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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Samedi 11 Septembre 2021, le Président de la République S.E.M Mohamed Bazoum accompagné d’une forte délégation a effectué le déplacement du village de Sarakoira, chef-lieu de la commune rurale de l’Anzourou, région de Tillabéri.

Symbole de la souffrance et de la résilience du terrorisme, la commune rurale d’Anzourou accueille pour la première fois un président de la République en exercice. Le Chef de l’Etat est en  habitué des routes tortueuses qui conduisent dans les villages de cette localité en proie à l’insécurité et aux conséquences du changement climatique.

Il a effectué son premier déplacement dans le village de Zibane, victime d’une attaque terroriste ayant occasionné la mort de vingt (20) personnes, à l’époque, il occupait le poste du ministre de l’intérieur. Le Président de la République est allé témoigner la solidarité de l’Etat et des autres Nigériens à la population de cette commune, qui depuis bientôt quatre (4) ans  est devenue le symbole d’une résilience face aux multiples défis.

‘’Je suis venu pour vous exprimer la solidarité de tous les Nigériens, vous apporter le soutien de l’Etat, vous dire que nous avons conscience de la situation spéciale, très difficile que vous vivez et la meilleure façon de le témoigner, c’est de venir ici même à Sarakoira, vous rencontrer, vous écouter et améliorer ce que nous avons fait’’, a lancé le Président de la République face à une population qui est très reconnaissante envers le Chef de l’Etat.

Une reconnaissance unanime

Dirigeants locaux, citoyens lambda, tous ont témoignés des actions salvatrices entreprises par le Président de la République à  leur profit.

‘Il était venu ici en tant que ministre de l’intérieur. Avec le déplacement forcé qui a conduit certains de nos frères à rejoindre Tillabéri, il a instruit le gouverneur pour le retour de ces déplacés. Aujourd’hui, il est venu en personne en tant que Président de la République. Nous le remercions pour tout ce qu’il a fait pour nous », a notifié Marou Soumana, enseignant à Sarakoira.

La joie des populations de l’Anzourou est d’autant plus grande du fait que c’est pour la première fois que leur chef-lieu de commune, reçoit la visite d’un président de la République en exercice, comme l’a témoigné Oumarou Karimou, enseignant à Anzourou. Cet ancien élève de Mohamed Bazoum dans les années 1986-1987 à Tahoua, affirme que leur hôte est un homme de parole et Pragmatique depuis qu’il était enseignant craie à main. 

L’ancien déplacé et retourné de Tillabéri en juillet dernier, Mamoudou Sabo a dit qu’il manque de mots pour remercier le Président de la République Mohamed Bazoum pour toutes les actions qu’il a prises pour soulager les souffrances des populations de l’Anzourou. La représentante des femmes de la commune d’aborder dans le même sens pour remercier le Président de la République pour toute la marque d’attention qu’il porte à leur égard.

Doléances des populations    

Tout comme les actions salvatrices du Président de la République, les populations ont par la voix de leurs représentants unanimement demandé au Chef suprême des armées de renforcer le maillage sécuritaire pour venir à bout des terroristes qui mènent des incursions surtout dans les champs qui sont  très éloignés des villages.

L’insécurité a conduit de nombreux chefs de familles à abandonner leurs champs éloignés. Ils se contentent de cultiver des lopins de terre, là aussi, grâce à la solidarité communautaire. Un hectare est divisé pour 5 personnes.

Mamoudou Sabo, habitant de Zibane, village victime de plusieurs attaques terroristes réside actuellement à Sarakoira. Ce père de famille s’inquiète du rendement d’un hectare qu’il a pu cultiver en lieu et place des 10 hectares qu’il a l’habitude de labourer dans son Zibane natal. Ce sexagénaire de remercier le Président de la République pour avoir mis à leur disposition des produits alimentaires et la dotation des Centres de Santé Intégrés (CSI) de la zone en produits.

La décision de la levée d’interdiction de circuler à moto n’est pas la bienvenue chez les populations de la commune rurale d’Anzourou. Tous les intervenants ont demandé au Président de la République de revenir sur cette décision au niveau de leur entité, car les populations craignent qu’elle aggrave la situation. La réouverture des écoles fermées depuis trois (3) ans dans certains villages rentre dans le lot des doléances remises au Chef de l’Etat. La question des infrastructures notamment la construction des routes a également été abordée par les populations.

La réponse du Président de la République 

S’agissant de la situation sécuritaire, le Président de la République de reconnaitre qu’elle n’est pas encore totalement maitrisée et qu’il a pris note de la demande des populations de renforcer la présence militaire dans la zone.

Pour finir définitivement avec l’insécurité dans la région de Tillabéri en général et dans la commune d’Anzourou, le Président de la République d’indiquer il va désormais prendre le mal par la racine, en renforçant la sécurité au niveau d’Inatès, qui est la porte d’entrée des terroristes. Evoquant le retour des élèves dans les écoles ainsi que l’ouverture des Centres de Santé Intégrés, tout est lié à l’amélioration de la situation sécuritaire dans la localité, a réitéré le Président de la République.

Etant une promesse de campagne, la levée d’interdiction de circuler à moto qui est loin de faire l’unanimité, sera étudier par carte (c’est-à-dire par endroit) et en fonction des résultats de l’évaluation de la mesure après un mois et/ou par demande de la population, comme ça a été le cas ce samedi 11 septembre dans l’Anzourou, a martelé le chef de l’Etat.

Pour les infrastructures, le Président de la République d’assurer ses concitoyens qu’elles interviendront mais pour le moment, il faut d’abord agir sur l’urgence qui est la sécurité.

Une conférence de presse a marqué la fin de la visite de 48heures du Président de la République dans la région de Tillabéri.

Dans ces échanges avec les journalistes, le chef de l’Etat a tiré le bilan de sa visite notamment sur la sécurité qui s’est nettement améliorée. S’agissant du barrage de Kandaji, le président de la République a salué l’avancement des travaux.

Ibrahim Moussa,

Envoyé Spécial

«L’argent c’est le nerf de la guerre» a-t-on coutume de dire. Mais cette assertion ne passe bien chez Mahamane Ousmane, candidat malheureux à l’occasion des dernières élections générales tenues dans notre pays. Il semble que durant tout le processus électoral celui-ci a fait de la question de sous, un sujet tabou, surtout quand c’est quand c’est à lui de débourser.

Lorsqu’il disait que «entre les chiffres et lui c’est une histoire» il a omis de dire que c’est pareil pour le fric.

Selon des sources concordantes la question du financement de la campagne électorale pour les élections générales 2020-2021 et particulièrement la campagne pour les présidentielles a été l’un des éléments déterminants dans les pourparlers relatifs aux alliances précisément pour le deuxième tour de l’élection présidentielle.

Parmi les points de discussions soulevés aux délégations des deux candidats arrivés au deuxième tour par le MNSD-Nassara et le MPR-Jamhuriya qui étaient les faiseurs du roi, figure, tout naturellement le problème de financement de la campagne électorale.

Comme on le sait après le premier tour, on remet les compteurs à zéro et on reprend une nouvelle campagne électorale pour une durée de trois semaines.

Maintenant qu’il s’agit de deux candidats au lieu d’une trentaine du premier tour, il faut retourner à la base pour donner des nouvelles consignes de vote aux électeurs. La candidature de Mahamane Ousmane a satisfait à toutes les conditions pour bénéficier du soutien de Seyni Oumarou et de Albadé Abouba mais les négociations ont été bloquées sur le point de la prise en charge du financement de la campagne. En dépit de l’appui important que Mahamane Ousmane et Hama Amadou auraient eu avec le président guinéen Alpha Condé selon certaines informations, il était resté sans réponse claire en face de ces deux partis politiques qui trainent avec eux plusieurs autres petites formations politiques.

Mahamane Ousmane a plutôt proposé un tour dans la sous-région pour une quête de fonds pour faire face aux dépenses de la campagne. Voilà ce qui a principalement mis fin aux discussions avec lui dans le cadre des négociations des alliances. Dieu seul sait ce qu’allait être la position du MNSD-Nassara et du MPR Jamhuriya s’il avait des propositions concrètes sur le financement de la campagne.

Voilà ainsi comment les sous gâtent les affaires de Mahamane Ousmane.

LAROUEDELHISTOIRE.COM

Beaucoup de rumeurs circulent ces derniers temps sur un probable rapprochement entre le Moden FA Lumana et le PNDS Tarayya. Certaines sources avancent même que Hama Amadou, l’autorité morale de Lumana a eu un échange téléphonique bienveillant avec le Président de la République.

Mais l’élément qui a le plus conforté cette thèse de rapprochement est sans doute l’interview qu’a accordée le secrétaire général du parti Monsieur Mallam Sani Malam Maman à un journal la semaine dernière.

A la question d’en savoir un peu plus sur la véracité de ces folles rumeurs relativement à un projet de rapprochement entre les deux formations politiques, ce dernier a plutôt rajouté à la suspicion sur l’éventualité d’une retrouvaille dans les tous prochains jours avec les anciens alliés. Dans sa réponse Mallam Mahaman Sani a été des plus évasifs et superficiels avec des tournures subtiles qui cachent bien son malaise à se prononcer clairement sur la question.

Dans un langage très courtois, il a laissé entendre que son parti reste ouvert à toutes les alliances. Il suffit tout simplement de respecter le protocole classique, a-t-il poursuivi. C’est-à-dire tenir un congrès qui prendra la décision et informer les partis politiques partenaires au préalable. Bref des petites choses, faciles à régler une fois que les premiers responsables tombent d’accord sur le principe. Ce jour-là le Secrétaire général du MODEN-Lumana a abandonné son langage belliqueux et dédaigneux qu’on lui connait, chaque fois qu’il s’agit de parler du PNDS.

C’est ça qu’on appelle la real politique. Le MODEN-Lumana a compris la limite de sa politique de chaos et revient à des meilleurs sentiments pour jouer balle à terre. Certains militants de Hama Amadou ont d’ailleurs exprimé ouvertement leur disposition à accompagner le Président de la République Mohamed Bazoum dans sa lutte contre la corruption et le détournement des biens publics mais également sur toute action salvatrice pour le bien du pays. Des militants invétérés de Lumana qui enflammaient la toile il y a quelques mois, se sont subitement calmés. Seuls quelques nervis qui n’ont rien compris des enjeux du moment s’agitent sur les réseaux sociaux.

Hama Amadou considère que les élections sont derrière nous et qu’il faut plutôt marquer du recul pour envisager l’avenir du parti dans la perspective des prochaines élections, à travers une réorganisation profonde des troupes après les épreuves des dernières élections. Mais il songe surtout à son propre sort, vu son statut de prisonnier et son état de santé dégradant. Une alliance avec le parti au pouvoir ou même la paix tout court avec celui-ci peut donner un peu de répit et donner plus de chance à l’autorité morale pour obtenir l’assouplissement de sa peine.

Ainsi donc les manettes sont dorénavant dans les mains du parti au pouvoir qui saura saisir ou ne pas saisir cette main tendue du principal parti de l’opposition pour sceller un accord quelconque qui peut aider à apaiser le climat politique et social après que notre pays ait connu une campagne électorale enflammée avec des propos violents. Seule certitude, le Président Bazoum Mohamed a besoin du soutien de tous les nigériens pour la mise en œuvre de son ambitieux programme durant son quinquennat.

LAROUEDELHISTOIRE.COM

Après les régions de Diffa et Maradi, le Président de la République S.E.M Bazoum Mohamed est l’hôte des populations de Tillabéri, capitale de la région du fleuve.

Du 10 au 11 septembre 2021, le chef suprême de l’administration, commandant en chef de l’armée et père de la nation sillonnera la région avec deux étapes importantes: Kandaji et Anzourou. Cette dernière, à l’instar des plusieurs localités du pays est  confrontée à un sérieux problème  d’insécurité.

Rehausser le moral des troupes et être plus proche de ses administrés, telle est la raison qui a poussé le chef de l’Etat à prendre son bâton de pèlerin pour visiter le Niger profond.

En chef de guerre, dès son arrivée, le Président de la République a mis cap sur la zone de défense n°1, une unité d’artillerie située à une dizaine de kilomètres de la ville.

Devant les officiers, sous-officiers et hommes de rang du camp Diadia, le Chef suprême des Armées, a salué les efforts consentis par ces guerriers sur lesquels compte toute la nation dans cette lutte féroce contre le terrorisme qui nous a été imposé par des forces obscurantistes.

«Je suis venu ici ce matin à Diadia, après que j’ai eu à faire la même chose la première fois à Diffa, la deuxième fois à Maradi pour vous saluer, pour vous témoigner notre reconnaissance pour le travail remarquable que vous faites avec d’autant plus de conviction, que la zone N°1 est le théâtre des opérations des groupes terroristes les plus actifs et les plus virulents. Ces dernières années représentées par des officines locales des grands mouvements terroristes internationaux », a lancé le Président de la République face aux soldats.

Devant la puissance du feu de l’ennemi, le chef de l’Etat a salué la bravoure des militaires qui composent ce camp d’appui qui ne recule devant rien. « Sur la zone N°1, nous avons des foyers de l’officine d’Al-Qaïda et des foyers de l’Etat Islamique. C’est ainsi que depuis 2015, la situation dans la région de Tillabéri n’a eu de cesse de se dégrader. Nous nous souvenons d’évènements douloureux auxquels vous avez eu à faire  face, qui constituent une grande blessure pour notre pays, pour le Niger. Nous avons fait au nom de la République, les autorités à l’époque avaient fait le serment que jamais nous n’oublierons nos martyrs d’Inatès, de Chinegodrar. Nous en avons eu d’autres par la suite, parce que vous avez été sollicités par des mouvements hyper actifs dotés des moyens impressionnants, déterminés parce que, sans foi ni loi, utilisant des jeunes qui ne fonctionnent qu’à la drogue comme le carburant indispensable au moyen duquel ils peuvent agir et sans lequel, ils ne peuvent justement pas agir. Vous avez été vaillants, vous avez répondus à toutes les sollicitudes. Nous avons  eu des belles victoires que vous avez écrites avec votre sang. La dernière attaque c’était celle de Zarmoudarey. Cette Bataille est une fierté pour notre armée, c’est une fierté pour notre pays », s’est félicité le chef de l’Etat. Le Président de la République Mohamed Bazoum d’adresser une pensée pieuse à tous ces hommes en uniforme qui ont perdus leurs vies dans ce combat pour le Niger et contre le terrorisme.

Les victoires contre l’ennemi dont la dernière en date qui a eu lieu à Zarmoudarey a été une marque de bravoure unanimement saluée par les citoyens nigériens. « Je voudrais vous dire aussi toute la fierté qui est la nôtre pour la vaillance dont vous avez toujours fait preuve et illustration dont la dernière en date c’est Zarmoudarey », a souligné le Chef de l’Etat.

Face à la nouvelle stratégie de combat adoptée par les terroristes, le Président de la république de témoigner de toute son assurance quant à la capacité de ses soldats à dompter l’ennemi.

Après le camp Diadia, Mohamed Bazoum a visité le site de construction du barrage de Kandadji. Ce chantier exécuté par une société chinoise une fois achevé permettra au Niger d’accroitre sa production énergétique ainsi que le développement des cultures irriguées.  

Le séjour du Président de la République dans la région de Tillabéri va se poursuivre jusqu’au samedi 11 septembre 2021 avec des visites qu’il va effectuer dans plusieurs villages de la commune d’Anzourou.

Pour rappel, en juillet dernier, sur instruction du Président de la République, ils étaient des milliers de ressortissants de cette localité qui ont été ramenés dans leurs villages respectifs, qu’ils ont fuits suite aux menaces des terroristes.

Ibrahim Moussa,                           

Envoyé Spécial

NIAMEY (Niger), 9 septembre 2021 – Pour marquer le 5ème  anniversaire de la  Déclaration sur la sécurité dans les écoles, le 28 mai 2020, l'Assemblée générale des  Nations Unies a désigné le 9 septembre Journée internationale pour protéger l'éducation  des attaques. Au Niger, l'UNICEF a saisi cette occasion pour appeler à plus d'attention et de mobilisation sur la situation des enfants privés d'éducation en raison de l'insécurité, alors que les conflits dans les régions touchées sont devenus plus brutaux, intenses et généralisés au cours des derniers mois.

Le nombre d'écoles forcées de fermer en raison de l'insécurité dans les zones touchées par le conflit est passé de 312 à 377 au cours des derniers mois au Niger. Les menaces contre la sécurité scolaire étaient particulièrement aiguës dans les régions de Tillabéry, Tahoua et Diffa.

En 2020, plus de 300 écoles ont été fermées à travers le pays, affectant près de 22 000 enfants. L'accès aux écoles dans ces régions est restreint, ce qui entrave les efforts visant à soutenir les enfants touchés par la violence armée. L'UNICEF estime que, dans certaines régions, jusqu'à 80 % des enfants peuvent être victimes de traumatismes psychologiques, les empêchant de réaliser leur plein potentiel à l'âge adulte.

"Les attaques contre les écoles, les élèves et les enseignants sont un déni du droit des enfants à l'éducation et menacent leur avenir. Sans accès à l'éducation, une génération d'enfants vivant dans des conflits grandira sans les compétences dont ils ont besoin pour contribuer au développement de leur pays et à la situation déjà désespérée de millions d'enfants et de leurs familles" déclare Stefano Savi, Représentant de l'UNICEF au Niger.

L'UNICEF a aidé le gouvernement à répondre aux crises en permettant l'accès à l'éducation dans les régions de Diffa, Maradi, Tillabéry et Tahoua. En 2020, plus de 176 000 enfants touchés par les crises sécuritaires et de déplacement ont été soutenus pour la continuité éducative dans ces régions.

À la fin du mois de mars 2021, 68 000 enfants supplémentaires, dont 23,000 filles, affectés par la crise humanitaire avaient accédé à l'éducation formelle ou non formelle et 28 000 enfants avaient reçu du matériel d'apprentissage individuel avec le soutien de l'UNICEF.

L'UNICEF aide les familles déplacées et touchées par le conflit à réintégrer les enfants dans l'éducation formelle. Lorsque l'intégration dans les écoles formelles n'est pas possible, l'UNICEF travaille avec des partenaires pour créer des environnements d'apprentissage alternatifs, sûrs et temporaires pour les enfants.

"Le droit d'un enfant à l'éducation ne peut être sauvegardé dans les zones de conflit sans que l'éducation elle-même ne soit protégée. L'éducation peut sauver des vies. En dehors de l'école, les enfants sont des cibles faciles d'abus, d'exploitation et de recrutement par les forces et groupes armés. L’école devrait être un espace sûr où les enfants peuvent être protégés des menaces et des crises. C'est également une étape critique pour briser le cycle de la crise et réduire la probabilité de futurs conflits ", explique M. Savi.

La République du Niger a endossé la Déclaration sur la sécurité dans les écoles en juin 2015. Il s'agit d'un engagement politique visant à mieux protéger les élèves, les enseignants et les écoles pendant les conflits armés, à soutenir la poursuite de  l'éducation et à mettre en place des mesures concrètes pour dissuader l'utilisation militaire des écoles.

En approuvant la Déclaration, les États s'engagent à rétablir l'accès à une éducation sûre et à développer des systèmes éducatifs sensibles aux conflits et promouvant le respect entre les groupes sociaux ou ethniques. La Déclaration est un cadre de collaboration et d'échange, et les pays signataires se réunissent régulièrement pour examiner la mise en œuvre de la Déclaration.

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action, veuillez consulter le site : www.unicef.org/niger 

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Lalaina F.Andriamasinoro, +227 80 07 60 18. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., UNICEF Niger

Islamane Abdou Soumaila, +227 80 22 22 02,Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., UNICEF Niger 

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
jeudi 09 septembre 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

       Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt N° 140/AP/LA/BIDC/EBID/06/2020 d’un montant maximum de trente-neuf millions sept cent mille dollars US (39 700 000 $ US), signé le 06 juillet 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), pour le financement partiel du Projet d’électrification rurale par systèmes solaires photovoltaïques de 250 localités en République du Niger.

L’objectif global de l’accord objet du présent projet d’ordonnance est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales vivant dans les localités isolées du réseau électrique conventionnel, en assurant leur autonomie énergétique par l’installation de mini-réseaux solaires et de kits solaires photovoltaïques autonomes.

  • Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt N° 141/AP/LA/BIDC/EBID/06/2020 d’un montant maximum de cinquante-six millions sept-cent mille dollars US (56 700 000$ US), signé le 06 juillet 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), pour le financement partiel du projet d’extension et de renforcement du système d’alimentation en eau potable des trois (03) chefs-lieux des régions de Maradi, Dosso et Diffa en République du Niger.

L’objectif global de l’accord objet du présent projet d’ordonnance est de contribuer à assurer l’accès universel à l’eau potable à un coût abordable en milieu urbain dans les chefs-lieux de régions concernées, à travers l’amélioration de la couverture des besoins en eau potable des populations.

  • Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du crédit N° 6888-NE d’un montant de quarante-deux millions sept cent mille euros (42 700 000 €) et du don N D821-NE d’un montant équivalent à trente-cinq millions trois cent mille Droits de Tirages Spéciaux (35 300 000DTS), signé le 05 août 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du Projet Communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel.

L’objectif global de l’accord objet du présent projet d’ordonnance est de contribuer notamment au relèvement de la résilience des communautés dans les zones cibles de la région du Liptako-Gourma, au Burkina Faso, au Mali et au Niger à travers une approche régionale soutenant les services et infrastructures socio-économiques, les moyens de subsistance et le développement territorial.

Les trois (03) projets d’ordonnances sont pris conformément aux dispositions de l’article 106 de la Constitution et à celles de la loi n° 2021-018 du 07 juillet 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

  • Projet de loi portant ratification de l’ordonnance n° 2021-06 du 02 août 2021, portant prorogation de l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger.
  • Projet de loi portant ratification de l’ordonnance n° 2021-09 du 02 août 2021, portant prorogation de l’état d’urgence dans le Département de Filingué (Région de Tillaberi).

Les deux (02) projets de lois sont pris conformément aux dispositions de l’article 106 de la Constitution qui prévoient que les projets de lois de ratification des ordonnances prises dans le cadre de la loi d’habilitation doivent être déposés à l’Assemblée Nationale avant la date fixée par ladite loi.

  • AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret accordant à la société LIPTINFOR S.A, une licence individuelle pour l’établissement de réseaux et l’exploitation de services internet ouverts au public dans la bande dédiée [3410-3460] MHz.

Le présent projet de décret est pris conformément à l’article 16 de la loi 2018-45 du 12 juillet 2018, portant réglementation des communications électroniques au Niger, qui exige, l’attribution préalable d’une licence individuelle, pour l’établissement et l’exploitation de réseaux et services de communications électroniques ouverts au public, en cas d’utilisation du spectre de fréquences.

Il a pour objet d’accorder à la société LIPTINFOR S.A une Licence individuelle assortie de 15 MHz dans la bande dédiée [3410-3460] MHz, pour exercer ses activités de fourniture d’internet, pour une durée de dix (10) ans.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption du document de la Politique Foncière Rurale du Niger (PFRN)  et son Plan d’Actions.

 

Le Niger s’est engagé depuis plusieurs décennies, dans un processus de renforcement du cadre juridique et institutionnel des activités rurales : agricoles, sylvicoles, pastorales et halieutiques.

 

L’objectif visé à travers l’adoption de la politique foncière rurale est d’assurer de meilleures perspectives à l'aménagement du territoire, la protection de l'environnement, la sécurisation foncière aussi bien pour les acteurs ruraux que pour le domaine foncier de l’État, la prévention et la gestion des conflits liés au foncier rural et plus globalement, le développement rural.

 

  1. MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

  • Colonel major à la retraite Issa Hamza, est nommé président du conseil d’administration de l’Office National des Anciens Combattants, Anciens Militaires et Victimes des Guerres et des Conflits Armés du Niger.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION

  • Monsieur Saidou Halidou, directeur administratif, est nommé secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.
  • Monsieur Daouda Niandou, enseignant permanent de l’Ecole d’Administration Nationale (ENA) est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

  • Monsieur Moussa Maman, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 64083/K, est nommé secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
  • Monsieur Tankari Chaibou, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 70826/T, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

  • Monsieur Mamoudou Amadou, professeur d’enseignement secondaire, Mle 57950/Y, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Education Nationale.
  • Monsieur Yahouza Ibrahim, Chargé d’Enseignement, Mle 62729/S, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Education Nationale.
  • Monsieur Atamaka Karimoun, professeur d’enseignement secondaire, Mle 64046/E, est nommé inspecteur général des services, au Ministère de l’Education Nationale.
  • Monsieur Jafarou Salley, planificateur et gestionnaire des projets, Mle 63626/T, est nommé directeur général des enseignements, au Ministère de l’Education Nationale.
  • Monsieur Ahmadou Abdou Ali, enseignant-chercheur, Mle 03/054, est nommé directeur général de la promotion de la qualité, au Ministère de l’Education Nationale.
  • Monsieur Aminou Yacouba, inspecteur principal d’alphabétisation et de l’éducation non formelle, est nommé directeur général de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle, Mle 73173/W, au Ministère de l’Education Nationale.
  • Monsieur Kinassa Abdou, administrateur scolaire principal, planificateur et gestionnaire, Mle 102698/G, est nommé directeur des études et de la programmation, au Ministère de l’Education Nationale.
  • Monsieur Achana Hima, administrateur scolaire, Mle 65368/H, est nommé directeur des ressources humaines, au Ministère de l’Education Nationale.
  • Monsieur Magagi Malam Moutari, inspecteur principal du trésor, Mle 60051/S, est nommé directeur des ressources financières et du matériel, au Ministère de l’Education Nationale.
  • Monsieur Harouna Idi, ingénieur général des travaux publics, Mle 71236/C, est nommé directeur des infrastructures et équipements scolaires, au Ministère de l’Education Nationale.
  • Monsieur Mamane Gouzaé, juriste, Mle 111381/T, est nommé directeur de la législation, au Ministère de l’Education Nationale.
  • Monsieur Issoufou Adama Kaou, professeur d’enseignement secondaire, Mle 67317/N, est nommé directeur des archives, de l’information, de la documentation et des relations publiques, au Ministère de l’Education Nationale.
  • Monsieur Yacouba Malam Sama, inspecteur principal du trésor, Mle 115032/E, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public, au Ministère de l’Education Nationale.
  1. COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu cinq (05) communications :

  • Deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales :
  1. la première communication est relative à la situation de la Covid-19.

A la date du 05 septembre 2021, la situation se présente comme suit :

L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle.

On note une réduction du nombre de nouveaux cas positifs notifiés par rapport à la semaine précédente. Un total de 39 nouveaux cas a été notifié cette semaine avec 33 au niveau de la région de Niamey, 05 au niveau de la région d’Agadez et 01 au niveau de la région de Zinder.

Le niveau des indicateurs est satisfaisant.

La tendance actuelle du taux d’attaque hebdomadaire de la Covid-19 est en augmentation cette semaine comparativement à la semaine précédente.

Le taux hebdomadaire est passé de 0,31 cas /100.000 habitants la semaine précédente à 0,17 cas/100.000 cette semaine.

 

Les défis majeurs sont :

  • la menace d’une 3ème vague au vu de la situation dans la sous-région ;
  • la circulation du variant Delta, le Niger ayant enregistré 6 cas en juillet 2021 ;
  • le renforcement de la surveillance dans le contexte de la recrudescente du variant Delta en Europe et dans certains pays d’Afrique.
  1. la deuxième communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales  est relative à la situation du choléra au Niger.

A la date du 05 septembre 2021, la situation se présente comme suit :

Plusieurs cas ont été notifiés dans les régions de Tahoua, de Dosso, de Zinder, de Maradi, de Tillabéri et de Niamey. Les foyers les plus actifs à ce jour sont au niveau des régions de Maradi, de Tahoua, de Dosso et de Zinder.

Au total 27 districts ont notifié des cas parmi lesquels 19 sont actifs.

Au vu de la tendance, la situation est sous contrôle mais nécessite toujours une vigilance accrue.

La tendance générale des nouvelles admissions journalières au niveau de la plus part des foyers actifs est en régression.

Le nombre d’admissions des cas suspects mis à jour est passé de 958 cas la semaine 33 à 862 cas la semaine 34.

Le nombre de décès est passé de 39 décès à 10 décès au cours de la même période.

Le niveau des indicateurs de la prise en charge est très satisfaisant.

Les actions destinées à la prévention et à la prise en charge de cette épidémie se poursuivent. 

  • une communication du Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes relative à l’organisation du premier Forum des Investisseurs au Niger qui se tiendra du 16 au 18 septembre 2021 à Niamey.
  • une communication du Ministre de l’Education Nationale relative au report de la date de la rentrée scolaire 2021-2022 du cycle moyen, du secondaire général et des écoles normales au 04 octobre 2021.
  • une communication du Ministre de la Jeunesse et du Sport relative à la 14ème édition du Sabre Nationale de lutte traditionnelle qui se tiendra du 24 décembre 2021 au 02 janvier 2022 à Niamey.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

Fait à Niamey, le 09 septembre 2021

LARWANA IBRAHIM

 

 

Le Secrétaire Général

Adjoint du Gouvernement

Le Système Electronique Certifié de Facturation (SECeF) est devenu une réalité au Niger. Le Directeur Général des Impôts reçu en direct dans le JT soir de la télévision nationale le jeudi 5 août 2021, a précisé les enjeux liés à cette réforme devenue une réalité depuis l’année dernière.

La réforme de la facture certifiée, faut-il le rappeler, est instituée par la Loi de Finances 2020 et complétée par la Loi de finances 2021. Cette réforme initiée par le gouvernement de la République du Niger sous la direction du Ministère des Finances avec pour bras technique la Direction Générale des Impôts vise à sécuriser la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) payée par les consommateurs, promouvoir la bonne gouvernance des entreprises, assainir le jeu de la concurrence entre les opérateurs économiques et améliorer les relations entre les contribuables et l’administration fiscale, a déclaré le DGI lors de l’entretien avec Aminata Guiwa de la télévision nationale. Selon Mahamane Mal Ousmane la réforme des factures certifiées ne saurait être considérée comme un nouvel impôt ou une augmentation des impôts existants.

Cette réforme aux dires du numéro un de l’administration fiscale s’inscrit dans la série de réformes qui visent la maîtrise de l’assiette fiscale, la digitalisation des procédures et formalités au niveau de la DGI et la réussite de la transition fiscale à l’ère du processus de mondialisation et d’intégration des économies.

En effet, depuis le 1er octobre 2020, la réforme instituant la facture certifiée, dans le Code Général des Impôts, a démarré dans sa première phase. Au cours de cette période, certaines entreprises se sont équipées du SECeF pour délivrer les factures certifiées à leurs clients lors des différentes transactions.

La réforme fait obligation aux entreprises de délivrer des factures certifiées à leurs clients lors des différentes transactions via un Système Electronique Certifié de Facturation (SECeF).

Mahamane Mal Ousmane a profité de l’occasion pour rappeler à l’attention des chefs d’entreprise opérateurs économiques et les commerçants qu’à compter du 1er septembre 2021, toutes les entreprises soumises au régime réel normal et au régime réel simplifié d’imposition auront pour obligation de délivrer des factures certifiées lors des différentes transactions à leurs clients sous peine de sanctions. Une charge n’est déductible en matière d’Impôt sur les Bénéfices (ISB) que si elle est justifiée par une facture certifiée conformément à l’article 16 sauf dérogation. Aussi, la TVA ne peut être déduite que si elle figure sur une facture certifiée conformément à l’article 251 sauf dérogation ; que la délivrance de la facture certifiée est obligatoire sauf à être exposée aux sanctions prévues à l’article 953. Il faut retenir pour l’essentiel de l’intervention de l’Invité que cette réforme est salutaire et constitue pour plusieurs raisons, une justice faite aux populations qui n’avaient pas la certitude du reversement effectif dans les caisses de l’Etat de leurs contributions que représente la TVA.

Les bénéfices du SECeF pour les contribuables

Mahamane Mal Ousmane, a expliqué au cours de l’entretien sur le plateau de l’ORTN les bénéfices du SECeF pour les contribuables. «C’est un outil de bonne gouvernance pour les entreprises», dixit le Directeur Général des Impôts. Dans son intervention du jeudi 05 août 2021, le Directeur Général des Impôt a présenté de long en large aux contribuables les avantages liés à la bonne utilisation du Système Electronique Certifié de Facturation (SECeF) par les chefs d’entreprise, les commerçants et les opérateurs économiques.

Face aux questions de la Présentatrice Aminata Djiwa, le Directeur Général des Impôts, en bon spécialiste, a apporté des réponses précises et convaincantes A l’en croire, la facture certifiée est émise via un système électronique certifié de facturation (SECeF) comprenant des éléments de sécurité et d’authentification de la transaction de la Direction Générale des Impôts et notamment le code SECeF /DGI. Dans le cadre de la réforme en question, l’autorité fiscale a fait savoir qu’il est fait obligation aux entreprises de délivrer des factures certifiées à leurs clients lors des opérations d’achat des biens ou des services.

Le Directeur Général des Impôts a indiqué que dans la mise en œuvre de la réforme, tout se fait méthodiquement. Ainsi, dans ses réponses, il a renseigné les téléspectateurs sur les contribuables qui sont concernés à ce stade de la réforme. Ces derniers se retrouvent au sein du régime réel normal ou du régime réel simplifié à l’exception de ceux bénéficiant de dérogations.

Poursuivant son intervention, Mahamane Mal Ousmane a expliqué que dans la conception de la réforme des factures certifiées, le gouvernement de la République du Niger a accordé une place de choix aux entreprises au regard de leur importance dans le processus de développement de la nation. Pour les plus essentiels selon le patron de l’administration fiscale, il y a la conformité de la facturation des entreprises à la législation commerciale et l’évitement des sanctions prévues à cet effet pour les cas de non-conformité, l’absence d’erreurs de calcul pour les contribuables qui utilisent des facturiers ou des cahiers des ventes, L’absence d’erreur de liquidation des impôts figurant sur les factures, la modernisation des processus de facturation dans l’entreprise, la disponibilité des statistiques des ventes réalisées, une meilleure équité dans les termes de la concurrence.

Au regard des rôles économiques et sociaux que jouent les entreprises exerçant sur toute l’étendue du territoire national en leurs qualités de pourvoyeuses d’emplois et créatrices de richesses, la réforme des factures certifiées contribuera sans nul doute à une meilleure performance de ces dernières. Rappel aux entreprises de leurs différentes obligations

(Le 1er  septembre 2021, date butoir pour l’utilisation des SECeF sous peine de sanctions fiscales)

Le Directeur Général des Impôts a rappelé, au cours de son intervention dans l’édition du JT à la télévision nationale, à l’attention des contribuables les dispositions qui fondent la réforme des factures certifiées au Niger et leurs différentes obligations. En effet, la loi de finances 2020 et celle de 2021 venue e complément, ont renforcé le dispositif juridique de la réforme de la facture certifiée. Il est ainsi fait obligation à tous les assujettis, autres que ceux bénéficiant de dérogations, exerçant une activité au Niger, de délivrer des factures certifiées, au moyen des Systèmes Electroniques Certifiés de Facturation (SECeF), à l'occasion de leurs transactions, a rappelé le Directeur Général des Impôts au cours de son entretien. En effet, le SECeF est un système basé sur deux composantes à savoir un Système de Facturation d'Entreprise (SFE) homologué et le Module de Contrôle de Facturation (MCF). Quand ces deux composantes sont réunies dans une seule machine, elle est appelée «Unité de Facturation » (UF). Le Directeur Général des Impôts a rappelé l'ensemble des assujettis au respect scrupuleux des dispositions légales et réglementaires, avant le 1er  septembre 2021, sous peine des sanctions prévues à l'article 953 du Code Général des Impôts. Le Directeur Général des Impôts a profité pour en appeler au sens de responsabilité et au civisme fiscal de l'ensemble des assujettis et à une synergie autour de la réforme pour en assurer le plein succès.

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1.Dans le cadre de la mise en application des recommandations de la Conférence  des  Chefs  d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tenue le 19 juin 2021 à Accra au Ghana, une mission de haut niveau conduite par S.E.M. GOODLUCK EBELE  JONATHAN,  ancien  Président  de  la  République  Fédérale  du  Nigéria, Envoyé Spécial et Médiateur de la CEDEAO au Mali, a séjourné au Mali du 5 au 7 septembre 2021. 

2. Cette mission avait pour but d’évaluer  le  processus  de transition et particulièrement  les  progrès  dans  la  préparation  des  élections  prévues  se tenir  en  février  2022,  conformément  au  délai  accordé  par  la  Conférence  des

Chefs  d’Etat et de  Gouvernement de la CEDEAO en sa  Session  Extraordinaire du 15 septembre 2020. Elle vise également à apporter le soutien de la CEDEAO dans la mise en œuvre effective des actions prioritaires inscrites dans le plan d’action du Gouvernement.

3. La délégation du Médiateur de la CEDEAO S.E.M. Goodluck Ebele JONATHAN est  composée  de  S.E.M.  Shirley  Ayorkor  BOTCHWEY,  Ministre  des  Affaires Étrangères et de l'Intégration Régionale de la République du Ghana et Présidente  du  Conseil  des  Ministres  de  la  CEDEAO,  de  S.E.M.  Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO, du Général Francis A.  BEHANZIN,  Commissaire  aux  Affaires  politiques,  Paix  et  Sécurité  de  la  CEDEAO  et  du  Professeur  Hamidou  BOLY,  Représentant  du  Président  de  la

Commission de la CEDEAO au Mali. Ont  également  assisté  aux  rencontres  avec  les  parties  prenantes,  S.E.M.  El Ghassim WANE, Représentant spécial du Secrétaire-général des Nations Unies au Mali, Chef de la Mission multidimensionnelle pour la Stabilisation au Mali  (MINUSMA),  Monsieur  Maman  Sambo  Sidikou ,  Chef  de  la  Mission  de l’ Union  Africaine  au  Sahel  (MISAHEL), S.E.M. Chikézie NWACHUKWU,   Ambassadeur de la République fédérale du Nigéria au  Mali et l’Ambassadeur  de la République du Ghana au Mali, S.E.M. Napoléon Abdulai.

4.  La  Mission  de  la  CEDEAO  a  rendu  une  visite  de  courtoisie  au  Président  de  la  transition,  le  Colonel  Assimi  GOITA  et  a  tenu  une  séance  de  travail  avec  Monsieur Choguel MAIGA, Premier Ministre de la transition entouré de plusieurs membres du Gouvernement. Elle a également eu des consultations avec les membres du Comité local de suivi et les membres du Corps diplomatique  accrédités  au  Mali.  La  délégation  a  eu  des  entretiens  avec  les Forces  Vives  de  la  Nation  à  savoir  les  acteurs  politiques,  les  signataires  de  l’Accord d’Alger, les organisations de la Société Civile et les Chefs religieux.

5.  La  Mission  a  félicité  le  Gouvernement  pour  le  calme  relatif  observé  dans  le pays depuis la mise en place du deuxième Gouvernement de la Transition et a pris note de la levée des mesures de restriction concernant l’Ancien Président de  la  Transition,  S.E.M  Bah  N’DAW  et  l’Ancien  Premier  ministre,  Monsieur Moctar  OUANE.  Elle  a  apprécié  l’expression  renouvelée  des  autorités  de  la transition à respecter la période convenue de la transition devant la communauté internationale.

6.  Toutefois,  la  Mission  reste  préoccupée  par  l’insuffisance  d’actions concrètes dans la préparation effective du processus électoral.

7.  La mission a rappelé l’importance  du  respect  de  la date des élections  annoncée,  afin  de  montrer  la  crédibilité  du  processus  de  transition.  Elle  a  encouragé le Gouvernement de transition à présenter rapidement un  chronogramme  détaillant  le  calendrier,  les  reformes  et  actions  prioritaires qu’il  urge  d’entreprendre pour la tenue des élections présidentielle et législatives. Il s’agit notamment du consensus sur le cadre légal devant servir aux  élections,  la  préparation  de  la  liste  électorale,  et  le choix de l’organe ou des organes devant conduire les élections.

8. La Mission a invité les acteurs sociopolitiques à travailler ensemble dans cette période de transition afin de garantir la réussite du processus.

9. La  Mission  a  réitéré  l’engagement  de  la  CEDEAO à accompagner la République du Mali pour une transition réussie.

10. La  Mission  a  appelé  les  partenaires  multilatéraux  et  bilatéraux  à  continuer de  soutenir  le  processus  de  transition notamment  dans  le  cadre  de  la préparation des élections. 

11. La Mission remercie le Gouvernement du Mali pour l’accueil et toutes les commodités mises en place pour la réussite de la Mission.

Fait à Bamako, le 7 septembre 2021.

S.E.M. Goodluck Ebele JONATHAN

Médiateur de la CEDEAO

Vingt-quatre (24) heures seulement après le coup d’Etat, la junte militaire dirigée par le colonel Mamady Doumbouya, a convoqué les anciens dignitaires (ministres et présidents des institutions) de l’ancien  régime au palais du peuple (Assemblée nationale), ce lundi 6 septembre 2021.

Devant les anciens membres du gouvernement, le nouvel homme fort du pays a annoncé la formation d’un gouvernement d’union nationale.

La convocation des anciens membres du gouvernement a été une occasion pour les militaires d’informer les collaborateurs de l’ancien président Alpha Condé des nouvelles mesures prises à leur encontre. Le message du colonel Doumbouya a été clair et sans ambages. Les ministres et les présidents des institutions ont été sommés de remettre les véhicules officiels et leurs passeports, car ils sont interdits de sortir du pays jusqu’à nouvel ordre. Les anciens membres du gouvernement ont par ailleurs été rassurés, qu’il n’y aura pas de chasse aux sorcières, tant qu’ils respecteront les nouvelles règles imposées par la junte.  

«Une concertation sera ouverte pour décrire les grandes lignes de la transition, ensuite un gouvernement d'union nationale sera mis en place pour conduire la transition", a dit le chef putschiste, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, dans un discours, sans toutefois préciser la durée de la concertation ni de la transition, au lendemain d'un coup d'État largement condamné par la communauté internationale mais salué par des scènes de liesse à Conakry.

Les premières décisions prises à l’égard des anciens dignitaires  sème déjà la panique-apprend-on des sources dignes de foi.  Ces derniers qui jusqu’au dimanche 5 septembre 2021 dans la matinée étaient encore les hommes forts du pays commencent à s’interroger sur leur sort en se demandant, jusqu’où iront les nouvelles autorités militaires.

Les responsables du Conseil National du Rassemblement et du Développement (CNRD) ont levé partiellement certaines mesures prises notamment, l’ouverture de l’aéroport de Conakry pour des vols commerciaux, tout en indiquant que des contrôles vont être renforcés pour empêcher d’éventuelles fuites des membres du noyau dur du président Alpha Condé.

Les sociétés minières ont également eu l’autorisation de poursuivre leurs travaux et la mesure du couvre-feu sera allégée dans les localités où elles opèrent.     

Dans sa première déclaration, le Comité National du Rassemblement et du Développement (CNRD) a invité les responsables de la société civile et les partis politiques à une rencontre d’urgence pour instaurer un état de droit en Guinée.

Aussitôt le coup d’Etat consommé, la communauté internationale à commencer à réagir en condamnant fermement la prise du pouvoir par la force. L’Union Africaine, la CEDEAO, les Nations Unies, la France ont tous condamnés le changement de régime en Guinée, tout en appelant à la libération immédiate du président déchu, Pr Alpha Condé.

En attendant l’évolution de la situation, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEA0) a convoqué un sommet extraordinaire sur la Guinée le 9 septembre prochain à Accra.

Ibrahim Moussa                                            

Arrivé à la tête de son pays la Guinée le 21 décembre 2010, à la suite des élections démocratiques, le Pr Alpha Condé quitte le pouvoir par la petite porte, ce dimanche 5 septembre 2021. Il a été déposé  par un  coup d’Etat mené par le chef de l’unité des Forces Spéciales, le colonel Mamady Doumbouya.

Tout a commencé en début de matinée quand des tirs nourris ont été entendus dans plusieurs quartiers de la capitale Conakry pour s’intensifier quelques temps après dans le centre-ville, plus précisément à Sekoutoureya, le Palais présidentiel.

Après une confusion qui a duré pratiquement toute la mi-journée, la situation est devenue un peu plus claire avec l’adresse à la nation du nouvel homme fort du pays sur les antennes de la Radiotélévision de Guinée (RTG) à partir de 14h00 heure locale.  

Dans son adresse à ses concitoyens, le commandant des forces spéciales, Mamady Doubouya a d’abord rassuré que les militaires détiennent le Président Alpha Condé avant  d’évoquer les raisons qui ont conduit l’armée à faire irruption sur l’arène politique. Il a cité entre autres problèmes: la situation socioéconomique du pays, le disfonctionnement des institutions républicaines, l’instrumentalisation de la justice, le musèlement des droits du citoyen, la politisation à outrance de l’administration publique, la gabegie financière, la pauvreté et la corruption endémique. Après leur prise du pouvoir, les militaires ont annoncé la dissolution de la Constitution,  des institutions de la République, du gouvernement ainsi que la fermeture des frontières terrestres et aériennes.

Après son deuxième et dernier mandat à la tête du pays en 2020, le président Alpha Condé a modifié la Constitution pour briguer un troisième mandat très controversé.

Son entêtement à gouverner le pays au-delà de deux mandats, a été mal vu tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Guinée.

Le coup d’Etat perpétré ce dimanche 5 septembre vient mettre fin à la volonté du désormais ancien président guinéen de gouverner pour un troisième mandat voire plus, la Guinée, ce pays de l’Afrique de l’Ouest, connu pour son instabilité sur le plan politique.   

Qui est le colonel Mamady Doumbouya ?

Ancien légionnaire de l’armée française, il a été rappelé en Guinée pour prendre la tête de ce corps créé en 2018.

Ces derniers mois, sa volonté d’autonomiser le GPS par rapport au ministère de la Défense avait suscité la méfiance du pouvoir de Conakry.

En mai, des rumeurs infondées faisant part de sa possible arrestation avaient même circulé dans la capitale guinéenne.

Ibrahim Moussa


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