Tél.: +227 96 56 78 63 / E-mail : iboum79@gmail.com / Quartier Bandabari face SONITRAV


Warning: Creating default object from empty value in /htdocs/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Le délibéré sur la demande de levée de l'immunité du président déchu Mohamed Bazoum attendu le 10 mai dernier a été reporté au 7 juin 2024. Ainsi en a décidé la Cour d’État qui a accédé à la requête des avocats de l’ancien président. Le Conseil de Bazoum dit disposer de nouveaux éléments qu’il compte verser au dossier. Dans un communiqué rendu public par les avocats du président déchu, on relève trois points à la base de cette requête de demande de report des débats sur le dossier à savoir permettre aux avocats de rencontrer leur client sans aucune restriction, donner aux avocats accès à l’intégralité du dossier et permettre à l’ensemble des avocats du président Bazoum d’exposer leurs arguments contre la levée de l’immunité à la prochaine audience.

En acceptant de donner une suite favorable à la requête des avocats de la défense, on imagine que de l’entourage de Bazoum, toute appréhension et toute suspicion sur l’indépendance de la Cour d’Etat se sont estompées. En tout cas il n’y a plus aucune raison pour les partisans de ce dernier de continuer à pinailler sur une quelconque manipulation du dossier.

A la veille du 10 mai, on a assisté à plusieurs réactions sous forme d’alerte ou même d’accusation de cette haute institution judiciaire d’être de connivence avec le pouvoir exécutif ou même d’être à la solde de certaines hautes personnalités.

Les thuriféraires du président Bazoum avaient mené une campagne médiatique intense, à l’extérieur comme à l’intérieur, tantôt pour caresser la Cour dans le sens des poils, tantôt pour la discréditer en mettant en doute son indépendance, le but étant d’influencer ses membres à prendre une décision qui leur donnera satisfaction.

Ainsi avec le report de la levée de l’immunité au 7 juin 2024, l’on peut se demander si les éléments nouveaux en possession des avocats de Bazoum Mohamed pourront changer le cours du procès eu égard aux accusations gravissimes pour lesquelles il est poursuivi. Il est accusé par les autorités de la transition de complot et de haute trahison mais aussi d’apologie et de financement du terrorisme’’. Ce qui requiert une levée de son immunité aux fins de poursuite.

La Cour d’Etat donne une chance au conseil de Bazoum de faire un débat contradictoire et d’étayer ses arguments à la prochaine audience du 7 juin. Mais le dossier de leur client, il faut le préciser porte sur des affaires hautement graves pouvant mettre fin à toute ambition politique ou professionnelle à ce dernier.

Parlant de complot et de la haute trahison, les autorités du CNSP font allusion à la tentative du président déchu de s’évader en compagnie des membres de sa famille et de son personnel domestique. Avant toute tentative d’évasion, il était reproché à Bazoum Mohamed d’avoir cherché à tout prix une intervention militaire pour le rétablir dans ses fonctions.

Aussi, il a mobilisé les institutions régionales et sous régionales, à savoir la CEDEAO, l’UEMOA et l’Union Africaine à prendre des sanctions économiques et financières sévères contre notre pays. Ce qui a occasionné des morts dans les hôpitaux par manque de produits pharmaceutiques et une crise financière aigue qui a ralenti toutes les activités économiques et commerciales. On estime à plusieurs milliards le manque à gagner pour le Niger relativement à ces sanctions.

Pour le deuxième chef d’accusation portant sur l’apologie du terrorisme, plusieurs sources indiquent que les autorités de transition disposent des enregistrements audio portant sur des échanges que Bazoum aurait eu avec les milieux terroristes dans lesquelles il leur demande de multiplier leurs actions au Niger. En tout cas, ses proches vivant à l’étranger relayent instantanément toutes les attaques terroristes qu’on enregistre ces derniers temps dans notre pays avec force détails en se délectant visiblement de ce qu’ils appellent montée de l’insécurité dans certaines régions. Tout récemment aussi, un mouvement rebelle, le FPL notamment qui a attaqué la base de Siguidine a fait indirectement le lien avec la cause du président déchu. En effet, le chef dudit front s’est affiché à plusieurs reprises sur des photos avec Bazoum Mohamed.

Ainsi les avocats de Bazoum ont fort à faire. Ils doivent mobiliser des arguments solides pour espérer tirer leur client d’affaire.

En attendant, le suspense se prolonge du côté de l’entourage de Bazoum qui mettent tout leur espoir dans l’audience du 7 juin 2024.

Adoum Boulkassoum

Bientôt dix (10) mois que certains responsables du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS), des anciens membres du gouvernement déchu et des leaders des partis politiques gardent prison. Arrêtés au lendemain des événements du 26 juillet 2023 pour certains entre le 26 juillet 2023 et le 30 juillet d’autres un peu plus tard, ces responsables de l’ancien régime répartis entre les prisons de Niamey, Kollo, Say, Filingué, Birnin Gaouré et Ouallam attendent impatiemment d’être fixés sur leur sort. A défaut d’être jugés, beaucoup d’entre eux attendent une liberté provisoire.

Il faut dire d’emblée que leur détention n’a rien à voir avec des faits de gestion liés à des postes de responsabilité qu’ils ont eu à occuper. Ils ont été mis sous mandat de dépôt par le Tribunal Militaire et poursuivis pour ‘’complot et atteinte à la sureté de l’Etat’’, en lien avec les déclarations ou les opinions qu’ils ont exprimées juste après le coup d’Etat.

Le président du PNDS, Foumakoye Gado, le président du MPN-Kishin Kassa Ibrahim Yacouba, les anciens Député Kalla Moutari et Daouda Mamadou Marthé, les ministres du Gouvernement déchu, à savoir Ahmed Jidoud, Mahamane Sani Issoufou Mahamadou, Hama Adamou Souley, Rabiou Abdou, l’ancien Ambassadeur du Niger au Nigeria Alat Mougaskiya, l’ancien assistant du Directeur de cabinet adjoint Omar Albadé sont détenus depuis plusieurs mois sans suite.

Comme toujours quand intervient un coup d’état dans un pays, les nouveaux tenants du pouvoir procèdent à l’arrestation des dignitaires du régime déchu, le plus souvent pour des raisons de sécurité. Ce fut le cas lors des précédents coup d’Etat intervenus dans notre pays. Une fois l’accalmie retrouvée au bout de quelques semaines ou de quelques mois, ces dignitaires sont libérés.

Leurs avocats ont déposé une demande de liberté provisoire et attendent tout comme beaucoup de nigériens qu’une suite favorable soit réservée à cette requête.

Adoum Boulkassoum

La plainte pour diffamation contre l’ancien Ambassadeur de France au Niger Sylvain Itté annoncée en février dernier par Me Illo avocat de l’ancien président de la République du Niger Issoufou Mahamadou a été formellement déposée auprès du Doyen de juges près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey, le 06 mai 2024. Le Conseil de l’ancien président donne ainsi suite à l’intention manifestée au cours du mois de février par le président Issoufou de porter plainte contre Itté sur les propos qui a tenus devant la commission Défense et Sécurité de l’Assemblée Nationale française et confirme sa détermination à faire manifester la vérité dans cette grave accusation dont fait l’objet l’ancien président à travers une campagne de dénigrement depuis plusieurs mois.

Cette plainte, faut-il le rappeler, fait suite aux propos tenus à l’occasion d’une audition à huis clos de l’ancien Ambassadeur de France au Niger par les membres de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale française au cours d’une séance à huis clos. Sylvain Itté n’a pas hésité devant les parlementaires de parler de l’implication directe de l’ancien président Issoufou dans le coup d’état du 26 juillet 2023.

«Ce coup d’état est dû à un paramètre que personne ne pouvait imaginer : l’implication directe de l’ancien président Issoufou, dont on peut sans risque de se tromper qu’il a fomenté ou pour le moins accompagné le coup d’état contre son successeur», avait déclaré l’ex-Ambassadeur le 29 novembre 2023 devant la commission défense de l’Assemblée. Le rapport d’audition a du reste été diffusé sur le site web de ladite Assemblée.

L’avocat de l’ancien président, Me Issoufou Illo avait démenti les rumeurs qui circulent à ce sujet et qualifié d’‘’allégations mensongères’’ et de ‘’tissu de calomnies’’, les propos de Sylvain Itté repris par certains médias, affirmant que ‘’Issoufou n’est ni de près ni de loin associé au coup d’état du Niger’’.

Rien que des ‘’inventions’’ estime le Conseil de Issoufou Mahamadou pour qui l’ex ambassadeur de France au Niger participe à une campagne de dénigrement visant à discréditer l’ancien président de la République du Niger.

La plainte pour ‘’diffamation’’ et ‘’diffusions de données nuisant à la dignité humaine’’ avec constitution de partie civile est déposée non seulement contre Sylvain Itté mais aussi contre le Directeur de Publication du site internet de l’Assemblée Nationale Française et Secrétaire Général de ladite Assemblée et l’Etat français en qualité de civilement responsable.

Cette plainte qui sera transmise aux services judiciaires français dans le cadre de la coopération judiciaire qui existe entre le Niger et la France ouvre la voie à la manifestation de la vérité. Sylvain Itté et consorts doivent donc fournir les preuves de leurs différentes allégations par rapport à la présumée implication de Issoufou Mahamadou dans le putsch du 26 juillet 2023.

Adoum Boulkassoum

La tension est encore montée d’un cran entre les autorités nigériennes de transition et le Gouvernement béninois depuis l’annonce, le mercredi 8 mai 2024, du Président béninois Patrice Talon d’interdiction de l’embarquement du pétrole brut nigérien via la plateforme de Sèmè Kraké. Alors que les premiers bateaux étaient annoncés pour charger le brut nigérien, le Président Talon a choisi ce moment crucial pour prendre et expliquer sa grave décision sur le fait que le Niger refuse de réouvrir sa frontière malgré les efforts d’apaisement déployés par le Bénin.

Depuis les sanctions prises par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) à la suite du coup d’état du 26 juillet 2023, les relations entre les deux pays se sont dégradées. Le Bénin avait, en effet, suivi à la lettre les sanctions de l’organisation communautaire et s’est attiré la colère de Niamey qui percevait un geste d’inimitié à l’endroit du Niger et de son peuple.

Malgré la levée des sanctions de la CEDEAO et la réouverture immédiate de la frontière côté Bénin, les autorités nigériennes de transition sont restées inflexibles et silencieuses par rapport à la réouverture de la frontière avec le Bénin. Une sorte de passe d’armes s’est installé progressivement entre les deux pays qui se parlent par médias interposées. Le silence brisé par Patrice Talon le 8 mai dernier avec à la clé le blocage de l’embarquement du brut nigérien et des exigences assimilées à un chantage par Niamey sur la réouverture de la frontière nigérienne a non seulement suscité la réaction officielle du Premier Ministre nigérien qui invoque des raisons sécuritaires mais aussi provoqué une escalade à la fois de tensions verbales et des appels à l’apaisement au sein des populations meurtries de part et d’autre des deux pays et qui estiment que tout se passent au-dessus de leurs têtes.

La sortie médiatique du Président Béninois Patrice Talon le 8 mai dernier lors d’un entretien avec les médias béninois a exacerbé les tensions déjà vives entre le Bénin et le Niger depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023. Les titres de certains organes de presse béninois étaient révélateurs de la détermination de Talon de faire plier les autorités nigériennes croyant cette fois-ci tenir le bon bout. Vraisemblablement irrité par le silence des autorités nigériennes de transition, que d’aucuns assimilent au Bénin à un mépris, Talon ne comprend pas le refus systématique du Niger de maintenir ses frontières fermées malgré les efforts déployés par le Bénin pour rétablir ses relations avec le Niger.

Il se plaint de n'avoir eu aucune réponse des autorités nigériennes dans sa démarche d'apaiser et de normaliser les relations entre les deux pays. Rappelant les initiatives qu’il a engagées depuis la levée des sanctions de la CEDEAO, à savoir l’ouverture des frontières côté Bénin, l’envoi de messages et de son ministre des Affaires étrangères à Niamey pour rencontrer les autorités de transition, il dit ne pas comprendre la fermeté observée par Niamey.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’inauguration du pipeline qui relie le Niger au Bénin par rapport à laquelle Talon explique que ce sont les Chinois qui l'ont informé de l'arrivée d'officiels nigériens au Bénin pour l'inauguration du pipeline. ‘’Entre Etats, on ne doit pas communiquer à travers des prestataires privés, c'est de l'informel!», a-t-il déclaré, estimant que les échanges entre pays doivent se faire de façon formelle et structurée.

« On ne peut pas nous voir comme des ennemis et vouloir notre collaboration et nos moyens », a martelé le Président Béninois relativement aux céréales du Bénin qui entrent au Niger par le fleuve et dont il a interdit également l’exportation en direction du Niger.

Le Chef de l’Etat béninois d’expliquer par rapport à la présence militaire française dans le nord du Bénin que « Prendre le Bénin comme pays ennemi et répandre qu’il a massé des troupes étrangères à ses frontières pour attaquer le Niger est totalement ridicule ».

Toutefois, par rapport à l’interdiction d’embarquer le brut nigérien, Patrice Talon se montre encore ouvert et lâche que «si demain Niamey accepte de collaborer, les bateaux pourront embarquer le pétrole nigérien dans les eaux béninoises », exprimant sa peine de voir les relations tendues entre le Niger et le Bénin, deux pays amis et frères.

Suspicion et méfiance de Niamey qui reste ferme sur le maintien de la fermeture de sa frontière

Le message de Talon a été perçu par les autorités nigériennes de transition comme un chantage et une violation manifeste des multiples accords signés avec le Bénin.

En réponse aux autorités béninoises, le Premier Ministre nigérien de transition, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, dans un point de presse animé le samedi 11 mai 2024 parle de violations des engagements du Bénin relativement à l’exportation du Pétrole Brut nigérien : Violation des accords bilatéraux, violation des accords Bénin-partenaires chinois et violation des accords tripartite Bénin-Niger- Partenaires chinois, entre autres.

Ali Mahaman Lamine Zeine a rappelé que des dispositions réglementaires ont été prises pour qu’aucun incident, ni aucune occasion, ni prétexte n’empêche l’objectif pour lequel ce pipeline a été créé et qu'il puisse se réaliser le moment venu.

Relativement au maintien de la fermeture de la frontière côté nigérien, le Premier ministre nigérien s’est fondé une fois de plus sur l’argument sécuritaire.

« Il y’a des bases en République du Benin, y compris certaines dans lesquelles on entraine des terroristes qui doivent venir déstabiliser notre pays », accuse le Premier Ministre nigérien, précisant qu’il en y a cinq (5) bases connues et documentées sur le territoire béninois.

Réagissant à la rentrée des céréales provenant du Benin par des voies informelles, M. Zeine a relevé que « le Niger n’a jamais demandé que ces céréales rentrent au Niger sous la forme de fraude et si les producteurs béninois décident de tenter malgré la fermeture des frontières de venir écouler leurs produits (……). Nous avons laissé parce que c’est les mêmes populations de part et d’autre », a-t-il expliqué tout en clarifiant que « le Niger n’est strictement pas dépendant de ces exportations ».

Pour ce qui est de l’ouverture de la frontière avec le Bénin, celle-ci sera fermée jusqu’à ce que toutes les conditions favorables à sa réouverture soient réunies. Le Premier Ministre reste intransigeant là-dessus. Toutefois a-t-il conclu, « Le Niger est prêt à réouvrir sa frontière lorsque nous aurons la certitude que notre territoire est en sécurité ».

Des voix appellent à la retenue et à l’apaisement

Face à cette escalade de tensions entre les deux pays et aux lendemains incertains qui se dessinent de part et d’autre, des voix s’élèvent dans les deux pays, appelant à la retenue. Beaucoup de voix au Bénin ont condamné la décision du Président Talon et certains ont même manifesté pour exprimer leur ras-le-bol par rapport à la cherté de la vie. Face à la crise, l’ancien président béninois Nicéphore Soglo qui a rompu le silence propose même une médiation des anciens Présidents de la République pour régler le différend.

Au Niger, beaucoup d’analystes et de responsables des organisations de la société civile estiment que l’on ne doit pas rentrer dans une logique de revanche ou d’interprétation des rapports de dépendance entre le Bénin et le Niger. Pour eux, il faut plutôt parler de rapports de complémentarité et de fraternité qui unissent les deux peuples et faire place au dialogue et à l’apaisement dans l’intérêt bien compris des deux peuples.

Adoum Boulkassoum

Dans le cadre du soutien apporté à l’Etat  pour renforcer la résilience et la cohésion sociale des personnes vulnérables dans la région de Diffa, l’Unicef à travers les fonds BMZ du Ministère Allemand des Affaires Etrangères intervient dans plusieurs secteurs sociaux de base dont l'Education, la Santé, la Nutrition, l’hydraulique et la formation professionnelle.

Face à la crise que connait la région de Diffa, l'Unicef en partenariat avec l'Etat par l'entremise du Conseil Régional de Diffa a éléboré un plan Régional Intégré pour l'Autonomisation des Jeunes (PRI) qui est une réponse structurelle et holistique à la problématique d’insertion des jeunes sérieusement impactés par la crise sécuritaire et humanitaire que traverse la région de Diffa depuis 2015. Cette crise a engendré des déplacements massifs et cycliques des populations avec 314 820 personnes en situation de déplacements forcés, dont 140 593 personnes déplacées internes et plus 50% constitués des enfants.

Avec une population de plus de 70% des jeunes, ces derniers étaient confrontés à plusieurs défis notamment celui de la violence  qui les exposent à toutes les tentations y compris l'enrôlement armé par des groupes terroristes. Pour sortir les jeunes de cette spirale de violence l'Unicef et le Conseil Régional ont songé à un plan Régional Intégré pour l'Autonomisation des Jeunes qui  vise à impulser un environnement favorable au développement durable, à la prospérité et à la paix durable dans la région porté par les jeunes.

Dans la région de Diffa, des actions concrètes sont actuellement en cours avec la formation de 40 jeunes sur des travaux de maintenance et d’installation des ouvrages hydrauliques afin d’assurer la continuité desdits ouvrages et d'autre part, le lancement des travaux d'une unité de transformation des déchets plastiques par les jeunes. Venus des commmunes de Mainé Soroa, Chétimari, Gueskérou et Diffa, une quarantaine de jeunes ont suivi une formation à la Direction Régionale de l'hydraulique de Diffa, un atelier très bien accueilli par le Président du Conseil Régional de la Jeunesse qui voit en cette formation, une  opportunité en or  pour les jeunes qui auront  désormais un métier qui va leur permettre de s'autoomiser financièrement  et assureront la pérennisation des infrastructures hydrauliques des localités concernées.

’A l’issue de la formation, en plus des connaissances qui seront acquises, les participants recevront chacun un kit de démarrage et coaching post installation » a affirmé le Président du Conseil Régional de la Jeunesse.

aroirie

En dehors du Wash, l’autonomisation des jeunes dans la région de Diffa se traduit également par la formation d’une dizaine de jeunes sur la transformation des déchets plastiques. Une activité qui est certes à son début mais qui suscite déjà un grand espoir chez les jeunes qui ont manifesté leur désir de voir l’ouverture d’une filière  de transformation des déchets plastiques au Centre de Formation aux Métiers (CFM), lieu, où sont installée les machines.

Dix (10) jeunes formés à Zinderi travaillent acuellement sur ce projet de transformation des déchets plastiques. De la phase de la collecte en passant par celle du tri et la transformation, c’est un travail à la chaine auquel s’adonnent ces jeunes engagés, confiants et surtout persuadés, de la réussite du projet comme l’a souligné M. Abdou Ibrahim, chargé de l’information au niveau de cette petite unité industrielle qui fait ses premiers pas.

Falmata

« Avec l’appui de l’Unicef, le projet vient de voir le jour. Cette unité de transformation installée au Centre de Formation aux Métiers de Diffa pour donner de l’emploi aux jeunes est une bonne chose » dixit le jeune homme. En plus de l’aspect économique, l’installation de cette unité va beaucoup contribuer à la protection de l’environnement en débarrassant le sol des déchets plastiques. 

La matière première constituée du plastique et des bidons usés est collectée par les jeunes eux-mêmes qui se sont constitués en réseau à travers la ville de Diffa. Le premier travail consiste à broyer des déchets plastiques qui sont classés par la suite en déchets très solides et moins solides, qu’on trient par couleur avant d’être acheminés sur la machine pour la fabrication des objets définitifs qui sont : le pavé, les bouilloires, les sceaux et assiettes en plastique. Très ambitieux, ces jeunes visent loin, ils espèrent exporter  leurs produits au-delà de la région de Diffa.   

logo.jpg BON

Falmata, l'unique femme de l’équipe  justifie son choix de travailler  dans une entreprise de transformation des déchets plastiques pour la simple raison que c’est un travail comme tout autre. Elle se réjouie de ne pas être victime de stigmatisation ou discrimination  de la part de ses collègues encore moins de la communauté. Tout en remerciant les partenaires comme l’Unicef, elle a lancé un appel à l’endroit de ses sœurs femmes d'éviter de rester les bras croisés.

Le Directeur du Centre de Formation aux Métiers (CFM) de Diffa, M. Adam Chétima de dire qu’avec l’installation de cette unité de transformation des déchets plastiques, le centre envisage d’ouvrir une filière  pour les apprenants surtout que la demande a été exprimée. Un partenariat existe déjà entre le Centre de Formation aux Métiers et le Lycée de pétrole de Diffa. Le Lycée  va ravitailler l’unité en déchets plastiques, a  indiqué le directeur du CFM.

Installée en 2023, L’unité de transformation des déchets plastiques a mis sur le marché des échantillons  et prototypes des produits : il s’agit du pavé,  des bouilloires, des sceaux  et assiettes en plastique.

La commercialisation  de ces produits va incessamment commencer et les différents points de vente sont déjà identifiés dans la ville avec l’aide du Conseil Régtional de la Jeunesse (CRJ), a précisé le Directeur du Centre de Formation aux métiers.

Point focal

S'agissant des réponses aux chocs, depuis 2022, le soutien de l'Unicef a permis à 5 communes de mettre  en place un dispositif de préparation et réponse aux chocs (Diffa, Maïné-soroa, Chétimari, Gueskérou et Toumour) à travers:

  • 5 unités communales d’urgence (20 personnes formées, 5 groupes d’alertes créés),
  • 5 sites d’accueils des populations sinistrées en cas d’urgence ave une capacité d’accueil de 25 000 personnes environ
  • 5 stocks de contingence avec 7 000 kits par commune incluant des kits abris, des kits de protection, téléphones,  Kits NFI,   sacs vides,  brouettes,  pelles et  dabas

 Dans sa logique  d’appuyer la politique sociale du gouvernement,  à travers l’approche Nexus Humanitaire-Développement-Paix, l’Unicef a doté la ville de Diffa d’un dispositif communal de préparation et réponses aux urgences. Pour répondre aux différents chocs, la ville a reçu 30 hangars, 20 bâches, 10 brouettes, des kits d’hygiène et d’assainissement et aussi de dignité…

Tidjani Inoussa, point focal Unité d’ Urgence Commune Urbaine de Diffa, a mis en évidence l’apport de cet appui qui a permis à la ville de faire face à de nombreux chocs. « Nous avons eu à gérer le choc sécuritaire qui a commencé avec les  premièress attaques de Boko Haram, en prenant en charge très tôt  plusieurs personnes déplacées ainsi que des sinistrés des inondations. », a-t-il ajouté. Il a par la suite remercié l’Unicef tout en lançant un appel à l’endroit d’autres partenaires pour qu’ils emboitent le pas au Fonds des Nations Unies pour l’Enfance.      

Le PRIJ vise à accompagner 13 000 jeunes dont 5 000 jeunes ruraux, 3000 filles et 1500 jeunes déplacés déscolarisés et non scolarisés à devenir des acteurs du changement positif sur le plan économique, social et culturel, la cohésion sociale/paix, et impacte positivement le développement et la paix durable de la région. Dans la dynamique de mise en œuvre du Plan Régional Intégré pour l’autonomisation des jeunes,  avec le soutien de l’Unicef sur financement BMZ, en 2023, ce sont 2022 jeunes (dont 620 filles et 1 402 garçons ) qui ont été soutenus dans les initiatives d’autonomisation à travers les communes de Diffa, Mainé Soroa, Gueskerou et Chetimari.

L 'initiative a permis en 2023 d’accompagner les activités d’autonomisation de 180 jeunes dont 50 jeunes filles, y compris les jeunes en situation de déplacement, les jeunes scolarisés et non scolarisés, les jeunes handicapés. L’initiative contribue   à la relance de l’économie locale, la mitigation des effets du changement climatique, au  renforcement de la cohésion sociale et la paix dans la commune de Diffa.

Ibrahim Moussa,

Envoyé spécial

JOHANNESBURG, 17 mai 2024 /PRNewswire/ -- Le 9 mai, heure locale, la commémoration du 30e anniversaire de l'entrée de FAW Trucks sur le marché sud-africain s'est déroulée avec succès à l'usine Coega de FAW Vehicle Manufacturers SA (PTY) Ltd (ci-après dénommée « FAW SA »). Étaient présents à cet événement M. Hanjie Hu, consultant en chef des affaires internationales de FAW Group Corporation, M. Changxin Yu, membre du comité du parti et vice-président exécutif de FAW Trucks, et M. Changchun Leng, directeur général de la ligne de produits internationale de FAW Trucks. Des représentants du gouvernement de l'ambassade de la République populaire de Chine en République d'Afrique du Sud, du ministère du Commerce et de l'Industrie d'Afrique du Sud, de la province du Cap-Oriental et de la ville de Mandela, ainsi que des représentants d'entreprises financées par la Chine en Afrique du Sud, des concessionnaires soutenant le développement de FAW Trucks, des représentants des principaux clients et des membres des médias ont collectivement témoigné de cette occasion mémorable.

Dans leurs discours, M. Ebrahim Patel, ministre du Commerce et de l'Industrie de la République d'Afrique du Sud, et M. Yu Liu, ministre-conseiller de l'ambassade de la République populaire de Chine en République d'Afrique du Sud, ont salué sans équivoque le rôle essentiel joué par FAW Trucks dans ses efforts de pionnier sur le marché sud-africain et dans la promotion de l'emploi et du développement social au niveau local. Ils ont salué FAW SA comme un modèle d'excellence dans la collaboration entre la Chine et l'Afrique du Sud, citant ses réalisations remarquables et sa responsabilité sociale proactive, qui ont apporté des contributions substantielles à la prospérité économique et au progrès sociétal de l'Afrique du Sud.

Dans son allocution, Hanjie Hu, représentant du groupe China FAW, a remercié le gouvernement sud-africain et les partenaires de longue date pour leur soutien continu à la croissance opérationnelle de China FAW FAW SA. Il a souligné que l'anniversaire des 30 ans de l'entreprise représentait non seulement un aboutissement, mais aussi un nouveau départ. Il a affirmé l'engagement de China FAW à intensifier les investissements en Afrique australe, augmentant ainsi les contributions à l'initiative de la Ceinture et de la Route et encourageant le développement de la région de l'Afrique australe.

Depuis 30 ans, FAW Trucks cultive avec diligence sa présence en Afrique du Sud, ce qui a permis d'établir un réseau complet de production, de vente et de service dans toute l'Afrique australe. L'entreprise compte plus de 30 canaux de vente et de service stratégiquement positionnés en Afrique du Sud, en Zambie, au Mozambique, au Zimbabwe, au Botswana et en Namibie, ce qui consolide son empreinte régionale. En outre, ses investissements dans des centres de distribution de pièces détachées et des installations de service à la clientèle garantissent une assistance après-vente complète dans l'ensemble du réseau. Axé sur les marchés de la traction et du fret, FAW Trucks a mis en œuvre une approche marketing globale tout au long de la chaîne de valeur, adaptée pour répondre aux divers besoins de la clientèle d'Afrique australe. En fournissant des solutions de transport complètes, efficaces et fiables, l'entreprise continuera à donner un élan au progrès et au développement durables de la région.

Photo - https://mma.prnewswire.com/media/2413805/FAW_SA.jpg

 


SOURCE FAW SA



CONTACT : Yang Zhou, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Dans le cadre du renforcement de la résilience et la cohésion sociale des populations victimes des conflits armés dans la région de Diffa, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance Unicef et le Programme Alimentaire Mondial (PAM), à travers l’approche Nexus Humanitaire-Développement-Paix (HDP), a appuyé l’Etat du Niger dans sa quête du bien-être des populations de manière générale et des couches les plus vulnérables en particulier.

Grâce aux financements du Ministère Allemand de la Coopération Economique et du Développement (BMZ), les secteurs sociaux de base, telles que, la Santé, l’Education, la Protection de l’Enfant et des jeunes, l’Hydraulique et la Formation Professionnelle, ont été appuyées, afin d’améliorer les conditions de vie des populations de la région de Diffa.

Le village de Digargo, situé au Nord-Ouest de la commune urbaine de Diffa fait partie des localités ayant bénéficiées d’innombrables appuis en matière de prise en charge de la santé des femmes et des enfants.

diffa 1

La case de Santé du village a bénéficié d’une chaine froide solaire, ce qui permet du coup de conserver les vaccins, une opération quotidienne qui permet d’immuniser les enfants contre plusieurs maladies. Une véritable aubaine pour les agents de santé qui avant l’avènement de la chaine de froid au niveau de leur case de santé, effectuaient des kilomètres jusqu’au Centre de Santé Intégré (CSI) Château dans la ville de Diffa pour conserver et transporter les vaccins.

Fréquenté régulièrement par les femmes avec leurs bébés au dos, la case de santé de Digargo est désormais un lieu sûr pour vacciner les enfants.

« La vaccination a une importance sur la santé de nos enfants. C’est le cas de mon bébé qui est en bonne santé, du fait que je respecte les rendez-vous et les rappels concernant la vaccination », a laissé entendre Mme Bawagana Kawari.

La jeune maman d’ajouter que les femmes adhèrent de plus en plus à la fréquentation du centre grâce aux séances de sensibilisation que mènent le relais communautaire du village. Boulou Oumara car c’est de lui qu’il s’agit est relais depuis 2019.

logo.jpg BON

Le 08 mai 2024, nous l’avions trouvé sur le terrain à N’galori, où, il sensibilisait un groupe de villageois constitué des hommes et des femmes sur les  huit (8) Pratiques Familiales Essentielles (PFE) et l’importance des consultations pré et post natales mais aussi les signes avant-coureurs des maladies les plus fréquents chez l’Enfant tels que le paludisme et  la malnutrition. Il s’est dit d’ailleurs très réjoui du fait que le message qu’il transmet passe chez les femmes comme l’atteste, Mme Zara Malam Gala Ilaro. « Le message du relais passe très bien. Grâce aux séances de sensibilisation,  les femmes savent aujourd’hui  préparer de la bouillie, bref, l’alimentation de l’enfant de zéro (0) à six (6) mois pour lutter contre la malnutrition. Nous pratiquons également l’allaitement maternel exclusif », a-t-elle expliqué.

Rélais

Bien qu’il soit satisfait de la réussite des séances de sensibilisation à l’occasion desquelles, il examine les enfants dont il transfère les cas les plus compliqués vers des  Centres de Santé, le relais Boulou Oumara, reste impuissant face à certaines situations comme l’accouchement à domicile, qui est encore fréquent au sein de la communauté. « Je suis en rupture  de médicaments et les femmes continuent à accoucher à domicile pour manque de 2000 F CFA, une somme pour payer  le reçu. Tout dernièrement, seuls deux (2) accouchements sur 20  ont été faits dans un centre de santé, a-t-il déploré, tout en lançant un appel à l’Etat et ses partenaires de solutionner le plus rapidement possible ne serait-ce que la rupture des médicaments afin qu’il puisse administrer de manière permanente les premiers soins aux enfants.

Le responsable de la case de Santé   de Digargo  M. Mamadou Hamidou s’est félicité des différents appuis apportés par l’Unicef, qui ont permis d’ailleurs de booster la fréquentation dudit centre. La dotation de la case de santé des médicaments et vaccins, de la chaine de froid solaire, la dotation en médicaments pour le relais communautaire et le raccordement de la case de santé à une Muni AEP sont autant d’appuis qui ont contribué à améliorer la prise en charge sanitaire des populations.

« L’Unicef nous a apporté beaucoup de choses. Tous les centres  sanitaires de campagne, c’est l’Unicef qui les a dotés des chaines froides solaires, elle nous a dotés des documents,  des registres, des vaccins y compris la prise en charge de la nutrition…,» a souligné le chef de la case de santé de Digargo.

DIFFA 2

Le village a une population estimée à 1 152 habitants parmi lesquels, 517 Hommes et 535 femmes. Le site accueille  les populations déplacées  venues essentiellement de la commune de Gueskerou, (Kindjandi et N’gagam). Au 31 Décembre 2021, les populations déplacées vivant sur le site sont 1 750 personnes réparties dans 380 ménages dont 54 % d’enfants.

Grâces aux interventions de l’Unicef, c’est désormais une population dont la dignité a été préservée mais qui est aussi à l’abri des maladies surtout des enfants, ces êtres fragiles et très vulnérables.

Ibrahim Moussa,

Envoyé spécial   

Ville de Djibouti, Djibouti - 15 mai 2024. Le Forum inaugural de Djibouti a rassemblé près de 400 délégués, dont des investisseurs institutionnels internationaux qui supervisent collectivement des actifs d'une valeur stupéfiante de 2 500 milliards de dollars. Décrivant le forum comme un « succès retentissant », le Dr. Slim Feriani, PDG du Fonds Souverain de Djibouti (le fonds souverain de Djibouti), a noté qu'il était évident qu'il y avait « un intérêt important et croissant pour Djibouti ».

Au cours de la cérémonie de clôture de cet événement de deux jours, Feriani a signé un protocole d'accord avec Tamini Insurance, qui fait partie de l'influent Salaam Group, un conglomérat financier de premier plan à Djibouti.

Le PDG de Tamini Insurance, Mohamed Bahdon, a annoncé qu'en vertu de cet accord, ses clients - qui sont plus de 4 000 - auront désormais accès à la première plateforme de crowdfunding de Djibouti, Inclufin. Grâce à cette plateforme, les clients de Tamini Insurance pourront investir dans des projets entrepreneuriaux à impact social dans le pays tout en bénéficiant d'un retour sur leur épargne. « C'est une opportunité pour nos clients d'investir dans des entreprises prometteuses, y compris des startups et des PME, et de contribuer à l'avenir entrepreneurial du pays », a-t-il déclaré.

Le Forum de Djibouti a également vu la signature d'un accord entre PAIX Data Centres, un important fournisseur de solutions de centres de données, et le fonds souverain de Djibouti pour établir un centre de données à la pointe de la technologie, neutre en termes de nuages et d'opérateurs, dans le pays.

Cet accord introduit un nouvel acteur dans le secteur des centres de données de Djibouti, qui n'accueille actuellement que Wingu, et devrait apporter des avantages aux clients en termes d'innovation, de prix et de fiabilité. L'installation qui sera bientôt construite, appelée JIB1, comprendra environ 50 000 pieds carrés d'espace utilisable net et offrira jusqu'à 5 mégawatts d'énergie critique. La première phase devrait être lancée en 2026.

La présence de Wingu et de PAIX permet à Djibouti d'atteindre une masse critique en matière de centres de données et accélère ses ambitions de devenir un pivot de l'économie numérique.

« L'investissement de PAIX dans JIB1 le positionne au carrefour de la connectivité entre l'Afrique, l'Europe, le Moyen-Orient et l'Asie », a déclaré Wouter van Hulten, PDG de PAIX. « Le puissant centre de réseau créé par l'agrégation de plusieurs points d'atterrissage de câbles sous-marins connectés à des câbles terrestres fait de Djibouti une passerelle très attrayante.

M. Feriani s'est dit convaincu que le premier forum de Djibouti avait jeté les bases de futurs accords dans d'autres secteurs. Il a invité les partenaires internationaux présents à unir leurs forces avec le fonds souverain du pays pour libérer le potentiel économique prometteur du pays. « Pour atteindre notre objectif de doubler l'économie en dix ans, une croissance constante de 7 % est essentielle. Cet objectif peut être atteint grâce à des partenariats mutuellement bénéfiques et à la diversification de l'économie ».

dJIBOUTI

Le forum de deux jours comprenait des panels sur divers sujets tels que les ports, la logistique, la technologie, la connectivité, l'énergie, le tourisme, les services financiers et l'agro-industrie. En outre, il a favorisé des discussions animées entre des économistes, des décideurs politiques et des investisseurs de premier plan sur le paysage macroéconomique de Djibouti et de l'Afrique.

Sampawende Tapsoba, économiste en chef adjoint et directeur de la gestion des données et du développement des modèles à Afreximbank, a reconnu que ce pays de 1,12 million d'habitants était en plein essor. « Djibouti croît plus rapidement que de nombreuses économies africaines et a des niveaux comparativement plus faibles de dette par rapport au PIB », a-t-il déclaré, soulignant que les faibles niveaux de dette signifiaient que Djibouti avait la marge de manœuvre fiscale nécessaire pour investir de manière significative dans les secteurs transformateurs de l'économie.

Charlie Robertson, responsable de la stratégie macroéconomique de FIM Partners UK, a prononcé le discours de clôture du forum. « Les trois choses qui m'ont le plus marqué lors de ce forum sont l'ambition, l'opportunité et la sécurité », a-t-il déclaré. « L'ambition des dirigeants de Djibouti est palpable », a-t-il observé, affirmant que Djibouti est un pays sûr qui reste un phare de stabilité dans un voisinage instable.

Le Forum de Djibouti a été accueilli par le Fonds Souverain de Djibouti (Sovereign Wealth Fund of Djibouti), un fonds créé en mars 2020. Slim Feriani, un ancien ministre tunisien avec plus de 30 ans d'expérience dans les marchés de capitaux internationaux.

-FIN-

A propos du Forum de Djibouti :

Organisé par le Fonds Souverain de Djibouti (Sovereign Wealth Fund of Djibouti), cet événement de deux jours est une plateforme mondiale destinée à accélérer les investissements dans les marchés émergents à croissance rapide. Ce premier forum mettra en valeur le potentiel et les perspectives de Djibouti et du continent africain. Il facilitera le dialogue et la collaboration entre les principales parties prenantes des secteurs public et privé, ainsi que les fonds souverains et la communauté des investisseurs institutionnels. Le Forum ne se contentera pas de présenter des opportunités d'investissement intéressantes dans le pays, mais réunira également des PDG, des investisseurs et des promoteurs afin de favoriser la collaboration entre des personnes partageant les mêmes idées et de catalyser des investissements stratégiques pour l'ensemble de la sous-région.

À propos du Fonds Souverain de Djibouti :

Le Fonds Souverain de Djibouti « FSD » est un fonds souverain, créé sous la forme d'une société anonyme par la loi n° 075/AN/20/8ème L du 29 mars 2020. Le mandat du Fonds est de contribuer à l'amélioration de la gouvernance et de catalyser les investissements - en co-investissant aux côtés d'investisseurs privés - dans les secteurs stratégiques de l'économie afin de construire une richesse à long terme pour les générations futures, de favoriser l'inclusion et de créer des emplois. La FSD vise à diversifier et à moderniser l'économie du pays ainsi qu'à stimuler la croissance du pays en s'appuyant sur un secteur privé compétitif. La FSD a une portée locale, régionale et mondiale et est régie par les normes de gouvernance les plus élevées : les principes de Santiago.

Le Ministère de la Santé Publique de la population et des Affaires Sociales tient depuis ce mardi 14 et ce, jusqu’au 16 mai 2024, à Liboré, chef-lieu de la commune du même nom, un atelier d’enrichissement des outils d’identification des ayants droits de la carte d’égalité de chance.

C’est le Directeur Général de la Population et des Affaires Sociales M. Moustapha Chérif Sidi qui a ouvert les travaux en présence des cadres de son ministère, des représentants des ministères de la justice et de l’intérieur, des filets sociaux, du président de la fédération Nigérienne des personnes handicapées M. Nouhou Oumarou Siddo, des présidents régionaux de ladite fédération, du staff de l’Unicef et des ONGs.  

Le processus de la carte d’égalité des chances amorcé depuis 1993 va bientôt connaitre son épilogue avec la remise desdites cartes aux personnes en situation de handicap espérée à la date du 31 juillet 2024. Ce qui constituera une première au Niger dans le cadre de l’inclusion sociale des couches les plus vulnérables.

durant l’atelier de trois (3) jours, les participants  disposeront des outils fiables permettant d’identifier les potentiels bénéficiaires de la Carte d’Egalité des Chances  (CEC) en vue de faciliter l’accès des personnes handicapées aux services sociaux de base pour une meilleure inclusion sociale.

S’adressant à l’assistance, le Directeur Général  de la Population et des Affaires Sociales M. Moustapha Chérif Sidi a d’entrée de jeu souligné l’importance d’une telle carte à ses détenteurs. « La carte d’égalité des chances procure  des droits en ce sens qu’elle garantit des droits aux personnes handicapées dans plusieurs domaines notamment dans le domaine de la santé, de l’Education, de l’Emploi, du Transport, des Loisirs pour ne citer que ceux-là », a précisé M. Moustapha Chérif Sidi.

L’attribution de la carte d’égalité des chances est de répondre au souci de parvenir à une société inclusive, accessible et équitable pour toutes les personnes handicapées. Ce qui cadre d’ailleurs avec le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie qui accorde une place de choix à l’inclusion des groupes vulnérables, a-t-il ajouté. La délivrance de la carte d’égalité des chances répond à des modalités déterminées par arrêté du Ministère chargé des Personnes Handicapées.

egalité

Auparavant, le Président de la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées M. Nouhou Oumarou Siddo a remercié les organisateurs de  cet atelier qui ouvre la voie d’acquisition de la Carte d’Egalité des Chances (CEC) dont il espère détenir au courant cette année 2024 dont la date buttoir sera le 31 juillet prochain.

Prenant la parole à son tour M. Sylvain NKWENKEN, Chef section politiques sociales à l’Unicef d’indiquer que le présent  atelier est une suite logique de celui tenu en janvier 2023, qui a jeté les bases de la Carte d’Egalité des Chances. Il a salué le travail abattu par le ministère de la santé au profit de la fédération des personnes handicapées tout en saluant les progrès enregistrés par le Niger, qui est aujourd’hui, le 2ème pays le plus avancé sur cette question après la Sierra Léone dans la zone Afrique de l’Ouest et Centrale.

Il a terminé son propos  en réitérant le soutien de l’Unicef au  Ministère de la Santé Publique, de la Population  et des Affaires Sociales.

Au Niger, le dernier recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 2012, a dénombré 715.497 personnes handicapées soit 4,2% de la population totale du pays.

Il faut rappeler par ailleurs le Niger a ratifié la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées le 24 juin 2008 ainsi que son protocole facultatif.

Ibrahim Moussa

Une performance jamais réalisée par l’Hôpital national de Zinder en tant que EPA ( établissement public à caractère administratif ) depuis pratiquement 20 ans de gestion. Lors de son premier Conseil d’Administration pour le compte de l’année 2024 , il ressort que l’HNZ a fait un exploit extraordinaire et qui dépasse largement les attentes de la Direction Générale sous la conduite du médecin #Colonel-Major #Oumara_Mamane DG de cette institution. Il faut reconnaître les efforts des responsables quand il le faut ! Car comme on le dit souvent  » si vous voulez changer le monde, il faut changer les Hommes , quand vous voulez changer les Hommes, il faut leur donner l’envie de changer  »

Après seulement sept (7) mois à la tête de l’Hôpital National de Zinder, le Directeur Général a compris très tôt que l’unique moyen de réussir une mission, c’est le travail , Rien que le travail ! Avec une équipe performante , engagée et soudée, on peut soulever des collines voir des montagnes. Le plus grand leitmotiv sur lequel le DG s’est appuyé, c’est la reconnaissance du mérite et la remise effective des Agents au travail en toute responsabilité. Le résultat est là. En effet, au premier trimestre de l’année 2024, déjà , l’Hôpital National de Zinder a franchi la barrière de 100.000.000 F cfa qui constitue la recette mensuelle, alors que ces recettes oscillaient depuis des dizaines d’années entre 55 et 65 millions de F cfa. Mieux lors du conseil d’administration du 29 avril dernier, la direction générale a annoncé que sur la prévision budgétaire des recettes en 2024 , proposée par l’équipe managériale , la direction générale est déjà à 50,99 % de recouvrement des recettes annuelles prévues , seulement en trois mois (1 er trimestre 2024 ) A cette allure , il est clair qu’à l’horizon 2024, l’Hôpital a des chances de dépasser largement les prévisions inscrites dans son budget 2024 Un réel motif de satisfaction et une reconnaissance tacite de la Direction Générale de tous les efforts consentis par les acteurs de ce fabuleux changement.
Rompre avec la routine administrative !
Ce qui caractérise la gestion des institutions étatiques au Niger, c’est la routine, le statu quo, le fait de fermer les yeux sur les manquements graves observés dans leur fonctionnement. Ce que le DG a compris , l’on ne peut pas changer les choses sans procéder à une introspection sérieuse des Agents qui refusent toute innovation profitable au bon fonctionnement de l’administration. La touche particulière portée par la Direction Générale fut d’abord le changement en profondeur ! Et cela a produit des résultats tangibles. l’Hôpital National de Zinder connait déjà un rebond dans la mobilisation des ressources.
ouùara maman
Les acteurs du changement !
Pour réussir ce pari de placer l’hôpital National de Zinder à un piédestal, il faut reconnaître que les accompagnements du Ministre de la Santé Publique , du gouvernorat de zinder ainsi que du sultanat du Damagaram sont a saluer.
Quand les objectifs des responsables administratifs se rejoignent , le rendement ne peut se faire attendre. Cette mention spéciale au MSP n’est peut être folklorique. Elle a tout son pesant d’or et tout son sens
Au niveau de la région de Zinder, le Gouverneur, l’honorable sultan du Damagaram , son altesse Aboubacar Sanda Oumarou , la Présidente du Conseil d’Administration, les Chefs des Services, et l’ensemble du personnel de l’HNZ , ont joué un rôle éminemment important pour l’atteinte de ces résultats probants. C’est ce qu’il convient de faire. Quand chacun dans sa sphère de compétence accompagne les efforts, la satisfaction sera sûrement au rendez-vous. La pleine participation des ressortissants de la région , de la Diaspora basés en Belgique, au Canada et un peu partout dans le monde a également donné du tonus aux locaux de redoubler d’efforts dans le changement positif du fonctionnement de l’Hôpital National de Zinder. Ému par les ovations des administrateurs du conseil d’administration ainsi que ses collaborateurs, le DG n’a pas manqué de leur affirmer péremptoirement que si les recettes ont grimpé, c’est d’abord et avant tout grâce à la participation de tous !
La persévérance doit être maintenue pour encore plus de résultats !
Pour les 9 prochains mois qui boucleront l’année 2024, le DG a été clair, il ne faut jamais baisser les bras. Il faut de la persévérance ! Il faut se serrer la ceinture ! La gestion doit rester parcimonieuse et rigoureuse pour l’atteinte parfaite de nos objectifs
Il est aussi important de noter que suite à une promesse tenue par le personnel de l’HNZ dans son changement de comportement et dans l’abnégation au travail , la direction générale avec l’autorisation du conseil d’administration vient de procéder à une augmention de 11% des primes du personnel à compter de janvier 2024 , mieux le conseil d’administration sur demande du DG vient d’autoriser une rémunération mensuelle et symbolique aux stagiaires bénévoles ce, en fonction des possibilités budgétaires.
 
Ibrahim Amadou

Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /htdocs/templates/ts_newslinen/html/com_k2/templates/default/user.php on line 277
Page 1 sur 134