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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

Le terme «Sud Global» est apparu pour la première fois en 1969 dans un article du militant politique Carl Oglesby dans le journal libéral catholique «Commonweal», qui affirmait que la guerre du Vietnam était le point culminant d’une histoire de «domination du Nord sur le Sud Global». Il a ensuite été utilisé dans un rapport bien connu de 1980, intitulé «Nord-Sud: un programme pour la survie», publié par une commission indépendante dirigée par l'ancien chancelier allemand Willy Brandt, et dans un rapport de 1990 intitulé «Le défi lancé au Sud: Le rapport de la Commission Sud», publié par une commission de l'ONU dirigée par Julius Nyerere, alors président de la Tanzanie. Cependant, elle ne s'est largement répandue qu'après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, qui a également marqué la fin de ce qu'on appelle le «Second Monde».

Dans la seconde moitié du XXe siècle, des groupes tels que le Mouvement des non-alignés fondé en 1961 ainsi que le G-77 fondé aux Nations Unies en 1964 ont cherché à promouvoir les intérêts collectifs des plus pauvres et libéré des lourdes chaînes du colonialisme dans un monde dominé par les anciennes puissances impériales.

Le terme «Sud Global» fait référence à divers pays du monde situés dans l'hémisphère sud et désigne un mélange d'éléments politiques, géopolitiques et économiques partagés entre ces nations. Ces pays sont également décrits par les termes «en développement», «moins développés», «sous-développés» ou «tiers-monde», termes qui tendent cependant désormais à être supplantés par celui-ci, car ces trois derniers contiennent également un sens péjoratif.

En général, ces pays sont plus pauvres, ont un niveau de développement socio-économique et industriel relativement faible, ont des niveaux d'inégalités de revenus plus élevés et souffrent d'une espérance de vie plus faible et de conditions de vie plus dures que les pays du «Nord Global», c'est-à-dire les nations les plus riches situées principalement en Amérique du Nord et en Europe, avec quelques ajouts du Sud géographique, c'est-à-dire en Océanie (Australie et Nouvelle-Zélande) mais aussi ailleurs (par exemple Japon).

Les pays du «Sud Global», qui ont pour la plupart été les victimes tragiques de l'impérialisme, de la domination coloniale et de l'influence économique, sociale et politique généralement considérable de la part de puissants pays occidentaux, les pays africains étant par exemple les plus typiques, représentent plus de 85 % de la population mondiale, soit la grande majorité de l’humanité, et près de 40 % du PIB mondial.

Dans le même temps, depuis le début du XXIe siècle, on assiste à un déplacement des richesses de l’Atlantique Nord vers l’Asie et le Pacifique, comme l’a souligné la Banque mondiale. D’ici 2030, on prévoit que trois des quatre plus grandes économies se trouveront dans les pays du Sud, dans cet ordre la Chine, l’Inde, les États-Unis et l’Indonésie. Déjà, le PIB par rapport au pouvoir d’achat des pays du groupe BRICS dominé par le «Sud Global» –Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Égypte, Éthiopie, Arabie Saoudite, Émirats arabes unis et Iran–dépasse le PIB équivalent du groupe G7 du «Nord Global».

Le terme «Sud Global», qui n'est donc pas strictement géographique (la Chine, l'Inde et le Mexique sont par exemple dans l'hémisphère Nord), a été une fois de plus mis sur le devant de la scène en raison des réticences de nombreux pays leaders d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine se tenir aux côtés de l’OTAN dans la guerre qui se déroule depuis le 24 février 2022 en Ukraine. La guerre a donc mis en lumière le «Sud Global» en tant que facteur géopolitique important.

Il ne fait aucun doute, après tout, que le terme «Sud Global» est une expression unificatrice importante et incarne apparemment un fort sentiment d’insatisfaction à l’égard des institutions internationales établies qui reflètent les intérêts géopolitiques et économiques des pays occidentaux.

L'invasion de la Russie a fait ressortir la colère mondiale accumulée contre l'Occident, soit à cause des années de colonialisme et de pratiques néocoloniales, soit à cause des deux mesures avec lesquelles les pays occidentaux traitent les violations des droits de l'homme dans diverses régions du monde.

Les pays du «Sud Global» n’ont majoritairement pas imposé de sanctions à la Russie, qui est un membre non occidental du «Nord Global». Certains pays ont même accru leurs échanges commerciaux avec Moscou, compromettant ainsi grandement l’efficacité des sanctions occidentales. En 2022, par exemple, les échanges commerciaux de la Russie ont augmenté de 68 % avec les Émirats arabes unis et de 205 % avec l’Inde.

La plupart des pays du «Sud Global» critiquent dans le même temps Israël, considérant la guerre à Gaza comme une conséquence de l’occupation israélienne, de l’oppression des Palestiniens et de l’application sélective des règles du droit international. En raison de leur propre histoire, de nombreuses personnes en Afrique et en Amérique latine envisagent les événements dans une perspective postcoloniale.

L’Afrique du Sud, l’un des États économiquement les plus puissants et les plus modernisés d’Afrique et donc un modèle et un porte-parole pour de nombreux États du continent, a adopté une attitude extrêmement critique à l’égard d’Israël, dénonçant le meurtre d’enfants et de civils innocents. L'Argentine, de l'autre côté de l'Atlantique, a condamné les attaques des forces armées israéliennes contre des infrastructures civiles et a appelé au respect du droit international humanitaire.

Le «Sud Global» se présente donc comme la seule opportunité de résistance des pays qui le composent et qui s'inspirent d'une vision du monde anticoloniale et anti-impérialiste, contre le «nouvel ordre des choses» que les États-Unis et les autres économies puissantes de l’Occident le promeuvent vigoureusement. Le «Sud Global» affiche simultanément une puissance politique et économique que les «pays en développement» et le «Tiers Monde» n’ont jamais eu.

Certains de ces États sont des sources essentielles de ressources minérales, de chaînes d’approvisionnement et parfois d’innovations nécessaires au développement mondial, ce qui leur confère plus d’influence qu’ils n’en avaient au XXe siècle.

Nous voyons donc les dirigeants adopter ce terme avec passion. Le Premier ministre indien Narendra Modi a précédemment déclaré que son pays était devenu «la voix du Sud», tandis que le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré que son objectif était de faire avancer «l'agenda du Sud».

En conclusion, je voudrais souligner que le camp des pays anti-internationalistes, appelé «Sud Global», qui ne cède pas à la volonté des pays riches de l'Occident internationaliste, se renforce de plus en plus et marque le transition d’un monde unipolaire sous la direction des États-Unis et de leurs alliés vers un monde multipolaire.

 

 

Curriculum vitae

Isidoros Karderinis est né à Athènes en 1967. Il est journaliste, romancier et poète. Il a étudié l'économie et a terminé des études supérieures en économie du tourisme. Ses articles ont été publiés dans des journaux, des magazines et des sites Web du monde entier. Ses poèmes ont été traduits en anglais, français, espagnol, italien, portugais, suédois, roumain, bulgare et albanais et publiés dans des anthologies poétiques, des revues littéraires et des colonnes de journaux littéraires. Il a publié huit recueils de poésie et trois romans en Grèce. Ses livres ont été traduits et publiés aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Italie et en Espagne.

 

Facebook: Karderinis Isidoros

Twitter: Isidoros Karderinis

 

 

Le journaliste Ousmane Toudou est dans les locaux de la Gendarmerie Nationale depuis le weekend dernier. Bien connu du grand public nigérien en tant que journaliste à la Radio ANFANI, l’une des premières radios privées indépendantes, Ousmane Toudou fut également dans la cellule communication de la présidence de la République sous les mandats du Président Issoufou Mahamadou puis de son successeur le Président Mohamed Bazoum jusqu’au coup d’Etat du 26 juillet 2023.

Selon plusieurs sources, l’interpellation du journaliste communicateur Toudou, à la gendarmerie où il est encore gardé est liée à une publication qu’il a faite juste après le coup d’Etat du 26 juillet 2023. Une information qui a été confirmée par son avocat Me Ahmed Bakin Batouré joint par les confrères du journal Aïr Infos.

Pour rappel, l’article intitulé « Gardons la foi dans l’épreuve » écrit par Ousmane Toudou dans la première semaine du coup d’Etat du 26 juillet 2023 était un appel à la résistance et à la mobilisation pour la défense des valeurs de la démocratie et de la liberté.

C’est huit (8) mois après la publication de cet article qui a circulé sur les réseaux sociaux qu’intervient son interpellation, relançant encore les inquiétudes dans les milieux de la presse nigérienne après l’épisode de la journaliste bloggeuse Samira Sabou et la suspension des activités de la maison de la presse, organisation faitière des médias nigériens.

La rédaction de la Roue de l’Histoire marque sa solidarité à Ousmane Toudou dans cette épreuve qui porte une fois de plus un coup à la liberté de presse dans un contexte ou celle-ci est la chose la mieux partagée au Niger.

La rédaction

Ce qu’on craignait est finalement arrivé au Mali. C’est sans surprise que l’opinion nationale et internationale a appris la suspension des activités des partis politiques et associations accusés par le gouvernement de mener des actions subversives. Rien d’étonnant d’ailleurs à partir du moment, où, cette suspension intervient après la sortie médiatique de  ces structures pour exiger la mise en place d’un cadre qui sera chargé de préparer le retour à l’ordre constitutionnel, après la date du 26 mars 2024, délai officiel de la fin de la transition militaire.

Après l’annulation du passeport diplomatique de l’Imam Mahmoud Dicko et la dissolution de son association, c’est le tour des partis politiques et associations de voir leurs activités suspendues jusqu’à nouvel ordre. Ainsi en a décidé le Conseil des Ministres du mercredi 10 avril 2024. Une manière pour les militaires au pouvoir de remercier ces structures regroupées au sein du M5RFP qui ont ouvert le boulevard à ces militaires pour dégager le président feu Ibrahim Boubacar Keita.

Cette décision de museler les partis politiques, les associations et les médias qui ont pourtant ont  balisé le terrain à la junte avec des marches contre le régime du feu Président Ibrahim Boubacar Keita (IBK) a rapidement suscité des réactions à travers le monde.

Elle  viole carrément les droits à la liberté d’expression et d’opinion prouvant ainsi la volonté manifeste des autorités de la transition malienne de s’agripper  au pouvoir au-delà du 26 mars 2024, date à laquelle la transition devait prendre fin.  

Tout est parti d’une déclaration rendue publique le 4 avril 2024 dans laquelle, 80 partis politiques et associations ont lancé un appel à l’endroit  des responsables militaires pour mettre en place un cadre qui va conduire à l’organisation des élections et ramener le pays dans le concert des nations après plus de quatre (4) ans d’hibernation.

Malheureusement, le Président Assimi Goïta et ses camarades ne veulent pas entendre du tout le retour à l’ordre constitutionnel et tout celui qui osera lever le petit doigt fera face à la colère des autorités de la transition.

Le 10 Avril 2024, Goïta perpètre ainsi son 3ème coup d’Etat après les deux premiers menés respectivement contre le Président feu Ibrahim Boubacar Keita et Bah N’Dao.

Une décision qui aura du mal à passer 

Connaissant la mentalité des maliens qui sont allés jusqu’à porter la main sur un de leur président de  transition en l’occurrence Pr Dioncounda Traoré, il sera difficile qu’ils respectent cette interdiction à la lettre surtout venant des autorités qu’ils considèrent comme évoluant dans l’illégalité. 

Pour faire preuve de leur fermeté, la Haute Autorité de la Communication (HAC) a sorti un communiqué invitant les medias (radios, journaux écrits et en ligne) «  à arrêter toute diffusion et publication des actualités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations ».

La maison de la presse annonce rejeter purement et simplement ce communiqué de la HAC qu’elle considère sans fondement juridique tout en demandant à l’ensemble de la presse à ne pas se soumettre  aux injonctions de la HAC.

Dans le même registre, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a demandé au Mali d’abroger immédiatement la suspension des activités des partis politiques.

Après la maison de la presse ça sera sûrement le tour des partis politiques de réagir car après plus de quatre (4) ans de transition, ils estiment que l’heure est désormais au retour à l’ordre constitutionnel normal.

D’ores et déjà, l’ancien Premier Ministre Moussa Mara et l’ancien Ministre de la Justice Me Mamadou  Ismaël Konaté se sont exprimés pour dénoncer ce qu’ils ont qualifié d’une négation des droits aux citoyens maliens en contradiction avec les propos tenus par Assimi Goïta qui a indiqué  vouloir d’un dialogue national inclusif.

Ibrahim Moussa

Rappelé à Dieu le 5 avril 2024 au Maroc, le colonel-major à la retraite feu Soumana Gouro Oumarou dit Dodo a été enterré ce mercredi 10 avril aux cimetières musulmans de Yantala. Ils étaient nombreux ses parents, amis, anciens compagnons d’armes et connaissances qui l’ont accompagnés à sa dernière demeure, après qu’il ait reçu un hommage digne de son rang  par les Forces Armées Nigériennes (FAN), lors d’une cérémonie sobre en présence du Ministre d’Etat, Ministre de la Défense Nationale, le général des corps d’armées Salifou Mody entouré pour la circonstance de plusieurs responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Ce gotha militaire était constitué  du Chef d’Etat-major Général des Forces Armées Nigériennes, le général de brigade Moussa Salao Barmou, du Chef d’Etat-major particulier du Président du CNSP, Chef de l’Etat, le colonel Ibro Amadou Bacharou, du Gouverneur de la région de Niamey, le général de brigade Ousmane Abdou Harouna, du Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et plusieurs autres officiers, officiers subalternes et hommes de rang.

Ancien élève du prytanée militaire de Kadiogo au Burkina Faso, feu Soumana Gouro Oumarou dit Dodo a gravi les échelons jusqu’au grade de colonel-major avant de prendre sa retraite. Excellent officier dans le domaine des transmissions, son décès constitue une perte énorme pour la nation nigérienne, qu’il a servi avec bravoure et abnégation. Ses frères d’armes ont d’ailleurs témoigné sur les qualités intrinsèques de l’homme qui était courageux, gentil, humain et sociable comme l’a rappelé son ami et  promotionnaire, le Médecin-Général à la retraite Seydou Maiguizo.

Qui fut le colonel-major Soumana Gouro Oumarou dit Dodo ?   

Inna lillahi wa Inna ilayhi Raji Oune !

Inna lillahi wa Inna ilayhi Raji Oune !

Inna lillahi wa Inna ilayhi Raji Oune !

Kullu Nafsin Zaykatul Maouti

Mon Colonel-Major GOURO Oumarou, Après avoir lutté des années sans jamais perdre ta jovialité, ton humilité, ta courtoisie et ta gentillesse, tu as fini par répondre à l’appel fatidique de ton Seigneur, le Maître des univers, Allah Soubahannah Wa Tallah.

Brave, tu le fus et tu as rempli ta mission jusqu’au bout sans calcul et sans fléchir un seul instant.

Colonel-Major GOURO, mon frère, mon promotionnaire du Prytanée Militaire de Kadiogo, au Burkina Faso, c’est avec une grande tristesse que je prononce aujourd’hui ton oraison funèbre.

Né le 17 Mars 1955 a Madaoua, dans la région de Tahoua, tu embrassas très tôt la noble et exaltante carrière militaire en t’inscrivant en 1967 a l’Ecole Militaire Préparatoire de Ouagadougou, devenue Prytanée Militaire de Kadiogo (PMK).

Tu as gravi les échelons du grade d’Aspirant à celui de Colonel-Major et occupé plusieurs responsabilités dans la hiérarchie militaire jusqu’à ta retraite.

Je peux aujourd’hui dire sans réserve que tu as été un Officier exemplaire. L’armée nigérienne vient de perdre avec ton décès un de ses meilleurs experts dans le domaine des transmissions.

Dodo, comme nous aimions affectueusement t’appeler, le vide que tu laisses désormais ne sera pas rempli.

Les mots sont si futiles pour exprimer toute la douleur que nous ressentons de ta disparition. Les mots peuvent difficilement exprimer la profondeur de notre compassion et de nos condoléances à l’endroit de ton épouse Salamatou Sidibe, de tes enfants Adama, Hawa, Mohamed, Fadel, Moustapha, Rahinatou et Kalyatou, de tes 10 petits- enfants, de tes frères et sœurs, de tes frères d’armes, de tous les Anciens Enfants de Troupe (AET) et de tes amis que tu laisses derrière.

Alors recueillons-nous en silence et en prières et implorons le Tout Puissant pour qu’Il accorde le repos éternel à ton âme.

Colonel Major Gouro, tu sais que ce n’est qu’un au revoir.

Reposes en paix au Paradis Firdaws

Que la terre nigérienne que tu as toujours servie avec courage et abnégation te soit légère, mon Colonel-Major.

Amine Ya Rabbi.  

 

La communauté musulmane du Niger  a célébré ce mardi 9 avril 2024 la fête de l’Aïd El Fitr communément appelée fête de ramadan. 

Ils étaient des milliers des fidèles qui ont pris d’assaut les mosquées dans les villes et villages du Niger pour effectuer les deux (2) raka’a de cette prière qui marque la fin du mois sacré de ramadan et le début du mois de Chawal.

A Niamey, la capitale, c’est dès huit (8) heures que certaines mosquées ont fait le plein des fidèles musulmans chacun vêtu de ses plus beaux habits tel que recommandé par la religion musulmane.

Au niveau de la grande mosquée de  Niamey, lieu de prière, préféré des officiels, l’ambiance était la même avec la présence de nombreux fidèles parmi lesquels les plus hautes autorités et autres  personnalités civils et militaires du pays.

On notait à cet effet, la présence du Président du Conseil National pour la Sauvegarde la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani, les anciens présidents Issoufou Mahamadou, Mahamane Ousmane et Djibo Salou.

Le numéro 2 du CNSP, le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense Nationale, le général de corps d’armée Salifou Mody, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, le général Mohamed Toumba, le gouverneur de la région de Niamey, le général Ousmane Abdou Harouna et les autres membres du gouvernement de la transition ont également effectué le déplacement de la grande mosquée.

Le président de l’Assemblée nationale du régime déchu et ancien Premier Ministre Seyni Oumarou et  Dr Hamid Algabid étaient aussi de la partie.

C’est en présence de tout ce beau monde que l’Imam Djibril Soumaila Karanta a dirigé la prière des deux raka’a à la fin de laquelle il a prononcé son sermon. Il a également appelé les fidèles de continuer à implorer Dieu pour que la paix et la quiétude règnent dans notre pays. Des appels à l’unité et aux prières ont d’ailleurs été lancés par des imams à travers le pays.

Après la prière, interviendra les salutations accompagnées des vœux de bonne fête et de demande du pardon mutuel entre  

Ibrahim Moussa         

A l’instar des musulmans du monde, ceux du Niger viennent d’accomplir le jeûne  du mois de ramadan de l’année hégirienne 1445 correspondant à l’année 2024. Après 29 jours d’adoration d’Allah à travers des prières, des lectures du Saint Coran et  s’abstention de s’alimenter du lever jusqu’au coucher du soleil, le mois béni de ramadan est à sa fin au Niger à partir de ce lundi 8 avril 2024. 

Le croissant lunaire qui marque la fin du ramadan a été aperçu dans plusieurs localités du pays ont rapporté plusieurs sources locales en début de soirée. Des informations qui ont été confirmées un peu plus tard dans la soirée par le Conseil Islamique a  dans un communiqué officiel lu par son Secrétaire Général sur les antennes des médias publics informé l’opinion publique nationale de l’apparition du croissant lunaire dans plusieurs localités du pays marquant ainsi la fin du jeûne. Ces localités sont : Bangui, commune rurale du même nom située dans la région de Tahoua, Zinder ville, Agadez, Tirozérine, Birni N’gaouré dans la région de Dosso, Mainé Soroa dans la région de Diffa et quartier Saga dans la ville de Niamey.

Suite aux témoignages venant de ces localités, le Conseil Islamique a alors déclaré la journée du mardi 9 avril 2024, 1er jour du mois de chawal et jour de la fête de l’AÏD EL FITR, communément appelée fête de ramadan.

Fin d’une polémique inutile

A partir du dimanche 7 avril 2024, une polémique s’est installée sur les réseaux sociaux concernant la fin du mois de ramadan de l’année hégirienne 1445. Selon certains ‘’savants’’ religieux dits spécialisés dans le décompte des jours des mois islamiques, le mois de Ramadan de l’année hégirienne 1445 est censé faire 30 jours. Selon ces experts, il sera impossible d’apercevoir le croissant lunaire du mois de chawal le 8 avril 2024 correspondant au 28ème  jour du mois de ramadan. Cette même thèse a été développée également par d’autres personnes  mais sous un autre angle. Pour cette catégorie des savants qui s’appuient sur la science, l’éclipse solaire  intervenu le 7 avril dans une partie du monde plus précisément l’Amérique du nord ne permettra pas d’observer la lune au 28ème jour du mois sacré de ramadan. Ces deux hypothèses développées  par ces soit disant savants  et fortement relayées par les utilisateurs des réseaux sociaux ont semé des doutes sur les calculs du nombre de jours à jeûner. Plusieurs musulmans ont commencé à se préparer pour un 30ème jour de jeûne et cela sans tenir compte du fait que les mois du calendrier musulman font entre 29 et 3à jours.   

Loin de prendre pour argent comptant les dires de ses savants, les musulmans se sont déployés dans la recherche de la nouvelle lune au coucher du soleil.

Très vite des informations ont commencé à tomber localité par localité annonçant l’observation du croissant lunaire du mois de chawal qui annonce la fin du jeûne de ramadan mettant fin ainsi à cette polémique qui pourtant n’avait même pas sa raison d’être à partir du moment où il faut obligatoirement l’apparition de la nouvelle lune pour déclarer la fin du mois du ramadan.

Ibrahim Moussa   

Les familles GOURO Soumana à Niamey, Gueladjo, Centrafrique, Abuja, Suisse, USA et France.

Bayaro Baba Ndounga à Say, Niamey, Gueladjo, Centrafrique, Abuja, Suisse, USA et France,

Ali Diaroumeye à Niamey, Say et France,

Sidibé Toumani à Niamey,

Sidibé Tiemogo à Niamey,

Alzouma Cissé à Niamey et Say,

Ibrahima Diop au Niger, France, Sénégal, USA et Canada,

Elhadj Hama à Zinder, Niamey, Agadez,

Sidi Malik à Niamey et USA,

Kocra Assoua en Suisse et Abidjan,

Abdou Badje à Niamey et Gaya,

Chérif Amarma à Niamey, Zinder et Bilma,

Limane Barazé au Canada, France, USA et Niamey,

Bala Boubacar, Maliki Boureima, Issoufou Hamani, Boukar Abdoulaye dit Karfé, Adama Issa et Moussa Sangaré.

Les membres de l’Amicale des anciens Enfants de Troupe du Niger, Parents, amis et connaissances, ont le profond regret de vous annoncer le décès du Colonel Major à la retraite GOURO Soumana Oumarou dit Dodo. Décès survenu le Vendredi 5 Avril 2024 à Rabat, au Maroc.

L’arrivée de la dépouille mortelle est prévue dans la nuit du Mardi au Mercredi par le vol de la Royal Air Maroc à 02H15 du matin.

L’enterrement aura lieu Incha Allah le Mercredi 10 avril 2024 à 8H00 au cimetière musulman de Yantala, à Niamey.

 

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani a signé le jeudi 4 avril 2024 l’ordonnance portant dissolution des conseils municipaux, conseils des villes et Conseils régionaux.

Aussitôt l’annonce faite qu’un décret a été signé le même jour par le Chef de l’Etat portant cette fois-ci nomination des administrateurs délégués.

Il a fallu plus de huit (8) mois après le coup d’Etat du 26 juillet 2023 pour que les conseils municipaux, des villes et régionaux soient finalement dissouts malgré les appels incessants d’une partie  des acteurs de la société civile qui a fait de la nomination des administrateurs délégués l’une de leurs principales revendications.

Des entités militarisées

Ces nominations qui ont concerné  105 communes sur les 266 que compte le pays, ont fait une part belle aux Forces de Défense et de Sécurité  principalement des officiers des FAN et de la  Police Nationale.

Pour plusieurs observateurs, le choix de ces femmes et hommes en uniforme pourrait s’expliquer par plusieurs raisons notamment la situation sécuritaire qui demeure préoccupante dans plusieurs localités du pays. La présence des FDS à la tête des entités décentralisées permettra également de renforcer le maillage sécuritaire car ces derniers pourront désormais changer la donne en apportant  leur touche dans la tenue des conseils départementaux de sécurité, ce cadre, à travers lequel, les autorités donnent les orientations et définissent les stratégies à adopter contre l’ennemi. Un autre atout, c’est aussi la neutralité de ces nouveaux administrateurs qui pourra conduire à la bonne gouvernance. Il n’est un secret pour personne, depuis l’avènement de la décentralisation au Niger, il y a de cela bientôt deux (2) décennies, rare sont les maires municipaux, présidents des conseils des villes et régionaux qui n’ont pas été épinglés dans leurs gestions engendrant dans la plupart des cas la dissolution de leurs conseils avant d’être poursuivis par la justice pour mauvaise gouvernance.

En attendant la poursuite des nominations à la tête des communes restantes, la militarisation des communes du Niger est diversement appréciée par les citoyens. Si certains ont apprécié la nomination des militaires à la tête des collectivités territoriales, certains estiment que les autorités doivent revoir leur copie.  Pour cette frange de la population, les FDS n’étant pas des administrateurs civils ayant reçus une formation adéquate et avec une qualification requise, il y a un risque que les lignes refusent de bouger afin d’atteindre le développement à la base, vrai mobile qui a conduit en 2004, les autorités de l’époque  à engager la décentralisation poussée qui a doté notre pays de 266 communes toutes catégories confondues.

Parmi les villes dont les nouveaux responsables sont déjà nommés figure Niamey, la capitale où le colonel Boubacar Soumana Garanké remplace Oumarou Moumouni Dogari. Ce dernier a certes eu la chance de trôner deux (2) fois sur la plus grande agglomération du Niger, malheureusement, il n’a jamais eu la chance de terminer un mandat.   

Même si pour le moment aucune raison officielle n’a été avancée par les autorités de la transition pour faire partir ces élus locaux, plusieurs citoyens considèrent que le CNSP et le gouvernement viennent d’équilibrer les choses car après avoir dissout la Constitution, toutes les institutions de la République doivent être dissoutes avec elle y compris les collectivités territoriales.

Pour rappel, en 2010 le coup d’Etat perpétré par le général à la retraite Salou Djibo contre  le régime de la 5ème République, a procédé de la même manière en remplaçant les maires présidents des conseils municipaux, président des conseils des villes et des conseils régionaux par des administrateurs délégués parmi lesquels figuraient d’ailleurs des éléments des Forces de Défense et Sécurité (FDS).

Ibrahim Moussa

La nouvelle vient de tomber ce mardi 02 avril 2024 en début de soirée, le Président Sénégalais Bassirou Diamoye Diakhar Faye a nommé Ousmane Sonko Premier Ministre. Cette nomination qui est sans grande surprise intervient quelques heures seulement après la prestation du serment du nouveau locataire du Palais de la République. Après avoir pris connaissance de leur nouveau Premier Ministre, Chef du gouvernement, les Sénégalais sont scotchés sur les médias pour entendre la liste du tout Premier gouvernement qui sera composé incessamment.

 

Larouedelhistoire.com

Depuis l’élection du Secrétaire Général et candidat des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la tête de son pays, sa formation politique continue de faire rêver les jeunes à travers le continent et plus précisément  en Afrique francophone.

Du Sénégal en passant par la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad la Mauritanie et le Cameroun pour ne citer que ceux-là, le duel Sonko/Bassirou et leur formation politique PASTEF continuent d’impressionner la jeunesse au point où l’idée de création des formations politiques inspirées de cette jeune structure politique qui a le vent en poupe au Sénégal émerge dans les esprits et commence à faire son bonhomme de chemin.

En Mauritanie par exemple, le mouvement se poursuit avec la création du PAMTEF (Patriotes Africains de Mauritanie pour le travail, l’Ethique et la Fraternité) par le député Khally Mamadou Diallo, appelant déjà à se préparer pour l’élection présidentielle prévue le 29 juin prochain.

Au Cameroun, c’est le député Narcisse Nganchop qui annonce  la création du PACTEF (Patriotes Africains du Cameroun pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité), s’inspirant du parti politique sénégalais  PASTEF (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Chez nous aussi au Niger, les jeunes continuent d’apprécier cette jeune formation politique animée par une nouvelle génération des acteurs  qui en une décennie ont pu imposer leur formation politique dans la société sénégalaise qui pourtant regorge plus d’une centaine de partis politiques. Le PASTEF a aujourd’hui gagné les cœurs des sénégalais au point où le parti a enregistré  une victoire éclatante lors de la présidentielle du 24 mars dernier.

Il est très facile de lire sur les réseaux sociaux et autres plateformes des jeunes qui s’interrogent si le Niger pourrait aussi avoir ses Sonko et Bassirou pour les prochaines compétitions électorales.

Ibrahim Moussa   


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