions. Le sensationnalisme et les préjugés n'ont pas leur place dans un journalisme responsable.
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En Afrique, les journalistes continuent d'être confrontés à des risques importants pour leur sécurité. Le harcèlement, l'intimidation et la violence physique font froid dans le dos. TAEF exhorte les gouvernements et toutes les parties prenantes à donner la priorité à la sécurité des journalistes, leur permettant de remplir leur rôle crucial sans crainte.
En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, réaffirmons notre engagement à construire un paysage médiatique en Afrique qui soit véritablement libre, indépendant et qui donne du pouvoir à toutes les voix. Il s'agit d'une responsabilité collective, tant pour les journalistes, les propriétaires de médias, les gouvernements que pour les
citoyens. Des médias forts et dynamiques sont la pierre angulaire d'une démocratie florissante et, ensemble, nous pouvons faire en sorte qu'ils s'épanouissent sur tout le continent.

 

CHURCHILL OTIENO
PRÉSIDENT

Note aux rédacteurs:
À propos de TAEF : TAEF est la guilde des rédacteurs en chef de premier plan du continent qui représente les rédacteurs en chef et les journalistes chevronnés, dont la responsabilité principale est de défendre la liberté des médias et d'être la principale voix de la défense des médias.

Pour et au nom de l'African Editors Forum (TAEF)

Le Conseil National pour la Sauvegarde la Patrie (CNSP) est visiblement en train de prendre ses distances vis-à-vis du Front Patriotique pour la Souveraineté (FPS), un regroupement d’organisations de la société civile nigérienne dont les responsables prétendent que sans eux, le CNSP n’est rien. Les signaux sont apparus au cours de la manifestation du samedi 13 avril 2024 contre la présence des bases militaires américaines à Agadez où le CNSP s’est passé du soutien des troupes de Maikol Zody et Bani Ibrahim. A l’occasion, le Colonel Ibro Amadou Bacharou, parlant au nom du CNSP, a averti tous ceux qui veulent dicter ou conditionner leur soutien à la transition en cours au Niger. Ce lundi 29 avril 2024, à l’appel de l’Union des Scolaires Nigériens (USN), les étudiants et scolaires nigériens de toutes les régions du Niger sont sortis massivement pour soutenir le CNSP dans son combat souverainiste. Après avoir battu le pavé, ils ont réclamé ‘’le départ des toutes les bases militaires impérialistes sur notre territoire, la révision de tous les accords miniers et pétroliers dans l’intérêt du peuple nigérien, l’adaptation des programmes d’enseignement à nos réalités nigériennes et africaines’’.

La sortie de l’USN qui a été un grand succès a donné une fois de plus l’effet d’une douche froide au Front Patriotique pour la Souveraineté qui croyait disposer seul du monopole de la mobilisation et voulait prendre en otage le CNSP dans ses orientations en lui imposant son agenda. La Synergie des Organisations de la Société Civile du Niger qui a initié la manifestation du 13 avril et l’USN celle du 29 avril 2024 ont damé les pions au Front patriotique à travers une mobilisation monstre. Elles ont démontré aux yeux du monde que le soutien au CNSP et à la cause qu’il défend pour le Niger n’est basé que sur des convictions et non sur des calculs bassement politiques

Au niveau de l’opinion publique nationale, la mobilisation d’autres structures de la société civile, autre que le FPS, est perçue comme le début d’une distanciation entre le CNSP et le FPS.

Toujours est-il que depuis l’avertissement du Colonel Ibro Amadou Bacharou, les responsables du Front Patriotique pour la Souveraineté sont réduits à psalmodier, à se lamenter et même à prêcher la bonne parole de Dieu. Des signes de résignation qui en disent long sur la situation ‘’des patriotes’’ qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Depuis la sortie musclée des Colonel Bacharou et Mohamed Sidi, ils observent un silence de cimetière. Repli stratégique ou résignation ? L’avenir nous le dira.

Adoum Boulkassoum

Dans la campagne de médisance contre l’ancien président Issoufou Mahamadou et le plaidoyer qu’ils mènent pour la libération du président déchu Mohamed Bazoum, les proches de ce dernier ont fait recours au journal français le Figaro. Dans un article paru le 23 avril 2024, placé dans la rubrique enquête ledit journal s’est totalement s’est jeté, sans aucune investigation et sans preuve dans la mare boueuse du dénigrement de l’ancien président.

Prenant distance de tout professionnalisme, très loin des règles éthiques et déontologiques, Le Figaro a choisi pour le besoin de la cause de se fonder essentiellement sur les balivernes servies à la communauté internationale par Bazoum et ses thuriféraires qui voudraient voir la main de Issoufou Mahamadou dans le coup d’état du 26 juillet 2023.

Dans sa prétendue enquête, le journal se réfère à la prière de l’Aïd El Fitr marquant la fin du mois de Ramadan où Issoufou Mahamadou, en sa qualité d’ancien président de la République, y était invité comme du reste d’anciens Chefs d’Etat, d’anciens premiers ministres, anciens présidents d’Assemblée nationale et autres hautes personnalités. Comme à l’accoutumée, les personnalités invitées étaient nombreuses à y répondre à la grande Mosquée de Niamey. L’ancien président Issoufou Mahamadou était naturellement aux premières loges pour la prière, comme le voudrait l’ordre protocolaire, aux côtés du président du CNSP le Général Abdourahamane Tiani et de son numéro 2, le général Salifou Mody.

Cette présence de Issoufou Mahamadou à la prière de l’Aïr El Fitr a servi d’arguments à l’entourage de Bazoum pour réchauffer leur fausse accusation. Pour eux, Issoufou ne doit pas s’afficher avec son ancien collaborateur, celui-là même qui avait en charge sa sécurité durant dix ans. Pour eux, l’ancien Président ne doit avoir aucune vie sociale, spirituelle ou intellectuelle tant que Bazoum est entre les mains des militaires qui l’ont renversé.

Ils ont crié à la traitrise, au scandale alors qu’au cours de ce rite ayant marqué la fin du mois de Ramadan, on comptait outre la présence de Issoufou Mahamadou celle bien remarquée de l’ancien président de la République Mahamane Ousmane, du Chef de l’Etat Salou Djibo, ainsi que la présence du président de l’Assemblée nationale du régime déchu et ancien Premier Ministre Seyni Oumarou et de l’ancien Premier Ministre Dr Hamid Algabid.

De toutes ces présences, pour l’entourage de Bazoum, c’est seulement celle de Issoufou Mahamadou qui est gênante et assimilable à un acte de ‘’traîtrise’’ qu’on vend à tour de bras à des médias occidentaux totalement intoxiqués par le mensonge de Bazoum et de l’ancien Ambassadeur de France au Niger Sylvain Itté.

En faisant siennes les versions de l’entourage de Bazoum sous le couvert d’une prétendue enquête qui n’a écouté ni les militaires au pouvoir ni Issoufou Mahamadou, ni des personnalités indépendantes, le Figaro est tombé tout bas et se jette aveuglement dans la bouillasse loin de toute objectivité et donc de recherche de la vérité.

Adoum Boulkassoum

Déboussolés dans leur communication malsaine reposant essentiellement sur le mensonge et la manipulation afin de discréditer l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou, les amis de Mohamed Bazoum, président déchu, jettent leurs dernières batteries dans le combat qu’ils mènent contre le Conseil National pour la Sauvegarde la Patrie (CNSP) depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023. Cette fois-ci encore, des journaux français ont été mis à contribution à travers des articles aux allures d’une commande dans le but de discréditer à nouveau Issoufou Mahamadou. ‘’Le figaro’’, ‘’Jeune Afrique’’, ‘’Le Monde.fr’’ et ‘’RFI’’ ont été les supports médiatiques utilisés par les proches de Bazoum. Le plus indécent, c’est que les proches de Bazoum ont utilisé dans leurs manœuvres la fille de Mohamed Bazoum pour s’en prendre directement à Issoufou Mahamadou. Comble de l’impudeur et de l’indignité dans une société nigérienne où ni les valeurs sociales ni les valeurs religieuses ne commandent aux enfants de s’attaquer à leurs parents ou aux personnes âgées. Cette stratégie voulue et entretenue par le président déchu, il faut le dire est contreproductive et suicidaire. En persistant à s’attaquer à l’ancien président, non seulement Bazoum et ses partisans se sont tirés une balle dans les pieds mais aussi ont démobilisé le PNDS, parti qui a porté Mohamed Bazoum au pouvoir et dont des responsables politiques, comme Bazoum, se trouvent en détention s’ils ne sont en exil. La stratégie de plaider la cause de Bazoum, ‘’l’oublié de la communauté internationale’’ sur des supports médiatiques occidentaux et surtout français est tout aussi contreproductive sinon insensée dans un pays, où les autorités militaires de transition ont tourné le dos à cette communauté internationale qui ne se hasarde plus à parler de la situation du Niger.

Les raisons de la nouvelle campagne médiatique

En réalité, ce qui explique cette débandade voire cette félonie des amis et proches de Bazoum est liée à deux événements récents qui paniquent le clan : L’apparition officielle de Issoufou Mahamadou en sa qualité d’ancien président de la république à la prière de l’Aïd El Fitr à l’occasion de la fin du mois de ramadan aux côtés du président du CNSP, Chef de l’Etat Abdourahamane Tiani et des autres officiels invités pour la circonstance et la question de la levée de l’immunité du président déchu introduite auprès de la Cour d’Etat.

A quelle communauté internationale s’adressent les proches de Bazoum ?

Avec la demande de la levée de l’immunité du président déchu, il faut jouer le tout pour le tout. Les amis de circonstance de Bazoum ont choisi à nouveau de s’adresser à la communauté internationale pour ‘’sauver le soldat Bazoum’’, ‘’le démocrate’’. A quelle communauté internationale s’adressent-ils réellement ? Celle qui a est malmenée par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et qui s’est totalement perdue en conjecture par rapport à la situation du Niger ? Erreur monumentale de casting ! Même s’il est vrai que beaucoup de proches du président déchu vivent à l’extérieur coupés de nouvelles réalités du pays, ils savent que l’influence de la France au Niger a été réduite à néant et qu’elle n’a plus son mot à dire par rapport au Niger. Les proches de Bazoum n’ignorent pas aussi que l’Union Européenne (UE) qui pesait lourdement par son aide financière et matérielle et qui édictait certaines conditions au Niger ne se hasarde plus à imposer au Niger la conduite à tenir dans l’élan de souveraineté et de patriotisme qui agite le pays.

Les Etats Unis d’Amérique, autre poids lourd qui s’imposait au Niger, sont invités à plier bagages, du moins, du côté de leurs militaires présents sur le territoire national et observent une très grande prudence par rapport à leur conduite diplomatique

Les Nations Unies eux-mêmes n’ont pas été épargnées avec certains de leurs responsables déclarés personae non grata avec l’avènement du CNSP au pouvoir. Que dire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que le Niger a quittée et de l’Union Africaine (U.A) très prudente par rapport à la situation politique au Sahel et qui cherche à préserver son image et sa crédibilité pour ne pas subir le même sort que la CEDEAO?

C’est dire qu’une fois de plus, les proches de Bazoum se sont trompés et continuent de persister dans une erreur stratégique consistant à croire que la solution à la crise que vit le Niger viendra de l’extérieur. Ils ont fatalement adopté cette position, reposant tout leur espoir sur ‘’la communauté internationale’’, y compris en prêchant le recours à une intervention militaire.

La destruction de l’image du président Issoufou, sujet de prédilection des proches de Bazoum

Pour Bazoum et ses amis, la nouvelle campagne médiatique est aussi et surtout l’occasion de déployer les gros moyens, de jeter toutes les batteries dans la bataille pour créer une grande émotion au sein de l’opinion internationale, y compris en s’accrochant à leur mensonge de base servi par le maître lui-même, à savoir Mohamed Bazoum, celui d’impliquer dès le début du coup d’Etat du 26 juillet 2023 l’ancien président Issoufou Mahamadou.

A lire tous les discours servis dans la presse française pour la circonstance, on se rend compte à l’évidence que toutes les fausses accusations dont fait l’objet Issoufou Mahamadou par rapport à sa prétendue implication dans le coup d’état du 26 juillet viennent de Mohamed Bazoum lui-même. C’est bien lui, qui comme toujours, pour se soustraire de ses bévues, de ses échecs et de ses responsabilités qui cherche un bouc-émissaire pour justifier la situation qu’il a lui-même créée et qui a fini par l’emporter. Bazoum et ses proches ont fait de cette accusation mensongère le premier axe stratégique de leur communication, surtout à l’extérieur. L’ancien président Issoufou Mahamadou a été la cible idéale dès les premières heures du coup d’état. Leur campagne ne vise ni plus ni moins qu’à détruire l’image de marque et le capital de confiance dont Issoufou Mahamadou jouit de part de la communauté internationale. En effet, c’est Mohamed Bazoum, lui-même, qui pour le besoin de la cause a fait croire à certains Chefs d’Etat que le président Issoufou est le commanditaire du coup d’Etat qui l’a emporté. Les propos insultants de la fille du président déchu, Hinda Bazoum, relayés par la presse en disent long sur qui elle les tient. Aucun doute, du père lui-même ! Rien d’étonnant pour ceux qui connaissent l’homme et qui le disent égocentrique et narcissique ! C’est sa façon de faire, confie un de ses anciens collaborateurs qui affirme que face à ses propres échecs ou à ses erreurs, Mohamed Bazoum ne s’est jamais assumé. La faute, c’est toujours les autres, comme cette fausse accusation persistante du président Issoufou qui a fini par isoler Bazoum et son clan qui ne parlent plus ni du parti, ni de certains principaux responsables du PNDS et des membres du Gouvernement détenus depuis les événements du 26 juillet 2023.

 

Scier la branche sur laquelle on est assis

En choisissant l’ancien président Issoufou Mahamadou comme bouc-émissaire dans sa chute, Bazoum Mohamed et son entourage se sont lourdement trompés de stratégie et continuent à persister dans une erreur fatale. Tout le monde sait combien de fois, Issoufou Mahamadou a pesé de tout son poids pour faire de Mohamed Bazoum le candidat du PNDS, deux ans avant la fin de son mandat. Les nigériens et la communauté internationale ont en mémoire comment Issoufou Mahamadou s’est investi pour le faire élire, contre vents et marées, président de la République du Niger, sans compter qu’il l’a toujours couvert et soutenu, dans toutes les épreuves, dans ses bévues, ses dérapages et sa gestion maladroite des hommes. On ne peut travestir l’Histoire. Les actes sont là et les nombreux témoins encore vivants qui sont choqués par la félonie de Bazoum et ses proches qui traitent Issoufou Mahamadou de ‘’traître’’. Le Monde à l’envers, dira-t-on

Cependant en persistant dans cette stratégie de vouloir coûte que coûte impliquer Issoufou Mahamadou dans les événements du 26 juillet au cours desquels il a une fois de plus prêté ses bons offices pour sauver Mohamed Bazoum et ses thuriféraires se sont tirés une balle dans les pieds. Ils scient l’arbre sur lequel il étaient assis et ont malheureusement démobilisé les militants du PNDS, parti qui a porté Bazoum au pouvoir, créant une profonde division défavorable à Mohamed Bazoum perçu aujourd’hui par des nombreux militants comme le véritable traître par qui le malheur est arrivé.

Adoum Boulkassoum

La ville de Birni Gaoré, chef-lieu de la commune du même nom, a accueilli, ce vendredi 03 Mai 2024, la cérémonie officielle de réception du marché moderne, fruit de la coopération entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Etat du Niger.  Un évènement couplé à plusieurs autres activités qui se sont déroulées en présence de la Ministre de l’Education Nationale de l’Enseignement Professionnelle et de la Promotion des Langues National, Dr ELIZABET Chérif, du Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur M. Soumaila Idi Dan Bouzou, de son homologue du commerce, du gouverneur de la région de Dosso, le général de brigade Iro Oumarou.

On notait également la présence des d’autres responsables administratifs mais aussi coutumiers et  une présence massive des femmes transformatrices venues dans le cadre de la foire dédiée à la journée nationale de la femme nigérienne dont le lancement a également lieu aujourd’hui et que les festivités vont se poursuivre jusqu’au 15 mai prochain, soit deux (2) jours après la date du 13 mai dédiée à la femme nigérienne. 

SPEECH

Réception officielle du marché moderne,  remise des clés de trois (3) véhicules frigorifiques, début d’audiences foraines, la mise en réseau du système informatique de la Mairie, lancement du Programme Intégré de Développement de l’Agrobusiness pour une Résilience Socioéconomique des jeunes et des femmes (PIDAGRES-JeF), telles ont été les principales initiatives développées par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans le département de Boboye.

Toutes ces initiatives dont certaines sont palpables ont été portées à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale, ce vendredi 03 MAI 2024, lors de la cérémonie grandiose de ce vendredi  dans la ville de Birni Gaouré.

Réhabilité par le PNUD depuis 2017 à plus un peu plus de 280 millions de F CFA dans le cadre de l’engagement commun envers le développement économique local et l’autonomisation, le choix du marché de Birni loin d’être un fait de hasard a indiqué le représentante résidente du PNUD. « Le marché de Birni Gaouré est source durable de revenus, s’il est bien géré, car il est très fréquenté, tant par les marchands du Niger que ceux des pays voisins. C’est un symbole de dynamisme économique et de connectivité sociale. », a souligné Dr Nicole Flora Kouassi.

Entre le PNUD et le Boboye, c’est un partenariat de longue date et dans plusieurs domaines. « le PNUD a appuyé la commune à mettre en œuvre des activités de maraîchage pour les groupements féminins, à moderniser son système interne de gestion,, à moderniser le siège et renforcer l’administration des services de l’Etat civil. En plus, nous avons  installé un système d’électrification solaire et à acquérir des appareils informatiques destinés à faciliter le travail en réseau des différents services de la Mairie », a notifié la représentante résidente du PNUD.

RUBAN MARCCHE

En plus de ce lot de réalisations, le PNUD  a à partir de 2023 entamé un grand projet structurant, en réponse aux besoins d’emploi et attentes actuelles de la jeunesse, « Programme Intégré de Développement de l’Agrobusiness pour la Résilience des Jeunes et des Femmes (PIDAGRES –JeF) dont le lancement officiel a eu lieu également ce vendredi sur le site de BOSSADJE, à 16 kilomètres du chef-lieu de la commune.

A travers ce programme, il s’agit d’aménager 100 hectares pour contribuer de manière significative à l’autonomisation des femmes et des jeunes, à travers leur professionnalisme dans le développement des chaînes de valeur agricoles avec des techniques, technologies et pratiques innovantes.

Dr  Nicole Flora Kouassi de saluer le lancement de la foire des femmes transformatrices car cela crée un environnement propice à l’épanouissement économique des femmes.

S’adressant à l’assistance, le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire M. Soumaila Dan Bouzou a salué l’accompagnement de l’Etat par le PNUD. Qu’il s’agisse du PIDAGRES–JeF ou de l’appui à la foire de la transformation des produits locaux, tout cela  cadre parfaitement avec  le programme de résilience pour la sauvegarde de la patrie, cher aux autorités de la transition, au premier rang desquels, le président du CNSP, Chef de l’Etat, le général Abdourahamane Tiani.   

Soumaila Idi Dan Bouzou  a par la même occasion salué l'organisation de la foire des femmes transformatrices durant ce mois qui  est dédié à la femme nigérienne depuis les années 1991.

Auparavant, l’Administrateur délégué de la ville de Birni Gaouré et le préfet du département de Boboye ont chacun à son tour salué le partenariat entre leurs entités respectives et le PNUD. Un partenariat dont ils ont sollicité d’ailleurs son élargissement à d’autres secteurs.

Abordant dans le même sens, le Président du Conseil Communal de la Jeunesse s’est réjoui des réalisations faites par le PNUD avant de demander à la population et surtout à la jeunesse de s’en approprier.

RUBAN BO

Le PNUD a soutenu l’accès  aux services sociaux de base pour 173.778 personnes. Notamment, plus de 10.000  enfants ont eu accès à l’éducation grâce à la réhabilitation et à la construction d’écoles à Diffa et Maradi. 65.065 personnes ont eu accès à des soins de santé grâce à l’ouverture régulière de centres de santé  à Diffa et Maradi.

Dans le domaine de l’énergie, plus de 500.000 personnes, dont 52% de femmes, ont eu accès à une énergie propre grâce à l’installation de 1.050 panneaux solaires, et près de 100.000 nouveaux emplois ont été créés grâce à la restauration de 2.600 hectares de terres.

‘L’objectif visé par le PNUD en 2024, est d’atteindre plus d’un million de personnes avec des capacités de résilience et d’autonomisation économique.  

Ibrahim Moussa,

Envoyé spécial


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