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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

À l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le Forum des rédacteurs en chef africains (TAEF) réaffirme son engagement indéfectible en faveur d'un paysage médiatique libre, indépendant et diversifié à travers le continent. Pourtant, alors que nous célébrons le rôle vital que jouent les journalistes dans la promotion de la démocratie et de l'obligation de rendre des comptes, nous devons reconnaître les défis persistants qui menacent cet idéal, et nous ne pouvons pas rester silencieux face à des violations flagrantes.
Nous constatons une tendance inquiétante au recul de la liberté de la presse dans plusieurs pays africains. Les gouvernements continuent d'imposer des restrictions et de la censure, ce qui entrave la libre circulation de l'information. Beaucoup trop de journalistes africains ont été contraints à l'exil. Beaucoup trop de dirigeants continuent de dénigrer le travail journalistique et de troller les journalistes. Les récents défis opérationnels ont malheureusement déclenché une dangereuse résurgence de l'autocensure, réduisant au silence les voix critiques et entravant le droit du public à l'information.
Les récentes mesures de répression de la presse au Burkina Faso et au Burundi sont un rappel brutal de la fragilité de la liberté de la presse. Le TAEF se dit profondément préoccupé par le fait que les autorités burkinabè s'en prennent aux journalistes indépendants. Forcer les journalistes à abandonner leur rôle essentiel et à devenir des soldats sur le front de guerre n'est pas seulement une violation de la liberté de la presse, mais un mauvais service rendu à la nation. Les journalistes jouent un rôle essentiel dans la responsabilisation du pouvoir et dans
l'information du public, et leur sécurité doit être garantie.
L'arrestation de la journaliste Sandra Muhoza au Burundi à la suite d'un commentaire fait dans un groupe WhatsApp privé de journalistes illustre l'environnement de plus en plus intolérant à l'égard des médias indépendants. TAEF appelle à la libération immédiate de Mme Muhoza et exhorte le gouvernement burundais à engager un dialogue constructif avec les journalistes, et non à les réduire au silence.
Alors que l'Afrique embrasse les possibilités de la technologie, la fracture numérique reste un obstacle important. L'accès limité à un Internet et à une technologie fiables crée des obstacles pour les journalistes qui font des reportages en temps réel et pour les citoyens d'accéder à diverses sources médiatiques. Alors que l'intelligence artificielle (IA) transforme le paysage médiatique, ce fossé menace de se creuser, marginalisant davantage ceux qui n'y ont pas accès. Nous devons combler ce fossé pour faire en sorte que tous les Africains bénéficient d'un écosystème de l'information véritablement inclusif.
De nombreux médias africains sont aux prises avec des contraintes financières. Les revenus publicitaires limités, associés à l'ingérence politique, étouffent le journalisme d'investigation et la production de contenu de qualité. Le débat sur la publicité gouvernementale au Kenya manifeste clairement des intérêts particuliers. TAEF appelle les grandes entreprises technologiques à adopter des modèles de rémunération équitables qui garantissent que les organes de presse reçoivent une juste part des revenus générés par leur contenu. C'est essentiel pour la viabilité
financière et à long terme des médias indépendants.
La propagation de la désinformation et des « fausses nouvelles » constitue une menace majeure, érodant la confiance du public et alimentant potentiellement la violence. Nous plaidons en faveur de mécanismes de vérification des faits plus stricts et de pratiques de reportage éthiques au sein des rédactions. Le sensationnalisme et les préjugés n'ont pas leur place dans un journalisme responsable.
Les femmes restent largement sous-représentées dans les médias, tant en tant que journalistes qu'en tant que sources. Cela nuit à la richesse et à l'inclusivité du récit médiatique. TAEF soutient des initiatives qui autonomisent les femmes journalistes et veillent à ce que leurs voix soient entendues dans les salles de rédaction et sur les ondes.
En Afrique, les journalistes continuent d'être confrontés à des risques importants pour leur sécurité. Le harcèlement, l'intimidation et la violence physique font froid dans le dos. TAEF exhorte les gouvernements et toutes les parties prenantes à donner la priorité à la sécurité des journalistes, leur permettant de remplir leur rôle crucial sans crainte.
En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, réaffirmons notre engagement à construire un paysage médiatique en Afrique qui soit véritablement libre, indépendant et qui donne du pouvoir à toutes les voix. Il s'agit d'une responsabilité collective, tant pour les journalistes, les propriétaires de médias, les gouvernements que pour les
citoyens. Des médias forts et dynamiques sont la pierre angulaire d'une démocratie florissante et, ensemble, nous pouvons faire en sorte qu'ils s'épanouissent sur tout le continent.

 

CHURCHILL OTIENO
PRÉSIDENT

Note aux rédacteurs:
À propos de TAEF : TAEF est la guilde des rédacteurs en chef de premier plan du continent qui représente les rédacteurs en chef et les journalistes chevronnés, dont la responsabilité principale est de défendre la liberté des médias et d'être la principale voix de la défense des médias.

Pour et au nom de l'African Editors Forum (TAEF)

Le Conseil National pour la Sauvegarde la Patrie (CNSP) est visiblement en train de prendre ses distances vis-à-vis du Front Patriotique pour la Souveraineté (FPS), un regroupement d’organisations de la société civile nigérienne dont les responsables prétendent que sans eux, le CNSP n’est rien. Les signaux sont apparus au cours de la manifestation du samedi 13 avril 2024 contre la présence des bases militaires américaines à Agadez où le CNSP s’est passé du soutien des troupes de Maikol Zody et Bani Ibrahim. A l’occasion, le Colonel Ibro Amadou Bacharou, parlant au nom du CNSP, a averti tous ceux qui veulent dicter ou conditionner leur soutien à la transition en cours au Niger. Ce lundi 29 avril 2024, à l’appel de l’Union des Scolaires Nigériens (USN), les étudiants et scolaires nigériens de toutes les régions du Niger sont sortis massivement pour soutenir le CNSP dans son combat souverainiste. Après avoir battu le pavé, ils ont réclamé ‘’le départ des toutes les bases militaires impérialistes sur notre territoire, la révision de tous les accords miniers et pétroliers dans l’intérêt du peuple nigérien, l’adaptation des programmes d’enseignement à nos réalités nigériennes et africaines’’.

La sortie de l’USN qui a été un grand succès a donné une fois de plus l’effet d’une douche froide au Front Patriotique pour la Souveraineté qui croyait disposer seul du monopole de la mobilisation et voulait prendre en otage le CNSP dans ses orientations en lui imposant son agenda. La Synergie des Organisations de la Société Civile du Niger qui a initié la manifestation du 13 avril et l’USN celle du 29 avril 2024 ont damé les pions au Front patriotique à travers une mobilisation monstre. Elles ont démontré aux yeux du monde que le soutien au CNSP et à la cause qu’il défend pour le Niger n’est basé que sur des convictions et non sur des calculs bassement politiques

Au niveau de l’opinion publique nationale, la mobilisation d’autres structures de la société civile, autre que le FPS, est perçue comme le début d’une distanciation entre le CNSP et le FPS.

Toujours est-il que depuis l’avertissement du Colonel Ibro Amadou Bacharou, les responsables du Front Patriotique pour la Souveraineté sont réduits à psalmodier, à se lamenter et même à prêcher la bonne parole de Dieu. Des signes de résignation qui en disent long sur la situation ‘’des patriotes’’ qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Depuis la sortie musclée des Colonel Bacharou et Mohamed Sidi, ils observent un silence de cimetière. Repli stratégique ou résignation ? L’avenir nous le dira.

Adoum Boulkassoum

Dans la campagne de médisance contre l’ancien président Issoufou Mahamadou et le plaidoyer qu’ils mènent pour la libération du président déchu Mohamed Bazoum, les proches de ce dernier ont fait recours au journal français le Figaro. Dans un article paru le 23 avril 2024, placé dans la rubrique enquête ledit journal s’est totalement s’est jeté, sans aucune investigation et sans preuve dans la mare boueuse du dénigrement de l’ancien président.

Prenant distance de tout professionnalisme, très loin des règles éthiques et déontologiques, Le Figaro a choisi pour le besoin de la cause de se fonder essentiellement sur les balivernes servies à la communauté internationale par Bazoum et ses thuriféraires qui voudraient voir la main de Issoufou Mahamadou dans le coup d’état du 26 juillet 2023.

Dans sa prétendue enquête, le journal se réfère à la prière de l’Aïd El Fitr marquant la fin du mois de Ramadan où Issoufou Mahamadou, en sa qualité d’ancien président de la République, y était invité comme du reste d’anciens Chefs d’Etat, d’anciens premiers ministres, anciens présidents d’Assemblée nationale et autres hautes personnalités. Comme à l’accoutumée, les personnalités invitées étaient nombreuses à y répondre à la grande Mosquée de Niamey. L’ancien président Issoufou Mahamadou était naturellement aux premières loges pour la prière, comme le voudrait l’ordre protocolaire, aux côtés du président du CNSP le Général Abdourahamane Tiani et de son numéro 2, le général Salifou Mody.

Cette présence de Issoufou Mahamadou à la prière de l’Aïr El Fitr a servi d’arguments à l’entourage de Bazoum pour réchauffer leur fausse accusation. Pour eux, Issoufou ne doit pas s’afficher avec son ancien collaborateur, celui-là même qui avait en charge sa sécurité durant dix ans. Pour eux, l’ancien Président ne doit avoir aucune vie sociale, spirituelle ou intellectuelle tant que Bazoum est entre les mains des militaires qui l’ont renversé.

Ils ont crié à la traitrise, au scandale alors qu’au cours de ce rite ayant marqué la fin du mois de Ramadan, on comptait outre la présence de Issoufou Mahamadou celle bien remarquée de l’ancien président de la République Mahamane Ousmane, du Chef de l’Etat Salou Djibo, ainsi que la présence du président de l’Assemblée nationale du régime déchu et ancien Premier Ministre Seyni Oumarou et de l’ancien Premier Ministre Dr Hamid Algabid.

De toutes ces présences, pour l’entourage de Bazoum, c’est seulement celle de Issoufou Mahamadou qui est gênante et assimilable à un acte de ‘’traîtrise’’ qu’on vend à tour de bras à des médias occidentaux totalement intoxiqués par le mensonge de Bazoum et de l’ancien Ambassadeur de France au Niger Sylvain Itté.

En faisant siennes les versions de l’entourage de Bazoum sous le couvert d’une prétendue enquête qui n’a écouté ni les militaires au pouvoir ni Issoufou Mahamadou, ni des personnalités indépendantes, le Figaro est tombé tout bas et se jette aveuglement dans la bouillasse loin de toute objectivité et donc de recherche de la vérité.

Adoum Boulkassoum

Déboussolés dans leur communication malsaine reposant essentiellement sur le mensonge et la manipulation afin de discréditer l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou, les amis de Mohamed Bazoum, président déchu, jettent leurs dernières batteries dans le combat qu’ils mènent contre le Conseil National pour la Sauvegarde la Patrie (CNSP) depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023. Cette fois-ci encore, des journaux français ont été mis à contribution à travers des articles aux allures d’une commande dans le but de discréditer à nouveau Issoufou Mahamadou. ‘’Le figaro’’, ‘’Jeune Afrique’’, ‘’Le Monde.fr’’ et ‘’RFI’’ ont été les supports médiatiques utilisés par les proches de Bazoum. Le plus indécent, c’est que les proches de Bazoum ont utilisé dans leurs manœuvres la fille de Mohamed Bazoum pour s’en prendre directement à Issoufou Mahamadou. Comble de l’impudeur et de l’indignité dans une société nigérienne où ni les valeurs sociales ni les valeurs religieuses ne commandent aux enfants de s’attaquer à leurs parents ou aux personnes âgées. Cette stratégie voulue et entretenue par le président déchu, il faut le dire est contreproductive et suicidaire. En persistant à s’attaquer à l’ancien président, non seulement Bazoum et ses partisans se sont tirés une balle dans les pieds mais aussi ont démobilisé le PNDS, parti qui a porté Mohamed Bazoum au pouvoir et dont des responsables politiques, comme Bazoum, se trouvent en détention s’ils ne sont en exil. La stratégie de plaider la cause de Bazoum, ‘’l’oublié de la communauté internationale’’ sur des supports médiatiques occidentaux et surtout français est tout aussi contreproductive sinon insensée dans un pays, où les autorités militaires de transition ont tourné le dos à cette communauté internationale qui ne se hasarde plus à parler de la situation du Niger.

Les raisons de la nouvelle campagne médiatique

En réalité, ce qui explique cette débandade voire cette félonie des amis et proches de Bazoum est liée à deux événements récents qui paniquent le clan : L’apparition officielle de Issoufou Mahamadou en sa qualité d’ancien président de la république à la prière de l’Aïd El Fitr à l’occasion de la fin du mois de ramadan aux côtés du président du CNSP, Chef de l’Etat Abdourahamane Tiani et des autres officiels invités pour la circonstance et la question de la levée de l’immunité du président déchu introduite auprès de la Cour d’Etat.

A quelle communauté internationale s’adressent les proches de Bazoum ?

Avec la demande de la levée de l’immunité du président déchu, il faut jouer le tout pour le tout. Les amis de circonstance de Bazoum ont choisi à nouveau de s’adresser à la communauté internationale pour ‘’sauver le soldat Bazoum’’, ‘’le démocrate’’. A quelle communauté internationale s’adressent-ils réellement ? Celle qui a est malmenée par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et qui s’est totalement perdue en conjecture par rapport à la situation du Niger ? Erreur monumentale de casting ! Même s’il est vrai que beaucoup de proches du président déchu vivent à l’extérieur coupés de nouvelles réalités du pays, ils savent que l’influence de la France au Niger a été réduite à néant et qu’elle n’a plus son mot à dire par rapport au Niger. Les proches de Bazoum n’ignorent pas aussi que l’Union Européenne (UE) qui pesait lourdement par son aide financière et matérielle et qui édictait certaines conditions au Niger ne se hasarde plus à imposer au Niger la conduite à tenir dans l’élan de souveraineté et de patriotisme qui agite le pays.

Les Etats Unis d’Amérique, autre poids lourd qui s’imposait au Niger, sont invités à plier bagages, du moins, du côté de leurs militaires présents sur le territoire national et observent une très grande prudence par rapport à leur conduite diplomatique

Les Nations Unies eux-mêmes n’ont pas été épargnées avec certains de leurs responsables déclarés personae non grata avec l’avènement du CNSP au pouvoir. Que dire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que le Niger a quittée et de l’Union Africaine (U.A) très prudente par rapport à la situation politique au Sahel et qui cherche à préserver son image et sa crédibilité pour ne pas subir le même sort que la CEDEAO?

C’est dire qu’une fois de plus, les proches de Bazoum se sont trompés et continuent de persister dans une erreur stratégique consistant à croire que la solution à la crise que vit le Niger viendra de l’extérieur. Ils ont fatalement adopté cette position, reposant tout leur espoir sur ‘’la communauté internationale’’, y compris en prêchant le recours à une intervention militaire.

La destruction de l’image du président Issoufou, sujet de prédilection des proches de Bazoum

Pour Bazoum et ses amis, la nouvelle campagne médiatique est aussi et surtout l’occasion de déployer les gros moyens, de jeter toutes les batteries dans la bataille pour créer une grande émotion au sein de l’opinion internationale, y compris en s’accrochant à leur mensonge de base servi par le maître lui-même, à savoir Mohamed Bazoum, celui d’impliquer dès le début du coup d’Etat du 26 juillet 2023 l’ancien président Issoufou Mahamadou.

A lire tous les discours servis dans la presse française pour la circonstance, on se rend compte à l’évidence que toutes les fausses accusations dont fait l’objet Issoufou Mahamadou par rapport à sa prétendue implication dans le coup d’état du 26 juillet viennent de Mohamed Bazoum lui-même. C’est bien lui, qui comme toujours, pour se soustraire de ses bévues, de ses échecs et de ses responsabilités qui cherche un bouc-émissaire pour justifier la situation qu’il a lui-même créée et qui a fini par l’emporter. Bazoum et ses proches ont fait de cette accusation mensongère le premier axe stratégique de leur communication, surtout à l’extérieur. L’ancien président Issoufou Mahamadou a été la cible idéale dès les premières heures du coup d’état. Leur campagne ne vise ni plus ni moins qu’à détruire l’image de marque et le capital de confiance dont Issoufou Mahamadou jouit de part de la communauté internationale. En effet, c’est Mohamed Bazoum, lui-même, qui pour le besoin de la cause a fait croire à certains Chefs d’Etat que le président Issoufou est le commanditaire du coup d’Etat qui l’a emporté. Les propos insultants de la fille du président déchu, Hinda Bazoum, relayés par la presse en disent long sur qui elle les tient. Aucun doute, du père lui-même ! Rien d’étonnant pour ceux qui connaissent l’homme et qui le disent égocentrique et narcissique ! C’est sa façon de faire, confie un de ses anciens collaborateurs qui affirme que face à ses propres échecs ou à ses erreurs, Mohamed Bazoum ne s’est jamais assumé. La faute, c’est toujours les autres, comme cette fausse accusation persistante du président Issoufou qui a fini par isoler Bazoum et son clan qui ne parlent plus ni du parti, ni de certains principaux responsables du PNDS et des membres du Gouvernement détenus depuis les événements du 26 juillet 2023.

 

Scier la branche sur laquelle on est assis

En choisissant l’ancien président Issoufou Mahamadou comme bouc-émissaire dans sa chute, Bazoum Mohamed et son entourage se sont lourdement trompés de stratégie et continuent à persister dans une erreur fatale. Tout le monde sait combien de fois, Issoufou Mahamadou a pesé de tout son poids pour faire de Mohamed Bazoum le candidat du PNDS, deux ans avant la fin de son mandat. Les nigériens et la communauté internationale ont en mémoire comment Issoufou Mahamadou s’est investi pour le faire élire, contre vents et marées, président de la République du Niger, sans compter qu’il l’a toujours couvert et soutenu, dans toutes les épreuves, dans ses bévues, ses dérapages et sa gestion maladroite des hommes. On ne peut travestir l’Histoire. Les actes sont là et les nombreux témoins encore vivants qui sont choqués par la félonie de Bazoum et ses proches qui traitent Issoufou Mahamadou de ‘’traître’’. Le Monde à l’envers, dira-t-on

Cependant en persistant dans cette stratégie de vouloir coûte que coûte impliquer Issoufou Mahamadou dans les événements du 26 juillet au cours desquels il a une fois de plus prêté ses bons offices pour sauver Mohamed Bazoum et ses thuriféraires se sont tirés une balle dans les pieds. Ils scient l’arbre sur lequel il étaient assis et ont malheureusement démobilisé les militants du PNDS, parti qui a porté Bazoum au pouvoir, créant une profonde division défavorable à Mohamed Bazoum perçu aujourd’hui par des nombreux militants comme le véritable traître par qui le malheur est arrivé.

Adoum Boulkassoum

La ville de Birni Gaoré, chef-lieu de la commune du même nom, a accueilli, ce vendredi 03 Mai 2024, la cérémonie officielle de réception du marché moderne, fruit de la coopération entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Etat du Niger.  Un évènement couplé à plusieurs autres activités qui se sont déroulées en présence de la Ministre de l’Education Nationale de l’Enseignement Professionnelle et de la Promotion des Langues National, Dr ELIZABET Chérif, du Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur M. Soumaila Idi Dan Bouzou, de son homologue du commerce, du gouverneur de la région de Dosso, le général de brigade Iro Oumarou.

On notait également la présence des d’autres responsables administratifs mais aussi coutumiers et  une présence massive des femmes transformatrices venues dans le cadre de la foire dédiée à la journée nationale de la femme nigérienne dont le lancement a également lieu aujourd’hui et que les festivités vont se poursuivre jusqu’au 15 mai prochain, soit deux (2) jours après la date du 13 mai dédiée à la femme nigérienne. 

SPEECH

Réception officielle du marché moderne,  remise des clés de trois (3) véhicules frigorifiques, début d’audiences foraines, la mise en réseau du système informatique de la Mairie, lancement du Programme Intégré de Développement de l’Agrobusiness pour une Résilience Socioéconomique des jeunes et des femmes (PIDAGRES-JeF), telles ont été les principales initiatives développées par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans le département de Boboye.

Toutes ces initiatives dont certaines sont palpables ont été portées à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale, ce vendredi 03 MAI 2024, lors de la cérémonie grandiose de ce vendredi  dans la ville de Birni Gaouré.

Réhabilité par le PNUD depuis 2017 à plus un peu plus de 280 millions de F CFA dans le cadre de l’engagement commun envers le développement économique local et l’autonomisation, le choix du marché de Birni loin d’être un fait de hasard a indiqué le représentante résidente du PNUD. « Le marché de Birni Gaouré est source durable de revenus, s’il est bien géré, car il est très fréquenté, tant par les marchands du Niger que ceux des pays voisins. C’est un symbole de dynamisme économique et de connectivité sociale. », a souligné Dr Nicole Flora Kouassi.

Entre le PNUD et le Boboye, c’est un partenariat de longue date et dans plusieurs domaines. « le PNUD a appuyé la commune à mettre en œuvre des activités de maraîchage pour les groupements féminins, à moderniser son système interne de gestion,, à moderniser le siège et renforcer l’administration des services de l’Etat civil. En plus, nous avons  installé un système d’électrification solaire et à acquérir des appareils informatiques destinés à faciliter le travail en réseau des différents services de la Mairie », a notifié la représentante résidente du PNUD.

RUBAN MARCCHE

En plus de ce lot de réalisations, le PNUD  a à partir de 2023 entamé un grand projet structurant, en réponse aux besoins d’emploi et attentes actuelles de la jeunesse, « Programme Intégré de Développement de l’Agrobusiness pour la Résilience des Jeunes et des Femmes (PIDAGRES –JeF) dont le lancement officiel a eu lieu également ce vendredi sur le site de BOSSADJE, à 16 kilomètres du chef-lieu de la commune.

A travers ce programme, il s’agit d’aménager 100 hectares pour contribuer de manière significative à l’autonomisation des femmes et des jeunes, à travers leur professionnalisme dans le développement des chaînes de valeur agricoles avec des techniques, technologies et pratiques innovantes.

Dr  Nicole Flora Kouassi de saluer le lancement de la foire des femmes transformatrices car cela crée un environnement propice à l’épanouissement économique des femmes.

S’adressant à l’assistance, le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire M. Soumaila Dan Bouzou a salué l’accompagnement de l’Etat par le PNUD. Qu’il s’agisse du PIDAGRES–JeF ou de l’appui à la foire de la transformation des produits locaux, tout cela  cadre parfaitement avec  le programme de résilience pour la sauvegarde de la patrie, cher aux autorités de la transition, au premier rang desquels, le président du CNSP, Chef de l’Etat, le général Abdourahamane Tiani.   

Soumaila Idi Dan Bouzou  a par la même occasion salué l'organisation de la foire des femmes transformatrices durant ce mois qui  est dédié à la femme nigérienne depuis les années 1991.

Auparavant, l’Administrateur délégué de la ville de Birni Gaouré et le préfet du département de Boboye ont chacun à son tour salué le partenariat entre leurs entités respectives et le PNUD. Un partenariat dont ils ont sollicité d’ailleurs son élargissement à d’autres secteurs.

Abordant dans le même sens, le Président du Conseil Communal de la Jeunesse s’est réjoui des réalisations faites par le PNUD avant de demander à la population et surtout à la jeunesse de s’en approprier.

RUBAN BO

Le PNUD a soutenu l’accès  aux services sociaux de base pour 173.778 personnes. Notamment, plus de 10.000  enfants ont eu accès à l’éducation grâce à la réhabilitation et à la construction d’écoles à Diffa et Maradi. 65.065 personnes ont eu accès à des soins de santé grâce à l’ouverture régulière de centres de santé  à Diffa et Maradi.

Dans le domaine de l’énergie, plus de 500.000 personnes, dont 52% de femmes, ont eu accès à une énergie propre grâce à l’installation de 1.050 panneaux solaires, et près de 100.000 nouveaux emplois ont été créés grâce à la restauration de 2.600 hectares de terres.

‘L’objectif visé par le PNUD en 2024, est d’atteindre plus d’un million de personnes avec des capacités de résilience et d’autonomisation économique.  

Ibrahim Moussa,

Envoyé spécial

Dans la semaine du 22 au 28 avril 2024, la Direction de la Police Judiciaire a démantelé quatre (4) cas de malfaiteurs dans la Ville de Niamey. Le premier cas est un individu âgé de 40 ans, auteur de l'assassinat de sa seconde épouse au quartier Sa'aga Gourma, dans la nuit du 22 au 23 avril 2024. En effet, après sept (07) mois de vie conjugale, sa femme avait quitté son foyer conjugale suite à une mésentente survenue entre eux.

Face à la demande persistante de cette dernière de lui établir son acte de divorce, son meurtrier époux est passé chez ses parents pour  la chercher à bord d'un taxi sous prétexte de se rendre à l'association islamique afin de lui établir l'acte de divorce. C'est ainsi qu'il l'amena au quartier Sa'aga Gourma où il travaillait sur un chantier, puis l'étrangla et la poignarda avec un couteau avant de l'enterrer dans un ravin non loin de la centrale électrique Gorou Banda.

BANDIT3

Le deuxième cas est une bande composée de trois (3) individus dont un receleur. Ils sont âgés de 18 à 27 ans et sont spécialisés dans les vols à l'arraché, en réunion avec usage de moto et arme blanche. Leur mode opératoire consiste à identifier leurs cibles, le plus souvent les femmes et les adolescents à qui ils arrachent des téléphones portables, des sacs à mains et d'autres biens de valeurs.  Ils opèrent en binôme aux guidons des motos aux quartiers Lazaret, francophonie, sur le boulevard Tanimoune et au rond-point Police Secours.

Lors de leurs interpellations, un coupe-coupe, un couteau, deux cagoules noires ainsi que plusieurs gris-gris et amulettes ont été saisis.  Le troisième cas est composé de six (06) individus âgés de 16 à 26 ans dont 4 mineurs. Ils sont spécialisés dans les vols de motos et vols à l'arraché.  Leur mode opératoire consiste à cibler une mosquée le jour de vendredi et profiter de la prière pour voler les motos garées à l'aide d’une clé passepartout. Pendant leurs interpellations un couteau et une moto ont été saisis.

bandit 2

Quant au quatrième cas, c’est une bande composée de quatre (04) individus âgés de 18 à 27 ans et responsables de l’assassinat commis sur la personne d’un conducteur de taxi dans la nuit du 28 au 29 Avril 2024 au quartier Koubia. Leur mode opératoire a consisté à arrêter le taxi vide à 04 pour le louer vers une destination précise. 

Une fois à bord du taxi, l'un d'entre eux a étranglé le conducteur et un autre l’a poignardé avec un couteau avant de s'emparer du taxi et des biens. Après l’avoir sauvagement assassiné, ils ont abandonné son corps sur un dépotoir avant de prendre la fuite. Lors de leur interpellation, il a été trouvé sur eux deux couteaux dont celui ayant servi au crime.

La Direction de la Police Judiciaire lance un appel pressant à l’endroit de la population, à redoubler de vigilance et de collaboration pour une meilleure sécurité de tous.

Le ministre de la Santé Publique, de la population et des Affaires Sociales, médecin colonel-major Garba Hakimi a présidé ce jeudi 02 mai 2024, les festivités entrant dans le cadre du 6ème congrès de la société gynécologie obstétrique. L’évènement s’est déroulé au palais des congrès en présence du secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur, du représentant résident de l’OMS, du représentant de l’Unicef, du représentant de UNFPA, de la présidente de la Société de Gynécologie Obstétrique, des cadres centraux du ministère de la santé publique, d’éminents professeurs, agents de santé et étudiants en médecine.

Le thème choisi est « défis et perspectives pour l’atteinte des ODD 2030 en période de crise sécuritaire et sanitaire. » Un thème d’actualité car aujourd’hui tous les pays sont tournés vers l’atteinte des ODD et où le Niger fait face à l’insécurité et à des urgences sanitaires récurrentes qui mettent à rudes épreuves son système de santé, a souligné le représentant résident de l’OMS. La tenue d’une telle rencontre est une opportunité en or qui contribuera à renforcer la lutte contre la mortalité des mères et des nouveaux nés, a-t-il ajouté.

En ouvrant les travaux du 6ème congrès de la société de gynécologie obstétrique, le Ministre de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales, a brossé la situation telle qu’elle se présente sur la mortalité des couches vulnérables.

Une situation qui se caractérise en Afrique subsaharienne par les inégalités d’accès à des services de santé de la reproduction de qualité et qui met en évidence le fossé entre les riches et les pauvres.

« En 2020, le taux de mortalité maternelle dans les pays  à revenu faible était de 430 pour 100.000 naissances vivantes, contre 12 pour 100.000 naissances vivantes dans les pays à revenu relevé », a indiqué le Ministre de la santé.

Au Niger, malgré les efforts fournis par l’Etat à travers la construction de plusieurs infrastructures sanitaires d’accueil et des interventions gratuites telle que la césarienne, la mortalité maternelle et néonatale reste encore préoccupante. Le ratio de la mortalité maternelle est à 441 décès pour 100.000 naissances vivantes  en 2020 et celle néonatale à 44 pour 1000 naissances vivantes, a déploré le Ministre de la santé publique.

Conference Gyneco Niamey BIS

Face à ces défis nombreux et qui sont surmontables, médecin colone-majorl Garba Hakimi a indiqué de l’Etat sous le magistère du président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani, ambitionne de mettre fin aux décès évitables, en assurant la couverture santé universelle pour tous.

Auparavant, la présidente de la Société de Gynécologie Obstétrique Pr Garba Rahamatou MADELEINE a touché du doigt certains comportements qui freinent le développement de la santé chez les populations. Elle a évoqué entre autres : le retard pour aller se faire consulter, la difficulté à arriver dans un centre de santé approprié et aussi des centres de références surchargés.

Pour amoindrir la mortalité chez les couches vulnérables, certains acquis dont dispose le Niger et qui ont fait leur preuve, sont à conserver et surtout à multiplier, tels que le centime additionnel et l’école des maris », a-t-elle suggérée. La formation constitue également une priorité, a laissé entendre la présidente de la SGON, qui estime que les gynécologues nigériens doivent être au même diapason que ceux de tous les pays car la qualité de la formation est primordiale aussi bien dans les facultés de Médecine que dans les nombreuses écoles de santé dont la qualité du produit fini est loin pour certains, de ce qui est vanté sur les ondes.    

Ce congrès de deux (2) jours qui regroupe d’éminentes personnalités du secteur de la santé de manière générale et des spécialistes en gynécologie obstétrique en particulier, venus de l’ensemble des huit (8) régions que compte le Niger et des pays voisins comme le Mali, le Burkina Faso et le Tchad va permettre aux participants de mettre à jour leurs connaissances à travers des échanges d’expérience sur l’évolution des pratiques dans le domaine de la gynécologie obstétrique et de la néonatalogie.

Ibrahim Moussa

Depuis quelques jours, le milieu de la presse nigérienne est secoué par les interpellations des deux (2) journalistes : Ousmane Toudou, ancien Directeur de la radio Anfani, ancien conseiller en communication à la Présidence de la République et Idrissa Soumana Maiga, Directeur de Publication du quotidien privé Enquêteur.

Le 1er à qui il est reproché la publication d’un écrit aux premières heures du coup d’Etat du 26 juillet 2023 demandant le retour à la démocratie, est toujours en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie nationale.

Le second, interpellé le 25 avril dernier à la Police judiciaire, où, il a passé cinq (5) jours, se trouve actuellement sous mandat dépôt à la prison civile de Niamey, après avoir  passé devant le procureur le lundi 29 avril 2024.

Depuis leurs interpellations, une preuve de solidarité s’est déclenchée au sein de la corporation voire même au-delà  avec des déclarations et autres communiqués de soutien à l’intérieur tout comme à l’extérieur du pays, et ce, y compris dans le milieu de la société civile.

Le collectif des organisations socioprofessionnelles des médias SYNAPPEAN-ASCAMEP-SYNAAP, l’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Ethique et de la Déontologie (ONIMED), l’Association Nigérienne des Editeurs de la Presse Indépendante (ANEPI) se sont tous prononcés pour dénoncer les interpellations des deux confrères. Ces privations de liberté  interviennent d’ailleurs à quelques jours de la célébration de la Journée Internationale de la Presse le 03 mai prochain. Dans leurs différents communiqués, les journalistes ont apporté leur soutien total aux journalistes Ousmane Toudou et Idrissa Soumana Maiga dont ils exigent d’ailleurs la libération immédiate et sans condition.

Côté société civile, le soutien aux confrères est venu de Transparency International Niger, qui a rappelé que la liberté de la presse est un droit fondamental garanti par tous les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par le Niger et que les journalistes doivent pouvoir exercer leur métier sans crainte de représailles, surtout lorsqu’ils se font l’écho de préoccupations légitimes dans l’intérêt public. Au niveau international, Reporter Sans Frontière (RFS) a dénoncé ce qu’elle a qualifié de détention arbitraire et demande l’abandon de poursuites contre le journaliste Idrissa Soumana Maiga.

« En emprisonnant le journaliste Idrissa Soumana Maiga qui n’a fait que s’interroger sur une préoccupation légitime, les autorités nigériennes envoient un terrible avertissement à tous ses confrères : la couverture de certains sujets d’intérêt général est passible de poursuites, pouvant mener à une longue détention bien que la loi ait dépénalisé les délits de presse. Cela risque à pousser les medias à s’autocensurer. Nous demandons l’abandon des charges retenues contre le journaliste et sa libération immédiate », a laissé entendre Reporter Sans Frontière.

Ibrahim Moussa

Dans un communiqué conjoint en date du 29 avril 2024, les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni ont fait part de leurs vives préoccupations par rapport au contexte médiatique caractérisé par la suspension de plusieurs médias au Burkina Faso. Cette situation née de la publication d’un récent rapport de Human Rights Watch sur le massacre de 223 civils dans la province de Yatanga ne devait pas servir de prétexte aux autorités burkinabé pour réduire le champ de la liberté d’expression estiment les deux pays dont les medias ont écopé d’une suspension temporaire de deux semaines.

« Nous nous opposons fermement à la suspension des médias tels que la voix de l’Amérique (VOA) et la BBC, au blocage du site web de Human Rights Watch et aux restrictions imposées à tous les médias pour qu’ils s’abstiennent de relayer l’information à travers leurs articles », a déploré le communiqué.

Intervenue à la veille de la célébration de la Journée Internationale de la liberté de la Presse, cette décision est aperçue  par les Etats-Unis et le Royaume-Uni comme une menace grave à la liberté d’expression, d’où l’appel qu’ils ont lancé à l’endroit du Conseil Supérieur de la Communication afin de revoir sa décision de suspendre des médias.

« Les médias libres et indépendants doivent être autorisés à mener des enquêtes et des reportages de bonne foi sans crainte de représailles », a ajouté le communiqué.

Ces derniers jours, les programmes de plusieurs médias étrangers ont été suspendus au Burkina Faso pour motif qu’ils ont relayé des informations relatives au massacre de 223 civils dont 56 enfants dans les villages de Nondin et de Soro, dans la province de Yatenga, révélées par Human Rights Watch.   

Pour les américains et leurs amis du Royaume-Uni, la solution à long terme  contre le terrorisme est le développement de la bonne gouvernance fondée sur l’état de droit, le respect des droits de la personne et la promotion de la cohésion sociale.

Ibrahim Moussa

Le Conseil Supérieur de  Communication (CSC), organe de régulation poursuit la suspension des médias étrangers au Burkina Faso. Après la Voix de l’Amérique (VOA) et la chaine anglaise British Broadcasting Corporation (BBC), six (6) autres médias internationaux se sont attirés la colère des conseillers qui siègent au niveau de cette institution étatique. Ces medias pour la plupart européens viennent d’être à leur tour suspendus y compris leur diffusion en ligne pour deux (2) semaines, à compter du 27 avril 2024. La raison de la suspension de leurs programmes reste et demeure la même que le 1er  lot de médias sanctionnés à savoir :  traitement et diffusion sur leurs supports respectifs, du rapport publié par Human Rigths Wacth sur l’éventuelle exécution extrajudiciaire de 223 civils dans le Nord-Ouest du pays. 

L’organisation internationale Human Rights Watch a publié un rapport la semaine passée sur la découverte de ce qu’elle a qualifié de charniers commis par des Forces de Défense et de Sécurité du Burkina Faso. Au total, 223 corps de civils parmi lesquels une cinquantaine d’enfants auraient été sommairement exécutés dans deux villages de la région d’Ouahigouya, au nord-ouest du pays,  a indiqué ledit rapport.

Une information très vite balayée d’un revers de la main par les autorités burkinabé qui évoquent plutôt une manipulation de la part de cette organisation internationale à partir du moment où  une enquête est en cours pour élucider cette affaire.

Aussitôt rendu public, le rapport a fait l’objet de traitement et de diffusion par plusieurs médias occidentaux. Un traitement qui visiblement n’a pas été du goût des autorités burkinabé qui ont énergiquement réagit en annonçant la fermeture en cascade de plusieurs médias qui émettent des signaux au pays des hommes intègres.

C’est ainsi que les programmes de TV5 Monde, Deutsche Welle, Ouest-France, le Monde.fr, Apanews, The Gardian et Agence Ecofin ont été suspendus sur toute l’étendue du territoire burkinabé ainsi que leurs publications en ligne pour une durée de deux (2) semaines. Cette mesure intervient quelques jours seulement après la suspension des signaux de la Voix de l’Amérique (VOA) et BBC pour le même motif et sur une même durée.

Le régulateur des médias au Burkina a indiqué avoir décelé dans les contenus publiés sur différents supports médiatiques concernés, des déclarations péremptoires et tendancieuses contre  l’armée burkinabé. Pour le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), ce traitement tendancieux porte atteinte aux principes cardinaux de traitement de l’information et constitue une désinformation de nature à porter le discrédit sur l’armée burkinabé.

Le CSC d’ajouter que cette manière de traiter une information aussi sensible que celle portant sur l’armée est susceptible de créer des troubles à l’ordre public et tombe ainsi sous le coup de l’article 130 de la loi 059-2015/CNT du 04 septembre 2015 portant régime juridique de la radiodiffusion sonore et télévisuelle au Burkina Faso.    

Depuis l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré à la tête du pays en septembre 2022, la suspension des médias y compris nationaux est devenu fréquent au Faso. La pratique a commencé avec la fermeture de RFI & France 24 suivie par la fermeture du groupe de presse Oméga. 

Ibrahim Moussa


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